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Cybersécurité – Audition de MC Saragosse, France Médias Monde – Vidéos (1:50 + 3:00)

Notre Commission des Affaires étrangères et de la Défense a auditionné, le 11 décembre, Marie-Christine Saragosse, président-directeur général de France Médias Monde.

FMM est l’opérateur de notre politique audiovisuelle extérieure, à travers divers médias (France24, RFI, MCD, CFI), qui se veut porteur d’une information vérifiée, plurielle et indépendante.

Dans sa présentation, Mme Saragosse a inscrit d’emblée sa mission au cœur d’une “guerre mondiale de l’influence”, notant que certains états tentaient sciemment de déstabiliser nos démocraties par des fausses informations ou des informations ciblées qui visent à influencer le résultat de nos élections.

Celle-ci déplore que les crédits de France Médias Monde soient constamment rabotés, “la faiblesse de nos moyens est un véritable contre-sens stratégique”.

Partant du principe que l’on ne pouvait pas lutter seul contre les infox, j’ai voulu savoir si la présidente avait une stratégie d’alliance avec d’autres médias porteurs de valeurs démocratiques avec des objectifs communs. J’ai aussi porté son attention sur le cas de Djibouti où les Chinois ont supplanté RFI pour émettre en langue française.

J’ai particulièrement apprécié l’extrême vigilance, autant que la pugnacité de Marie-Christine Saragosse sur les questions de lutte contre l’infox et de cybersécurité.

Celle-ci n’a pas hésité à dire que nous vivons une “guerre froide de l’information” alimentée par des pays qui veulent manipuler les opinions, “sans oublier les cyber-attaques sur les structures”. La présidente a souligné que les mesures d’économie imposées à son groupe “creusent l’écart avec nos concurrents”. Par exemple, il faudrait former du personnel qui puisse lutter contre les infox en diffusant des informations en langue peul.

En réponse à ma question, je remercie Mme Saragosse de nous avoir détaillé son mode opératoire avec Facebook, puis détaillé la nature de ses partenariats internationaux, dans le but d’éliminer les fausses informations.

PLF 2020 – Coordination du travail gouvernemental – Vidéo (7m)

Le 28 novembre, en ma qualité de rapporteur des crédits du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crise, cybersécurité, renseignement), et au nom de mon collègue Rachel Mazuir, je suis intervenu en séance publique pour donner un avis favorable au crédit du programme 129, en me réjouissant du renforcement des moyens de l’ANSSI et en encourageant le gouvernement dans cette direction.

Par ailleurs, j’ai regretté le manque de transparence dans la présentation des crédits de personnel du programme, qui sont en baisse alors que les effectifs augmentent.

J’ai aussi relayé, au nom de mon collègue Rachel, notre incompréhension face à la décision de suppression de l’INHESJ et nos inquiétudes quant aux moyens de l’IHEDN.

ANSSI : Agence nationale de sécurité des systèmes d’information
INHESJ : Institut des hautes études de Défense nationale
IHEDN : Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice

PLF 2020 – Mon rapport en commission sur le budget « Coordination du travail gouvernemental »

Le 13 novembre, en qualité de co-rapporteur avec mon collègue Rachel Mazuir, j’ai défendu le budget du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement) devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Ce programme comprend les crédits affectés à l’ANSSI (Agence nationale de Sécurité des systèmes d’information), dont j’ai abordé l’évolution des effectifs et la politique de protection des systèmes d’information de l’État, face au risque de cyberattaques.

Pour faire face à une menace qui s’accroît en fréquence et en intensité, le gouvernement a décidé, cette année, de stimuler la croissance des effectifs de l’ANSSI qui s’était ralentie ces deux dernières années.

En 2018, l’Agence a été amenée à traiter 78 événements, consécutifs à des attaques informatiques visant des ministères français.

Suite à la cyberattaque dont a été victime la plateforme Ariane du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en décembre 2018, nous avions effectué avec Rachel un audit au nom du Sénat avec l’idée qu’un retour d’expérience pouvait être riche d’enseignements (rapport).

Aujourd’hui, les trois ministères les plus ciblés par des attaques pirates sont l’Éducation nationale, puis la Défense et enfin les Affaires étrangères. Toutefois, en termes d’intensité, ce sont les ministères des Armées et celui des Affaires étrangères qui ont été les plus menacés.

A l’issue de la réunion (compte-rendu), je me réjouis que notre commission, présidée par Christian Cambon, ait donné son avis favorable, à l’unanimité, pour l’adoption des crédits de la mission du programme 129. Ces crédits feront l’objet d’un examen en séance publique dans les prochains jours.

PLF2020 – Cybersécurité – Mes questions à Florence Parly + ses réponses (2 vidéos 1:40 et 1:50)

Invitée à s’exprimer devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2020, j’ai interrogé Florence Parly, ministre des Armées, sur les orientations du ministère en matière de cyberdéfense. 

Rappelons que la cyberdéfense est une priorité absolue de la ministre des Armées. Nous y consacrons 1,6 milliard d’euros entre 2019 et 2025 et 4000 cyber-combattants seront sous les drapeaux en 2025. 

J’ai été très satisfait de la réponse de Florence Parly.

PFL2020 – Cybersécurité dans nos ministères / Cyber-campus – Vidéo (3:45)

Le 2 octobre, notre commission des Affaires étrangères et de la Défense a auditionné Claire Landais, secrétaire générale de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), pour faire le point sur l’évolution des crédits du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), dont je suis le rapporteur.

Puisque le Projet annuel de performance pointait les “faibles moyens dédiés aux enjeux de sécurité des système d’information de certains ministères”, j’ai voulu savoir quel étaient les ministères les plus “faibles”. Une question dans le prolongement de nos recommandations avec Rachel Mazuir pour renforcer les capacités d’intervention de l’ANSSI (*), suite à la cyberattaque dont a été victime la plate-forme Ariane.

J’ai également voulu savoir si la France soutenait un projet équivalent au site de Beer-Sheva que j’ai visité en Israël, réunissant les agences de cyberdéfense, les pôles universitaires et les unités de R&D des entreprises dans un même écosystème.

Claire Landais a fait immédiatement remarquer que le niveau de menace allait croissant avec des attaquants de plus en plus forts. La secrétaire générale m’a honnêtement répondu que tous les ministères n’avaient pas fait l’effort suffisant pour que nous soyons aujourd’hui sereins, en précisant que tous ne méritent pas le même niveau de protection.

Avec la création de la direction générale du numérique, l’avis de l’ANSSI est requis avant tout projet informatique majeur au sein des services de l’état, a-t-elle rappelé.

Enfin, bonne nouvelle, nous avons appris qu’à la demande du président de la République, les services de Mme Landais travaillent sur un projet de création d’un “campus cybersécurité à la française” qui serait d’abord porté par le monde industriel, où l’ANSSI aurait toute sa place en termes de formations, de qualifications et de solutions.

(*) ANSSI : Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information

Cybersécurité : développement de la 5G et préservation de notre sécurité nationale

Le 26 juin dernier, le Sénat avait débattu d’une proposition de loi visant principalement à soumettre l’utilisation de certains équipements 5G à une autorisation préalable du Premier ministre, dans le but de préserver nos intérêts liés à la Défense et la sécurité nationale.

Après les conclusions de la commission mixte paritaire, le texte est revenu en discussion, l’occasion de souligner que la 5G constitue un saut technologique qui favorisera l’émergence de nouveaux acteurs. Il faut favoriser la création d’une offre européenne en équipements 5G (Nokia, Ericsson…) et interdire notre cyberespace européen aux constructeurs chinois.

Je me réjouis que la proposition de loi ait été définitivement adoptée par le Parlement, parce qu’elle apporte un cadre juridique tendant à garantir la sécurité des réseaux 5G. Elle crée un régime d’autorisation administrative préalable à toute activité d’exploitation de certains équipements des réseaux « mobiles » qui, par leurs fonctions, présentent un risque pour la sécurité des réseaux.

Vidéo (2m)

En circonscription aux États-Unis (2/2) – Boston (16-17 juillet 2019)

Merci à Arnaud Mentre, consul général, qui m’a accueilli à la Résidence durant ce premier séjour à Boston depuis le début de mon mandat et qui m’a organisé un programme de rencontres très inspirant.

Très heureux aussi d’avoir fait la connaissance de Sandrine Hulot, conseillère consulaire, afin de parler des attentes de la communauté française dans sa circonscription.

Son parcours professionnel dans le domaine de la recherche médicale est passionnant et révélateur de l’attractivité du Massachusetts pour les chercheurs français.

Cybersécurité

Boston University

Deux rencontres très inspirantes pour parler de cybersécurité avec des experts universitaires du Massachusetts.

Tout d’abord, visite du “Center for Reliable Information Systems & Cyber Security” de la Boston University.

Accompagné de notre consul Arnaud Mentré et de Michael Vallée, chargé de mission universitaire, nous avons été reçus par Mayank Varia (co-directeur du centre), Azer Bestavros (directeur du Institute for Computing and Computational Science), Andrew Sellars (directeur du Technology Law Clinic), Harold Abelson et David Starobinski, tous deux professeurs.

Nous avons cerné les difficultés qui existaient lorsqu’on voulait faire cohabiter la loi et la technologie dans le droit américain.

Gros point d’achoppement : à qui appartiennent les données ?

Lorsqu’une personne commande un livre sur Amazon, ses données appartiennent-elles à Amazon, à l’éditeur, à l’auteur, ou bien au lecteur ?! Sur le plan du droit, rien n’est évident.

De la même manière, comment répondre aux exigences du gouvernement américain lorsqu’il demande accès aux emails gérés par les sociétés américaines… quelle que soit leur localisation dans le monde ? Peuvent-elles décrypter les mails pour le compte des services américains ?

Aujourd’hui, nous n’avons pas de procédé pour garantir la sécurité informatique, comme nous en avons établi pour assurer la sécurité aérienne.

La technologie évolue si vite que nous peinons à créer un droit adapté et efficace, sans qu’il ne soit un frein au progrès technique.

MIT, Harvard

Dans un second temps, notre consul général a organisé un dîner à la Résidence en présence d’Anne Puech, attachée scientifique et Adrien Abecassis, diplomate, avec des spécialistes en cyber-sécurité :

Hal Abelson, professeur d’informatique au MIT, directeur du Free Software Foundation ; James Waldo, professeur de Technology Policy à la Harvard Kennedy School et Chief Technology Officer de Harvard.

Le PII (Personal Identification Information) a fait partie des sujets dont nous avons largement débattu.

Même rendues anonymes, les données collectées à caractère personnel doivent être protégées. Des chercheurs du MIT ont en effet montré que les techniques d’anonymisation pouvaient être mises en doute.

En guise de démonstration, ils ont recoupé des données médicales anonymisées (hospitalisations, consultations médicales…) des employés de l’État du Massachusetts avec les listes électorales. En connaissant le code postal, le sexe et la date de naissance, ils ont pu ré-identifier 85% de la base, dont des données personnelles du gouverneur de l’État !

Une autre étude émanant du MIT a fait valoir que quatre points géolocalisés étaient suffisants pour identifier 95 % des individus dans une base de données téléphoniques de 1,5 million de personnes.

Mes interlocuteurs ont souligné l’importance de se préoccuper des dommages à réclamer si l’on est victime d’une mauvaise utilisation de ses données. Si chaque personne demandait réparation suite à la mauvaise utilisation d’informations présentes dans les bases de données Google ou les réseaux sociaux, les GAFA seraient exposés à des poursuites astronomiques. Un lobby intense est à l’œuvre pour éviter que de telles procédures judiciaires puissent être engagées.

Les deux professeurs ont un regard sévère sur l’action des parlementaires américains en matière de technologie : « Soit ils ne font rien, soit ils sur-réagissent ! »

Leurs commentaires démontrent que légiférer sur de nouvelles pratiques offertes par la technologie sans entraver le progrès constitue un art mal maîtrisé.

En matière de cybersécurité, nous avons aussi échangé sur l’importance de définir clairement les éléments constitutifs d’une cyber agression émanant d’un pays étranger, afin que les pays victimes puissent engager des réactions proportionnées.

Entrepreneuriat

FACCNE

Visite de la French American Chambre of Commerce of New England (FACCNE).

J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec les responsables de la Chambre : Ludivine Wolczik, DG ; France Crespin, dir. développement ; Manon Debuire, Membership Management, ainsi qu’avec les membres du Board : Patrick Bian, président, (Watts Water Technology) ; Jean Schunemann ; Laure Berliner (FABS) ; Philippe Sauvage (Sanofi).

La FACCNE fêtera ses 35 ans en 2020. Elle compte plus de 400 membres. L’équipe de 5 personnes dirigée par Ludivine Wolczik réalise plus de 40 événements par an afin de générer un networking efficace et accroître la visibilité des entrepreneurs français de la Nouvelle Angleterre.

Nos discussions m’ont permis de mesurer l’influence de nos entreprises dans le nord-est des États-Unis.

Sanofi est le 1er employeur de la Pharma industrie au Massachusetts avec 5000 employés. Biotech, Cleantech, Medtech… le Massachusetts est un état qui compte autant de VC que la France.

La force des liens entre les universités américaines et le monde du venture capital (VC) créent les conditions d’un développement optimal des start-ups.

Entrepreneurs français

A la Résidence de France, notre consul général avait réuni une dizaine d’entrepreneurs français autour d’un café afin que je puisse m’imprégner du climat des affaires et identifier quelques pistes pour favoriser nos échanges commerciaux.

Dans un esprit d’amélioration continue, les participants à la réunion ont suggéré que des efforts soient portés sur les points suivants : l’intéressement fiscal des investisseurs en France ; l’accueil de l’aéroport à Paris ; restaurer une image positive de la France suite à l’épisode des gilets jaunes catastrophique pour le tourisme d’affaires ; simplifier l’investissement des VC, réduire l’omniprésence de la BPI ; améliorer les voyages d’exploration pour que nos PME n’abordent pas le marché américain comme elles procèdent en France ; professionnaliser la présentation des universités françaises pour attirer les meilleurs lycéens…

La liste des suggestions est longue et rappelle aussi l’importance de cultiver la confiance en soi chez les élèves dans le système éducatif français, afin de leur permettre de gagner en assurance.

Merci aux entrepreneurs français de Boston pour avoir partagé leurs regards et leur expérience, afin de nourrir mes réflexions et mes propositions : Patrick Bian, pdt CCI, Watts Water Technology ; Catherine Chaulet, pdte Global DMC Partners ; Anne Miller, dir. Corporate Affairs, Keolis North America ; Jean-Marc Pandraud, pdt Clean Membranes Inc.; Jean Manuel Sobarzo, fondateur et Pdg Lexington Biomedical ; Frederic Vieil, pdt Hexagone Boston ; Bernard Malfroy-Camine, fondateur MindSet Rx ; Steven Eichel, avocat d’entreprises ; Michael Audrainn, dir. du bureau de Boston de la Banque Transatlantique ; Anne-Lize Truntzer, expert-comptable Jade Fiducial ; Géraldine Guillermin, fondatrice de Education & Conseil

Communauté française

Consulat

Au consulat de Boston, Arnaud Mentre gère une équipe de 6 personnes, au service de 9311 compatriotes inscrits  au Registre.

Environ 90% des résidents de cette circonscription habitent à moins de 2 heures du consulat qui offre donc un service de proximité très apprécié. Sur place, un millier de passeports et 500 cartes nationales d’identité sont délivrés chaque année.

A la faveur du 14 juillet, nous avons évoqué les multiples événements propres à renforcer notre relation bilatérale, comme de la décoration de trois vétérans du D Day en Normandie.

Afin de financer ces festivités, 80.000$ ont été levés auprès des sponsors.

Notre consul général organise trois événements par semaine à la Résidence (à l’image). Il prépare notamment un forum transatlantique inter-universités pour l’égalité entre les femmes et les hommes qui aura lieu le 25 septembre. Cette initiative réunira des administrateurs et des professeurs de huit grandes universités et écoles :
– Pour Boston : MIT, Harvard University, Northeastern University et Brown University.
– Pour la France : Sciences Po, Université de Paris-Saclay, PSL, École Polytechnique.

En effet, il y a encore du chemin à faire dans ce domaine. Par exemple des études révèlent que s’il apparait légitime pour un jeune diplômé masculin de parler salaire lors de son entretien d’embauche, la même requête venant d’une jeune diplômée féminine pouvait être perçue défavorablement par un recruteur.

Le forum permettra de faire une approche contextuelle comparée, de travailler conjointement sur les normes et les standards internationaux. + d’images

Enseignement français

EFGB

Accueilli par Claudia Collin, directrice des admissions de l’école dirigée par Hervé Seux, j’ai visité le site de Cambridge de l’EFGB qui compte au total 9 sites.

L’Éducation Française Greater Boston, EFGB, a été homologuée pour la rentrée de septembre. Elle accueille une centaine d’élèves de la Petite section au CE1 sur les sites Cambridge et Watertown. Un 3ème site est envisagé à mi-chemin de ces deux sites pour accueillir le primaire.

L’EFGB a démarré son aventure avec des petites écoles FLAM réparties sur 9 sites dans les alentours de Boston. Son activité “Français Langue Maternelle” fédère 200 élèves par semaine depuis 2008.

A noter que l’école a été obligée d’ouvrir un niveau “apprenti bilingue” pour les enfants français qui ne parlent pour ainsi dire pas français.

Tous mes vœux de réussite accompagnent cette nouvelle école du réseau. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite du Centre culturel français et de l’Alliance française de Boston en compagnie de Noah Ouellette, chargé de mission à l’ambassade.

Le Centre culturel français est une structure américaine indépendante, à l’image de la structure FIAF que j’ai visité précédemment à New-York.

Les États-Unis comptent 114 Alliance françaises !

Celle de Boston accueille 2300 membres pour un budget de fonctionnement de 2,7M$. Ces membres se divisent entre Français expatriés (30%) et Américains (70%).

Les cours de français sont suivis par 1200 étudiants.

Il est possible de suivre des cours de français dès l’âge d’un an, pour la catégorie des Poussins. La structure accueille également des «Summer Camps» en langue française. Pour l’anecdote, les enfants adorent apprendre à cuisiner en français !

Créé en 1945 en s’appuyant sur un fonds de 500 livres, l’Alliance Française de Boston dispose aujourd’hui de 32000 livres, ce qui représente la plus grande bibliothèque française des États-Unis après celle du FIAF à Ne.w York

La bibliothécaire a eu l’idée de mettre des mots-magnets sur les armoire pour que les visiteurs puissent composer librement des phrases… Voilà une manière originale de s’approprier notre langue et de s’essayer à la poésie.

Merci à Barbara Bouquegneau, directrice exécutive, et Elisabeth Karnoub, directrice des cours, (à l’image) pour leur formidable accueil. + d’images

Débat CyberCercle : “sécurité numérique, sécurité économique”

Le 11 juillet, à l’invitation de Bénédicte Pilliet, j’ai eu le plaisir d’intervenir dans le cadre du 80ème petit-déjeuner débat du Cybercercle sur le thème «Sécurité numérique – sécurité économique», aux côtés d’Alain Juillet, spécialiste des questions de cybersécurité et d’intelligence économique.

J’ai exprimé mes vives inquiétudes face au déploiement des équipements 5G fournis par Huawei à Monaco, aux portes du territoire français.

L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et défendre sa souveraineté numérique, une démarche qui se heurte à une certaine dispersion de ses membres sur ce sujet pourtant crucial.

De plus, force est de constater que les États européens n’ont pas tous les mêmes capacités technologiques en matière de cybersécurité.

En écho aux recommandations formulées dans un rapport intitulé « Cyberattaque contre Ariane : une expérience qui doit nous servir » du 6 fév. 2019 (Lire), que j’ai coécrit avec mon collègue Rachel Mazuir, j’ai notamment appelé de mes vœux la publication d’un document périodique répertoriant et classant les actes de cybermalveillance les plus fréquemment commis vis à vis nos compatriotes et nos organisations.

Lire aussi :
Mes 3 cyber-priorités pour 2019 – PDJ CyberCercle (janvier 2019)
Soirée débat : cybersécurité, tous concernés – semaine AFE (octobre 2018)
Invité du CyberCercle au sujet de la revue stratégique de cyberdéfense (mars 2018)

Agora du Forum International sur la Cybersécurité (FIC)

A l’invitation du général de gendarmerie, Marc Watin Augouard, je suis intervenu le 27 juin dans le cadre de la VIIIème Agor@ du Forum International sur la Cybersécurité sur le thème “50 milliards d’objets connectés en 2020”.

Lors d’une table-ronde consacrée aux défis juridiques que posent aux objets connectés, j’étais aux côtés de ma collègue sénatrice Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la Culture et de l’Education ; Lucien Castex, secrétaire général d’Internet Society France ; Gwendal Le Grand, secrétaire général de la CNIL.

A l’heure où la Chine cherche à étendre sa mainmise technologique au-delà de ses frontières – comme c’est déjà le cas à Djibouti et à Maurice, où 4000 caméras intelligentes conçues par Huawei sont en cours d’installation – seule une réponse européenne organisée nous permettra d’atteindre la taille critique pour rivaliser technologiquement et ainsi protéger nos valeurs.

Au-delà de notre capacité à élaborer toujours de nouvelles réglementations, nous devons aussi être en mesure de les faire appliquer !

J’ai également appelé de mes vœux la création d’une “cyberforce” capable d’intervenir d’urgence au secours des victimes de cyberattaques.

Cybersécurité : développement de la 5G – Mon intervention (vidéo 3m)

Afin de garantir un déploiement des réseaux de communication 5G, tout en préservant les intérêts de la défense et de la sécurité nationale de la France, le Sénat a débattu d’une proposition de loi visant à soumettre l’utilisation de certains équipements à une autorisation préalable du Premier ministre.

Cette autorisation concerne les opérateurs d’importance vitale (OIV). Ce régime d’autorisation pourrait donc permettre d’écarter, comme d’autres pays l’ont fait, des fournisseurs comme Huawei.

Je suis intervenu pour rappeler que les premières inquiétudes au sujet de Huawei datent de l’administration Obama et qu’il y a sept ans déjà le rapport de mon collègue Jean-Marie Bockel nous révélait que la société chinoise avait reconnu qu’elle “analysait” les flux de communication de ses clients.

J’ai une nouvelle fois souligné les dangers de laisser le champ libre au régime chinois en matière de technologie, d’autant qu’il dédaigne nos valeurs démocratiques et qu’il n’offre pas de réciprocité commerciale.

Forum parlementaire sur le renseignement et la sécurité : financement du terrorisme

Succès total à l’Assemblée Nationale pour ce 14ème “Parliamentary Intelligence-Security Forum” consacré à la lutte contre le financement du terrorisme.

Il faut rendre hommage à Sonia Krimi, députée de la Manche, qui a initié et organisé ce forum en associant d’autres parlementaires versés dans les questions de sécurité. Co-auteure d’un rapport sur la lutte contre le financement du terrorisme international, Sonia Krimi s’impose désormais comme une référence en ce domaine.

Cette année, le Forum, présidé par le sénateur honoraire américain Robert Pittenger, a offert 35 interventions par des ambassadeurs, des parlementaires, des responsables d’administrations spécialisés ou d’organisations internationales, des chercheurs ou des experts, devant plus de 300 participants de 37 nationalités différentes.Tous se sont inquiétés de la paix du monde et de l’avenir de la liberté.

Sonia Krimi, députée de la Manche ; Robert Pittenger, ancien parlementaire et président du Forum ; Olivier Cadic.

Cet événement à Paris aura servi le dialogue et la coopération entre les acteurs publics et privés pour endiguer les méthodes de financement des organisations terroristes, s’est félicité Sonia. Notre réponse exige une coopération technique de pointe, fondée sur une impulsion politique ferme et coordonnée, estime-t-elle.

J’ai eu l’honneur d’intervenir en conclusion de ce 14èmeForum, en rappelant que la France était déjà engagée dans une cyberguerre et que la protection de nos infrastructures numériques face aux nouvelles menaces, notamment chinoises, était une priorité absolue.

Lors de la 12èmeédition à Washington, j’avais été invité à m’exprimer au sein du Congrès sur les risques liés aux investissements directs étrangers. (Lire mon discours du 06 déc. 2018 ou mon éditorial dans la HL113).

Conférence “Weimar” sur la Cybersécurité : mes interventions (vidéos)

Au Sénat, le 20 juin, lors de la conférence “Triangle de Weimar”, je suis intervenu lors de la première table ronde intitulée “Cybersécurité, protection des données, manipulation : approches comparatives en Allemagne, en France et en Pologne”, aux côtés de mes collègues allemands, polonais et français (les sénateurs Jean-Marie Bockel, Philippe Bonnecarrère et Rachel Mazuir).

Allons-nous vers des cyberguerres ? Qu’en est-il de nos capacités offensives dans ce domaine ?

Vidéo 1 (5m)
En réponse à ces questions j’ai commencé par rappeler que nous sommes déjà en guerre. Chaque jour, les Russes testent nos systèmes de Défense, tandis que la Chine a clairement défini son objectif de dominer le monde en 2050.

Vidéo 2 (1m20)
Par ailleurs, j’ai rappelé qu’il était suicidaire pour l’Union européenne de laisser la Chine investir sur nos marchés, sans bénéficier d’un principe de réciprocité. Nous sommes là en position défensive…

Cette conférence parlementaire sur les thèmes de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle, ouverte au public et à la presse, s’est tenue dans le cadre de la dimension parlementaire du “Triangle de Weimar”, lancée à l’initiative du président du Sénat, entre le Sénat français, le Bundesrat allemand et le Sénat polonais.

 

Loi PACTE (7) – Cybersécurité : soyons vigilants vis à vis nos équipementiers (vidéo 1m40)

Deux semaines avant les débats en hémicycle sur le projet de loi PACTE, j’avais interrogé, en commission, notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la position de la France à l’égard de Huawei, en particulier en ce qui concerne le déploiement de la 5G (lire : Cybersécurité – Ma question à Jean-Yves Le Drian – 23/01/2019).

Vidéo

En effet, nous avions appris peu de temps auparavant que le Royaume-Uni et l’Allemagne avaient décidé de refuser cet équipementier. Je n’avais pas vraiment eu de réponse de la part de Jean-Yves Le Drian et voilà que tombe un amendement du gouvernement en ce sens… mais sans citer personne.

Lire mon intervention sur l’art. 55ter (06 février 2019)

Cybersécurité – Ma communication au sujet de la cyberattaque de la plateforme Ariane

Le 13 décembre dernier, un communiqué de presse nous a appris que le site Ariane du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) avait subi une cyberattaque (le 5 décembre 2018). Cela s’est traduit par un vol de données des personnes désignées comme “contacts à prévenir” par nos concitoyens qui voyagent à l’étranger.

Si les informations dérobées se restreignent au nom + téléphone + courriel, on parle tout de même de 540.563 personnes concernées ! Celles-ci ont été invitées par le MEAE à la vigilance contre tout risque d’usurpation d’identité ou d’hameçonnage.

Le jour même, j’ai demandé à Christian Cambon, Président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, l’autorisation de lancer une mission pour analyser les failles qui avaient permis à cette attaque de prospérer.

Six jours seulement après la révélation de l’incident, soit le 19 décembre 2018, nous avons entamé avec mon collègue Rachel Mazuir (à l’image), une série d’auditions auprès des responsables de l’ANSSI (Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information), et de la Direction des Systèmes d’information du MEAE. Début 2019, nous avons entendu la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), et la section spécialisée Cyber du parquet de Paris.

Nous avons fait, ce 6 février, une première communication au Sénat devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense.

M’exprimant sur le pilotage de la gestion de crise en cas de cyberattaque, j’ai mis en avant les fragilités existantes entre les différents ministères, tant dans la transmission que la communication externe des informations.

La nécessité de respecter les nouvelles règles liées au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) entrées en application en mai 2018 et, l’absence de procédure coordonnée entre les différents protagonistes pour agir en cas d’incidents ont conduit à des enchainements malheureux.

Le but de la commission n’est pas de chercher des coupables, mais de faire un retour d’expérience.

Le MEAE est reconnu comme étant un des ministères les plus vigilants en matière de cybersécurité. Il serait injuste de chercher à l’accabler suite à cette attaque.

J’ai apprécié le professionnalisme de chacun des acteurs auditionnés. Ils ont été transparents sur leurs limites actuelles et ont tous exprimé leur ouverture pour travailler en concertation avec l’extérieur.

Nous voulons susciter une prise de conscience générale au niveau des ministères et des services du premier ministre pour que de nouvelles règles soient mises en place.

Nous allons poursuivre nos investigations qui nous permettront, le cas échéant, de produire un rapport dans le but d’améliorer l’efficacité de nos systèmes de sécurité numérique.

Lire la COMMUNICATION du 03/02/2019 (R. Mazuire et O. Cadic)

Cybersécurité – Ma question à Jean-Yves Le Drian – 2 Vidéos (1m et 45s)

Quelle est la position de la France face aux risques présentés par les équipements réseau du chinois Huawei dans le cadre du développement de la 5G ?

C’était ma question à Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères, le 23 janvier 2019.

QUESTION

RÉPONSE de Jean-Yves Le Drian

Mes 3 cyber-priorités pour 2019

Petit-déjeuner en mode “dialogue libre”, organisé par le Cybercercle qui réunit les entreprises soucieuses de partager leur expérience dans le domaine de la cybersécurité.

Sa présidente, Bénédicte Pilliet, avait invité quatre autres parlementaires : Eric Bothorel, député des Côtes d’Armor, Cyrille Isaac-Sibille, député du Rhône, Guillaume Gouffier-Cha, député du Val-de-Marne et Sereine Mauborgne, députée du Var.

Ce fut, l’opportunité d’exposer mes trois cyber-priorités pour 2019.

Ressources Humaines : La première est de contribuer à renforcer les filières de formation en matière de cybersécurité : la pénurie de ressources humaines qualifiées est préoccupante. Il faut relier nos établissements scolaires et nos instituts de formation aux besoins du marché. Pour stimuler les vocations, la France devrait même disposer d’un “champion de la cybersécurité”. J’ai donc proposé la mise en place d’un club de réflexion autour des métiers de la cybersécurité, afin notamment de faire émerger une équipe de France de la cybersécurité propre à concourir lors des Olympiades des Métiers (WorldSkills).

Organisation : Ma deuxième priorité vise à rendre notre cadre législatif plus souple, afin que nos administrations gagnent en agilité face à la multiplication des cyber-menaces. La lutte contre la cybercriminalité ne doit pas se départir du respect des libertés fondamentales, mais elle ne doit pas non plus proliférer du fait des pesanteurs administratives.

Budget dédié : Enfin, dernier point, j’aimerais la mise en œuvre du principe de précaution suivant : pour tout investissement en matière de logiciel, nos administrations doivent lier une somme équivalente à 5% de l’investissement pour l’affecter à la cyber-protection. Un principe qui me tient d’autant plus à cœur que je suis rapporteur des crédits du programme 129 ” Coordination du travail gouvernemental ” (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement) dans le projet de loi de finances.

Je me suis fait l’écho de nombreux participants pour dire, en conclusion, que la cybersécurité devait devenir l’affaire de tous. Un travail de sensibilisation est plus que jamais nécessaire pour protéger nos démocraties et nos valeurs contre des agresseurs extérieurs.

La démarche initiée par l’ANSSI à travers un dispositif national de prévention et d’assistance aux victimes d’actes de malveillance (www.cybermalveillance.gouv.fr)

Pour être plus réactifs, Israël a lancé un numéro unique d’appel pour toute personne ou entreprise affectée par un problème cyber. Cela doit nous inspirer.

En circonscription en Israël (3/3) – Beer Sheva (29 déc.-03 janv. 2019)

Beer-Sheva se rêve en capitale mondiale de la cybersécurité.

Dans le désert, à 90 minutes au sud de Tel Aviv, le gouvernement israélien a décidé de positionner ses infrastructures dédiées à la cybersécurité.

A noter qu’en 2011, Benyamin Nétanyahou a décidé que les enjeux liés à la cybersécurité devaient incomber aux services du Premier ministre.

Cybersécurité

INCD

Le dispositif israélien est assez comparable à celui de la France. Compte tenu de mon engagement sur ces questions au Sénat, il fut passionnant de confronter la vision française avec la doctrine d’Israël qui se veut être une nation leader en matière de cybersécurité. Pour les Israéliens, il est vital de garantir un réseau internet propre, au même titre qu’il faut offrir un réseau d’eau potable.

L’INCD emploie 300 personnes et s’articule en 3 unités : la Tech-Unit (R&D), la Robustness unit (service Qualité) et le CERT (Computer Emergency Response Team). Deux semaines avant notre rencontre, le CERT avait lancé un nouveau service opérationnel destiné à répondre à toutes questions urgentes concernant la cybersécurité.  En cas de problème cyber, les Israéliens peuvent désormais composer le 119, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

J’ai apprécié l’agilité du dispositif israélien et sa philosophie globale. Israël place la sécurité au firmament de ses priorités et n’intègre pas autant de contraintes réglementaires liées au respect de la vie privée que la France. Cela n’empêche pas notre pays d’être doté d’un dispositif légal permettant à l’ANSSI de poser des sondes chez les opérateurs télécoms. Du reste, le législateur israélien pourrait reprendre cette idée… + d’images

Ecosystème 

A l’image de ce que la France entreprend à Rennes autour du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), Israël a constitué un véritable éco-système autour du domaine de la cybersécurité au sein de la ville de Beer Sheva.

La ville constitue le trait d’union entre l’industrie (70 entreprises sur place), l’université Ben Gourion et les activités gouvernementales cyber. Sous peu, le commandement cyber de l’armée viendra également s’y établir.

J’ai pris la mesure de cette dynamique lors de ma visite chez un capital-risqueur, Jerusalem Venture Partner. L’associé, Gadi Porats, m’a présenté les dispositifs favorisant l’innovation et permis de rencontrer deux start-up, l’une opérant dans la block-chain (Valid Network) et l’autre dans la cybersécurité (Vicarius).

Je me suis ensuite rendu au Telekom Innovation Lab de la Ben-Gurion University, où Oleg Brody, directeur R&D, m’a permis de découvrir toute la latitude offerte aux étudiants pour stimuler leur esprit novateur. A titre d’exemple, un élève a réussi à faire passer une montre connectée pour une imprimante, ce qui lui permettait de récupérer une copie de tous les fichiers imprimés sur un réseau ! + d’images

En circonscription aux États-Unis – Washington (6-7 décembre 2018)

Pour ce 290ème déplacement depuis le début de mon mandat, je suis retourné à Washington, où je me suis rendu en mai dernier (compte-rendu). Rapporteur du volet cyberdéfense au sein de la commission Affaires étrangères et Défense du Sénat, j’avais été reçu au Pentagone.

C’est le même sujet de la sécurité qui m’a reconduit dans la capitale américaine, invité par le Congressman, Robert Pittenger, à m’exprimer devant des parlementaires venant du monde entier, dont plusieurs anciens ministres de la Défense. Ce discours au Capitole restera l’un des moments les plus marquants de mon mandat.

Sécurité

12th Parliamentary Intelligence Security Forum

A l’invitation de Robert Pittenger, je me suis exprimé sur les risques liés aux investissements directs étrangers. 340 participants, venus de 80 pays, ont participé à ce forum parlementaire qui abordait divers aspects liés à la sécurité des États.

Ce fut l’opportunité de mettre en valeur les initiatives de la France, depuis 2005, pour protéger ses secteurs stratégiques contre toute prise de contrôle par des puissances étrangères. J’ai aussi évoqué l’action récente de l’Union européenne, pour établir un filtrage des investissements étrangers, notamment chinois, dans le but préserver les actifs stratégiques des États membres.

Si les investissements directs étrangers sont indispensables pour la croissance, l’emploi et l’innovation dans une économie mondialisée, ils ne doivent pas se transformer en cheval de Troie au profit de puissances qui ne partagent pas nos valeurs humanistes et démocratiques. C’est pourquoi, j’ai conclu mon discours sur cette injonction : together, let’s make the world free again ! + d’images

Lire mon éditorial concernant cette intervention (HL113, 13 déc. 2018)
Lire mon discours à Washington du 06 déc. 2018 (en version française)

Sécurité internationale

Le Congressman Robert Pittenger m’a proposé de rejoindre le Steering Committee en charge de la programmation des prochains forums parlementaires sur la sécurité internationale.

Ce comité est composé de parlementaires, de diplomates et de représentants d’entreprises internationales ayant un intérêt direct à lutter contre les activités illégales. Cybersécurité, financement du terrorisme, blanchiment d’argent, lutte contre les trafics en tous genres… les sujets ne manquent pas.

Le prochain forum aura lieu en janvier prochain à Asunción au Paraguay. A cette occasion, nous avons pointé une zone où converge trois frontières (Argentine, Brésil et Paraguay), plaque tournante d’un vaste trafic. + d’images

Échanges commerciaux

Réunion commerce extérieur

Renaud Lassus, conseiller économique à l’ambassade de France, a réuni une dizaine de conseillers du commerce extérieur pour débattre de notre relation économique bilatérale.

Tous estiment que l’orientation protectionniste des États-Unis s’est installée pour durer. Toujours est-il que 4800 filiales françaises font travailler près de 700.000 personnes aux USA, ce qui fait de la France le 3ème employeur étranger du pays ! En sens inverse, 4600 filiales américaines sont établies en France, employant 481.400 collaborateurs.

ll faut saluer le travail du service économique qui publie un rapport annuel pour mettre en valeur l’apport des entreprises françaises à l’économie américaine, état par état.

Les CCE ont souligné l’importance de notre politique en faveur de la francophonie, comme un outil d’influence pour favoriser les échanges commerciaux. + d’images

Communauté française

Ambassade

Entretien avec Gérard Araud, ambassadeur de France aux États-Unis, en présence de Michel Charbonnier, consul général de France à Washington.

L’ambassadeur m’a fait part de ses réflexions pour parvenir à l’objectif de 13% de réduction de la masse salariale assigné au poste diplomatique de Washington, à horizon de 2022. Il tient à concentrer ses moyens sur trois axes : l’activité diplomatique, les services aux Français et la coopération scientifique.

En effet, d’ici à 2022, le poste devrait compter 20 à 30 collaborateurs en moins. Un mouvement inexorable puisqu’en 1987 l’ambassade comptait 400 personnes, contre 260 actuellement.

J’ai bénéficié, en outre, de deux entretiens avec la Chancellerie et le service de Sécurité intérieure ce qui m’a permis d’aborder l’organisation américaine en matière de lutte contre la cybercriminalité. + d’images
Conseiller consulaire

Je me suis longuement entretenu avec Frédéric Badey, conseiller consulaire, et conseiller du commerce extérieur.

Parmi les nombreux sujets abordés, la fiscalité et en particulier la question des prélèvements CSG-CRDS sur les revenus immobiliers. Ils ne sont pas déductibles pour les Français établis États-Unis, comme c’est désormais le cas pour leurs compatriotes de l’Union européenne. En conséquence, de l’impôt est acquitté aux Etats-Unis, sur une somme prélevée par la France pour des cotisations sociales.

Enseignement / Culture

Réunion autour du consul

Déjeuner organisé par Michel Charbonnier, consul général, associant les conseillers consulaires Annie Boutin-King, Monique Curioni et Frédéric Badey, les services culturels de l’ambassade et du consulat, ainsi que des représentants du monde associatif (Alliance Française, UFE, FIAFE, ADFE-FDM) et politique (LREM, PS).

Nos discussions ont largement porté sur les questions d’éducation et sur l’avenir de l’enseignement français en Amérique du Nord, où le nombre d’élèves plafonne depuis plusieurs années. Le réseau des établissements homologués par l’Éducation nationale aux États-Unis comprend 47 écoles. Si l’éducation à la française devait perdre de son attrait, les écoles françaises pourraient se tourner vers l’IB (International Baccalauréat).

Cela dit, nous avons un signe très encourageant : les États-Unis offrent le premier réseau d’écoles publiques ayant obtenu le label France-Éducation. Depuis 2015, le nombre de ces établissements labellisés est passé de 11 à 46 !

Autre motif de satisfaction, la vitalité du réseau FLAM aux USA qui est le 2ème au monde après le Royaume-Uni : 15 associations sont actives sur une cinquantaine de sites, sous la bannière “Federation FLAM USA” pour rendre plus lisible leur action et mutualiser leurs actions de formation et certains services.

Enfin, Nelly Sadoun-Cohen, déléguée générale de l’Alliance française aux États-Unis, a rendu compte de l’action des 107 Alliances françaises réparties sur le territoire américain. La barre des 25.000 apprenants a été dépassée l’an dernier. + d’images

PLF 2019 – Coordination du travail gouvernemental – ANSSI – Vidéo (3m30)

Intervention en qualité de rapporteur pour avis sur les crédits du programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), pour la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Ce rôle m’a permis de défendre les crédits de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) dans le budget 2019.

A ce titre, j’ai rappelé que la cyberdéfense était un enjeu majeur pour notre pays. Je me réjouis que les prérogatives et les crédits accordés à l’ANSSI soient en progression en 2019.

Nous demeurons toutefois inquiets sur le retard persistant de mise en œuvre de la politique de sécurité des systèmes d’information de l’État, ainsi que du difficile recrutement des ingénieurs spécialisés en cybersécurité.

Lien vidéo

Cybersécurité / PLF 2019 – Article dans La Lettre A

Article paru dans la Lettre A, le 23 novembre 2018, intitulé “PLF 2019 : les crédits du SGDSN et de l’ANSSI menacés”.

Le journal revient sur la remise en question des crédits de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

” (…) L’amendement est déjà combattu par le sénateur Olivier Cadic, rapporteur pour avis de la commission des Affaires étrangères et de la Défense. Relais assidu de l’ANSSI au Sénat, l’élu s’inquiète d’une réduction du plafond d’emploi des effectifs de l’agence, alors qu’elle doit recruter massivement pour répondre aux nouvelles menaces.”

Lire l’article