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En circonscription au Royaume-Uni – Brookwood, Londres (8-11 nov. 2025)

Participation au 107e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 à Brookwood, puis à des commémorations au Bomber Command Memorial et au lycée Charles de Gaulle.

En parallèle de ces cérémonies mémorielles, j’ai mené plusieurs séquences auprès des acteurs engagés au service de la communauté française au Royaume-Uni : Consulat, Dispensaire français, UFE, Plan Ecole, Parapluie Flam.

Merci à Amelie Mallet de m’avoir accompagné sur de nombreuses séquences.

Devoir de mémoire

Brookwood – Carré français – Cimetière militaire

Comme chaque année, nous nous sommes réunis au carré français du cimetière militaire de Brookwood pour commémorer l’anniversaire de l’Armistice de 1918, aux côtés des Français du Royaume-Uni. Ensemble, nous avons rendu hommage à tous ceux qui sont tombés pour la France, aux côtés de Mme Hélène Duchêne, ambassadrice de France en Grande-Bretagne.

Cette cérémonie revêtait cette année une dimension particulière, marquée par le centenaire du Bleuet de France. Créé en 1924 par deux infirmières de guerre, ce symbole de mémoire et de solidarité rend hommage aux combattants et soutient depuis un siècle les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves, les orphelins et aujourd’hui encore les blessés des opérations extérieures. Plus qu’une fleur, le bleuet représente la résilience, la reconstruction et la fidélité au devoir de mémoire. Son centenaire rappelle l’importance de transmettre ces valeurs aux jeunes générations.

J’ai eu l’honneur de déposer une gerbe au nom du Sénat. Le même hommage a ensuite été rendu par Olivier Guyonvarch, nouveau consul général succédant à Samer Melki, ainsi que par les représentants des associations.

Je tiens à saluer tout particulièrement la participation des élèves du lycée international Winston Churchill, dont la présence attentive et respectueuse a apporté une note de fraîcheur et d’espoir. Leur engagement témoigne de la transmission active du devoir de mémoire auprès de la jeunesse, essentielle pour faire vivre nos valeurs et notre histoire collective.

Merci à tous les participants, aux conseillères des Français de l’étranger, Patricia Connell et Amelie Mallet, ainsi qu’à celles et ceux qui se sont associés à cet hommage par la pensée. +d’images

Commémorations

En préambule aux commémorations du 11 novembre, j’ai participé à deux événements marquants qui rappellent la force des liens entre nos nations et la mémoire de ceux qui se sont battus pour notre liberté.

D’abord, au 2025 Annual Lunch du Royal Air Force Club, organisé par mon ami Ian Reed. Comme chaque année, les échanges furent riches, notamment avec Simon Horsington et ses anecdotes historiques.

La cérémonie de dépôt de gerbes au Bomber Command Memorial a également rendu hommage aux 2 300 aviateurs français des escadrons « Tunisie » et « Guyenne », dont l’équipage a connu un taux de pertes de 50 % pendant la Seconde Guerre mondiale.

Puis, au Lycée Charles de Gaulle, j’ai assisté à l’inauguration de la vitrine « Les Femmes Volontaires 39-45 », admirablement organisée par Brigitte Williams.

Une cérémonie émouvante en présence de l’ambassadrice Hélène Duchêne, du député Vincent Caure, et de nombreux officiels, portée par les témoignages des petits-enfants de deux volontaires françaises.

Culte du Souvenir

Comme chaque année, j’ai participé au culte du Souvenir, organisé dans le cadre des Remembrance Days, à l’invitation de Thibault Lavergne, vice-président du consistoire.

Le pasteur Didier Fiévet a conduit une cérémonie émouvante, réunissant autorités françaises et britanniques, élus et membres de la communauté. L’offrande et la vente des Bleuets ont été reversées au Bleuet de France. Un moment de mémoire et d’espérance, porté par l’engagement de tous.

À l’issue du culte, j’ai eu le plaisir de retrouver de nombreux participants :
– Contre-amiral Luc Raynal
Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe
Patricia Connell, présidente du Conseil consulaire
Brigitte Williams, fondation de la France Libre
Joyce Hampton, The Huguenot Society
Tessa Murdoch, Huguenot Museum
Blandine de Raulin et Les Fauristes Chamber Choir
Guy Audibert (AMAC)

Communauté française

Consulat

Rencontre avec Olivier Guyonvarch, nouveau consul général à Londres. Je le remercie pour son accueil et son engagement à faire du consulat un service public efficace tout en considérant les citoyens “comme des clients et non des usagers”.

Avec 150.000 visas délivrés chaque année (dont 80 % pour des Chinois) et une activité record en titres d’identité et actes d’état civil, Londres est un consulat clé.

Nous avons évoqué l’importance de renforcer la coordination entre le consulat, les élus des Français de l’étranger et les associations pour simplifier les démarches, soutenir les établissements scolaires et organiser les scrutins.

Dispensaire français

Échanges avec Olivier Nicolay, président du Dispensaire français

Le Dispensaire, charity historique, soutient les personnes âgées francophones dans quatre secteurs de Londres.

Cependant, depuis le Brexit, les jeunes ne fréquentent plus les services santé du dispensaire comme par le passé. Olivier Nicolay alerte sur une détresse sociale invisible, alors que les besoins en santé et en solidarité restent criants.

Pour ne rien arranger, la suppression récente du régime fiscal des non-doms a poussé de nombreux donateurs à quitter le pays.

UFE

Assemblée générale de l’UFE Royaume-Uni.

Avec Carole Rogers, présidente de cette section de l’UFE, nous avons abordé les priorités de l’association, notamment les questions cruciales des retraites, qui préoccupent fortement les expatriés.

Ces rencontres soulignent à la fois la vitalité de notre communauté et les défis persistants, du Brexit aux enjeux sociaux et fiscaux.

Une coordination renforcée entre tous les acteurs sera essentielle pour y répondre.

Enseignement

Plan École

Dans le prolongement de la réunion intitulée « 2008-2025 : 17 ans d’évolution du Plan École au Royaume-Uni », que j’avais organisée à l’occasion du 10ᵉ anniversaire du Lycée international de Londres Winston Churchill (LIL) (compte-rendu), j’ai poursuivi avec deux entretiens.

Le premier a réuni Maryline Berlin, présidente de l’Association des Parents d’Élèves (APL) du Lycée Charles-de-Gaulle (CDG) de Londres, et sa prédécesseure Karen Bargues, en présence d’Amelie Mallet.

J’ai écouté leurs analyses concernant l’évolution des frais de scolarité, la situation des élèves boursiers et la contraction des effectifs, annonciatrice de potentielles fermetures de classes à la rentrée 2026 au lycée CDG et dans ses annexes.

Maryline et Karen restent pleinement mobilisées, déterminées à poursuivre leur mission, notamment en organisant un nouveau gala en mars 2026 pour lever des fonds et dynamiser la vie scolaire.

Dans un second temps, j’ai eu un échange privilégié avec Gilles Morellato, nouveau conseiller culturel adjoint et attaché de coopération pour l’éducation à l’ambassade de France au Royaume-Uni.

Une opportunité de rappeler le rôle de facilitateur joué par ses prédécesseurs, Michel Monsauret et Laurent Batut, véritables chevilles ouvrières du Plan Écoles, qui a atteint l’ensemble de ses objectifs.

Pour l’avenir, un nouvel objectif s’impose : veiller à ce que toutes les places offertes soient effectivement souscrites, en adaptant notre offre à un public dont les besoins ont profondément évolué.

Je suis heureux d’avoir pu sensibiliser Gilles Morellato à l’urgence de relancer cette démarche participative.

Parapluie FLAM

J’ai participé, le 9 novembre, à la réunion semestrielle du Parapluie FLAM, qui fédère 55 « Petites Écoles FLAM » au Royaume-Uni.

Sous l’impulsion de Sophie Gavrois-Karnavos, présidente du réseau, la journée a été marquée par de riches échanges autour de l’évolution du FLAM : “on n’adapte plus un programme français pour des élèves français du système britannique, mais désormais un programme de FLE (Français langue étrangère) pour un public qui comprend déjà le français mais ne le parle pas à la maison.”

Les ateliers ont illustré la variété des sujets traités :
•⁠ ⁠soutien juridique (recrutement, contrats, statuts) ;
•⁠ ⁠enseignement des conjugaisons ;
•⁠ ⁠enjeux du translanguaging : « Mes élèves mélangent leurs langues : c’est grave docteur ? »…

Je remercie chaleureusement Sophie Gavrois-Karnavos pour son invitation et pour l’occasion qui m’a été donnée de présenter mon soutien déterminé aux initiatives du Parapluie FLAM ainsi qu’au Pass Éducation langue française.

Plusieurs conseillers des Français de l’étranger étaient présents, dont :
Véronique Miller (École buissonnière, Glasgow), circonscription d’Édimbourg ;
Amelie Mallet, (Lycée international de Londres Winston Churchill), circonscription de Londres.

La réunion s’est déroulée également en présence de Gilles Morellato, conseiller de coopération éducative, et d’Anne-Lise Gallay, attachée de coopération pour le français.

Tous les participants ont réaffirmé leur volonté commune : faire progresser et rayonner l’apprentissage du français au Royaume-Uni.

Cette journée a une fois encore démontré l’énergie, la créativité et l’engagement des acteurs du réseau FLAM. Toutes et tous unis pour faire progresser l’apprentissage du français. +d’images

MÉDIAS – À l’occasion de cette journée Parapluie FLAM UK, Gauthier Seys de Françaisdanslemonde.fr a recueilli mes impressions.
Lire l’entretien : Olivier Cadic : “Flam est ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression” (Françaisdanslemonde.fr – 15 nov. 2025 – Podcast 4’55)

En circonscription aux Etats-Unis – New York (2-4 nov. 2025)

Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger pour les États-Unis de 2009 à 2014, puis réélu en 2015 et en 2021, Richard Ortoli œuvre depuis de nombreuses années au service de nos compatriotes. Il est également conseiller consulaire pour la circonscription de New York (NY, NJ, CT, Bermudes) depuis mai 2014.

Je tiens à adresser un chaleureux merci à Richard, qui m’a accompagné lors de mes déplacements à Miami et à New York City et m’a apporté, tout au long de mon mandat, un soutien précieux et une connaissance fine des attentes des Français établis aux États-Unis.

Diplomatie économique

FACC New York

Ma tournée, entamée dix jours auparavant à Atlanta avec la réunion des 17 chambres de la French-American Chambers of Commerce (FACC), puis poursuivie à Miami, Chicago et Boston, s’achève à New York.

Fidèle à ma promesse faite à Marc Somnolet, président de la FACC États-Unis et de la FACC New York, j’ai participé au dîner de gala de la FACC New York, qui rassemble plus de 200 entreprises.

Dirigée par Polina Bogdanovitch, la FACC NYC compte désormais 480 sociétés membres et affiche un chiffre d’affaires de 2,5 millions de dollars.

Cette tournée m’a permis de mesurer la résilience remarquable de nos entreprises aux États-Unis, ainsi que la solidité du lien économique franco-américain, malgré l’émergence d’une industrie de la complexité liée aux formalités douanières et aux tarifs. Ces défis renforcent la nécessité de travailler collectivement, en s’appuyant sur le réseau des FACC.

Développer et consolider ce réseau reste ma priorité absolue pour les États-Unis.

Les progrès récents observés doivent beaucoup à l’engagement de Marc. Pour saluer son action, je lui ai remis la médaille commémorant les 150 ans du Sénat, en hommage à son engagement indéfectible en faveur des entreprises des deux côtés de l’Atlantique, et à son rôle clé dans le renforcement du réseau franco-américain.

Félicitations à Marc, Polina, l’équipe de la FACC New York, et aux participants pour la réussite de ce très bel événement. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Je tiens à remercier chaleureusement Rémy Raisner, président de la section CCEF New York, Olivier Delay qui nous a accueilli dans les locaux de Natixis USA, ainsi que tous les membres présents* pour la richesse des échanges proposés. Leur tonalité résolument optimiste a marqué cette rencontre, tranchant avec les états visités précédemment.

New York confirme son statut de destination économique à part, portée par une croissance dynamique et un financement actif.

Les secteurs des data centers, de l’IA et de la fourniture d’électricité stimulent une économie en pleine expansion, qui se traduit par une hausse de 10 % des prix des biens immobiliers en un an.

Dans le transport aérien, Air France-KLM observe une croissance similaire, marquée par un recul de la classe économique au profit du segment hyper premium. Paris bénéficie pleinement de l’effet JO.

Un enjeu clé a émergé : la divergence des régulations cybersécurité entre les États-Unis (délai d’une semaine pour corriger les vulnérabilités critiques) et l’Europe (trois mois avec DORA). Ce constat me sera particulièrement utile dans le cadre des travaux de la commission spéciale sur la transposition de la directive DORA. Les banques internationales doivent s’aligner sur le standard le plus strict, impactant réactivité, ressources et coûts. Une harmonisation réglementaire s’impose pour une résilience cyber réaliste.

*Liste des participants : Rémy Raisner (Président CCEF NY) / Jean-Yves Filion (BNP Paribas USA) / Jennifer Lada (Holland & Knight) / ⁠Olivier Delay (Natixis USA) / Yann Coatanlem (Économiste) / ⁠Séverine Picquet / ⁠Patrick Pagny / Jean Rosanvallon (Dassault Aviation) / Olivier Dirdarian (Talent Within Reach) / Nicolas Henin (Air France USA) / Thibaut Mongon. +d’images

LVMH

En compagnie de Marc Somnolet, président de la FACC New York, j’ai découvert la boutique Louis Vuitton de la 57e Rue, un lieu emblématique où luxe, culture et gastronomie se rencontrent.

Ce plus grand espace LVMH aux États-Unis, installé dans un bâtiment Art Déco, propose une expérience immersive : des malles et valises sur mesure, symboles du savoir-faire historique de la maison, aux chocolats Maxime Frédéric, créations artisanales inspirées des codes Louis Vuitton, en passant par un café-bibliothèque où l’on déguste des mets signés par des chefs étoilés.

Le quatrième étage abrite un corner dédié aux chocolats, tandis que les étagères regorgent d’ouvrages d’art et de voyage.

Ce fleuron, résolument européen et ancré en France, emploie 45 000 personnes aux États-Unis et y réalise 25 % de son chiffre d’affaires. LVMH incarne le fer de lance de l’économie française, alliant excellence artisanale, innovation et puissance exportatrice, tout en créant des milliers d’emplois en France et en rayonnant comme ambassadeur du luxe à l’international.

Merci à Jessica Miller et Marie-Aimée Delaisi pour cette visite qui célèbre l’audace et le génie français. +d’images

Rémy Cointreau

Aux côtés de Marc Somnolet, président de la FACC New York, j’ai visité les bureaux de Rémy Cointreau, membre actif de la French-American Chamber of Commerce, et rencontré Nicolas Beckers, President and CEO Americas.

Cette entreprise iconique, qui emploie 250 personnes aux USA, prise dans une guerre commerciale due à l’application de tarifs douaniers américains, se bat pour défendre ses spiritueux face à une tequila non taxée.

Malgré un marché US en déclin depuis quatre ans et des marges sous pression, Rémy Cointreau protège l’emploi en France et appelle à la poursuite des négociations avec les autorités américaines pour obtenir des exemptions, afin de retrouver une compétition à armes égales.

Un exemple de résilience et d’engagement pour l’économie française auquel j’ai souhaité apporter mon soutien. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

Experts en cybersécurité

À l’occasion de mon déplacement à New York, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec deux spécialistes de premier plan en cybersécurité. Ces discussions éclairent utilement la réflexion en cours sur les besoins budgétaires du programme 129 et sur l’évolution rapide des risques numériques.

. Vanessa Lyon — Managing Director, Boston Consulting Group (BCG)

Forte de près de vingt ans d’expérience dans le développement de grandes plateformes technologiques, Vanessa Lyon constate une accélération nette de la sophistication des cyberattaques.

Les organisations font face à des menaces qui touchent à la fois leurs opérations et leur réputation : rançongiciels paralysant des services essentiels, fraudes amplifiées par l’IA, campagnes de désinformation se propageant plus vite que les capacités de défense.

Aujourd’hui, 60 % des attaques intègrent de l’IA, et 75 % réussissent en raison d’erreurs humaines, ce qui souligne l’importance d’une meilleure acculturation des dirigeants aux enjeux cyber et d’un investissement stratégique et durable dans la résilience numérique.

. Erwan Keraudy — CEO, CybelAngel

Erwan Keraudy dirige CybelAngel, entreprise française reconnue pour son expertise dans le renseignement sur les menaces externes et partenaire de nombreuses entreprises du CAC40.

La plateforme de CybelAngel combine gestion de la surface d’attaque, prévention proactive des violations de données, surveillance du Dark Web et analyses de menaces.

L’apport le plus frappant repose aujourd’hui sur l’intégration avancée de l’intelligence artificielle : grâce à elle, CybelAngel identifie désormais un volume d’informations sensibles bien plus important qu’auparavant, permettant aux organisations de détecter plus tôt les signaux faibles, d’anticiper les risques fournisseurs et de réagir avant qu’une fuite ou une attaque ne se concrétise. +d’images

Solidarité

Corporate Angel Network – Jean Rosanvalon

Première séquence de mon déplacement à New York : une visite à Jean Rosanvalon, Senior Special Advisor to the Chairman CEO of Dassault Aviation, CCEF, membre du Board de la FACC New York, qui a consacré sa carrière à Dassault Falcon aux États-Unis.

Son engagement se poursuit aujourd’hui avec Corporate Angel Network, organisation qui offre des vols gratuits sur des avions d’affaires aux patients atteints de cancer.

En tant que président de la fondation, il joue un rôle clé dans son développement et a récemment contribué à lever 1,3 million de dollars, renforçant ainsi la capacité de l’association à accompagner toujours plus de familles.

Une vie d’engagement et de bienveillance, à l’image d’un homme dont la générosité inspire profondément.

En circonscription aux Etats-Unis – Massachusetts / Boston (30 oct. – 01 nov. 2025)

Diplomatie économique

Arnold – Havas

Accueilli par Mustafa Soykurt, consul général de France à Boston, nous avons débuté la quatrième étape de mon déplacement dans l’est américain par une visite de la société Arnold, en compagnie de Patrick Bian, président, et Ludivine Wolczik, directrice de la Chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Angleterre (FACCNE).

Arnold est une agence de publicité basée à Boston, dirigée par George Sargent, son CEO, qui emploie 7000 collaborateurs aux USA. Elle fonctionne selon le modèle “Havas Village” : créa, média et santé travaillent ensemble dans un espace ouvert, illustré par leur site de Boston. Arnold fait partie du groupe français Havas, un géant mondial de la communication, acquis via l’achat de Snyder Communications en 2000. Cette opération a permis à Havas d’intégrer Arnold Communications comme réseau créatif clé.

Merci à Pascal Dasseux, VP exécutif d’Havas, d’avoir initié cet entretien. +d’images

Schneider Electric

Seconde séquence de ma visite à Boston, la visite de Schneider Electric, un leader mondial dans la gestion de l’énergie et l’automatisation, offrant des solutions pour les bâtiments, l’industrie, les centres de données et les infrastructures.

Aux États-Unis, l’entreprise emploie environ 24 000 collaborateurs et dispose de 5 sites de R&D, représentant un marché stratégique pour ses activités mondiales.

Hervé Coureil, présent depuis 1993, est Chief Governance Officer, après avoir dirigé la transformation digitale. Merci à lui pour les informations partagées en particulier dans le domaine de la cyber, et la lutte contre la contrefaçon de matériels électriques qui fait des ravages sur la planète. +d’images

FACCNE

Stratégiquement implantée à Cambridge et à Boston (Massachusetts), la Chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Angleterre (FACCNE) rassemble plus de 600 membres actifs.

Patrick Bian, président, et Ludivine Wolczik, directrice, m’ont offert l’opportunité d’échanger avec les membres de la FACCNE, en présence de Mustafa Soykurt, consul général de France à Boston.

Nos discussions ont porté sur leur perception des principaux enjeux influençant la communauté d’affaires française à l’étranger : relations économiques franco-américaines, tendances en matière d’investissement, ainsi que défis géopolitiques actuels.

Un grand merci à Patrick, Ludivine et à toutes celles et ceux présents pour la qualité des échanges. Ces contributions nourrissent ma réflexion et renforcent mon engagement en faveur du développement du réseau des chambres franco-américaines. +d’images

Team France Export – La Voile

La Voile, brasserie française à Boston dirigée par Jérôme Bergère, propose une cuisine méridionale raffinée, des vins soigneusement sélectionnés et une ambiance nautique, alliant élégance et authenticité française.

C’est dans ce cadre, symbole de l’excellence française, que le Consul général a choisi de réunir l’équipe France Export, en présence de Marc Vigouroux, chef de chancellerie :

Le Chef Jérôme Bergère et sa collaboratrice

• Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE), représentés par Nicolas de Bécot, président de la section Boston, et Patrick Tricoli, responsable du secteur santé ;
Patrick Bian, président, et Ludivine Wolczik, directrice, pour la FACCNE (French-American Chamber of Commerce, New England) ;
• Business France North America et la French Tech Boston.

Nous avons échangé sur les opportunités croissantes d’investissement, d’innovation et de collaboration transatlantiques. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

MIT

Entretien avec le professeur Alessandro Acquisti, spécialiste de cybersécurité, au MIT, en présence de Eric Vivien, attaché scientifique à l’ambassade.

Alessandro m’a présenté CAMS (Cybersecurity at MIT Sloan), un programme de recherche interdisciplinaire dédié à la cybersécurité des infrastructures critiques.

Il explore les dimensions stratégiques, gouvernance, managériale et culturelle du cyber-risque, afin de produire des insights actionnables pour les dirigeants et décideurs. +d’images

Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’Étranger

Visite du consulat général de France à Boston, en compagnie du consul général Mustafa Soykurt, pour une rencontre avec ses équipes avant une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger : Sandrine Mulot et Thibaud Marcesse.

La circonscription compte 11600 Français, dont 9500 au Massachusetts, soit une progression de 35% depuis l’arrivée du consul en 2022. Les échanges ont porté sur l’amélioration des services à la communauté française, la mise en place de France consulaire, la sécurité et le soutien aux victimes de violences intra-familiales.

La communauté française se distingue par son fort engagement dans le Téléthon, deuxième plus importante levée de fonds après Hong Kong.

Boston accueillera 7 matchs de la Coupe du monde 2026, autant de chances de peut-être y voir l’équipe de France. +d’images

Enseignement

Lycée international de Boston

Très heureux d’avoir visité le Lycée International de Boston (LIB), fondé en 1962 et membre du réseau MLF.

Cette école privée accréditée et reconnue mondialement accueille 535 élèves à Cambridge et place le bilinguisme au cœur de sa mission.

Les élèves obtiennent un diplôme américain et peuvent choisir le baccalauréat français ou international, ouvrant l’accès aux meilleures universités. Accrédité par le CIS, le LIB affiche 100 % de réussite au baccalauréat depuis 2005 et est désormais centre de passation du DELF.

Merci à l’équipe pour son accueil avec le consul général. +d’images

Cambridge – École Française de Boston – FLAM

Lors de ma visite à l’École Française de Boston, j’ai découvert un établissement bilingue accueillant 150 élèves sur trois campus (Cambridge, Walden Square, Watertown). Les classes, à effectifs réduits, favorisent un suivi personnalisé et une immersion culturelle réussie.

Le programme FLAM, que j’ai pu observer le samedi, est destiné aux enfants francophones scolarisés aux États-Unis.

Depuis le Covid, les effectifs ont été réduits de moitié (100 110 enfants au lieu de 200) et les 9 sites ont été regroupés sur ceux de l’EFB.

Les cours privilégient une approche créative : chansons, théâtre, contes et arts, avec préparation possible au DELF. Lors de la visite, une élève m’a demandé ce que je faisais de mon temps libre… une question sans réponse depuis mon entrée au Sénat !

Merci à l’équipe qui m’a chaleureusement accueilli en compagnie du consul général et aux parents qui sont venus à ma rencontre. +d’images

OFALycée

Très heureux d’avoir retrouvé Géraldine Guillermin, co-fondatrice et cheffe d’établissement d’OFALycée, lycée franco-américain 100% en ligne et membre de l’Anefe.

Avec son équipe, elle développe une pédagogie innovante fondée sur la complémentarité des systèmes français et américain.

OFALycée propose un parcours bilingue et biculturel de la grande section à la terminale. L’établissement fête sa sixième année, accueille 400 élèves de 280 familles, dont 80 % de Français.

Félicitations pour cette initiative remarquable.

Culture

French Library – Alliance française

Accueilli par Steven P. Galance, président du Board et Barbara Bouquegneau, présidente et directrice exécutive, accompagné par Etienne Farreyre, attaché culturel, suis revenu à la French Library de Boston, véritable joyau de la culture française en Nouvelle-Angleterre.

Fondée il y a tout juste 80 ans, elle célèbre son histoire avec un livre retraçant son parcours et une exposition rendant hommage aux personnalités qui l’ont créée et animée.

Rénovée entre 2020 et 2022, avec ascenseur, salles de classe supplémentaires et espaces d’accueil élargis, elle retrouve son nom historique.

L’Alliance française apporte son soutien à travers deux prix et une bourse pour professeur méritant, symbole de son engagement éducatif et culturel. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Illinois / Chicago (28-29 oct. 2025)

De retour à Chicago, ville jumelée avec Paris et cœur battant de l’Illinois, 6ᵉ État le plus peuplé des États-Unis, à la rencontre de la communauté française du Midwest.

J’ai eu le plaisir retrouver les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon et Aline Delpierre (à l’image), auxquels je tiens à adresser mes félicitations pour leur organisation exemplaire et leur engagement constant au service de nos compatriotes.

Je remercie également Charlotte Montel, consule générale, pour son accueil chaleureux, ainsi que Clément Calais, consul adjoint, dont l’implication personnelle a été déterminante dans chaque séquence de cette visite. Ma gratitude va aussi au président et à la directrice de la FACC Chicago pour leurs échanges et leur mobilisation.

Diplomatie économique

FACC Chicago

« 2025, l’année du T : Tarif, Tensions, Talents » Cette formule du président de la French-American Chamber of Commerce Chicago, Habib Moudachirou, résume bien les défis économiques auxquels font face les entreprises françaises implantées aux États-Unis.

À  l’occasion de mon retour à Chicago, j’ai eu le plaisir de participer à trois temps forts de travail avec la FACC Chicago, présidée par Habib Moudachirou et dirigée par Stéphanie Bodak, en présence de Clément Calais, consul adjoint, ainsi que de Patrick Bourbon et Aline Delpierre, conseillers des Français de l’étranger :

• Une réunion économique au consulat, organisée par Charlotte Montel, consule générale, avec la participation de Laurent Chevreau (CCEF), Chrystelle Rambaux (FACC) et Pierre Wellhoff (Business France).
• Un déjeuner de travail avec Aminetou Gaye (Capgemini), Bruno Colin (Schneider Electric) et Guillaume Ricard (Société Générale).
• Une rencontre avec des membres de la Chambre, dont Fromageries Bel, Forvis Mazars et Vinci, au Lycée français de Chicago, en présence de Catherine Fuhr, vice-présidente CCEF Chicago.

La FACC Chicago se distingue par une approche claire : développer des services qui complètent ceux de ses membres, sans jamais les concurrencer.

Chicago confirme par ailleurs son ambition de devenir la capitale du quantique, la startup française Pasqal y a d’ailleurs implanté une antenne.

De nouveaux champs de réflexion émergent aussi autour de la circularité, avec des initiatives pour recycler et revaloriser les invendus.

Mais le contexte reste exigeant : les nouveaux droits de douane allongent les retours sur investissement, retardant certains projets — notamment pour les PME et PMI, selon plusieurs témoignages.

Les “3 T” résument bien la période actuelle :
• T pour Tarif : droits de douane destinés à reindustrialiser les États-Unis.
• T pour Tensions : politiques, géopolitiques et technologiques.
• T pour Talents : pénurie accrue liée à des politiques de visas plus strictes.

Très heureux d’avoir pu échanger avec des acteurs engagés, à la croisée de l’économie franco-américaine et de l’innovation. Merci à toutes et à tous pour ces éclairages précieux et inspirants. +d’images

Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’étranger

Ce fut ma première étape : divers échanges au Consulat général de France.

1- Entretien constructif avec Charlotte Montel, consule générale (à l’image), et Clément Calais, consul adjoint, autour des besoins de notre communauté française du Midwest : 12 306 inscrits au registre, soit une progression remarquable de +11,2 % en un an, répartis dans 13 États.

2- Moment particulièrement émouvant lors d’une visioconférence avec des parents dont les enfants ont survécu à la fusillade de l’église de l’Annonciation à Minneapolis (27 août 2025).
Si les enfants ont été physiquement épargnés, le choc psychologique reste immense. Un accompagnement adapté sera essentiel pour les aider à surmonter cette épreuve. Les parents ont tenu à remercier François Le Goff, chef de chancellerie, pour son message de soutien réconfortant.

3- Rencontre ensuite avec l’équipe consulaire, pour saluer les progrès notables dans la délivrance des titres d’identité et de voyage (TIV) : leur nombre passera de 3 000 à 3 500 en 2025.

4- Réunion enfin avec les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon, Aline Delpierre et Oussama Laraichi et Sylvette Nicolini, ancienne élue.

Nous avons évoqué la baisse préoccupante du nombre de bourses scolaires, passées de 50 en 2019 à 17 en 2025.

Patrick Bourbon a notamment souligné la prise en compte du plan de retraite américain 401K dans le calcul du patrimoine, facteur de réduction du nombre de bénéficiaires. Des échanges denses et riches d’enseignements, qui illustrent la vitalité et les défis de notre communauté française du Midwest. +d’images

Français du Midwest – Bistronomic

Rencontre organisée par les conseillers des Français de l’étranger, Patrick Bourbon et Aline Delpierre, dont je salue le dévouement continu envers la communauté française.

L’événement s’est tenu au Bistronomic, où nous avons été chaleureusement accueillis par Martial et Laurence Noguier.

Le Bistronomic est un bistro contemporain situé au cœur du Gold Coast, qui allie convivialité et excellence gastronomique. Les convives ont particulièrement apprécié leur cassoulet, véritable hommage à la cuisine française traditionnelle.

Martial Noguier, trois fois nominé aux James Beard Awards, a transformé son expérience internationale en un restaurant acclamé par le Guide Michelin et de nombreux médias locaux. Laurence Noguier apporte son expertise dans la mode et le commerce pour sublimer chaque détail, créant un duo remarquable de passion, créativité et hospitalité.

Un grand merci aux participants pour cet échange riche qui a permis de débattre de la situation politique en France, des enjeux internationaux, et de leur perception des changements en cours aux États-Unis. Leurs analyses et retours m’ont été très précieux.

Félicitations à Patrick Bourbon et Aline Delpierre pour leur engagement remarquable, ainsi qu’à Martial et Laurence Noguier pour avoir fait du Bistronomic un lieu emblématique à Chicago, alliant constance, innovation et passion, et offrant à tous une expérience gastronomique et humaine inoubliable. +d’images

Enseignement

Lycée français de Chicago (LFC)

Retour au Lycée français de Chicago (LFC) pour assister au jour d’ouverture du LFC Day Care, destiné à accueillir les enfants de 15 à 36 mois.

Première école internationale à Chicago, le LFC célèbre cette année ses 30 ans. Depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu), le lycée a vu ses effectifs progresser de 5 % : 772 élèves en 2025, contre 750 en 2024.

Membre de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), le lycée a obtenu en septembre 2017 une garantie de l’État pour son emprunt immobilier. Éric Veteau, directeur général du lycée, en déplacement le jour de ma visite, siège au conseil d’administration de l’ANEFE.

Le LFC offre par ailleurs une ristourne de 10 % sur ses frais de scolarité pour les enfants d’origine française.

Si une majorité d’élèves suit le programme français à partir de la troisième, l’autre partie opte pour le programme IB (International Baccalaureate). Le rééquilibrage entre les deux filières se poursuit : 39 élèves ont passé le baccalauréat français, et 29 l’IB cette année.

Félicitations au Lycée français de Chicago pour la constance de son développement, sa vision éducative et sa remarquable capacité à se renouveler au service des familles franco-américaines. +d’images

École Franco-Américaine de Chicago (EFAC)

« Le jour où j’ai mis les pieds aux États-Unis, j’ai compris que l’école était un business », m’a confié Marjorie Blettry, nouvelle directrice exécutive de l’EFAC.

Aujourd’hui, 114 élèves suivent un programme français, de la maternelle à la terminale, intégré dans deux écoles publiques américaines : Abraham Lincoln Elementary School et Lincoln Park High School.

Cet équilibre entre l’enseignement américain et français constitue un excellent modèle, même s’il peine encore à se développer. Les résultats sont pourtant remarquables, à en juger par la qualité des élèves ayant suivi ce parcours.

Plusieurs défis se présentent pour l’EFAC à commencer par la concurrence exacerbée de l’IB (International Baccalaureate) face au baccalauréat français.

L’EFAC démontre que sa présence au sein des écoles publiques représente un véritable atout, contribuant à renforcer leur réputation et leur attractivité. Une expérience inspirante, symbole d’un pont réussi entre deux cultures éducatives. +d’images

Culture

Alliance française

Très heureux d’avoir retrouvé, dans sa médiathèque, toute l’équipe d’une Alliance française en pleine forme, qui profite pleinement du succès de la série Emily in Paris.

Le chiffre d’affaires a progressé de 16 % depuis 2022.
60 % des cours sont désormais en présentiel contre 40 % à distance.
C’était l’inverse lors de mon passage précédent, trois ans plus tôt (compte-rendu).

Les cours de cuisine ont contribué à rajeunir le public.

Les voyages linguistiques annuels en France réunissent chaque fois une vingtaine d’étudiants. Après Rouen, Strasbourg et Sancerre, le voyage de juin 2026 les conduira dans le Luberon.

Un programme d’apprentissage de deux ans, financé par des donateurs, est offert à des élèves motivés d’écoles publiques, choisis par leurs professeurs. École de langue, dîner de gala biannuel et réseau de donateurs : trois piliers qui font de l’Alliance Française de Chicago une source d’inspiration inépuisable.

Un grand merci à Mary Ellen Connellan, présidente, et à toute l’équipe pour leur accueil chaleureux. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Floride / Miami (24-27 oct. 2025)

Je tiens à remercier chaleureusement Raphaël Trapp, consul général (à l’image), pour son accueil lors des différentes étapes de mon déplacement.

Ma gratitude s’adresse également à Serge Massat et Annabelle Ballot Pottier (FACC Florida), à l’origine de ma visite pour participer aux French Weeks, ainsi qu’à Xavier Capdevielle, président de l’UFE Miami, pour son accueil en compagnie de Marie-Ange Joarlette, et pour l’organisation de moments d’échanges privilégiés avec la communauté autour de l’UFE Floride.

Je remercie enfin les élus des Français de l’étranger rencontrés – Franck Bondrille, Aline Martin-O’Brien, Axelle Gault et Richard Ortoli – pour la qualité de nos discussions et leur investissement quotidien.

Ce déplacement a confirmé le dynamisme exceptionnel de notre communauté française en Floride et la force de nos partenariats économiques, culturels et associatifs.

Diplomatie économique

French Week Miami – Communauté française – FACC Florida (1/2)

À l’invitation de Serge Massat, président, et Annabelle Ballot Pottier, directrice de la French-American Chamber of Commerce of Florida (FACC Florida), j’ai eu le plaisir de participer au French American Business Summit 2025, une journée phare pour la communauté d’affaires franco-américaine.

Ce sommet s’inscrivait dans le cadre de la 18ᵉ édition des French Weeks de Miami, organisées dans la deuxième quinzaine d’octobre, pour « célébrer l’excellence française dans l’économie, la culture, l’innovation et l’art de vivre ».

Le thème de cette édition, « Where French Business and Culture Meet », illustre parfaitement la vocation de l’événement : faire dialoguer l’art de vivre français et le dynamisme entrepreneurial franco-américain.
Parmi les objectifs :
• Promouvoir le dynamisme des entreprises françaises en Floride ;
• Renforcer les passerelles entre les écosystèmes d’affaires français et américains ;
• Célébrer la culture française — gastronomie, art, design — dans un cadre convivial et festif.

Le 25 octobre, j’ai également pris part à l’événement « L’art de la pétanque », un moment détendu et convivial — où mon costume de sénateur détonnait quelque peu dans l’ambiance du terrain ! Aux côtés de Serge Massat, puis de Mikael Leclerc, j’ai eu le plaisir de remporter le tournoi, grâce à la bienveillance (et à l’élégance) de nos adversaires.

Un grand merci à Annabelle et Serge pour leur accueil et pour leur engagement constant au service de la communauté économique française à l’étranger. +d’images

French American Business Summit – FACC Florida (2/2)

Le French American Business Summit 2025 a été une journée incontournable pour la communauté d’affaires franco-américaine !

Organisé par la FACC Florida, cet événement phare a réuni des dirigeants, des décideurs politiques et des experts des deux côtés de l’Atlantique pour explorer les grandes tendances dans les domaines de l’aérospatiale, de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique, de l’innovation dans le commerce de détail, des ressources humaines et de la macroéconomie.

J’ai eu le plaisir de participer à la table ronde “Macro Economy in Today’s Context”, animée par Eglantine Courtiere, directrice exécutive chez J.P. Morgan, aux côtés de Phil Guarco, directeur général chez J.P. Morgan, et Olivier Sureau, CPA et directeur de USA France Financials Group.

Le niveau d’endettement public des états devient une véritable source de préoccupation. Cet échange m’a offert une belle opportunité de partager la perception française des évolutions économiques observées aux États-Unis et des choix budgétaires auxquels la France est confrontée.

Le networking lunch m’a permis d’échanger avec de nombreux participants sur les atouts et les perspectives offertes par la Floride, qui s’affirme comme une plaque tournante mondiale du commerce, de l’innovation et de l’investissement.

La journée s’est clôturée par une séance exclusive de questions-réponses en compagnie d’Annabelle, un moment riche en échanges et en perspectives.

Lors du Sommet, la FACC Florida a enfin organisé une collecte au profit de la Florida Breast Cancer Foundation, en partenariat avec Image Me Photography — une belle illustration de l’engagement solidaire de la communauté d’affaires franco-américaine. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Échanges fructueux avec les Conseillers du commerce extérieur de la France Floride-Caraïbes, présidée par Bertrand Leroux (45 membres, dont 12 femmes), en présence de Raphaël Trapp, consul général.

Au cœur des débats : l’impact des nouveaux droits de douane sur les entreprises.
Les complications administratives (déclarations par composant : parfum, flacon, emballage…) et les lourdeurs logistiques alourdissent les coûts et créent des emplois… de gestion de la complexité ! Une situation qui rappelle les défis post-Brexit.

Merci à tous pour ces échanges éclairants sur les réalités du terrain. La compétitivité de nos entreprises passe aussi par la simplification des procédures. Une réunion riche en enseignements, qui confirme l’importance du dialogue entre acteurs économiques et institutions.

Paul Bensabat

Paul Bensabat, ancien président des CCEF pour les États-Unis, est un serial entrepreneur et investisseur installé depuis plus de 40 ans aux États-Unis.

Je ne pouvais pas passer à Miami sans saluer son esprit conquérant. Piqué par la curiosité, j’ai découvert sa dernière initiative dans l’immobilier de prestige, associé à Pagani, une marque automobile élitiste.

Avec Paul Bensabat, chaque projet est une aventure audacieuse, mêlant vision entrepreneuriale et passion pour l’excellence.

Son parcours, de la promotion des PME françaises à l’immobilier d’exception avec Pagani Residences, en passant par l’innovation durable avec Y-LeYacht, incarne l’audace et le savoir-faire franco-américain. Un exemple inspirant pour tous ceux qui croient que l’ambition n’a pas de limites. Merci, Paul, de montrer que l’audace et l’élégance peuvent transformer les rêves en réalité ! +d’images

Semilla

Coup de chapeau à Frédéric Joulin, chef et propriétaire de Semilla, un restaurant gastronomique à Coconut Grove.

Après avoir ouvert son propre restaurant, « Le Clos Saint-Honoré », à Paris à seulement 25 ans, le chef Joulin a décidé de faire rayonner son talent à Miami.

Merci à Marie-Ange Joarlette et Xavier Capdevielle de m’avoir incité à découvrir sa cuisine élaborée à partir de produits de grande qualité, puisant son inspiration dans ses origines françaises et locales.
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Communauté française

Consulat – Conseillers des Français de l’étranger

Rencontre avec Raphaël Trapp, consul général, Jean-Christophe Larose, consul adjoint, Franck Bondrille (président du conseil consulaire), Axelle Gault et Aline Martin-O’Brien.

La communauté française en Floride compte 13 000 inscrits en 2025, avec une croissance annuelle de 6 à 7 % depuis 2022, beaucoup venant de New York ou de Californie. L’accent est mis sur le renforcement des tournées consulaires, notamment vers les îles, et la mobilisation des consuls honoraires pour les Français isolés.

Côté éducation, le réseau inclut 5 écoles privées homologuées, une école publique, et l’Alliance française de Miami, en difficulté lors de mon précédent déplacement (lire), est relancée et pleinement opérationnelle. L’association FLAM “Les Petits Écoliers” à Orlando pourrait fonder un futur établissement.

Si la préparation aux ouragans est exemplaire, la législation permissive de l’État sur les armes est anxiogène pour la sécurité, et nécessite des exercices réguliers.

À l’issue de la rencontre, j’ai remercié les participants pour leur engagement collectif en faveur d’un consulat proche des compatriotes, d’un enseignement accessible et d’une culture de la prévention des risques.

Dans un second temps, je me suis rendu au consulat pour saluer les équipes qui servent au quotidien les Français installés ou de passage en Floride. +d’images

UFE Floride – Associations

Merci à Xavier Capdevielle, président de l’UFE Floride, d’avoir organisé un déjeuner particulièrement convivial et riche en échanges au Miami Shores Country Club, à l’occasion de ma visite à Miami.

Ce moment, placé sous le signe du dialogue et de la convivialité, s’est tenu en présence du consul général de France à Miami, Raphaël Trapp, ainsi que des conseillers des Français de l’étranger, Franck Bondrille et Aline Martin-O’Brien (Miami) et Richard Ortoli (New-York), conseiller AFE pour les États-Unis.

Les échanges nourris que nous avons eus ont permis d’aborder des sujets essentiels pour nos compatriotes établis hors de France — de la cybersécurité à la représentation politique, en passant par les liens éducatifs, économiques et culturels entre la France et les États-Unis.

Je remercie sincèrement l’ensemble des associations françaises de Miami qui se sont mobilisées pour cette rencontre : Union des Français de l’Étranger (UFE) ; Alliance Française Miami Metro ; FIPA ; Miami Accueil ; French Tech Miami ; FACC Miami ; Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) ; ACREFEU ; FRAMCO ; Association des Corses des États-Unis ; APEM

Le Comité des CCEF était particulièrement bien représenté par son président Bertrand Leroux, ainsi que Xavier Capdevielle, Jean-Michel G. Caffin, Serge Massat, Olivier Sureau, Emmanuel Desbats, Laurent Baudel et Raphaël Bolzan.

Remerciement spécial aux présidentes et président, Béatrice Benaros, Miami Accueil et Corinne Busson-Benhammou, French Tech, Serge Massat, FACC Floride pour leurs chaleureux messages, sans oublier Marie-Ange Joarlette pour son merveilleux accueil.

Enfin, j’ai eu le plaisir de remettre à Xavier Capdevielle, en reconnaissance de son engagement constant au service de la communauté française — en tant qu’ancien conseiller des Français de l’étranger pour la Floride (2014-2021), président de l’UFE Floride, de l’Alliance Française, membre actif des CCEF et soutien de la FACC Floride — la médaille commémorative des 150 ans du Sénat.

Un grand merci à toutes et à tous pour votre accueil, votre dynamisme et votre attachement à la présence française en Floride. +d’images

Enseignement

Alliance française – Convention annuelle

Un grand merci à Upi Struzak, présidente de la Fédération des Alliances françaises aux États-Unis, et à Isabelle Leroux, présidente de l’Alliance Française Miami Metro, pour leur invitation à participer à la convention annuelle des Alliances françaises USA, organisée ce 25 octobre à Miami par la Federation of Alliances Françaises USA en partenariat avec l’Alliance Française Miami Metro.

Le Congrès 2025 a réuni plus de 100 participants venus de tout le pays, un taux de participation record !

J’ai eu le plaisir d’assister à l’atelier « Construire et développer un plaidoyer en faveur de l’apprentissage du français », avant d’intervenir pour rappeler mon engagement de longue date en faveur d’une action forte pour développer l’enseignement du français auprès des enfants français qui ne le parlent pas.

J’ai souligné que mes amendements répétés visant à transférer une partie des crédits du programme 185 vers le programme 151, en faveur du Pass éducation langue française (PELF), avaient pour ambition de s’appuyer sur les Alliances françaises et les écoles Flam pour atteindre cet objectif.

Le choix de Miami pour accueillir cette convention annuelle marque une véritable reconnaissance du renouveau et du dynamisme de l’Alliance Française de Miami. Lors de mon précédent passage en 2016, j’avais appris que cette Alliance française avait été liquidée en 2013. Elle a été officiellement relancée en 2018. Avec 6 600 heures de cours vendues sur les trois premiers trimestres 2025, l’Alliance Française de Miami témoigne d’une croissance rapide et remarquable de son activité.

Ces résultats ont été célébrés comme il se doit lors de la fête de clôture, à laquelle j’ai eu le plaisir de participer en présence de :
Raphaël Trapp, consul général ;
Marc Cerdan, secrétaire général de la Fondation des Alliances Françaises (Paris) ;
Jean-François Hans, délégué géographique Amérique du Nord, Canada, Caraïbes – Fondation des Alliances Françaises.

Très heureux d’avoir retrouvé de nombreuses personnes qui m’ont accueilli récemment à l’image d’Emmanuelle Franck, directrice de l’AF de Pasadena. Félicitations à toutes et à tous pour ce magnifique succès ! +d’images

Association des petits écoliers de Miami (APEM)

Ravi d’avoir rencontré le board de l’APEM – Association des petits écoliers de Miami et sa directrice, Camille Jacquemont.

Depuis plus de quinze ans, l’APEM œuvre avec passion pour transmettre la langue et la culture françaises à Miami.

Aujourd’hui, l’association accueille une centaine d’élèves encadrés par une équipe pédagogique et administrative d’une douzaine de personnes.

Félicitations à Camille, à son équipe et au Board pour leur énergie, leur vision et leur engagement exemplaire au service de l’éducation, de la francophonie et d’une communauté culturelle dynamique, ouverte et inspirante.

Un modèle de passion et de coopération internationale !

Diplomatie parlementaire

Lutte contre le narcotrafic

Pour conclure mon déplacement à Miami, à l’invitation de Raphaël Trapp, consul général de France, j’ai participé à une rencontre à sa Résidence, marquant l’ouverture du séminaire sur la sécurité portuaire et la lutte contre le trafic de drogue maritime.

Organisée par le Bureau du conseiller des Douanes de France à Washington et l’Organisation des États américains (OEA), avec le soutien financier de la MILDECA, l’événement a réuni un large éventail de participants distingués tels que :
•⁠ ⁠S.E. Céline Giusti, ambassadrice de la France auprès de l’OEA,
•⁠ M. Nicolas Prisse, président de la MILDECA,
•⁠ M. Marc Dagorn, conseiller des Douanes françaises à Washington,
•⁠ M. Raphaël Parada et M. Yvan Marques de l’Organisation des États américains (OEA).

J’ai eu l’opportunité d’adresser un message d’encouragement aux participants en mentionnant l’importance du sujet de la lutte contre le narcotrafic pour le Sénat. Le séminaire a servi de plateforme pour explorer des solutions innovantes et identifier de nouvelles pratiques pour renforcer la sécurité portuaire et maritime.

Devoir de mémoire

Cérémonie d’hommage aux victimes françaises et américaines des attentats de Beyrouth en 1983

Accompagné par Raphaël Trapp, consul général de France à Miami, j’ai débuté mon second déplacement en Floride par la cérémonie d’hommage aux victimes françaises et américaines des attentats de Beyrouth en 1983, organisée au Miami-Dade Military Museum, en présence de membres de leurs familles et de leurs proches.

Accueillis par Anthony D. Atwood, directeur du musée, ainsi que par des militaires de l’US Army, j’ai prononcé un discours avant de déposer, aux côtés du consul général, une gerbe devant le mémorial. Nous avons ensuite assisté au dévoilement d’une plaque dans le musée, rappelant le nom de chacun des cinq soldats américains originaires de Floride tombés ce jour-là.

Ancien officier de la marine américaine, Anthony D. Atwood est à l’initiative de la création de ce musée, qui retrace l’histoire militaire de la région depuis la Seconde Guerre mondiale.

Penser au Liban, c’est aussi penser à celles et ceux que nous avons rencontrés avec Nadia Chaaya : à la dignité des familles, au courage du peuple libanais, à sa résilience face aux épreuves. En rendant hommage aux victimes de 1983, nous n’oublions pas les Libanaises et les Libanais d’hier et d’aujourd’hui, qui portent encore dans leur chair et leur mémoire les cicatrices de l’histoire. Leur espoir, malgré tout, demeure notre responsabilité et notre inspiration. +d’images

Texte du discours (traduit en français) :

En 1983, le Liban était en guerre civile depuis huit ans. Le pays était déchiré et les conflits étaient exacerbés par l’intervention armée des États voisins avec, en premier lieu, la Syrie qui s’était installée durablement au pays du Cèdre.

(…)

Ce 23 octobre 1983, à 6h17, le quartier général des Marines américains, installé à l’aéroport international de Beyrouth, a été touché par un attentat provoquant la mort de 241 soldats. Une minute plus tard, c’est le régiment français qui est lui aussi touché par un attentat. L’immeuble de huit étages s’est totalement effondré par l’explosion qui a provoqué la mort de 58 parachutistes français. On comptera aussi 15 blessés et 26 militaires en sortiront indemnes. Six civils libanais ont péri : l’épouse du concierge de l’immeuble et leurs cinq enfants. Lire le discours.

En circonscription aux États-Unis – Géorgie / Atlanta (22-24 oct. 2025)

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

À la faveur de ce quatrième déplacement à Atlanta, je souhaite remercier chaleureusement Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta, pour m’avoir offert l’opportunité d’échanger simultanément avec les représentants de la communauté économique, non seulement d’Atlanta mais également des États-Unis.

Ces moments d’échange m’ont permis de mettre en avant les atouts de la France, nos réussites à l’international observées en septembre dernier, et de dialoguer sur les défis et opportunités liés aux évolutions économiques actuelles outre-atlantique.

Chaque rencontre et chaque visite renforcent ma conviction : le dialogue et la collaboration transatlantique sont essentiels pour construire ensemble des relations durables et prospères. +d’images

FACC – Réunion annuelle du réseau national

Depuis mon premier déplacement aux États-Unis en 2016, j’ai fait du soutien aux French-American Chambers of Commerce (FACC) une priorité de mon mandat pour ce pays.

Je suis convaincu que notre influence économique naît d’abord des femmes et des hommes qui, sur le terrain, créent, innovent et tissent des liens durables entre nos deux pays.

Cette nouvelle tournée américaine commence à Atlanta, où j’ai participé à la réunion nationale des 17 FACC à l’invitation de Marc Somnolet, président de la FACC États-Unis et de la FACC New York.

Une organisation exemplaire assurée par Katherine Lafourcade et Jacques J. Marcotte, à la tête de la FACC Atlanta Southeast, qui m’avaient accueilli en début d’année pour célébrer les 40 ans de cette chambre de commerce (compte-rendu).

Au programme consacré aux FACC lors de cette étape :
•⁠ ⁠un dîner de bienvenue réunissant les présidents des 17 chambres,
•⁠ ⁠une réception à la Résidence à l’invitation d’Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta.
•⁠ ⁠deux séances de travail consacrées à la stratégie, au financement du réseau et au développement de nos entreprises.

Les réunions ont permis mesurer les progrès des FACC qui compte 2 418 entreprises membres et affiche 7,4 M$ de chiffre d’affaires cumulé.

Le réseau fêtera ses 130 ans en 2026.

J’ai remercié chaque section pour son accueil au fil de mes déplacements et pour les visites d’entreprises réalisées ensemble. Ces rencontres sont utiles : elles renforcent la visibilité des savoir-faire français, encouragent les nouveaux adhérents et créent des opportunités concrètes pour nos entrepreneurs.

J’ai cité en exemple le travail remarquable de Sylvie Almeri et de son équipe de la FACC Sud-Californie lors de la tournée organisée cet été – Las Vegas, Los Angeles, Orange County, et San Diego qui a contribué à renforcer l’image de la présence française sur le terrain.

Ce qui m’a frappé à Atlanta, c’est ce souffle collectif du réseau. La volonté de mutualiser, de se parler davantage, de fonctionner en équipe. Marc Somnolet y joue un rôle essentiel : rassembler, fédérer, donner un cap.

Bravo à toutes les FACC, à leurs présidents, leurs directrices et directeurs, collaborateurs, bénévoles et entreprises membres. Ils sont la preuve que l’influence française passe aussi par l’action économique, locale et concrète. +d’images

Curiosity Lab

À la faveur de la réunion nationale des FACC, le président Jacques Marcotte m’a offert l’opportunité de visiter le Curiosity Lab à Peachtree Corners, où est installé la FACC Atlanta.

Ce lieu unique est un véritable laboratoire urbain dédié aux technologies de la smart city, des véhicules autonomes, de la mobilité intelligente et de l’IoT.

Au cœur d’un environnement réel, startups, grandes entreprises et institutions comme la FACC y expérimentent, innovent et collaborent.

Inspirant de voir comment une ville devient un terrain d’expérimentation pour façonner le futur des technologies. Une visite riche en idées et en perspectives pour renforcer les liens entre innovation et coopération franco-américaine. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Retour sur la réunion des membres CCEF d’Atlanta, présidée par Iwan Streichenberger, en présence de la consule générale à la Résidence de France.

La ville d’Atlanta a vu sa population passer de 2,4 millions en 2003 à 6,7 millions en 2025. Une croissance à deux chiffres soutenue depuis dix ans, portée par la vision de l’ancien maire Manuel Jackson, qui voulait faire d’Atlanta le plus grand hub aérien du monde.

Au centre des échanges : l’impact des mesures tarifaires américaines. Dans certains cas, les droits de douane sont intégralement répercutés sur le client. Sinon, les marges se réduisent.

Certaines chaînes de valeur se déplacent vers les États-Unis pour réduire les coûts comme le souhaite le président. Mais d’autres activités, notamment en développement logiciel, s’orientent vers l’étranger en raison du coût élevé des visas et de l’absence de main d’œuvre locale suffisante.

Indicateur de résilience : Delta Airlines, basée à Atlanta, a dépassé les attentes au 3ᵉ trimestre. Une preuve que le marché américain et ses acteurs savent rester performants malgré l’incertitude économique. +d’images

French Women In Business

Rencontre inspirante, initiée par la consule générale, avec le groupe French Women in Business, affilié à la Chambre de commerce franco-américaine d’Atlanta.

Né au printemps 2024 avec une douzaine de participantes, le groupe compte aujourd’hui trois groupes actifs, rassemblant des femmes engagées et motivées.

French Women in Business est un espace d’échanges, de soutien et d’inspiration professionnelle : intégration, écoute, résolution de problèmes concrets.

Le dynamisme, la créativité et le professionnalisme de ces femmes sont impressionnants. Leur solidarité et leur capacité à transformer les défis en opportunités en font un véritable moteur pour la communauté d’affaires franco-américaine à Atlanta.

Jade Fiducial

Merci à Elisabeth Marchal pour son invitation qui m’a permis de visiter Jade Fiducial, entreprise spécialisée dans les services financiers et fiscaux pour les entreprises et particuliers français en Amérique du Nord.

Ainsi, Jade Financial travaille en back-office pour les entreprises : la gestion financière et la tenue de registres, la planification et la préparation des impôts, le traitement de la paie et les rapports périodiques des activités. +d’images

Prologis

Guillaume Paulic, CCEF, m’accueilli chez Prologis, opérant dans l’immobilier logistique.

Né en 1984 aux Etats-Unis, Prologis se positionne comme le leader mondial sur son métier. Par exemple, ce spécialiste en immobilier logistique propose en France des entrepôts à la location et des terrains pour les développements clé-en-main.

Ces visites ont été l’occasion de découvrir concrètement l’excellence des services proposés pour accompagner les entreprises françaises aux États-Unis.+d’images

Communauté française

Consulat

Retour au consulat général de France à Atlanta en compagnie d’Anne‑Laure Desjonqueres, consule générale, pour un échange riche avec ses équipes.

Nous avons évoqué l’évolution des besoins des familles françaises, notamment pour les bourses scolaires. Pour la CCB2, 25 dossiers ont été déposés en 2023, 10 en 2024, et aucun en 2025. Les parents qui obtiennent une bourse ne peuvent généralement pas couvrir le reste à charge et se tournent donc vers l’école publique.

Par ailleurs, l’école Flam du samedi accueille près de 300 enfants, témoignant de l’intérêt et de l’attachement des familles à l’enseignement français.

L’actualité du consulat est largement centrée sur l’arrivée du service France consulaire aux États‑Unis à partir du 25/11/2025, qui complète et renforce la couverture des Français de l’étranger. Le service France consulaire permet notamment un accès simplifié aux démarches administratives et à l’information via une plateforme téléphonique centralisée, une avancée que je réclamais déjà il y a plus de 15 ans (voir mon billet de février 2011).

L’arrivée de Pauline Carmona à la direction de l’administration des Français de l’étranger a marqué un tournant : grâce à elle, ce service de réponse centralisé devient une réalité pour tous les consulats du monde. Une belle preuve que la persévérance et la vision peuvent transformer les services aux Français de l’étranger. +d’images

En circonscription en Serbie – Belgrade (6-7 oct. 2025)

Éric Grasser, CdFE Serbie et Florence Ferrari, ambassadrice de France en Serbie

Honoré d’avoir été accueilli à l’aéroport par Florence Ferrari, nouvelle ambassadrice de France en Serbie, et par le protocole du parlement de Serbie qui a facilité mon arrivée à Belgrade à l’occasion de ma participation au forum d’affaires des Balkans occidentaux.

Un événement remarquablement organisé par Alexis Brierre, président de la CCI France Serbie et de Sanja Ivanisevic, directrice.

Merci à Éric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie, d’avoir pris le temps de me rendre compte de la situation locale et des attentes de notre communauté.

Communauté française

Ambassade

Pour débuter mon 5ème déplacement en Serbie, l’ambassadrice de France, Florence Ferrari, m’a organisé une réunion de cadrage avec les chefs de service, quelques jours après le survol des Rafale lors de la parade du 20 septembre, symbole fort de notre alliance.

Nous avons évoqué les multiples progrès de la relation bilatérale dans le domaine économique, en particulier pour le traitement des déchets et des eaux usées.

Nous sommes revenus sur le projet de déménagement du lycée français, dossier prioritaire. Le poste met en avant qu’une assemblée générale a acté la nécessité de déménager et que deux projets sont à l’étude.

Consulat

J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Brune Liquard, cheffe de la section consulaire, avant de visiter le consulat et de rencontrer l’ensemble de l’équipe.

Je les remercie très sincèrement pour leur accueil et la qualité de nos échanges.

La communauté française en Serbie compte aujourd’hui près de 1 700 inscrits, dont 60 % de binationaux. Une partie significative de nos compatriotes résidant ici ne s’exprime qu’en serbe, témoignant d’une intégration ancienne et solide.

Nous avons fait le point sur les bourses scolaires attribuées (entre 30 et 40 chaque année) ainsi que sur le nombre d’allocataires bénéficiant d’aides sociales, essentiels pour accompagner nos concitoyens les plus fragiles. Enfin, la présence de près de 200 000 ressortissants russes en Serbie explique la forte activité du service des visas, particulièrement sollicité ces derniers mois.

Je tiens à saluer l’engagement constant de l’équipe consulaire, qui œuvre chaque jour au service de notre communauté et de nos valeurs. +d’images

Diplomatie parlementaire

Premier ministre

J’ai eu le plaisir d’échanger avec le Premier ministre de Serbie, Duro Macut, à l’occasion d’un entretien particulièrement constructif.

Nous sommes revenus sur les temps forts de mon déplacement à Belgrade et sur ma satisfaction d’avoir pu rencontrer plusieurs membres de son gouvernement.

M. le Premier ministre a tenu à saluer la CCI France Serbie pour l’organisation du Forum d’affaires des Balkans occidentaux, intitulé « S’adapter au changement : construire un business résilient ». Il a exprimé son soutien à cette initiative, qui contribue activement à renforcer les investissements des entreprises françaises en Serbie.

Nous avons également évoqué les succès économiques de la relation bilatérale enregistrés depuis 2017, ainsi que la décision d’acquisition d’avions Rafale par la Serbie, qui illustre une nouvelle étape dans le rapprochement entre nos deux pays. Le survol de deux Rafale lors de la parade militaire du 20 septembre, célébrant la libération du territoire serbe, est venu symboliser la solidité et la confiance qui caractérisent désormais notre partenariat. +d’images

Ministre des Affaires étrangères

Très heureux d’avoir échangé avec Marko Đurić, ministre des Affaires étrangères de Serbie, engagé et déterminé à faire de son pays un pont entre l’Est et l’Ouest au sein de l’UE.

Il rappelle que le PIB serbe a doublé en dix ans, mais déplore le récent recul des investissements étrangers. L’Expo 2027 est vue comme un levier d’accélération des infrastructures, dans une région où certaines interconnexions restent insuffisantes — comme l’absence d’autoroute Serbie-Roumanie.

Le ministre plaide pour l’intégration des Balkans dans l’Union européenne tout en en relativisant l’effet macro-démographique : les 17 millions d’habitants de la région ne compensent pas la perte de 70 millions depuis le Brexit. Il a également rappelé la centralité de la question du Kosovo qui touche à l’identité serbe autant qu’au territoire.

Je l’ai remercié pour le soutien apporté à la sécurisation des JO de Paris et réaffirmé l’appui de la France à l’approche de l’Expo 2027.

Cette rencontre illustre combien le dialogue et la coopération sont essentiels pour renforcer les ponts entre nos pays et construire des projets d’avenir partagés. +d’images

Secrétaire d’État au Affaires étrangères

Comme l’an passé, j’ai eu l’honneur de m’entretenir à nouveau avec Damjan Jović, secrétaire d’État au ministère serbe des Affaires étrangères.

Nos échanges ont permis de faire le point sur le développement positif de la relation bilatérale entre la France et la Serbie, que le ministre a tenu à saluer.

M. Jović a toutefois exprimé son inquiétude quant à l’évolution des relations entre la Serbie et l’Union européenne, estimant que le processus d’adhésion donnait aujourd’hui le sentiment d’un recul dans la volonté européenne d’intégration.

Il a également évoqué avec gravité le départ de 148 000 personnes du Kosovo au cours des deux dernières années, ainsi que ses préoccupations concernant la gouvernance en Bosnie-Herzégovine.

Les propos du ministre rejoignent ceux récemment exprimés par les membres du groupe d’amitié parlementaire franco-serbe, témoignant d’une convergence d’analyses. J’ai assuré M. Jović que je partagerai ces perceptions avec des membres de l’administration européenne, afin de favoriser un dialogue plus fluide et constructif entre la Serbie et l’Union européenne. +d’images

Présidente du Parlement – Groupe d’amitié

Très heureux d’avoir retrouvé une nouvelle fois Ana Brnabić, présidente du Parlement de Serbie.

Forte de sa longue expérience de Première ministre, la présidente dispose d’une hauteur de vue qui lui permet d’aborder sereinement les défis de son pays.

Face aux recommandations du représentant de l’OSCE sur les libertés publiques, Ana Brnabić affiche une attitude positive et inclusive que l’on ne peut que saluer.

J’ai ensuite échangé avec des membres du groupe d’amitié parlementaire, présidé par Jadranka Jovanović, dont Aleksandar Mirković et Ivana Sojić.

Le président de la commission Défense et Sécurité s’est réjoui de la coopération militaire accrue entre nos deux pays et de la communication continue entre nos présidents. Les parlementaires ont également exprimé leur frustration face à la situation au Kosovo et au manque de prise en compte de leur point de vue par certains pays européens.

Très touché par l’accueil chaleureux de mes collègues, je repars convaincu que le dialogue, l’écoute et la coopération sont les meilleurs outils pour construire ensemble un futur partagé entre la France et la Serbie. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de Commerce & Forum d’affaires des Balkans occidentaux

À l’invitation d’Alexis Brierre, président, et de Sanja Ivanisevic, directrice de la CCI France Serbie, j’ai participé au forum d’affaires des Balkans occidentaux intitulé « S’adapter au changement : construire un business résilient ».

J’y suis intervenu à l’occasion de deux événements en présence d’Éric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie :

• J’ai prononcé un discours devant la communauté d’affaires réunie pour la réception à la Résidence de France, à l’invitation de Florence Ferrari, ambassadrice de France en Serbie.

• Le lendemain, j’ai participé à une table ronde animée par Dragana Djurica, intitulée « Défis et opportunités dans un environnement géopolitique en évolution ».

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Christian Di Lizia (EDF, Senior Business Developer, Nuclear Energy) et Alisa Adel (Airbus, Senior Director, AI & Digital Transformation).

Dans un monde où le paysage politique et économique évolue constamment, garder une longueur d’avance exige perspicacité et adaptabilité. Notre panel a exploré comment les entreprises des Balkans occidentaux et de France font face aux tensions commerciales, à l’incertitude politique et à l’importance croissante de la gestion des risques.

Je remercie chaleureusement Alexis Brierre, Sanja Ivanisevic et toute l’équipe de la CCI France Serbie pour leur accueil, leur organisation impeccable et cette opportunité unique de renforcer le dialogue économique entre nos pays.

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Expo 2027

Entretien avec Danilo Jerinić, directeur de l’EXPO 2027 qui se tiendra à Belgrade du 15 mai au 15 août 2027.

Les organisateurs prévoient plus de 2,7 millions de visiteurs et 4,1 millions de visites, avec des infrastructures conçues pour accueillir jusqu’à 6 millions de personnes sur un parc de 27 hectares. Plus de 100 pays devraient participer, avec pour objectif d’atteindre 130 nations.

J’ai suggéré à mes interlocuteurs de présenter l’EXPO 2027 à notre groupe d’amitié, afin de renforcer la coopération et de partager cette formidable ambition internationale.

Convaincu que cet événement sera une vitrine exceptionnelle pour la Serbie et un symbole de dialogue et de partenariat entre nos pays. +d’images

Culture

Institut français

Très heureux d’avoir visité les installations rénovées de l’Institut français à Belgrade. Les espaces lumineux mettent en valeur les expositions et la création locale, notamment les auteurs serbes de bande dessinée.

La médiathèque, chaleureuse et moderne, propose des coins lecture adaptés à tous les âges. Les locaux sont désormais conçus pour accueillir des événements jusqu’à 120 personnes, favorisant la rencontre et le partage culturel.

Une belle illustration du dynamisme et de l’ouverture de l’Institut français. +d’images

En circonscription en Mauritanie – Nouakchott (26-29 sept. 2025)

Premier déplacement en Mauritanie, qui m’a permis de découvrir un pays à potentiel immense et des partenaires engagés.

Je remercie tout particulièrement Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, ainsi que Christophe Jourdan, président des CCEF, pour leur appui déterminant.

 

 

Diplomatie parlementaire

Ministre de la Défense – Collège de Défense du G5 Sahel

J’ai eu l’honneur d’être reçu par le ministre de la Défense, des Affaires des retraités et des Enfants de Martyrs, Hanana Sidi, aux côtés d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France en Mauritanie.

Je le remercie chaleureusement pour la qualité de cet échange, qui a permis de réaffirmer notre volonté commune de renforcer la coopération de défense dans un contexte régional exigeant.

Je tiens également à remercier les hôtes qui m’ont accueilli au Collège de défense du G5 Sahel, institution stratégique fondée en 2018 et déjà au service de la formation de plus de 300 officiers. Une séquence utile au service de la stabilité collective. +d’images

Président de l’Assemblée nationale

Très honoré d’avoir été reçu par Mohamed Bemba Meguett, président de l’Assemblée de Mauritanie.

Séduit par son sens pédagogique, il explique avec clarté les défis du pays et les solutions mises en œuvre.

Par l’éducation, la Mauritanie a réussi à contrer le narratif des islamistes. Il affirme avec conviction que son pays ne sera jamais une base arrière pour des terroristes.

Nous avons également échangé sur la stabilité régionale et le rôle clé du développement, porté par une volonté politique forte.

Ont assisté à la rencontre le député Abou El Mawahi Ould Mohamed El Houssein, et M. Mohamed Yahya Ould Haye, chargé de mission à l’Assemblée nationale. Était également présent le premier conseiller de l’ambassade de France, Samuel Jacquenet. +d’images

Chargé de mission auprès du Premier ministre

J’ai eu l’honneur d’être reçu par Mohamed Lemine Raghani, chargé de mission auprès du Premier ministre, dont le parcours ministériel et l’expérience gouvernementale donnent un éclairage stratégique précieux aux orientations de la Primature.

Le rendez-vous a été obtenu grâce à Christophe Jourdan, président des CCEF Mauritanie, en présence d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, et de Luc Bouabie, conseiller économique.

L’échange a confirmé l’ampleur du potentiel mauritanien — gaz, minerais, or, uranium, hydrogène vert, pêche, agriculture, infrastructures — et la sous-représentation des acteurs français malgré leurs avantages comparatifs.

J’ai proposé la création d’une Agence mauritanienne du médicament afin de contribuer activement à l’édification de l’Agence africaine du médicament, idée accueillie avec intérêt par l’ancien ministre de la Santé.

Je remercie notre hôte pour la qualité et la densité des échanges. +d’images

Directeur de la Sûreté nationale

Rencontre avec Mohamed Elmin, directeur général de la Sûreté nationale de Mauritanie, pour échanger sur l’action efficace du pays face à la menace jihadiste et aux flux migratoires.

La Mauritanie n’a connu aucun incident sécuritaire majeur ces dix dernières années.

Elle fait face à des pressions migratoires croissantes (Mali, Sahel, Pakistan, Somalie), avec près de 300 000 réfugiés au camp de M’Bera et 111 réseaux de passeurs démantelés à fin septembre 2025.

La Mauritanie démontre que vigilance, coopération internationale et action déterminée sont clés pour protéger la sécurité nationale et soutenir la stabilité régionale.

Délégation de l’Union européenne

Réunion organisée par notre ambassadeur avec ses collègues Joaquin Tasso Vilallonga (UE), Dr Florian Reindel (Allemagne) et Pablo Barbara Gomez (Espagne) pour faire le point sur l’action européenne en Mauritanie.

Au programme : soutien de Frontex contre l’immigration illégale depuis la Mauritanie vers les Canaries (seuls 4 bateaux passés en 2025), lutte contre la pêche illégale et programmes d’infrastructures financés par l’UE via Global Gateway.

J’ai apprécié la volonté de mes interlocuteurs d’aboutir à une coopération internationale efficace, générant des résultats concrets pour la sécurité et le développement du pays.

Coopération

AFD – Centre national de Transfusion sanguine (CNTS)

Heureux d’avoir effectué mon premier déplacement en Mauritanie, aux côtés d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, pour visiter le Centre national de Transfusion sanguine (CNTS) et le chantier de son futur siège, un projet stratégique soutenu par l’AFD – Agence française de développement, dirigé à Nouakchott par Ignace Monkam-Daverat.

Accueillis par le Dr Khadidjetou Ba, directrice du CNTS, et Mohamed Mahmoud Khattry, président de la cellule de suivi des travaux, nous avons pu mesurer l’importance de cette infrastructure pour la santé publique.

Le CNTS couvre aujourd’hui 35 % des besoins nationaux en sang, mais ambitionne d’atteindre 100 % d’ici 2030, en s’appuyant sur 5 centres régionaux et 14 banques de sang.
Le nouveau centre, dont l’ouverture est prévue le 23 mars 2026, permettra :
. de tripler la capacité de collecte,
. de doubler la surface du laboratoire,
. et de digitaliser la gestion des activités transfusionnelles.

Avec un budget de 1,3M€, ce projet incarne l’engagement de la France aux côtés de la Mauritanie pour renforcer ses infrastructures sanitaires et soutenir une coopération durable fondée sur la solidarité et l’innovation. +d’images

AFD

Visite au siège de l’Agence française de Développement (AFD) en Mauritanie, en compagnie d’Emmanuel Besnier, ambassadeur, pour échanger avec Ignace Monkam-Daverat, directeur ; Sébastien Demay, directeur adjoint ; Domitille Lubineau, chargée de mission, sur les principaux axes d’intervention de la France en matière de coopération et de développement durable.

L’AFD agit en priorité pour soutenir les territoires et les collectivités locales, en accompagnant leurs projets de développement et de gouvernance. Elle œuvre également à créer des opportunités pour la jeunesse, à travers l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat, afin de favoriser l’emploi et l’inclusion économique.

Enfin, l’agence joue un rôle essentiel dans le financement d’infrastructures prioritaires et durables, adaptées aux défis du changement climatique, qu’il s’agisse d’accès à l’eau, d’énergie, de santé ou de mobilité.

Cette visite a permis de réaffirmer la solidarité et le partenariat étroit entre la France et la Mauritanie, au service d’un développement équitable et résilient. +d’images

Communauté française

Consulat

Dès mon arrivée à Nouakchott, l’ambassadeur Emmanuel Besnier a organisé une rencontre avec des représentants de notre communauté, en présence de Boubou Sylla, conseiller des Français de l’étranger.

Lors de la soirée d’accueil, j’ai rencontré Corinne Donveau, présidente de Nouakchott Accueil, et son équipe, dont le travail pour l’intégration des nouveaux arrivants et les initiatives sociales contribuent concrètement au renforcement des liens bilatéraux.

Au fil du séjour, j’ai eu la chance d’échanger avec de nombreux compatriotes qui m’ont fait découvrir ce pays et son dynamisme. Parmi ceux-ci, j’ai eu un entretien passionnant avec Christian Norgard, entrepreneur expérimenté et fin connaisseur de la région, à l’initiative de Christophe Jourdan, président des CCEF Mauritanie.

Un passage par le consulat m’a permis de rencontrer l’équipe et de faire un point sur l’activité. Dès 2025, les demandes de visas devraient dépasser le niveau de 2019.
Plusieurs sujets sensibles ont été évoqués, notamment :
• la protection des femmes face aux violences intrafamiliales, avec des cas de retenues de documents ou de pressions au mariage lors de retours au pays ;
• la lutte quotidienne contre les fraudes sociales et documentaires, enjeu important pour la crédibilité de nos dispositifs et la justice entre bénéficiaires.

Merci à l’équipe du consulat pour son engagement, et à tous les compatriotes rencontrés pour leur bienveillance et leurs encouragements. +d’images

Enseignement

Lycée Théodore Monod

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée français Théodore Monod de Nouakchott, en compagnie de Hugo Bechtel et du proviseur Laurent Casanas, que je tiens à saluer, avec son équipe, pour les améliorations remarquables réalisées afin de moderniser l’établissement.

Depuis 2012, le lycée a doublé son nombre d’élèves, passant de 700 à 1 400. Nous avons échangé sur les projets à venir, notamment la rénovation du primaire et des espaces sportifs. Cette visite a permis de mesurer la vitalité, le dynamisme et l’excellence de ce modèle éducatif phare en Mauritanie.

Nous avons également rendu hommage à Théodore Monod, dont l’établissement porte fièrement le nom, lui qui a toujours porté un regard attentif sur ce pays qu’il affectionnait tant.

Enfin, le nombre de candidats libres au baccalauréat a été quintuplé en quatre ans, atteignant 900. Un signal fort qui nous encourage à poursuivre nos efforts pour accroître nos capacités d’accueil. +d’images

Les Marsupios

À la suite de mes retrouvailles avec Joël Pichot, ancien élu AFE de Mauritanie avec lequel j’ai siégé de 2006 à 2014, j’ai visité l’école Les Marsupios.

Fondée il y a 20 ans par l’épouse de Denis Pichot — qui en assure aujourd’hui la direction — l’école accueille 400 élèves en maternelle et primaire dans un cadre francophone.

À l’issue de cette visite, Denis a décidé de rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (Anefe). Cette adhésion vient renforcer un acteur engagé depuis deux décennies au service de la francophonie.

Félicitations à lui, à son épouse et à toute l’équipe. +d’images

Diplomatie économique

Port Conteneurs – CMA-CGM Meridiam

Merci à Christophe Jourdan, directeur général CMA-CGM en Mauritanie et président de la section locale des CCEF, qui a inspiré mon premier déplacement en Mauritanie pour découvrir les multiples opportunités économiques offertes par ce pays.

Présent en Mauritanie depuis 2014, CMA CGM couvre Nouakchott et Nouadhibou avec des escales hebdomadaires vers tous les continents, et étend progressivement ses services, notamment vers la Gambie et la Guinée-Bissau, afin de dynamiser les flux export du pays.

À l’invitation de Christophe Jourdan, j’ai visité le terminal CMA CGM de Nouakchott avec Emmanuel Besnier, ambassadeur de France en Mauritanie, et Luc Bouabie, conseiller économique, observant in situ les gains d’efficacité logistique et l’intégration accrue du pays aux chaînes mondiales.

Christophe a attiré mon attention sur la présence de pélicans dans le bassin d’amarrage, preuve de la qualité des eaux. +d’images

Terminal à conteneurs Nouakchott (TCN) – Meridiam

Dans le prolongement de ma visite du terminal utilisé par CMA-CGM, je me suis rendu chez TCN, co-entreprise entre Meridiam et Africa Finance Corporation, premier PPP de Mauritanie avec 336MUSD d’investissement sur 30 ans.

Accueilli par Sidaty Bedredine, directeur général, et accompagné des autorités du Port autonome de Nouakchott, notre délégation a pu visiter le terminal et découvrir ses équipes performantes. TCN modernise 22 ha et un quai mixte de 570 m, visant un port efficace et un rôle stratégique régional.

Lors de la réunion, j’ai exprimé ma fierté d’observer l’approche long terme de Meridiam, fidèle à la tradition des entreprises françaises de créer de la valeur localement ; et ma gratitude envers les autorités du Port autonome de Nouakchott – PANPA pour m’avoir accompagné lors des deux visites sur site. +d’images

Razel-Bec

En compagnie de l’ambassadeur de France Emmanuel Besnier et de Luc Bouabie, conseiller économique, nous avons rencontré Grégoire Saix, directeur général pour l’Afrique de l’Ouest de Razel-Bec (groupe Fayat).

Les échanges ont porté sur le projet d’eau et d’assainissement de Nouakchott, destiné à renforcer l’approvisionnement en eau potable de la capitale. Ce chantier structurant vise à augmenter la capacité de distribution de 150 000 à 225 000 m³ par jour, soit une hausse de 50%, et à moderniser le réseau afin de réduire les pertes liées à l’évaporation, actuellement estimées à près de 50%.

Avec plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 21 000 collaborateurs, le groupe Fayat, via Razel-Bec, acteur présent en Afrique depuis 1948, contribue activement à des projets d’infrastructure soutenus par l’AFD dans le cadre de l’aide publique au développement. +d’images

Grands Moulins de Mauritanie

Lors de ma visite des Grands Moulins de Mauritanie (GMM), fondés en 1999 par l’entrepreneur français Eric-Bastien Ballouhey, j’ai découvert l’histoire et le rôle stratégique de cette entreprise pour la Mauritanie.

Créée pour répondre au besoin local en farine, elle s’est rapidement développée en une plateforme agroalimentaire majeure, capable d’ensacher 1000 tonnes par heure.

Aujourd’hui, GMM produit de la farine, des pâtes alimentaires et de l’aliment pour le bétail.

L’entreprise est également active dans le négoce et la logistique, contribuant directement à la sécurité alimentaire du pays.

Cette visite m’a permis d’apprécier l’engagement de GMM pour le développement économique et industriel local. +d’images

Boulangerie Paul

Ce 27 septembre, j’ai eu le plaisir, aux côtés de l’ambassadeur, de visiter la principale boulangerie Paul de Nouakchott, accueilli chaleureusement par Stéphanie Colleau, directrice du développement de la marque en Mauritanie.

Ouverte le 27 février 2022, cette première adresse, rapidement devenue une référence, s’est récemment enrichie d’un second site sur la route de l’aéroport.

Paul Nouakchott, c’est bien plus qu’une boulangerie : un restaurant sur trois niveaux, ouvert jusqu’à une heure du matin, où l’on retrouve tout le savoir-faire français dans une ambiance conviviale et moderne. L’équipe a même réalisé un record mondial au sein du réseau Paul : 5300 croissants vendus en une seule journée ! Une performance qui témoigne du dynamisme et de l’engouement des clients mauritaniens pour la marque.

Présente dans plus de 50 pays, Paul incarne l’art de vivre à la française, entre tradition, qualité et gourmandise. Son implantation réussie à Nouakchott illustre la vitalité du secteur privé mauritanien et l’attrait croissant des enseignes internationales pour ce marché prometteur.

Félicitations à Stéphanie Colleau et à toute son équipe pour cette belle réussite ! +d’images

Le Colibri

J’ai eu le plaisir de découvrir Le Colibri, le restaurant créé par Sabine Chediac, une entrepreneure au parcours inspirant.

Après plusieurs années d’expérience entre la Mauritanie et l’international, Sabine a choisi de partager sa passion pour la gastronomie à travers une cuisine inventive et conviviale.

Le Colibri est à son image : élégant, chaleureux et ouvert sur le monde. Une belle réussite qui illustre le dynamisme et la créativité entrepreneuriale à Nouakchott.

Bravo à Sabine pour cette aventure culinaire remarquable ! +d’images

Culture

Institut français

En compagnie du COCAC Bernard Rubi et du directeur Hugo Bechtel, j’ai visité l’Institut français de Mauritanie (IFM), créé en 1965 sous le nom de Centre culturel français Antoine de Saint-Exupéry.

Seul centre culturel actif du pays, l’IFM est un lieu d’échanges, de formation et de diffusion artistique. Il abrite la seule salle de cinéma de Mauritanie (250 places), des espaces scéniques, une salle de danse, des studios d’artistes et une médiathèque de 15 000 ouvrages, dont un fonds “Mauritanie” unique.

Avec 300 événements par an et 25 000 visiteurs, l’IFM demeure un pilier du rayonnement culturel et francophone en Mauritanie. +d’images

Fondation Vergnol

Moment privilégié : Thierry Vergnol m’a ouvert les portes de sa fondation et partagé une collection remarquable de photographies, cartes postales et albums sur l’artisanat mauritanien.

Je lui suis vivement reconnaissant pour cet accès rare à une mémoire matérielle du pays.

Né d’un père électricien et d’une mère secrétaire d’ambassade, il a grandi à Nouakchott avant d’être naturalisé mauritanien en 2016 — incarnation d’une histoire vécue et adoptée.

Consultant indépendant depuis plus de 25 ans en relations interculturelles, il dirige aujourd’hui une fondation dédiée au patrimoine mauritanien (www.mauritanie.org). +d’images

En circonscription en Royaume-Uni – Londres (2-4 oct. 2025)

Diplomatie économique

L’équipe CCEF UK

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 1/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

Très honoré d’avoir été invité par Dr Luc Bardin, président, et Olivier Morel, président d’honneur, à participer aux Rencontres européennes des CCEF au Royaume-Uni (2–3 octobre 2025).

Après Stockholm en janvier (compte-rendu) et Rome en avril (compte-rendu), j’ai eu le privilège de prendre part pour la troisième fois cette année aux rencontres des CCEF Europe, sous la présidence de la très dynamique Stella Clarke.

Objectif : contribuer au “reset” Europe / France – UK, dépasser l’héritage du Brexit et restaurer la confiance et l’envie de coopérer, dans l’esprit du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet 2025, marquant la transition de l’Entente Cordiale à l’Entente Amicale.

Autour de l’ambassadrice de France en Irlande, Céline Place, l’équipe CCEF Irlande, présidée par Stella Clarke

La première journée de la conférence s’est tenue à la Résidence de France, avec la participation des ambassadrices Hélène Duchêne (Royaume-Uni), Céline Place (Irlande), et Sophie Sidos, présidente nationale des CCEF, Pierre Chabrol, chef du service économique régional et Samer Melki, consul général.

Panel 1 – Le nouveau paysage politique britannique et les relations UK–UE / France
Avec John Rowland (H/Advisors), Naomi Smith et Tom Brufatto (Best for Britain), une analyse passionnante du contexte politique britannique actuel. Une opinion désormais majoritaire estime que le Brexit fut un échec, y compris près de la moitié des électeurs conservateurs.
➡️ Comme le soulignent les CCEF UK : l’heure est venue d’entrer dans l’ère post-Brexit.

Panel 2 – Stratégies et partenariats UK dans la Tech, la Défense, la Santé et l’Éducation
Avec Lord Chris Holmes, Steve Oldfield CB, Sam Gyimah et John Howie MBE, des échanges riches sur les opportunités concrètes de collaboration franco-britannique.

Heureux également d’avoir pu échanger longuement avec notre ambassadrice en Irlande et les équipes CCEF UK & Irlande.

Un immense merci à Luc Bardin et Olivier Morel, deux présidents parfaitement complémentaires : 1 + 1 = 11. +d’images

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 2/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

La seconde journée au National Liberal Club a permis d’échanger avec le député Vincent Caure, ainsi qu’avec nos collègues britanniques Ben Lake et Ben Coleman, dans un esprit d’ouverture et de coopération.

J’ai tenu à saluer le modérateur Dominic Grieve, ancien député conservateur et ardent défenseur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Son engagement constant et digne en faveur du dialogue européen force le respect.

J’ai également souligné la constance d’Olivier Morel, qui, tout au long de la période du Brexit, n’a jamais dévié de sa conviction que le partenariat entre le Royaume-Uni et la France devait être préservé. Cette vision a été rappelée lors de la précédente table ronde de la French Team UK, où Fabienne Viala, ancienne présidente de la Chambre de commerce franco-britannique, a réaffirmé que nos deux pays ne doivent pas être des rivaux, mais des partenaires.

Concernant la dynamique politique récente, à la suite du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet, elle ne me surprend pas. Installé à Ashford (Kent) depuis 1996, où j’ai transféré le siège de mon entreprise afin de créer la France libre d’entreprendre, j’ai appartenu à cette génération Eurostar née du tunnel sous la Manche.
J’ai toujours été convaincu qu’une fois le Brexit réalisé, un principe de réalité s’imposerait : nous sommes plus forts ensemble que séparés.

Cette conviction s’étend également au domaine de l’autonomie stratégique européenne, où le rôle du Royaume-Uni, dans le contexte géopolitique actuel et au sein de l’OTAN, doit être pleinement reconnu.

S’agissant de la stratégie vis-à-vis de la Chine, notamment en mer de Chine méridionale, la récente parade militaire organisée à Pékin pour le 80ᵉ anniversaire de la victoire m’est apparue comme un exercice de communication stratégique : montrer, convaincre, intimider. Nous devons rester conscients que le risque d’escalade demeure réel.

Après la guerre en Ukraine et le conflit entre Israël et le mouvement terroriste Hamas, une confrontation en mer de Chine méridionale aurait des conséquences encore plus lourdes pour l’Europe.

Qui, en 2022, avait prévu de devoir se retirer de Russie avant la fin de l’année ? Et qui anticipe déjà dans ses budgets une éventuelle sortie de Chine d’ici 2026 ou 2027 ?

Toute ma gratitude à Dr Luc Bardin et Olivier Morel, organisateurs de ces deux journées de réflexions et d’échanges, particulièrement enrichissantes.

Je tiens également à remercier Hélène Duchêne, Céline Place, les Conseillers du commerce extérieur de la France, Business France, ainsi que les services commerciaux de l’ambassade de France au Royaume-Uni et en Irlande, pour leur engagement et la qualité de leur contribution. +d’images

Communauté française

Salon des associations FAFGB 2025

Ce samedi 4 octobre 2025, j’ai eu le plaisir de participer au Salon des Associations de la Fédération des Associations Françaises en Grande-Bretagne (FAFGB), à l’invitation de sa présidente Odile Prévôt, dans les locaux de MPW Queen’s Gate House.

Aux côtés du député Vincent Caure, du consul général Samer Melki et de Patricia Connell, j’ai tenu à saluer le travail remarquable accompli par Odile Prévôt et les membres bénévoles du conseil d’administration qui poursuivent, avec conviction et dynamisme, l’action d’une organisation fondée il y a plus de 80 ans.

J’ai invité la présidente à organiser prochainement une visite du palais du Luxembourg, dans la continuité des initiatives de ce que nous avions prises avec ses prédécesseurs Jean-François Le Gal (2022) et Anne Faure (2015).

Ce salon fut un moment d’échanges chaleureux avec de nombreuses associations membres, témoins de la vitalité de notre communauté : Les Auvergnats de Grande-Bretagne, Planet on Stage, Gallic Gang, Expat Village, Ecole Flam, Union des Français de l’Étranger, Serge Betsen Academy, Alliance Française de Londres, Association des Parents d’Élèves du Lycée Charles de Gaulle, ou encore Franco-British Connections.

Leur engagement illustre la richesse de la vie associative française au Royaume-Uni.

Je remercie toutes celles et ceux qui ont pris le temps d’échanger avec moi sur leurs projets, leurs défis et leur passion commune : faire rayonner la France à l’étranger.

Serge Betsen et Anne Vigouroux

Ces rencontres m’ont rappelé nos moments partagés — la solidarité après le Bataclan, la pandémie, ou durant le Brexit — où la communauté a toujours su rester unie et résiliente.

La FAFGB, qui regroupe aujourd’hui 42 associations, démontre une fois encore que nous sommes plus forts ensemble qu’isolés. Félicitations à toute l’équipe bénévole pour cette magnifique journée, et un clin d’œil à Anne Vigouroux, dont la joie à l’annonce du lot offert par Serge Betsen a symbolisé, à merveille, la convivialité de cet esprit collectif. +d’images

En circonscription en Royaume-Uni – Londres (22 sept. 2025)

Enseignement

Les 10 ans du lycée français international Winston Churchill

Heureux d’avoir célébré les 10 ans du Lycée Winston Churchill à Londres ce 22 septembre !

Quel plaisir de retrouver la communauté du lycée pour cet anniversaire symbolique — ultime réalisation du plan École, rendu possible grâce à l’engagement d’une équipe visionnaire, pilotée à l’époque par l’ambassadeur Bernard Émié et au soutien de l’Anefe.

La présence de François Hollande, président de la République lors de l’inauguration du lycée, de l’ambassadrice Hélène Duchêne et de Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, a donné une belle solennité à cette célébration.

Félicitations à Arnaud Vaissié, président du conseil d’administration, à Amelie Mallet, conseillère des FDE pour Londres et à tous leurs collègues membres du Board pour le chemin parcouru.

Un grand bravo également à Mireille Rabaté, proviseure, pour les résultats remarquables du lycée : 60 % de mentions Très Bien au baccalauréat et 96 % d’admissions sur le premier choix d’université — une performance exceptionnelle !

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver à cette occasion plusieurs acteurs du comité de pilotage du plan Écoles qui ont fait partie de l’aventure qui a abouti à ce résultat : Laurent Batut, DAF du lycée Winston Churchill, Michel Monsauret, secrétaire général Anefe, Richard Fairbairn et Sophie Routier, dont la détermination avait permis de trouver ce site idéal.

Un grand bravo à toute la communauté éducative — élèves, parents et enseignants — pour cette réussite collective ! +d’images

Plan Ecole

À l’occasion du 10e anniversaire du Lycée International Winston Churchill (LIL), j’ai eu le plaisir de co-organiser une réunion intitulée : 2008-2025 : 17 ans d’évolution du plan École au Royaume-Uni.

Michel Monsauret, conseiller de Coopération éducative qui coordonnait le plan École à sa création en 2008, et Laurent Batut, son successeur en 2011, ont rappelé l’historique et les réussites de cette initiative.

Ces efforts ont notamment permis la création de nouvelles écoles secondaires à Londres, dont le CFBL et le Lycée international Winston Churchill — une première depuis 1917 !

Lancé en juin 2008 à mon initiative (mon intervention), le Plan École visait à répondre à la pénurie de places scolaires, alors que le lycée Charles de Gaulle refusait chaque année plus de 700 élèves.

Inspiré par les principes de qualité et d’amélioration continue, il reposait sur un mode de gouvernance collaboratif :
• un ambassadeur en leader du comité de pilotage,
• un conseiller culturel en facilitateur et garant de la transparence des données,
• et une communauté éducative réunie chaque année pour définir les priorités.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :
• Objectif 1 : création de 1500 places – plus de 2500 atteintes !
• Objectif 2 : doublement des écoles bilingues – partiellement atteint, avec des réussites comme l’école européenne de Culham.
• Objectif 3 : mise en réseau des écoles Flam, ayant abouti à la création de la fédération Parapluie Flam, qui regroupe aujourd’hui plus de 50 associations et 5000 enfants, contre 15 à l’origine – un succès mondial pour ces “Petites écoles du samedi”.

Malheureusement, depuis 2014 et le départ de l’ambassadeur Bernard Émié, le comité de pilotage du plan École n’a plus été réuni pour définir de nouveaux objectifs.

Seul l’ambassadeur Jean-Pierre Jouyet avait accepté de relancer une réunion le 3 juin 2019 à ma demande (compte-rendu), mais la promesse d’une redéfinition d’objectifs n’a malheureusement pas été suivie d’effets. La pandémie de Covid-19 et, plus récemment, le Brexit, ont freiné la dynamique impulsée par l’arrivée constante de nouvelles familles françaises au Royaume-Uni.

Grâce à la participation active de plusieurs établissements londoniens — que je remercie chaleureusement —, nous avons pu débattre des nouveaux défis : TVA, fiscalité, baisse des arrivées, évolution des attentes des familles…

Je regrette toutefois de constater que le réseau tend à retrouver un fonctionnement administratif centralisé, source d’incompréhensions et de frustrations, semblable à celui d’avant 2007. Certains participants pensaient même que le Plan École consistait en une répartition administrative des places entre établissements, imposée aux parents — une idée contraire à son esprit initial.

Pour l’avenir, un nouvel objectif s’impose : faire en sorte que toutes les places offertes soient effectivement souscrites, en adaptant notre offre à un public dont les besoins ont profondément évolué. Compte tenu des enseignements recueillis lors de la réunion, je vais sensibiliser notre ambassadrice Hélène Duchêne, sur l’urgence de relancer cette démarche participative.

Un grand merci à Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour Londres, membre du CA de l’ANEFE et Board Member du LIL, à Laurent Batut, DAF du LIL, pour avoir facilité cette réunion, ainsi qu’à Mireille Rabaté, proviseur, pour son accueil chaleureux au Lycée international de Londres Winston Churchill. +d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (18-19 sept. 2025)

Diplomatie économique

Gala CCIFER 2025 (CCI Française en Roumanie)

Invité par Nicolas Richard, président, et Adriana Record, directrice exécutive, à l’initiative de Dana Gruia Dufaut, présidente du conseil consulaire Roumanie-Moldavie, que je remercie chaleureusement, j’ai eu le privilège de participer à la treizième édition du gala de la CCIFER 2025, qui a mis la Côte d’Azur à l’honneur.

Aux côtés de Nicolas Warnery, ambassadeur de France en Roumanie, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec Radu Miruță, ministre de l’Économie et des Investissements, et Dragoș Pîslaru, ministre des Investissements et des Projets européens.

Lorsque l’assistance dépasse le demi-millier de participants, il est difficile d’échanger avec chacun, mais j’ai été ravi de retrouver des acteurs engagés de notre communauté, tels que Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger, Grégoire Vigroux, président de la French Tech Roumanie, ainsi que Béatrix et Christian Derveloy (Arta Grafica).

Félicitations aux organisateurs et aux animateurs pour la qualité de cette soirée, marquée par une ambiance musicale exceptionnelle.

Je suis très reconnaissant aux organisateurs de m’avoir permis d’assister à cet événement et de m’avoir offert l’opportunité de m’adresser aux participants. +d’images (crédit photo : Mihai Cerveneanu).

Lire mon ALLOCUTION

Extrait : « Ce pays est un modèle d’infrastructures numériques. Tous les clichés sur la Roumanie véhiculés par le passé sont de l’histoire ancienne. Et c’est justifié. La force et la vitalité de la French Tech en Roumanie en témoigne. Le changement d’image de la Roumanie, vous en êtes les artisans. Grâce à vous, entrepreneurs et dirigeants, la Roumanie attire de plus en plus d’investissements français. Les chiffres le prouvent : plus de 4 000 entreprises françaises implantées ici, 125 000 emplois directs créés. La France est devenue un acteur économique majeur en Roumanie. Votre Chambre, avec ses 500 membres, joue un rôle clé. Vous êtes des bâtisseurs de confiance. Des relais d’influence. Des accélérateurs de coopération. »

Communauté française

Ambassade

Merci à Nicolas Warnery, ambassadeur de France en Roumanie, d’avoir organisé une réunion de cadrage à la Résidence avec les chefs de service, en présence des trois conseillers des Français de l’étranger.

L’ancien directeur des Français de l’étranger démontre qu’il n’a rien perdu de son intérêt pour associer les élus locaux aux échanges, et je lui en suis reconnaissant.

Nous avons échangé sur les enjeux de défense, alors que des forces françaises sont déployées en Roumanie dans un cadre otanien. Le passage des drones russes au-dessus du territoire est observé depuis longtemps. Une loi impose désormais qu’ils soient abattus. Reste à la faire appliquer.

Un point sur les échanges économiques a permis de souligner que la Roumanie est la première destination européenne pour le programme VIE.

Le dynamisme de notre présence s’explique en partie par le niveau élevé de francophonie dans le pays. Notre service d’action culturelle alerte sur le projet de réforme qui prévoit que l’enseignement de la langue vivante 2 dans les écoles publiques passe de 2 à 1 heure hebdomadaire, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le nombre d’enseignants de français. +d’images

Consulat

Accueilli par Cécile Dousset, consule, aux côtés de Nicolas Warnery, ambassadeur, et de nos trois conseillers des Français de l’étranger (Dana Gruia-Dufaut, Benoît Mayrand, Christian Lemaitre), j’ai eu le plaisir d’échanger avec l’équipe du consulat de Roumanie-Moldavie.

Notre communauté française est en plein essor : +38 % en 3 ans, avec près de 5 000 inscrits, dont plus des deux tiers ont moins de 40 ans.

En réalité, elle dépasse 8 000 personnes, grâce à la forte présence de plus de 4 000 étudiants, principalement en médecine.

Avec Bucarest, Cluj et Iași comme pôles majeurs, la communauté française est aujourd’hui l’une des plus importantes communautés européennes en Roumanie : jeune, dynamique, entreprenante et tournée vers l’avenir.

La consule a également rappelé que les Carpates abritent la plus grande population d’ours en Europe. Chaque année, des accidents parfois mortels surviennent : nos compatriotes sont donc invités à la plus grande vigilance lors de leurs randonnées en montagne. +d’images

Enseignement

École française internationale de Bucarest (EFIB)

L’EFI Bucarest, une école qui monte

Très heureux de retrouver l’École française internationale de Bucarest (EFIB), dont la création avait été mon projet principal pour la Roumanie, en soutien à l’initiative du groupe Odyssey portée par Jonathan Derai.

Bianca Stinga, directrice, m’a chaleureusement accueilli, entourée de Jonathan et de représentants élus des parents d’élèves.

Cette visite m’a permis de constater les nombreuses améliorations apportées depuis mon précédent passage et le soin apporté à offrir aux 129 élèves, de la maternelle au CM2, un enseignement de qualité en français, anglais et roumain.

Félicitations à toute l’équipe pédagogique pour son engagement et sa passion. J’ai particulièrement été touché par l’accompagnement musical proposé aux enfants, notamment lors de la célébration des actions de l’UNESCO : un moment apaisant et inspirant. Une initiative qui, peut-être, pourrait inspirer l’Assemblée nationale pour retrouver un peu de sérénité dans ses débats ! +d’images

Lycée Anna de Noailles

Très heureux d’être revenu au lycée Anna de Noailles, membre de l’Anefe, qui accueille 1060 élèves de la maternelle au baccalauréat. Cette visite fut placée sous le signe de la découverte et du dialogue avec une communauté scolaire engagée et dynamique.

Après la découverte d’une classe innovante de double niveau (petite et moyenne section), j’ai échangé avec des élèves de première dans le cadre de leur cours d’enseignement moral et civique, un moment riche de réflexions et de partage sur de nombreux sujets internationaux.

Enfin, nous avons évoqué les perspectives d’avenir de l’établissement, notamment les différents scénarios pour un plan d’extension sur les cinq prochaines années.

J’étais accompagné par Ali Mouhoub, attaché de coopération éducative, Dana Gruia Dufaut et Benoît Mayrand, conseillers des Français de l’étranger. Merci à Simon Valette, proviseur, et à Christophe Weller, président de la Fondation, pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Très honoré d’avoir été accueilli au Sénat par Titus Corlățean, président du groupe d’amitié Roumanie–France, à la faveur de mon huitième déplacement en Roumanie.

Homme d’expérience, il a occupé plusieurs hautes fonctions : ministre des Affaires étrangères, ministre de la Justice, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Une carrière impressionnante au service de la Roumanie et du dialogue international.

Notre relation s’inscrit dans la durée : nous avons eu le plaisir de nous retrouver à de nombreuses reprises en Roumanie, en France et lors de rencontres internationales, comme au Sénat espagnol en mai dernier.

Nos échanges, à la fois professionnels et amicaux, ont porté sur des enjeux majeurs : soutien indéfectible à l’Ukraine, rôle de l’OTAN et présence militaire française, stratégie en mer Noire, mais aussi perspectives de coopération bilatérale et européenne en matière de défense. Nous avons également abordé les défis politiques, économiques et sociaux qui traversent nos pays.

Un grand merci à Nicolas Warnery, ambassadeur de France à Bucarest, pour sa présence et sa contribution éclairante. +d’images

Cybersécurité / Désinformation

Cyber-cataclysme

Rencontre avec les experts roumains de la cybersécurité pour comprendre comment la démocratie a résisté à un véritable cyber-cataclysme électoral.

En novembre 2024, la présidentielle roumaine a été ciblée par une campagne de manipulation orchestrée par des acteurs russes, utilisant massivement TikTok et Telegram pour influencer l’opinion et créer l’illusion d’un soutien populaire massif. Un candidat d’extrême droite est passé de 1% à plus de 20% en quelques semaines.

Grâce à la clairvoyance et à la réactivité des services roumains, ces ingérences ont été déjouées. La résilience de la démocratie roumaine a permis de protéger l’intégrité du scrutin et de rappeler l’importance cruciale de la cybersécurité pour nos démocraties.

En circonscription en Bulgarie – Sofia (17-18 sept. 2025)

Communauté française

Ambassade

Un grand merci à Marie Dumoulin, ambassadrice de France, tout juste arrivée en poste à Sofia, pour avoir organisé deux réunions clés lors de mon 6ᵉ déplacement en Bulgarie depuis mon arrivée au Sénat.

La réunion de cadrage avec les chefs de service m’a permis de saluer la vitalité de la communauté française (1 635 inscrits) et de souligner l’importance des lycées français de Sofia et Varna, en complément des 15 lycées bulgares bilingues sur 16 labellisés France Éducation par l’AEFE pour soutenir la francophonie en Bulgarie.

La dynamique franco-bulgare se traduit également par la progression de la CCIFB, qui compte désormais 350 membres, et le fort développement d’entreprises françaises telles que Schneider Electric, Latécoère, Soufflet, Veolia ou Alstom.

La Bulgarie bénéficie d’une situation économique favorable : endettement à 26 % du PIB, déficit sous 3 %, croissance 2 %. Concomitamment, la perspective de l’entrée dans l’euro et le solde positif des Bulgares qui rentrent au pays renforcent son attractivité. L’arrivée récente de retraités français pour s’établir en Bulgarie témoigne de cette évolution.

Lors de la deuxième réunion, initiée par Stéphane Delahaye, j’ai échangé avec Mariya Gabriel, présidente de l’Institut Robert Schuman, ex-vice-Première ministre et ancienne Commissaire européenne à l’Innovation, à la Recherche, à la Culture, à l’Éducation et à la Jeunesse.

La discussion a porté sur les orientations politiques de l’UE, son rôle stratégique face aux défis actuels et la nécessité d’un discours volontariste pour renforcer son impact et sa cohésion. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie (CCIFB)

J’ai eu le plaisir de participer à la soirée de rentrée de la CCIFB à la Résidence de France en Bulgarie, en présence de plus de 300 représentants des institutions, du corps diplomatique et des entreprises.

Félicitations à Stéphane Delahaye, président, et Vessela Todorova-Mosettig, directrice, pour le rôle essentiel de la CCIFB dans le renforcement des partenariats durables entre la France et la Bulgarie.

Lors de mon allocution, en présence de Mme Iliana Yotova, vice-Présidente de la République, et de M. Guéorgui Gueorgiev, ministre de la Justice, j’ai salué le développement remarquable de nos relations commerciales et les progrès impressionnants de la Bulgarie dans les domaines économique et technologique.

Merci à Marie Dumoulin, ambassadrice de France, pour l’accueil de cette soirée, véritable moment de rencontres et de célébration de l’amitié franco-bulgare. +d’images

Lire mon allocution

Meridiam – Aéroport

Heureux d’avoir entamé mon déplacement en Bulgarie par la visite de l’aéroport de Sofia, aux côtés de Vessela Todorova-Mosettig, directrice de la CCIFB, et Jérôme Kelle, conseiller politique à l’Ambassade de France.

Depuis la reprise de la concession en 2021 par le fonds français Meridiam, qui a créé la société SOF Connect pour en assurer la gestion, l’aéroport connaît une transformation remarquable sous la direction de Jesús Caballero Pinto.

En trois ans, 73 M€ ont été investis, 24 nouvelles destinations ouvertes (soit 91 au total), et le trafic passagers a plus que doublé : de 3,36 M en 2021 à 7,9 M en 2024.

Considéré naguère comme le « pire aéroport » de sa catégorie, Sofia Airport a été distingué en 2024 comme le meilleur de sa classe. Cette dynamique s’appuie sur la modernisation du Terminal 2 et sur la préparation du Terminal 3 – confiée à un consortium associant les Français Egis, et OnePax à un cabinet d’architectes bulgares afin de porter la capacité à 20 M de passagers d’ici 2031. Objectif : hisser Sofia Airport au rang de hub régional de référence en Europe du Sud-Est. +d’images

Atos

L’Europe innove, ensemble.

J’ai eu le plaisir de visiter le Sofia Tech Park en présence de Martin Danovsky, vice-ministre des Innovations et de la Croissance, de Marie Dumoulin, ambassadrice de France, et grâce à Stéphane Delahaye, président de la CCI France-Bulgarie.

J’ai découvert le supercalculateur Discoverer, développé par Atos, l’un des plus puissants d’Europe du Sud-Est (4,5 pétaflops), membre du réseau EuroHPC, au service de la recherche en IA, climat, santé et innovation industrielle.

Cette visite a aussi permis d’évoquer le projet BRAIN++ (Bulgarian Research and Innovation Network), symbole de l’excellence technologique bulgare et de la coopération européenne. +d’images

Oberthur Fiduciaire

Une coopération franco-bulgare exemplaire, au service de l’innovation et de la transition monétaire.

Dernière étape de ma visite à Sofia organisée par la CCIFB : le site Oberthur Fiduciaire.

Ce site bulgare complète les structures de production du groupe français, renforçant le leadership d’Oberthur-Fiduciaire sur le marché mondial des billets de banque.

Il produit non seulement des billets internationaux mais aussi les billets en monnaie bulgare, qui seront remplacés par l’euro à partir du 1er janvier 2026.

Grâce à sa technologie de pointe et ses solutions anti-contrefaçon, le site illustre l’excellence industrielle bulgare et l’intégration réussie de la France dans un réseau européen de production fiduciaire. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Intérieur

Ma visite en Bulgarie, désormais membre à part entière de l’espace Schengen depuis janvier 2025, a permis un premier retour d’expérience précieux auprès du ministère de l’Intérieur.

Accueilli par le vice-ministre Filip Popov et ses équipes, j’ai constaté des résultats tangibles :
✅ -70 % de trafic de migrants depuis le début de l’année
✅ -47 % d’arrestations
✅ +1 200 agents bulgares déployés aux frontières
✅ Frontex a triplé ses effectifs à la frontière turque et doublé ceux de la frontière serbe
✅ 300 M€ de fonds européens pour sécuriser la frontière verte de 200 km

Mais il faut aussi le dire clairement : le trafic de migrants est utilisé comme arme par certaines puissances extérieures pour tenter de déstabiliser l’Union européenne. La Bulgarie en a fait l’expérience, avec l’ingérence russe dénoncée dès 2022 et l’expulsion de 75 diplomates.

La réponse européenne doit être ferme : protéger collectivement nos frontières, défendre notre souveraineté. Voilà l’Europe qui fonctionne. +d’images

Parlement

Accompagné par Anne-Charlotte Montin, Première conseillère, et Jérôme Kelle, second conseiller à l’Ambassade de France en Bulgarie, j’ai eu l’honneur de rencontrer un groupe de parlementaires bulgares sous la présidence de Dragomir Stoynev, vice-président de l’Assemblée nationale et président du groupe d’amitié avec la France.

Étaient présents : Hristo Gadzhev (président de la commission Défense), Yordanka Fandakova (présidente de la commission Affaires étrangères, ex-maire de Sofia, GERB), Dimitar Gardev (président de la commission Affaires européennes, ITP), ainsi que Denitsa Simeonova, Atanas Slavov et Lena Borislavova (PLC/BD).

Nos échanges ont porté sur la stabilité politique retrouvée après sept scrutins depuis 2021, l’adhésion de la Bulgarie à l’espace Schengen (2025) et son entrée prévue dans la zone euro (2026).

Au nom du groupe d’amitié France-Bulgarie du Sénat, brillamment présidé depuis 2014 par Loïc Hervé, j’ai salué le renforcement concret des liens franco-bulgares : soutien à l’Ukraine, livraison d’armements français, modernisation des capacités militaires, mais aussi coopération dans les transports et dans le secteur de l’énergie, avec des projets conjoints visant à sécuriser les infrastructures et à développer les énergies renouvelables.

La Bulgarie fournit désormais un tiers des munitions utilisées par l’Ukraine et contribue activement au programme européen Rearm Europe, illustrant un partenariat stratégique solide et tangible, au service de la stabilité et de la défense du flanc oriental de l’Europe. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

Centre For The Study Of Démocraty (CSD)

Les Russes utilisent la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie comme des laboratoires pour influencer l’opinion, à l’image de la Chine qui a fait de Taiwan son laboratoire pour tester ses cyber-attaques.

Échange avec Ruslan Stefanov, Todor Galev et Atanas Rusev, des experts de la lutte contre la guerre hybride et la cybercriminalité du « Center for Study of Democracy », think-tank géopolitique bulgare de référence.

Le rapport Webs of Deceit du CSD révèle que la Russie instrumentalise la désinformation en Bulgarie et en Roumanie pour affaiblir l’Union européenne. Ces manipulations appellent une réponse ferme : renforcer la régulation numérique, développer la résilience citoyenne et consolider la coopération européenne face à ces tentatives de déstabilisation.

Le rapport Breaking the Code du CSD révèle la convergence des stratégies russe et chinoise dans les Balkans : désinformation et financements opaques pour affaiblir l’UE. Il appelle à une riposte européenne coordonnée pour défendre souveraineté, stabilité et intégration régionale.

En examinant leurs différents rapports, j’ai compris pourquoi le Center for the Study of Democracy, à Sofia, est l’un des think tanks les plus respectés d’Europe centrale et orientale. +d’images

En circonscription au Japon – Tokyo, Osaka (11-14 sept. 2025)

Retour au Japon depuis Taïwan, pour participer à la journée France de l’exposition universelle d’Osaka.

OSAKA

Exposition universelle

Journée de la France

Honoré d’avoir accompagné le ministre Laurent Saint-Martin à l’occasion de la Journée de la France à l’Exposition universelle d’Osaka 2025.

La délégation française était composée de Philippe Setton, ambassadeur de France au Japon, Sandrine Mouchet, consule générale à Osaka, ainsi que Thierry Consigny, Marie-José Marie et Matthieu Séguéla, conseillers des Français de l’étranger.

Nous avons été accueillis par Jacques Maire, commissaire général, Léa Seydoux et Teddy Riner, marraine et parrain du pavillon France, ainsi que par les entreprises partenaires.

La cérémonie officielle – levée des drapeaux, hymnes et discours – s’est tenue au National Day Hall. Elle a été suivie d’un concert émouvant de Maia Barouh, artiste franco-japonaise, qui a interprété Un homme et une femme, chanson écrite par son père, Pierre Barouh.

Le déjeuner officiel, présidé par Hisashi Matsumoto, vice-ministre des Affaires étrangères, m’a permis d’échanger avec Teddy Riner, Yamatani, présidente du groupe d’amitié France-Japon au Sénat japonais, et Yasushi Katsume, secrétaire général adjoint du même groupe.

Nous avons ensuite visité le pavillon France, vitrine du savoir-faire national autour de l’innovation durable, des mobilités du futur et de la culture française. Puis, place à la démonstration de judo conduite par Teddy Riner aux côtés de champions français et japonais médaillés.

En compagnie de Thierry Consigny, Marie-José Marie et Laurent Pichot, consul adjoint, j’ai également visité plusieurs pavillons internationaux : Émirats arabes unis (hôte de 2021), Arabie saoudite (hôte de 2030), Serbie (hôte de 2027), Union européenne (Nurturing Tomorrow), Ukraine (Not for sale), Taïwan (Tech World et innovation numérique), et Qatar (solidarité).

La journée s’est conclue par le concert du groupe Indochine et une réception officielle au pavillon France.

Je félicite chaleureusement l’équipe de Cofrex, nos parrains, les partenaires du pavillon et l’ensemble de l’équipe diplomatique conduite par l’ambassadeur Philippe Setton.

Une journée inoubliable, qui illustre la vitalité du partenariat franco-japonais et le rayonnement de la France à l’international.

Communauté française

Un grand merci aux participants venus à ma rencontre aux deux réunions publiques organisées par Thierry Consigny et Marie-José Marie, conseillers des Français de l’étranger.

À Osaka, à l’hôtel IBIS, des compatriotes également venus aussi de Kyoto et de Kobé ont partagé leurs attentes : amélioration des services du consulat général de Kyoto, renforcement de la francophonie, et projets éducatifs ambitieux — extension de l’école française de Kyoto à Osaka ou création d’un nouvel établissement à Kobé.+d’images

TOKYO

Communauté française

À Tokyo, au restaurant Pachon, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des universitaires sur des sujets passionnants : les avancées scientifiques, la cybersécurité, mais aussi la gouvernance du lycée de Tokyo.

Ces rencontres illustrent la vitalité et l’engagement de notre communauté au Japon.

Merci encore à toutes et tous pour vos contributions éclairantes !

Ambassadeur

À mon arrivée, la réunion de cadrage avec Philippe Setton, ambassadeur de France au Japon et Emilien Roulot, conseiller politique, a confirmé l’exceptionnelle vitalité de la relation franco-japonaise au travers d’un partenariat stratégique, ambitieux et porteur d’opportunités concrètes.

Avec 5 grands chantiers de coopération, la France et le Japon construisent une alliance unique, alliant innovation, économie et diplomatie. Les résultats sont là : 20 milliards d’euros d’échanges annuels, faisant de la France le 12ᵉ partenaire économique du Japon, mais surtout un acteur clé dans des secteurs d’excellence.

L’accord de libre-échange UE-Japon, en vigueur depuis 2019, est un véritable levier pour nos entreprises. La France en est l’un des principaux bénéficiaires, notamment grâce à un doublement des exportations de vins et spiritueux, un succès qui illustre notre savoir-faire et notre attractivité sur ce marché exigeant.

Ce dynamisme se reflète aussi dans notre présence sur le terrain : 650 entreprises membres de la chambre franco-japonaise (devant la chambre américaine !), un comité CCEF Japon actif avec 56 membres, et deux lycées français conventionnés à Tokyo et Kyoto, symboles de notre rayonnement culturel et éducatif.

Merci à Philippe Setton, qui finira sa mission dans quelques jours, d’avoir contribué à renforcer cette coopération gagnant-gagnant.

Consulat

J’ai eu le plaisir de retrouver François Roussel, président du conseil consulaire, Thierry Consigny, conseiller consulaire et AFE pour l’Asie et l’Océanie, Lise Mérigaud, cheffe de section consulaire, ainsi que Laetitia Bilgorai, à la Résidence.

La communauté française au Japon est dynamique et croissante : 9 780 inscrits à Tokyo, 3 500 à Kyoto, et près de 25 000 ressortissants estimés par les autorités japonaises. Les élus soulignent l’importance de renforcer le consulat de Kyoto, pour mieux répondre aux besoins de proximité.

Le sujet le plus sensible reste celui des enfants victimes de conflits parentaux : malgré les démarches internationales, trop de familles souffrent encore de séparations douloureuses.

Nous avons également abordé la vitalité de l’OLES, l’avenir de l’AEFE et rappelé les conditions strictes d’incarcération au Japon, dans un contexte de hausse d’arrestations liées aux stupéfiants.

Un échange riche et essentiel pour nos compatriotes.

Enseignement

Lycée français international de Tokyo (LFIT)

Très heureux de mon retour au Lycée français international de Tokyo, accompagné par Frédérique Penilla, conseillère culturelle adjointe, six ans après ma dernière visite (compte-rendu).

L’établissement conventionné par l’AEFE a atteint les objectifs fixés à l’époque : 1 573 élèves accueillis de la maternelle à la terminale, soit près de 200 de plus qu’en 2019, approchant ainsi le seuil des 1 600 envisagés.

Le projet immobilier visant à réhabiliter une école primaire désaffectée voisine a été mené à bien : j’ai pu visiter ce nouveau site, parfaitement intégré et fonctionnel.

De nouveaux défis se dessinent toutefois à l’horizon : deux chantiers immobiliers d’ici 2040, un contexte financier marqué par une hausse de 10 % des frais de scolarité en 2023 et 2024, et la nécessité d’adapter la structure de la fondation pour faciliter l’accès aux financements.

Félicitations à la proviseure Anne-Laure Campels et à l’ensemble de l’équipe de direction pour leur lucidité et leur professionnalisme. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères – Cyber – Indo-Pacifique

Accompagné par Jeremy El-Khatib et Jeanne Richard, conseillers politiques au ministère des Affaires étrangères du Japon, j’ai eu l’honneur de participer à deux entretiens de haut niveau : avec Fumito Miyake, ambassadeur chargé de la politique du numérique et directeur général adjoint de la politique étrangère, puis avec Kosei Nomura, directeur adjoint de la direction d’Asie.

Nous avons échangé sur les principaux défis de cybersécurité auxquels le Japon est confronté, tant du point de vue des menaces étatiques que criminelles, y compris leur lien avec le financement d’armements en Corée du Nord.

Les discussions ont également porté sur la résilience des infrastructures critiques, la sécurité des chaînes d’approvisionnement numériques, ainsi que sur la stabilité régionale et l’importance de préserver le statu quo dans le détroit de Taïwan.

Je remercie vivement mes interlocuteurs pour la richesse de ces échanges.

Diplomatie économique

Forum Innovation France-Japon – Business France

À l’invitation de Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France, je me suis rendu au Forum Innovation France-Japon ce 12 septembre 2025 organisé par Business France en lien avec Tokyo Innovation Base.

J’ai assisté à la table ronde intitulée “Pour des partenariats durables à forte intensité technologique et vecteurs de souveraineté économique” avant de suivre le pitch d’entreprises innovantes : quatre françaises (Numalis, Quobli, Root me Pro, Technic France) et quatre japonaises, qui mettent les solutions deeptech au service d’un monde durable et du mieux vivre.

L’efficience du B2B matching à l’issue des présentations m’a offert l’opportunité de retrouver Gilles Bordes, ministre conseiller pour les affaires économiques, que j’avais rencontré précédemment en Suisse ; et également Nicolas Bonnardel, directeur de la CCI France Japon, une de nos plus importantes chambres de commerce bilatérale au monde.

J’ai pu rencontrer des contacts prometteurs, et observer des synergies possibles entre technologies, innovation, solutions durables.

Merci à l’équipe Business France pour ce dispositif structuré, qui allie vision stratégique, pragmatisme et ouverture. France et Japon peuvent franchir encore plus de ponts d’innovation, et ce forum en est un excellent levier. +d’images

Restaurant Pachon

À Tokyo, j’ai eu la chance de rencontrer le chef André Pachon, véritable ambassadeur de la gastronomie occitane au Japon.

Dans son restaurant Pachon, il fait rayonner avec passion les saveurs de sa région natale, sublimées par un savoir-faire qui a séduit Tokyo depuis plus de 30 ans.

Son cassoulet, élu meilleur au monde, illustre ce pont unique entre tradition française et raffinement japonais. Au-delà de l’excellence culinaire, j’ai été touché par la générosité et la chaleur de son accueil.

Merci, Chef Pachon, pour ce moment de partage qui honore autant la cuisine que l’amitié franco-japonaise. +d’images

En circonscription à Taïwan – Taipei (8-10 sept. 2025)

À la faveur de ma cinquième visite à Taïwan depuis octobre 2021, à l’invitation d’Eva Leihener-Stefan, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT) et de Stephane Peden, directeur, afin de soutenir les entreprises françaises présentes au 30ème salon Semicon, le ministère des Affaires étrangères a décidé de me décerner la médaille de l’Amitié diplomatique.

J’y ai vu un appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères – Décoration – Discours du ministre (1/2)

S.E.M. Chia-Lung Lin, ministre des Affaires étrangères, m’a fait l’honneur de me remettre la décoration en présence de François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères, précédemment ambassadeur de Taïwan en France, du corps diplomatique, dont plusieurs membres ont été en poste en France, mais également de Franck Paris, ambassadeur de la France à Taïwan accompagné par plusieurs membres de notre représentation diplomatique.

J’ai été profondément touché par les mots choisis par le ministre, et par la chaleur de l’accueil de toute l’équipe du ministère. +d’images

DISCOURS du ministre Chia-Lung Lin

« C’est pour moi un très grand honneur de remettre aujourd’hui, au nom du ministère des Affaires étrangères, la médaille de l’Amitié diplomatique à M. le sénateur Olivier Cadic, vice-Président de commission sénatoriale française, en reconnaissance de son engagement constant en faveur du développement des relations franco-taïwanaises, ainsi que pour ses efforts inlassables visant à faire entendre la voix de Taïwan. Il est l’un de nos amis les plus fidèles au sein du Parlement français. » Lire le discours

Communiqué du MOFA – 11/09/2025

As long as Taiwan is still standing, the hope of the world stands with it”

MOFA Minister Lin Chia-lung recently conferred the Friendship Medal of Diplomacy on French Senator Olivier Cadic – Sénateur, who also serves as vice president of the Sénat Standing Committee on Foreign Affairs, Defence, and Armed Forces.

Minister Lin thanked Senator Cadic for being a long-standing friend to Taiwan who has often spoken up for Taiwan, defending the values of freedom and democracy“. Lire le communiqué
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Ministère des Affaires étrangères – Décoration – Discours de remerciements (2/2)

Un appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté. +d’images

DISCOURS de remerciements d’Olivier Cadic

« Recevoir aujourd’hui cette décoration de vos mains est pour moi un grand honneur. Mais cet honneur, je ne le garde pas pour moi seul. Il est le reflet d’un engagement partagé par le président Gérard Larcher et mes collègues sénateurs, d’un combat qui nous dépasse tous : La défense de la démocratie, là où elle est menacée.

Je pense à mes compagnons de route. À Alain Richard, qui, en tant que président du groupe d’amitié, fit adopter au Sénat une résolution appelant à l’intégration de Taïwan aux institutions internationales, notamment l’Organisation mondiale de la santé.

Je pense à André Gattolin, qui m’invita à rejoindre l’IPAC, cette alliance interparlementaire qui unit les démocrates du monde entier pour contenir les dérives autoritaires du parti communiste chinois. Leurs pas ont tracé la voie ; j’ai simplement eu l’honneur de la poursuivre. » Lire le discours

Présidente Tsai Ing-wen

Certainement l’une des conversations politiques les plus marquantes de mon activité sénatoriale : j’ai eu l’honneur d’échanger avec la présidente Tsai Ing-wen, cheffe d’État de Taïwan de 2016 à 2024, en présence de Franck Paris, de Cléa Le Cardeur et de notre conseiller politique.

Icône de la liberté et première femme élue à la tête de Taïwan, Tsai Ing-wen incarne la résilience démocratique face aux menaces multiples du Parti communiste chinois.

Elle m’a répondu avec franchise sur les pressions hybrides et militaires exercées par Pékin, ainsi que sur la stratégie expansionniste chinoise dans l’Indo-Pacifique, qui menace l’équilibre régional et mondial.

Dans le prolongement de sa visite en octobre dernier à Paris (compte-rendu), qui a contribué à l’accélération d’investissements taïwanais substantiels en France, la présidente a dressé un portrait positif de notre pays et de ses produits, jusqu’à évoquer avec humour la baisse des taxes sur le champagne, concrétisée lorsqu’elle était présidente.

Prévu pour une heure, l’entretien s’est prolongé à 90 minutes, que je n’ai pas vu passer tant son propos fut inspirant. +d’images

Ministère des affaires étrangères – François Wu

Clore mon cinquième déplacement à Taïwan par un dîner avec François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères, et son équipe fut un moment privilégié.

François Wu a été un ambassadeur exceptionnel. Il a incarné l’image de Taïwan en France et popularisé cette nation qui s’affirme comme un modèle de démocratie.

Son engagement pour la création du LIFT, sa détermination à promouvoir la francophonie, témoignent d’une profonde amitié pour la France.

Cette soirée m’a offert l’occasion de retrouver Philippe Yen et Rosita Wang, qui furent respectivement premier conseiller et conseillère parlementaire auprès de François Wu lorsqu’il était ambassadeur à Paris ; et de revoir Xavier Chen, directeur général adjoint en charge des affaires européennes, qui m’avait accueilli à mon arrivée.

Merci à Antoine Cheng, qui a succédé à Rosita cette année et m’a accompagné sur l’ensemble de ce déplacement.

Je tiens enfin à remercier tout le MOFA de m’avoir décerné la médaille de l’Amitié diplomatique, et pour l’organisation de mon séjour.

Immense gratitude ! +d’images

Yuan législatif

Comme l’an passé, j’ai eu l’honneur d’être accueilli par l’Hon. Kuan-Ting Chen, président du groupe d’amitié parlementaire, pour une visite du Yuan législatif à Taïwan.

Nos échanges ont porté sur les défis budgétaires, la nécessité de renforcer les budgets de défense et la diminution notable des investissements taïwanais en Chine (83 % en 2013 → 3 % en 2025).

Le renforcement des présences américaine et allemande illustre que Taïwan n’est pas seul.

Enfin, nous nous sommes réjouis du dynamisme des échanges franco-taïwanais : délégations parlementaires et ministérielles se rendent régulièrement en France et à Taïwan pour renforcer la coopération culturelle, économique et éducative.

Merci à Kuan-Ting Chen pour son accueil chaleureux et ses précieux échanges. +d’images

Maire de Taipei

Rencontrer à nouveau le maire de Taipei pour la troisième année consécutive, cette fois dans les locaux de la mairie après l’avoir accueilli au Sénat en juin dernier (compte-rendu), fut un grand honneur.

M. Chiang Wan-an, plus jeune maire de l’histoire de Taipei, incarne une nouvelle génération d’élus engagés. Ancien député, il s’est rapidement imposé comme une figure montante de la vie politique taïwanaise. Sa vision moderne et ouverte de la capitale en fait un acteur clé des coopérations internationales.

Je lui ai exprimé ma profonde gratitude pour son soutien constant au projet LIFT – Lycée International Franco-Taïwanais et lui ai remis une invitation au dîner de gala du LIFT, mi-octobre. Sa présence constituerait un signal fort pour les familles taïwanaises désireuses d’offrir à leurs enfants une éducation internationale.

Le maire a par ailleurs suggéré de développer des stages professionnels en France pour les jeunes Taïwanais, une piste enthousiasmante pour renforcer nos échanges éducatifs et économiques.

Cette amitié et cette collaboration contribuent chaque jour à rapprocher nos deux sociétés, au service d’un avenir commun fondé sur l’éducation, l’ouverture et le partage. +d’images

Cybersécurité

Audrey Tang

Heureux d’avoir retrouvé Audrey Tang, ancienne ministre du Numérique de Taïwan, pour notre troisième rencontre dans les locaux du bureau français à la Taipei 101.

Parcours impressionnant : hackeuse prodige devenue figure mondiale de l’innovation civique, Audrey Tang est reconnue pour son engagement en faveur de la transparence, de la participation citoyenne et des technologies ouvertes.

Notre échange a porté sur plusieurs enjeux essentiels :
• le chiffrement et les “backdoors” ;
• la résilience face aux attaques informationnelles et cyber ;
• les partenariats internationaux.

Dernière avancée majeure à Taïwan : les amendements à la Cyber Security Management Act, adoptés le 29 août 2025. Ils désignent le ministère du Numérique (MODA) comme autorité de supervision, imposent des restrictions sur l’usage de produits à risque pour la sécurité nationale, et renforcent les obligations de cybersécurité des agences publiques avec des sanctions plus lourdes en cas de manquement.

Je remercie tout particulièrement Audrey de soutenir mon initiative visant à interdire toute backdoor dans les systèmes de chiffrement, afin de garantir la sécurité et la confiance numérique.

C’est dans ce même esprit que se développe ROOST – Reliable Open-source Observatory for Safety & Trust (http://roost.tools) – un projet pour partager l’information collectée afin de protéger les enfants contre les abus sexuels et lutter contre la criminalité organisée, tout en préservant nos libertés fondamentales grâce à l’open source et au chiffrement de bout en bout.

Merci à Audrey pour son inspiration et son engagement constant pour un numérique libre et sécurisé ! +d’images

DSET

Heureux d’avoir visité le Research Institute for Democracy, Society and Emerging Technology (DSET) à Taipei .

Créé en 2023 sous l’égide du National Science and Technology Council, le DSET analyse l’impact des technologies émergentes sur la société et propose des recommandations de politique publique.

Ses travaux couvrent des enjeux majeurs : gouvernance de l’intelligence artificielle, sécurité des semi-conducteurs, résilience des chaînes d’approvisionnement et lutte contre la désinformation.

L’approche multidisciplinaire et citoyenne de l’institut illustre parfaitement la manière dont l’innovation peut se mettre au service des valeurs démocratiques.

Un partenaire inspirant pour renforcer les coopérations entre Taïwan et la France autour d’un numérique responsable. +d’images

Diplomatie économique

SEMICON – cérémonie d’ouverture

J’ai eu l’honneur d’être invité à la cérémonie d’ouverture du SEMICON Taiwan 2025, qui s’est tenue ce mercredi au centre d’exposition de Nangang.

Ce 30e salon international des semi-conducteurs a réuni près de 1 200 exposants venus de plus de 60 pays.

À cette occasion, le Premier ministre Cho Jung-tai (卓榮泰) a rappelé que l’industrie taïwanaise des semi-conducteurs avait atteint l’an dernier une production de 5 300 milliards de dollars taïwanais (environ 150 milliards d’euros).

Le gouvernement a également présenté ses « dix nouveaux projets d’infrastructure IA », consacrés notamment à la photonique sur silicium, aux technologies quantiques et aux drones intelligents, avec pour objectif de porter la valeur de production à 6 000 milliards de dollars taïwanais (près de 170 milliards d’euros). +d’images

SEMICON – Network Summit

Très honoré d’avoir été invité à participer au SEMICON Network Summit, organisé par le ministère de l’Économie, ainsi qu’au déjeuner officiel présidé par le ministre.

Ce sommet avait pour objectif de renforcer les chaînes d’approvisionnement mondiales des semi-conducteurs, de développer des coopérations internationales autour des technologies critiques (IA, photonique, quantique), et de favoriser les échanges de talents pour soutenir l’innovation.

À l’ouverture, le président de Taïwan Lai Ching-te a délivré un message fort : « Taïwan est un partenaire fiable pour le monde. Grâce à notre chaîne d’approvisionnement complète en semi-conducteurs et à nos technologies de pointe, nous continuerons à soutenir l’innovation mondiale et à préserver la résilience des économies démocratiques. »

Il a également annoncé un investissement massif : « À travers notre initiative AI New Top Ten Constructions, Taïwan investira plus de 100 milliards de NT$ pour renforcer ses infrastructures en intelligence artificielle, développer les talents et garantir que notre industrie demeure à l’avant-garde de la compétitivité mondiale. »

La France a été particulièrement mise en valeur : Adrien Laroche (DGE) est intervenu lors d’une table ronde sur Co-creating the future of AI chips.

Taïwan a souligné l’importance de notre délégation en me positionnant à la droite du président, entre deux ministres : Marek Zenisek, ministre de la Science, Recherche et innovation (République tchèque) et Michal Jaros, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie (Pologne). +d’images

SEMICON – Inauguration pavillon Choose France – CCIFT

J’ai participé à l’inauguration du Pavillon “Choose France” organisé par la CCIFT à SEMICON Taiwan 2025.

En compagnie d’Eva Leihener-Stefan, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT), j’ai rencontré chacune des 9 entreprises françaises dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies de pointe et des 5 startups sélectionnées par Clara Chappaz, ministre du Numérique, présentes sur
le Pavillon.

J’ai eu le privilège de prendre la parole, aux côtés de plusieurs intervenants, dont Eva Leihener-Stefan ; Franck Paris, directeur, Bureau français à Taipei ; François Wu (吳志中), vice-ministre des Affaires étrangères ; Hsi Chih-Lun (許智倫), directeur général adjoint, Administration de la circulation des ressources, ministère de l’Environnement ; Nachouat Meghouar Meghouar, directeur général de la Fondation franco-africaine ; Adrien Laroche, direction générale des entreprises.

Félicitations à Stéphane Peden, directeur de la CCIFT et à toute l’équipe de la Chambre d’avoir brillamment mis à l’honneur l’innovation et l’excellence française. +d’images

DISCOURS d’Olivier Cadic (prononcé en anglais)

« La France est fière d’être ici avec son Pavillon au SEMICON 2025, réunissant des entreprises innovantes qui représentent l’excellence et la créativité de notre écosystème. Ces entreprises n’affichent pas seulement leurs technologies — elles sont là pour construire des ponts, se connecter avec Taïwan et contribuer à l’avenir de cette industrie essentielle.

Les semi-conducteurs sont devenus l’épine dorsale de nos sociétés, de nos économies et de notre sécurité. Taïwan est un leader mondial dans ce domaine et la France apporte une expertise, une recherche et une capacité d’innovation complémentaires.

Ensemble, nous pouvons créer un véritable pont technologique entre nos deux nations, et démontrer que l’Europe — et surtout la France—est un allié fort et fiable pour Taïwan. » Lire le discours

Médias – “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)
Côté français, le pavillon national rassemble sous le label « Choose France » plus de 15 entreprises et la plus forte présence française à SEMICON Taiwan. La délégation officielle d’une soixantaine de membres, chercheurs et industriels, dirigée par Adrien Laroche de la Direction générale des entreprises, a pris part à l’ouverture du pavillon français en présence du sénateur Olivier Cadic, membre du groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan, et du directeur du Bureau français de Taipei (BFT), Franck Paris, ainsi que du vice-ministre des Affaires étrangères François Wu Chih-chung (吳志中).” Lire l’article de RTI

SEMICON – French Silicon Night

Invité par Eva Leihener-Stefan, présidente (chairwoman) de la Chambre de commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT), directrice générale (Managing Director) de L’Oréal Taiwan ; et Stéphane Peden, directeur général CCIFT, j’ai participé à la « French Silicon Night ».

L’événement a permis de la mise en relation de Venture Capitalists taïwanais avec les entreprises françaises venues participer à SEMICON sur le stand France du CCIFT : Veolia, CEA-Leti, Quobly, STMicroelectronics, Groupe ECM SOLNIL, SiPearl, IBS et Invest In Grenoble Alpes ; accompagnées par 5 startups sélectionnées par Clara Chappaz, ministre du Numérique : Aniah Entropie, Posithôt, Technic et Nellow. +d’images

DISCOURS d’Olivier Cadic (prononcé en anglais)

« C’est un grand honneur de prendre la parole devant vous aujourd’hui, au cœur de l’un des événements les plus stratégiques de l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Merci à Stéphane Peden, directeur de la Chambre de commerce France Taïwan de m’offrir cette opportunité.

Permettez-moi une brève note personnelle : fondateur d’une société d’électronique à 20 ans, j’ai eu la chance de contribuer à des projets d’envergure : des commandes de vol du premier Rafale à une sonde sur Mars, ou encore aux côtés de Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce.

Cette expérience m’a conforté dans une conviction : la France est une nation d’ingénieurs et d’entrepreneurs, capable d’innover et de créer de la valeur au plus haut niveau mondial. Cet esprit d’innovation est fièrement représenté ici au Pavillon français. » Lire le discours

Kaohsiung – Veolia

Visite passionnante de l’usine d’incinération et de valorisation énergétique exploitée par Veolia dans la ville la plus peuplée de Taïwan

Ce site illustre parfaitement comment les déchets, souvent perçus comme une contrainte, peuvent devenir une véritable ressource énergétique. Grâce à des procédés de pointe, l’usine incinère plusieurs centaines de tonnes de déchets par jour et les transforme en électricité, contribuant ainsi à l’approvisionnement énergétique local tout en réduisant le volume de déchets enfouis.

Au-delà de la performance industrielle, j’ai été impressionné par le haut niveau d’exigence en matière de protection de l’environnement : contrôle strict des émissions, traitement des cendres et recherche constante d’efficacité.

Un exemple concret de ce que peut apporter l’expertise française en matière de solutions durables et d’économie circulaire.

Un grand merci à Carrie Lee, et à mes hôtes pour leur accueil et leurs explications riches, qui renforcent encore le sens de cette coopération franco-taïwanaise. +d’images

Enseignement

Lycée International Franco-Taïwanais (LIFT)

Toujours une grande émotion de retrouver le LIFT – Lycée International Franco-Taïwanais à Taipei.

Avec déjà 150 élèves inscrits pour sa quatrième année, le LIFT est un vrai succès.

Cette année, j’ai visité le campus secondaire de Yong Chun, étape décisive dans la consolidation de ce projet unique.

Faute de place sur le site du primaire (Liu Gong, 60 élèves), il a été décidé de regrouper dès l’an prochain l’ensemble du LIFT (primaire + collège) à Yong Chun, qui accueille aujourd’hui 90 élèves.

Depuis sa création, je reviens chaque année constater ses progrès : de nouveaux locaux, une communauté éducative dynamique et surtout l’enthousiasme des élèves et des équipes.

Le développement du LIFT est mon projet prioritaire à Taïwan : il incarne une passerelle entre nos cultures, une ouverture sur le monde et un lieu de dialogue interculturel.

Merci à Anthony Belin, au Board, aux enseignants, aux parents, aux élèves, ainsi qu’à la Mairie de Taipei et au proviseur partenaire pour leur formidable engagement. +d’images

Taipei European School – Lycée Français de Taipei (LFT)

Dès mon arrivée à Taïwan, j’ai eu le plaisir de me rendre pour la première fois au Lycée Français de Taipei (LFT), intégré à la Taipei European School (TES), en compagnie de Antoine Cheng, Premier secrétaire du Bureau de représentation de Taipei en France.

La délégation, accompagnée de Cléa Lecardeur, directrice adjointe du Bureau français de Taipei, et de Louise Crayssac, attachée de Coopération, a visité le campus primaire de Shilin.

Nous avons été chaleureusement accueillis par Benjamin Orillon, chef d’établissement, Juliette Kudlikowski, directrice du primaire, et Franck Lefèvre, directeur du secondaire, ainsi que par John Nixon, CEO de la TES.

Créé en 1989, le LFT scolarise aujourd’hui 292 élèves, dont 135 en secondaire. La première cohorte de bacheliers a vu le jour en 2017.

Cette visite a permis de riches échanges sur la dynamique de l’établissement et ses projets pédagogiques, illustrant l’importance des liens avec la communauté française et francophone de Taïwan. +d’images

Médias – Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” (LePetitJournal.com – 15 sept. 2025)

Je remercie les journalistes Agnès Chareton, rencontrée à Orange County grâce à Sylvie Almeri (FACC Southern California), ainsi qu’Emmanuelle Franks à Pasadena, pour l’article qu’elles ont consacré à mon déplacement en Californie dans LePetitjournal.com.

J’adresse également mes vœux de plein succès à l’édition de Los Angeles de LePetitjournal.com.

Extrait :

Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis”

Fin août, le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic a passé une semaine auprès de Français et d’entreprises tricolores à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego. Sept mois après le choc du retour au pouvoir de Donald Trump, il constate un fort sentiment d’incertitude chez les expatriés.

Ce mercredi 27 août, la boulangerie Chaupain de Laguna Niguel, dans le comté d’Orange, accueille un invité un peu particulier. Attablés devant une quiche ou un pain au chocolat, une vingtaine de Français sont venus écouter attentivement Olivier Cadic, sénateur centriste des Français de l’étranger, et lui faire part de leurs interrogations, alors que depuis sept mois, le retour au pouvoir de Donald Trump fait peser son lot d’incertitudes sur leur quotidien. Les questions fusent. Quid de l’augmentation des tarifs des colis de la Poste vers les États-Unis ? Combien de temps faudra-t-il pour lever l’incertitude face à la nouvelle politique douanière de l’administration Trump ? Que faire en cas d’arrestation par l’ICE, la police de l’immigration, qui sème la terreur dans la région ?

En matière de crises internationales, Olivier Cadic, spécialiste des questions de cybersécurité et de défense, s’y connaît. Il s’agit de son 15ᵉ déplacement aux États-Unis, sur 603 déplacements dans 115 pays depuis qu’il a été élu sénateur des Français de l’étranger, en 2014. Lui qui a posé ses valises au Royaume-Uni en 1996 – pour y établir son entreprise d’électronique avant de fonder Cinebook, sa société d’édition de bandes dessinées – a ainsi vécu de plein fouet le Brexit et ses conséquences délétères outre-Manche. Mais aujourd’hui, impossible, selon lui, de prévoir l’issue du scénario à rebondissements qui s’écrit aux États-Unis. D’où l’importance de venir prendre le pouls du pays.

Prendre le pouls du pays dans cette période de bouleversements

C’est Sylvie Almeri, directrice de la FACC Southern California, qui a organisé son marathon d’une semaine entre Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego, du 24 au 29 août, aux côtés de Dimitri Demianenko, Consul adjoint de Los Angeles. Au programme : visite de start-ups (Noovolife), d’un restaurant (Mon ami Gabi), de grandes entreprises tricolores qui excellent dans des domaines de pointe (Vicat, Motul, Safran Cabin, Thales, Balt, Safran Power Unit, Colas Rail…), d’écoles franco-américaines (l’occasion de faire le point sur la rentrée sept mois après les incendies de Los Angeles qui ont impacté l’International School of Los Angeles et l’Alliance française de Pasadena)… Son objectif : “écouter et comprendre” les expatriés français.

Ses discussions avec les acteurs économiques locaux ont mis en évidence l’incertitude qui pèse sur la compétitivité en raison des nouvelles barrières tarifaires instaurées par Donald Trump… Lire la suite l’article sur le site lepetitjournal.com Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” de Agnès Chareton à Orange County, avec Emmanuelle Franks à Pasadena

En circonscription au Canada – Alberta / Calgary (30 août – 02 sept. 2025)

Premier déplacement dans l’Ouest canadien à l’invitation d’Olivier Dellapina, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire de Vancouver.

Olivier est un élu indépendant qui siège aux non-inscrits à l’AFE pour représenter les Français du Canada.

J’ai eu la joie de rencontrer son épouse Cindy, également élue : un couple engagé, complémentaire, dont l’énergie est au service des Français. Leur action a favorisé des avancées concrètes, notamment l’ouverture de liaisons aériennes directes entre Paris et Vancouver (Air France) et entre Paris et Calgary (WestJet).

Enseignement

(g à d) Cindy Dellapina ; Françoise Bougaeff ; OC ; Olivier Dellapina

Lycée international de Calgary (LIC)

“Au Lycée international de Calgary, nous ne faisons pas que préparer les élèves au monde ; nous les inspirons à le façonner.” Françoise Bougaeff

Accueilli par la proviseure Françoise Bougaeff, j’ai visité le lycée international en compagnie de Cindy et Olivier Dellapina, conseillers des Français de l’étranger, un dimanche, à deux jours de la rentrée.

L’école scolarise 468 élèves, dont 110 en maternelle, et offre un enseignement du primaire au lycée dans un environnement bilingue et multiculturel. Déconventionnée depuis 2018, elle a su fidéliser 80 % de ses enseignants, preuve de leur attachement à l’établissement et à ses valeurs, bien au-delà de leur statut.

L’école bénéficie d’un soutien financier diversifié : 20 % de son budget proviennent de subventions de l’Alberta, et elle a obtenu une aide de 350 000 euros de l’AEFE, ce qui permet de maintenir un niveau pédagogique élevé et des activités extrascolaires enrichissantes.

Impressionné par l’engagement des enseignants, qui consacrent leur temps personnel à préparer leurs classes, j’ai pu constater la qualité des infrastructures : laboratoires modernes, bibliothèque fournie, terrains sportifs et espaces artistiques qui favorisent l’épanouissement des élèves.

Cette visite a été l’occasion de mesurer l’importance de l’école pour la communauté française et locale, ainsi que la passion de ceux qui y travaillent pour offrir un enseignement d’excellence dans un cadre stimulant et bienveillant. +d’images

Culture

Alliance française

« Créateur de moments en français » : telle est la belle ambition portée par l’Alliance française de Calgary, qui dépasse l’enseignement de la langue pour offrir une véritable expérience culturelle et humaine.

Heureux d’avoir visité cette institution fondée en 1947, en compagnie d’Olivier Dellapina, élu des Français de l’étranger.

Nous avons été accueillis par son directeur, Jean-Baptiste Roux, en poste depuis 2015. Enseignant passionné par l’échange interculturel et la promotion de la langue et de la culture françaises, il insuffle une énergie remarquable à l’Alliance.

Située dans un bâtiment partagé dédié à la culture, elle dispose de 4 salles de classe, réunit 1 300 étudiants et 2 300 membres. Bien que plus petite du Canada en surface, elle se classe troisième en activité !

Au-delà des cours de français, elle crée de véritables moments de vie : cafés-croissants pour pratiquer, voyages culturels annuels en France (après Nice, Bordeaux, Biarritz, cap cette année sur Toulouse, élue 1ʳᵉ destination touristique 2025 par Lonely Planet).

Un lieu d’apprentissage, mais surtout un espace francophone vivant, qui fait rayonner notre culture au cœur de Calgary. +d’images

Communauté française

Réunion de cadrage

Deux temps forts avec des représentants de notre communauté, organisés par Olivier et Cindy Dellapina, conseillers des Français de l’étranger, que je remercie chaleureusement, ont ponctué mon déplacement dans l’Ouest canadien

Un premier dîner au Rouge, le restaurant d’Olivier Reynaud, a réuni Roy Classen, seul CCEF de l’Alberta, Jordan Willi, consul honoraire d’Edmonton, Gérard Carlier, ancien consul honoraire de Calgary, et Jean-Baptiste Roux, directeur de l’Alliance française.

Ils ont témoigné du dynamisme de l’Alberta, encore épargnée par la flambée immobilière touchant Montréal, Toronto ou Vancouver, tout en regrettant le peu d’attention pour l’ouest canadien, porté par le patronat français depuis la visite du MEDEF en 2014.

Réunion Communauté

La seconde rencontre s’est tenue dans la bibliothèque de l’Alliance française de Calgary, où une vingtaine de participants ont échangé sur leurs centres d’intérêt et leurs préoccupations, notamment la cybersécurité et la préservation des libertés publiques.

Je leur adresse toute ma reconnaissance pour leur présence et leurs questions.

Enfin, je tiens à saluer Franck Point, conseiller des Français de l’étranger, qui a participé à deux appels initiés par Olivier durant mon séjour, pour contribuer à enrichir mon information depuis Vancouver. +d’images

Rouge – Entrepreneur – Olivier Reynaud

Durant ce déplacement, j’ai eu le plaisir de découvrir Rouge, un restaurant au charme unique, installé dans un lieu chargé d’histoire. Chaque pierre raconte son passé, chaque espace mêle avec élégance tradition et modernité.

Les propriétaires Olivier Reynaud et le chef Paul Rogalski insufflent à ce lieu toute sa créativité et son savoir-faire. Formé dans de grandes maisons françaises et ayant travaillé aux côtés de chefs étoilés, ils dirigent aujourd’hui Rouge avec passion, transformant chaque plat en une expérience mémorable.

Leurs choix mettent en valeur les produits locaux et de saison, révélant des saveurs délicates et surprenantes encensées par les critiques gastronomiques.

Je suis particulièrement reconnaissant à Olivier Reynaud de m’avoir accompagné avec Olivier et Cindy Dellapina pour me faire découvrir la province d’Alberta, me permettant de mieux comprendre la région et ses richesses.

Rouge n’est pas seulement un restaurant, c’est un lieu où histoire, innovation et talent se rencontrent, porté par un chef et des équipes qui font rayonner cette belle culture culinaire. +d’images

Banff – Rocheuses

Pour me faire découvrir l’attrait de la région, Olivier m’a conduit à Banff, au cœur des Rocheuses, où la nature grandiose rappelle ce qui fonde la richesse humaine et écologique du Canada.

Mais l’Alberta traverse aussi une période de tension : la Première ministre Danielle Smith évoque un référendum sur la sécession, inspiré d’une rhétorique populiste. Les banderoles « Keep Alberta in Canada » témoignent qu’une majorité refuse cette rupture.

Comme parlementaire marqué par le Brexit, ce climat ne me paraît jamais tout à fait rassurant.

Mais une certitude demeure : grâce à des élus comme Olivier et Cindy Dellapina, les Français de l’étranger y trouvent des relais efficaces, proches et inspirants. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / San Diego (28-29 août 2025)

Un immense merci à Sylvie Almeri et à la SoCal French-American Chamber of Commerce pour ce programme d’exception dans le Nevada et la Californie : leur énergie et leur talent à mettre en valeur les personnes et les entreprises sont remarquables.

Reconnaissance également à Dimitri Demianenko dont le soutien constant a contribué à transformer cette tournée en un véritable succès, avec pour conclure, grâce à l’initiative de Sylvie, un bel objectif : une liaison aérienne directe Paris–San Diego.

Vis ma vie de Sénateur
Sylvie Almeri a partagé sur LinkedIn un “Vis ma vie de Sénateur” d’une semaine, présenté sous forme de diaporama retraçant nos déplacements à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego.
Lien

Communauté française

Marché français de San Diego – Entrepreneurs

Cette dernière séquence à la seconde édition du Marché français de San Diego vient ponctuer un déplacement de 4 jours en Californie à la rencontre de notre communauté.

Pour être pleinement dans l’ambiance, et aussi contribuer à cette atmosphère chaleureuse et tricolore, j’ai parcouru le marché revêtu de mon écharpe tricolore.

Je me suis arrêté sur chaque emplacement, prenant le temps d’échanger avec les exposants et d’apprécier la diversité de leurs savoir-faire, de la gastronomie à l’artisanat, dans une ambiance authentiquement française.

Je me suis également réjoui de la participation de l’Alliance française de San Diego, ainsi que de la petite école de français FLAM San Diego, créée il y a cinq ans et qui accueille aujourd’hui une centaine d’enfants.

Félicitations à Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce, à l’origine de cette belle initiative qui démontre avec cette deuxième édition que le Marché Français est un véritable succès.

Un grand merci à tous les participants pour leur accueil et leur talent, qui contribuent à faire rayonner la culture et le dynamisme français à San Diego. +d’images

Enseignement

Lycée français de San Diego

J’ai eu la joie de participer à l’inauguration du nouveau terrain multisport extérieur du Lycée français de San Diego, à l’invitation de son proviseur, François Trégouet. C’était un vrai retour, puisque j’avais déjà eu l’occasion de visiter l’établissement l’année passée (compte-rendu).

J’ai partagé ce moment avec Dimitri Demianenko, consul adjoint, ainsi que les partenaires locaux du lycée : la SoCal French-American Chamber of Commerce représentée par Sylvie Almeri, l’Alliance Française de San Diego avec Laurence de Valmy, et Isabelle David pour la San Diego French-American School.

Ce bel ajout au campus a été rendu possible grâce à la générosité de Diane Pérez, MD, MHCM, et de Franklin Libenson, MD, MPH, ainsi qu’au soutien de nombreux membres de la communauté.

Enfin, excellente nouvelle pour les jeunes passionnés : le club d’échecs bénéficiera bientôt d’un coach de tout premier plan, un grand maître international.

Je souhaite une très belle rentrée à tous les élèves, enseignants, équipes de direction et acteurs du réseau français à l’étranger. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur de la France

Heureux de mon retour à San Diego où j’ai eu le privilège d’être accueilli par Bertrand Mangeot (Intercontinental San Diego) pour un déjeuner riche d’échanges, en compagnie des CCEF Marie Flacassier (BeatBabel), Laurent Delon (LJ1D Consulting), Gregory Poilasne (Nuvve Holding), ainsi que de Dimitri Demianenko, consul adjoint.

Au-delà des défis, hausse des coûts en Californie, incertitudes douanières ou pression cyber grandissante de la Chine, nos discussions ont mis en lumière les dynamiques porteuses : l’énergie de l’écosystème entrepreneurial, l’innovation tirée par l’IA et les investissements massifs des hyperscalers, ainsi que le rôle stratégique de la région transfrontalière Tijuana–San Diego.

Nous avons partagé une conviction forte : le marché américain reste incontournable pour les entreprises françaises, et une liaison directe San Diego–Paris serait un atout stratégique majeur.

Merci à Bertrand pour son accueil exceptionnel. Gratitude à nos quatre CCEF du comité Ouest Sud de San Diego pour la richesse de leur regard. Ensemble, ils font rayonner l’expertise française à l’international. +d’images

San Diego International Airport

À l’initiative de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce, j’ai participé à une réunion passionnante avec l’équipe du San Diego International Airport, conduite par sa CEO Kimberly Becker, et des représentants du développement économique régional.

Sylvie a partagé son rêve : relier Paris et San Diego par une liaison aérienne directe. L’enjeu est de taille : Paris est la deuxième destination européenne après Londres pour le trafic transatlantique. Air France avait déjà opéré des vols directs lors de grands événements, tandis que Londres bénéficie de deux rotations quotidiennes, Munich d’une, et KLM dessert Amsterdam trois fois par semaine (hors hiver). La France est par ailleurs le 6e pays visiteur à San Diego.

La présentation de Sylvie a brillamment mis en valeur le poids économique français — 4e employeur étranger en Californie — et démontré tout le potentiel d’une telle ligne. Avec Dimitri Demianenko, consul adjoint, nous avons soutenu ce plaidoyer.

Un vrai consensus s’est dessiné pour transformer ce rêve en réalité.

Ce projet est désormais devenu une priorité pour guider mon action en soutien à la SoCal French-American Chamber of Commerce. +d’images

Safran Power Unit

Lors de ma visite à San Diego, j’ai eu le plaisir d’être accueilli par John Pogu au sein de Safran Power Units.

Cette entité stratégique du groupe, qui réunit 50 personnes, développe le groupe auxiliaire de puissance (APU), un système essentiel à tout avion moderne. L’APU fournit l’énergie nécessaire au démarrage des moteurs principaux, à l’alimentation électrique et au confort de bord lorsque l’avion est au sol — une technologie discrète mais absolument vitale pour la performance et la fiabilité.

Parmi ses nombreuses réalisations, Safran Power Units équipe le Falcon 6X, produit à Mérignac, puis personnalisé et finalisé à Little Rock, symbole de l’excellence de la coopération transatlantique.

En clin d’œil amical à cette continuité industrielle, j’ai souhaité immortaliser ma visite par une photo souvenir devant le moteur, que j’ai partagée avec l’équipe de Dassault Falcon Jet à Little Rock, rencontrée la semaine précédente.

Une belle illustration de la force de notre écosystème aéronautique aux États-Unis. +d’images

100%

Lors de ma visite au siège de 100% à San Diego, j’ai eu le privilège d’être accueilli par Ludovic Boinnard, CEO de la marque, en compagnie de Sylvie Almeri. Avec enthousiasme, il nous a présenté les activités d’une entreprise devenue leader mondial des masques et équipements pour sports extrêmes.

Au-delà de l’innovation et du design qui font sa réputation, 100% doit relever deux défis majeurs : la contrefaçon, principalement en provenance de Chine, qui menace la sécurité des pratiquants et l’image de la marque, ainsi que les droits de douane, qui pèsent sur des produits fabriqués à Taïwan, en Corée du Sud et au Vietnam et compliquent leur compétitivité à l’international.

Nous avons aussi découvert l’ampleur de la gamme, qui s’étend aux lunettes de performance portées par les cyclistes du Tour de France, symbole de la reconnaissance mondiale de la marque. +d’images

Colas Rail

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Jean-Marc Kuntz, représentant de Colas Rail aux États-Unis, autour du projet de ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco. Ce projet titanesque s’inscrit dans la continuité des implantations de Bouygues Construction et Colas, déjà actives aux États-Unis dans les infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires.

Au-delà des défis techniques, c’est le débat politique qui façonne son avenir. Les Démocrates y voient un levier pour la transition climatique et la modernisation des transports, tandis que les Républicains dénoncent les retards, les surcoûts et l’ampleur du financement public. Cet affrontement explique en grande partie la lenteur d’avancement du chantier.

Pourtant, dans un pays où le ferroviaire reste sous-développé, ce projet ouvre un potentiel immense.

Et si Colas Rail était retenu, ce seraient près de 1000 emplois créés à la clé. Voilà une formidable opportunité industrielle et humaine pour conforter la relation franco-américaine.

Neuro Services Alliance

J’ai eu le plaisir d’animer une réunion publique pour les Français de San Diego, organisée par la SoCal French-American Chamber of Commerce, dirigée par Sylvie Almeri, dans les locaux de Neuro Services Alliance.

Merci à Olivier Toury, dirigeant de la société et président de la chambre, pour son accueil chaleureux.

Neuro Services Alliance est une PME de 12 personnes, cofondée par Olivier Toury et Bruno Buisson, qui accompagne l’industrie pharmaceutique pour évaluer l’efficacité des médicaments avant les essais cliniques.

Cela permet d’économiser des dizaines de millions de dollars si l’inefficacité est détectée en amont des essais.

Avec 70 % du marché mondial du développement des médicaments concentré aux États-Unis, un cadre peu réglementé et des prix élevés pour financer les investissements, le pays offre une dynamique unique d’innovation et d’investissement.

La société se distingue notamment par ses travaux sur les angoisses et la paralysie par la peur, un domaine aux applications thérapeutiques prometteuses.

Un grand merci à Sylvie, Olivier, Dimitri Demianenko, consul adjoint de France, et à tous les participants pour ces échanges enrichissants et cette belle rencontre avec la communauté française de San Diego. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Orange County (27 août 2025)

Lors de mon précédent passage en Californie, j’avais promis à Sylvie Almeri de venir à la rencontre de la communauté française d’Orange County et de ses entreprises.

Ce comté dynamique situé entre Los Angeles et San Diego, connu dans le monde entier pour abriter à Anaheim le premier parc Disneyland… est souvent oublié lors des visites officielles en Californie au profit de Los Angeles, San Francisco ou San Diego.

Diplomatie économique

Garden Grove – Safran Cabin

Seconde étape du parcours consacré aux entreprises françaises du comté d’Orange County, organisé par Sylvie Almeri, j’ai eu le plaisir de visiter Safran Cabin à Garden Grove, l’un des sites emblématiques du groupe Safran aux États-Unis.

Cette visite m’a permis de mesurer l’importance de la présence de Safran depuis 50 ans aux USA : près de 10 000 collaborateurs, dont 2 300 en Californie.

Spécialisé dans l’aménagement intérieur des avions (galleys, toilettes, systèmes de rangement, équipements de sécurité…), Safran Cabin joue un rôle clé dans la chaîne de valeur aéronautique. Le site de Garden Grove compte à lui seul 450 employés, dont 54 % travaillent dans l’entreprise depuis plus de 10 ans — un véritable témoignage de fidélité et de savoir-faire.

Les équipes bénéficient aujourd’hui du retour de croissance du secteur aérien, mobilisant leur expertise pour répondre à la demande mondiale.

La visite s’est clôturée par une rencontre chaleureuse avec plusieurs compatriotes français installés dans la région, l’occasion d’échanger sur la dynamique de la présence française en Californie.

Un grand merci à Mike Levine, senior VP Services Americas et aux équipes de Safran Cabin pour leur accueil et leurs échanges passionnants ! +d’images

Thales In-Flight Experience

J’ai eu le plaisir de visiter le site californien de Thales In-Flight Entertainment (IFE), accueilli par Jean-Philippe Bernardin, COO de l’activité.

Thales est un acteur mondial majeur des systèmes de divertissement embarqués, que 2 millions de passagers utilisent chaque jour. Le marché est dominé par trois entreprises : Panasonic, et deux sociétés françaises, Thales et Safran.

Avec 800 collaborateurs répartis dans 10 pays, et 450 employés supplémentaires dédiés au service client, Thales conçoit, développe et accompagne les solutions choisies par les compagnies aériennes pour équiper leurs cabines.

Les équipes nous ont présenté les prochains produits qui équiperont les sièges passagers. J’ai été particulièrement impressionné par leur imagination et leur créativité.

Client fidèle d’Air France, j’espère que leurs écrans équiperont bientôt les cabines de notre compagnie nationale.

Thales dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de 200 000 sièges d’ici à 2032, confirmant sa place essentielle dans l’innovation aéronautique.

Un grand merci aux équipes de Thales pour leur accueil et la richesse de nos échanges ! +d’images

Motul

J’ai eu le plaisir de rencontrer Stéphane Bringues (CEO) et Jean-Frédéric Lematre (CFO) chez Motul, une entreprise française familiale qui célèbre plus de 100 ans d’histoire.

Née à Aubervilliers, présente aujourd’hui dans 100 pays, Motul s’est forgé une identité unique dans le monde des lubrifiants hautes performances, en particulier dans l’univers de la compétition automobile et des 24 Heures du Mans.

L’expansion internationale a conduit à la création de Motul US en 1989. Les droits de douane imposés sous l’administration Trump ont incité le groupe à investir dans une production locale, même si la dépendance aux matières premières importées reste un enjeu stratégique.

Je remercie vivement mes hôtes pour leurs éclairages précieux sur les défis de la supply chain automobile dans ce contexte. Ils représentent un bel exemple de résilience et de vision à long terme. +d’images

Balt

Dans le cadre de ma visite en Californie, j’ai rencontré Ryan Solomon et Fred Gunderman chez Balt, entreprise indépendante fondée en 1977 par un Français et restée fidèle à son identité familiale, tout en ayant récemment ouvert son capital à un fonds européen.

Balt développe des dispositifs médicaux capables d’accéder à l’intérieur du cerveau. Son activité est aujourd’hui consacrée à 90 % au neurovasculaire, avec un impact direct sur la vie de plus de 125 000 patients chaque année.

Après 48 ans d’existence, l’entreprise emploie 1 000 personnes et génère 330 millions d’euros de revenus dans le monde, dont 125 millions aux États-Unis. Sa croissance y est remarquable : inexistante en 2016, l’activité américaine est désormais un pilier du groupe.

Cette visite a été l’occasion d’échanger sur une belle réussite française à l’international, qui contribue de manière décisive à l’innovation médicale et à la santé des patients. +d’images

Communauté française

Chaupain / Réunion publique

C’est dans les locaux de Chaupain Bakery, que nous avons eu le plaisir d’organiser une réunion publique à Orange County.

Fondée en 2018 par Sarah et Sami Ellouze, Chaupain est bien plus qu’une boulangerie : c’est un lieu où qualité artisanale, équipe passionnée et expérience client unique se rencontrent.

Lors de cette rencontre, nous avons échangé avec les représentants de la communauté d’Orange County, en présence de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles et Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Merci aux participants et à l’équipe du French Cluster du comté d’Orange pour leur soutien.

En associant Chaupain à leurs événements, les membres du French Cluster illustrent parfaitement comment le savoir-faire français et l’esprit communautaire peuvent se combiner pour créer des moments mémorables. +d’images

Enseignement

International School Of Orange County

Quand la rentrée des classes paraît être la plus belle journée de l’année scolaire !

À l’invitation de Frédérique Bauer, directrice de l’école, et en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce, j’ai eu le plaisir d’assister à cette rentrée scolaire.

J’ai pu m’adresser aux enfants comme aux parents pour saluer leur choix inspirant en faveur d’un enseignement bilingue, véritable atout pour l’avenir.

Le campus d’Orange County a pris son indépendance en 2021, après 35 ans passés sous la houlette du LILA. Il accueille cette année 131 élèves de la petite section à la sixième, avec une croissance attendue en cours d’année. Pour répondre aux souhaits des parents, l’école recherche des solutions afin d’ouvrir progressivement les classes de collège jusqu’en 8e année.

Merci à Frédérique Bauer pour son engagement résolu au service de l’enseignement francophone, qui contribue à renforcer la présence et la vitalité de notre communauté dans ce territoire clé du sud de la Californie. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Los Angeles, Lebec, Pasadena (26-27 août 2025)

Retour en Californie pour un périple de 4 jours, en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Los Angeles & Lebec

Diplomatie économique

National Cement Of California – Vicat

Première séquence : la visite en deux temps de la société Vicat.

Nous avons d’abord été accueillis dans les bureaux de Los Angeles par Éric Holard, président et CEO de Vicat USA (National Cement Company Inc.), aux côtés d’Éléonore Sidos, qui lui succédera le 1er septembre 2025, en présence de plusieurs Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

Fondé en 1853, le groupe Vicat perpétue l’héritage de Louis Vicat, inventeur du ciment artificiel, et s’est implanté durablement aux États-Unis avec l’acquisition, en 1987, de son usine de Lebec (Californie), exploitée par sa filiale National Cement Company of California.

L’entreprise américaine compte aujourd’hui 1 300 collaborateurs, dont 700 en Californie et 150 à Lebec, sous la direction de Bruno Salomon.

Dans un second temps, nous nous sommes rendus dans cette cimenterie, désormais au cœur du projet Lebec Net Zero (LNZ), qui pourrait bénéficier d’un soutien du Département de l’Énergie américain pour sa phase initiale.

L’ambition : capter et stocker jusqu’à 950 000 tonnes de CO₂ par an grâce aux technologies de captage-carbone (CCS), développer l’usage de combustibles alternatifs locaux et produire un ciment à faible émission. Une trajectoire exemplaire vers une industrie cimentière bas carbone.

À l’issue de la visite, j’ai eu le plaisir de remettre une médaille du Sénat à Éric Holard, qui va prochainement prendre sa retraite, témoignage de ma reconnaissance pour son accueil, et son soutien constant à l’action des CCEF et de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Tous mes vœux de réussite à Éléonore, qui représente la 8ème génération des Vicat, et m’a impressionné tant par sa maîtrise des défis à relever, que par le parcours qui l’a préparé pour prendre la direction d’une filiale, au chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. +d’images

Pasadena

Communauté française

Conférence

Rencontre avec des représentants de la communauté française de Pasadena, une ville durement touchée par les incendies du début 2025. Près de 60 compatriotes ont vu leurs biens détruits, et certains ont perdu leur activité professionnelle.

La communauté française continue pourtant de croître localement (+1 à 2 % par an depuis la pandémie), même si l’on observe parallèlement une baisse préoccupante de 30 à 40 % du tourisme français depuis le début de l’année.

À l’issue de ma conférence « Le monde tel que je le vois », le débat s’est principalement orienté vers les répercussions de la politique de la nouvelle administration Trump, davantage que vers les incertitudes politiques en France.

Un grand merci à l’Alliance française de Pasadena, sa directrice Emmanuelle Franck, et à tous les participants pour leur présence et la richesse de nos échanges. +d’images

Alliance française

L’Alliance Française de Pasadena, dirigée par Emmanuelle Franck, incarne un véritable carrefour de la langue et de la culture françaises dans le Grand Los Angeles.

Seule employée à temps plein, Emmanuelle anime et coordonne une équipe de 12 collaborateurs à temps partiel, et participe à un collectif de chefs d’entreprise engagés.

Journaliste multimédia, elle collabore également avec TV5 Monde et prépare son implication au Petitjournal.com USA Sud-Ouest, dont le lancement est prévu le 8 septembre prochain.

L’Alliance ne se limite pas à l’enseignement du français : elle propose des cours et ateliers pour tous âges, organise des événements culturels (conférences, projections, expositions, rencontres d’auteurs) et constitue un lieu d’échanges privilégié entre francophones et francophiles.

Le nombre de candidats au DELF B1 connaît une progression notable depuis le début de l’année, signe d’un désir récent de Californiens de s’expatrier vers des territoires francophones. +d’images

Enseignement

Lycée international Los Angeles (LILA)

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée International de Los Angeles (LILA), fondé en 1978, un établissement bilingue et biculturel proposant un enseignement de la maternelle à la terminale, combinant les programmes français et international.

Accueilli par sa directrice Anneli Harvey, j’ai découvert le campus de Pasadena, l’un des quatre sites accueillant les élèves de la maternelle à la primaire. Le cinquième campus, situé à Burbank, est dédié au collège et au lycée.

L’ensemble des campus rassemble aujourd’hui 1 036 élèves, avec des classes comptant en moyenne entre 15 et 19 élèves.

Depuis août 2025, le campus de Pasadena est dirigé par François Zabka, présent à LILA depuis 2013. L’école développe des projets ambitieux, notamment la création d’une salle polyvalente destinée aux activités sportives et aux spectacles. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Nevada / Las Vegas (23-26 août 2025)

Cybersécurité

avec Bret Yunker (Caesars Entertainment) et Sylvie Almeri (SoCal FACC)

Cyber – Caesars Palace & MGM Resorts

Dans le cadre d’une réflexion sur l’opportunité de légiférer sur le paiement des rançons en cas de cyberattaque, Phil Stupak, alors directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche, m’avait suggéré de rencontrer les dirigeants du Caesars Palace et du MGM Resorts, deux géants de Las Vegas frappés à quelques semaines d’intervalle par le même groupe de cybercriminels, Scattered Spider, affilié à ALPHV/BlackCat.

Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, m’a organisé deux entretiens avec Bill Hornbuckle, CEO et président MGM Resorts International ; et Bret Yunker, CFO Caesars Entertainment, qui m’ont reçu avec leurs équipes.

Leur témoignage enrichit notre réflexion sur la manière d’améliorer notre résilience face aux cyberattaques.

Le Caesars Palace a choisi une stratégie de négociation : face à une demande initiale de 30 millions de dollars, il a versé environ 15 millions, afin de contenir la fuite de données sensibles (programme Caesars Rewards) et d’assurer un retour rapide à la normale. En interne, des mesures de sécurisation et un suivi des clients affectés ont été rapidement mis en place.

avec Bill Hornbuckle (MGM Resorts International), à gauche

Le MGM Resorts, quant à lui, a refusé de céder. Cette décision a entraîné une paralysie des activités pendant plus d’une semaine (systèmes de réservation et cartes magnétiques hors service) occasionnant des pertes estimées à 100 millions de dollars. Depuis, le groupe a investi massivement dans la cybersécurité et la formation de ses équipes.

Sur le plan judiciaire, des arrestations ont commencé : cinq membres présumés de Scattered Spider ont été inculpés aux États-Unis pour fraudes et usurpation d’identité. Au Royaume-Uni, un adolescent de 17 ans a été arrêté dans le cadre du piratage du MGM. De plus, Noah Michael Urban, alias King Bob, a été condamné récemment à dix ans de prison, pour fraude et vol d’identité.

Je remercie sincèrement mes interlocuteurs pour leur accueil et leur volonté de partager leur expérience pour servir le bien commun.

J’ai été particulièrement impressionné par la maîtrise managériale dans leurs prises de décisions stratégiques : négociation pragmatique pour les uns, résistance résolue fondée sur des principes éthiques inspirants pour les autres.

Je suis convaincu que leurs retours d’expérience enrichiront notre capacité à élaborer des stratégies de résilience réalistes et adaptées. +d’images

Communauté française

Ocean Pearl Smokehouse – Réunion communauté

Très heureux d’avoir pu rencontrer la communauté française de Las Vegas, aux côtés de Sébastien Tevenin, consul honoraire de France pour le Nevada du Sud.

Un grand bravo à François Gérard et à Candice Centazzo d’Ocean Pearl Smokehouse pour leur accueil chaleureux et la découverte de leurs produits.

Installée à Las Vegas depuis 2019, leur entreprise perpétue un savoir-faire français du fumage artisanal du saumon, fort de 30 ans d’expertise. Fondé par François Gérard, aquaculteur formé en France, l’atelier fournit aujourd’hui les plus grands casinos du Strip, mêlant tradition, innovation et excellence.

J’ai également eu le plaisir de retrouver Carole de la Cruz, conseillère à l’AFE (2014-2021), dont l’engagement constant auprès de notre communauté reste exemplaire.

Ma gratitude va aussi à Alan Escobedo, vice-consul général du Guatemala, qui représente le tout nouveau consulat ouvert à Las Vegas, et qui m’a témoigné sa reconnaissance pour mon engagement en faveur de Taïwan.

Merci enfin à Salomée Levy, collaboratrice de la députée Dina Titus, pour sa présence et son implication auprès de notre communauté française locale.

Et bien sûr, toute ma reconnaissance à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas été possible. +d’images

Diplomatie économique

Noovo

La première séquence de mon déplacement à Las Vegas organisé par Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, a été consacrée à la visite de Noovo, où nous avons été accueillis par son co-fondateur, Benoît Lafond.

Créée en 2020 par trois Français, Noovo est un bel exemple d’audace entrepreneuriale.

Partie de l’aménagement de bus scolaires, l’entreprise s’est rapidement spécialisée dans la conversion de vans haut de gamme, entièrement autonomes (off-grid).

Implantée au nord-ouest de Las Vegas, Noovo transforme des Dodge Promaster en véritables « maisons sur roues » : lit queen-size, cuisine, douche et toilettes, chauffage, Wi-Fi par satellite et batteries solaires.

Avec ses modèles Lite, Pop ou Plus – ce dernier doté d’un toit surélevé unique aux États-Unis – Noovo combine confort, innovation et esprit d’aventure.

En quelques années, elle est passée d’un petit atelier à une usine de 20.000 m², capable de produire 180 vans en 2025, incarnant le dynamisme de l’entrepreneuriat français à l’international. +d’images

Gastronomie française – Vincent Pouessel

Très heureux d’avoir eu l’occasion de m’entretenir, en compagnie de Sylvie Almeri, avec Vincent Pouessel, chef éminemment sympathique du restaurant À Mon Ami Gabi au Paris Las Vegas.

Originaire de Bretagne, Vincent a bâti un parcours solide, marqué par des expériences dans de grandes maisons, comme le restaurant Jules Vernes sur la Tour Eiffel, avant de rejoindre la scène culinaire de Las Vegas. Son restaurant se distingue par une identité française assumée et un succès impressionnant au beau milieu du Strip.

Parmi les faits marquants, À Mon Ami Gabi est aujourd’hui le premier consommateur d’escargots du pays, symbole d’un ancrage fort dans la tradition gastronomique française. La carte des vins illustre la même logique : près de 80 % des bouteilles servies sont françaises, confirmant la volonté de transmettre un véritable art de vivre hexagonal au cœur du désert du Nevada.

Au-delà de la cuisine, Vincent Pouessel rappelle que le modèle économique des casinos de Las Vegas a profondément évolué. Face à la baisse des revenus liés aux jeux, les établissements comme Le Paris misent désormais sur la restauration et les expériences culinaires haut de gamme pour attirer et fidéliser la clientèle.

On retrouve ainsi également à Las Vegas : Joël Robuchon, L’Atelier (MGM Grand) ; Restaurant Guy Savoy (Caesars Palace) ; Pierre Gagnaire au Twist (Mandarin Oriental) ; ou encore Alain Ducasse Mix (Mandalay Bay), Rivea (Delano)…

Chez À Mon Ami Gabi ou encore à l’Eiffel Tower Restaurant, Vincent incarne au quotidien cette transformation de Las Vegas, où la gastronomie française rayonne à grande échelle.

Merci à Vincent Pouessel pour la richesse des informations partagées. +d’images