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En circonscription en Royaume-Uni – Londres (22 sept. 2025)

Enseignement

Les 10 ans du lycée français international Winston Churchill

Heureux d’avoir célébré les 10 ans du Lycée Winston Churchill à Londres ce 22 septembre !

Quel plaisir de retrouver la communauté du lycée pour cet anniversaire symbolique — ultime réalisation du plan École, rendu possible grâce à l’engagement d’une équipe visionnaire, pilotée à l’époque par l’ambassadeur Bernard Émié et au soutien de l’Anefe.

La présence de François Hollande, président de la République lors de l’inauguration du lycée, de l’ambassadrice Hélène Duchêne et de Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, a donné une belle solennité à cette célébration.

Félicitations à Arnaud Vaissié, président du conseil d’administration, à Amelie Mallet, conseillère des FDE pour Londres et à tous leurs collègues membres du Board pour le chemin parcouru.

Un grand bravo également à Mireille Rabaté, proviseure, pour les résultats remarquables du lycée : 60 % de mentions Très Bien au baccalauréat et 96 % d’admissions sur le premier choix d’université — une performance exceptionnelle !

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver à cette occasion plusieurs acteurs du comité de pilotage du plan Écoles qui ont fait partie de l’aventure qui a abouti à ce résultat : Laurent Batut, DAF du lycée Winston Churchill, Michel Monsauret, secrétaire général Anefe, Richard Fairbairn et Sophie Routier, dont la détermination avait permis de trouver ce site idéal.

Un grand bravo à toute la communauté éducative — élèves, parents et enseignants — pour cette réussite collective ! +d’images

Plan Ecole

À l’occasion du 10e anniversaire du Lycée International Winston Churchill (LIL), j’ai eu le plaisir de co-organiser une réunion intitulée : 2008-2025 : 17 ans d’évolution du plan École au Royaume-Uni.

Michel Monsauret, conseiller de Coopération éducative qui coordonnait le plan École à sa création en 2008, et Laurent Batut, son successeur en 2011, ont rappelé l’historique et les réussites de cette initiative.

Ces efforts ont notamment permis la création de nouvelles écoles secondaires à Londres, dont le CFBL et le Lycée international Winston Churchill — une première depuis 1917 !

Lancé en juin 2008 à mon initiative (mon intervention), le Plan École visait à répondre à la pénurie de places scolaires, alors que le lycée Charles de Gaulle refusait chaque année plus de 700 élèves.

Inspiré par les principes de qualité et d’amélioration continue, il reposait sur un mode de gouvernance collaboratif :
• un ambassadeur en leader du comité de pilotage,
• un conseiller culturel en facilitateur et garant de la transparence des données,
• et une communauté éducative réunie chaque année pour définir les priorités.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :
• Objectif 1 : création de 1500 places – plus de 2500 atteintes !
• Objectif 2 : doublement des écoles bilingues – partiellement atteint, avec des réussites comme l’école européenne de Culham.
• Objectif 3 : mise en réseau des écoles Flam, ayant abouti à la création de la fédération Parapluie Flam, qui regroupe aujourd’hui plus de 50 associations et 5000 enfants, contre 15 à l’origine – un succès mondial pour ces “Petites écoles du samedi”.

Malheureusement, depuis 2014 et le départ de l’ambassadeur Bernard Émié, le comité de pilotage du plan École n’a plus été réuni pour définir de nouveaux objectifs.

Seul l’ambassadeur Jean-Pierre Jouyet avait accepté de relancer une réunion le 3 juin 2019 à ma demande (compte-rendu), mais la promesse d’une redéfinition d’objectifs n’a malheureusement pas été suivie d’effets. La pandémie de Covid-19 et, plus récemment, le Brexit, ont freiné la dynamique impulsée par l’arrivée constante de nouvelles familles françaises au Royaume-Uni.

Grâce à la participation active de plusieurs établissements londoniens — que je remercie chaleureusement —, nous avons pu débattre des nouveaux défis : TVA, fiscalité, baisse des arrivées, évolution des attentes des familles…

Je regrette toutefois de constater que le réseau tend à retrouver un fonctionnement administratif centralisé, source d’incompréhensions et de frustrations, semblable à celui d’avant 2007. Certains participants pensaient même que le Plan École consistait en une répartition administrative des places entre établissements, imposée aux parents — une idée contraire à son esprit initial.

Pour l’avenir, un nouvel objectif s’impose : faire en sorte que toutes les places offertes soient effectivement souscrites, en adaptant notre offre à un public dont les besoins ont profondément évolué. Compte tenu des enseignements recueillis lors de la réunion, je vais sensibiliser notre ambassadrice Hélène Duchêne, sur l’urgence de relancer cette démarche participative.

Un grand merci à Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour Londres, membre du CA de l’ANEFE et Board Member du LIL, à Laurent Batut, DAF du LIL, pour avoir facilité cette réunion, ainsi qu’à Mireille Rabaté, proviseur, pour son accueil chaleureux au Lycée international de Londres Winston Churchill. +d’images

Réunion annuelle des CCIFI – Diplomatie économique

Les Présidents de CCIFI au Quai d’Orsay : La “French business attitude”

En ouverture de la réunion annuelle des Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international (CCIFI), présidée par Arnaud Vaissié, le directeur de la Diplomatie économique, Ludovic Pouille, a invité ce 23 juin, au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, une cinquantaine de présidents de CCI françaises à l’international, des parlementaires et l’équipe de la direction de la Diplomatie économique.

À la faveur de ce temps de networking privilégié avec les représentants de nos communautés d’affaires françaises à l’étranger, j’ai eu le privilège de prendre la parole pour mettre en valeur l’action bénéfique de ce réseau pour notre économie.

Les CCIFI constituent le point d’appui de la Team France de l’export, comme j’ai encore pu l’observer lors des réunions régionales des CCEF (DelhiMexicoLe Caire…).

Arnaud Vaissié et Ludovic Pouille

Avec les Boosters, elles constituent un point d’appui pour les French Tech ou les VIE. Elles contribuent à la promotion des salons professionnels en France, à l’image du stand commun de la CCIFI Ohio au Bourget, quelques jours plus tôt. Elles animent notre diplomatie économique et sont un point de repère de notre diplomatie “tout court” quand la période est difficile.

J’ai cité les présidents de trois chambres qui se sont particulièrement distingués dans des circonstances difficiles : Claudia Gaudio-Francisco (Maroc) ; Michel Bisac (Algérie) ; Maxence Duault (Liban).

Les CCIFI sont également des traits-d’union pour des initiatives bilatérales, à l’exemple de ce que j’ai observé en Pologne au Forum de Karpacz avec le ministre du Numérique polonais ou au Pérou avec le ministre des Affaires étrangères pour lancer la vino-diplomatie.

L’annonce d’un possible. abandon de la commande de F35 par la Suisse offre une belle opportunité à la CCIFI de reprendre sa mobilisation de la Tech pour soutenir le projet Rafale.

Mais ce qui résume le mieux les CCIFI, c’est leur incarnation de la “French business attitude”.

Dans le prolongement de mes visites au Brésil, la semaine précédente, chez L’Oréal, Naval Group et CMA/CGM, j’ai fait remarquer à mes collègues de l’Assemblée de San Paolo que si la Chine était leur premier client, les entreprises françaises sont leur premier employeur étranger.

Ils ont reconnu que les Français s’implantent dans la durée et sont des créateurs de valeur locale.

J’ai remercié les présidents présents et tous ceux qui font vivre cette “French business attitude”.

Ils honorent la France et font notre fierté ! +d’images

6e édition des Trophées CCIFI

La France a des talents à l’international !

Toute ma gratitude à Arnaud Vaissié, président et Charles Maridor, directeur CCIFI pour leur invitation à cette 6e édition des Trophées CCI France International, en présence de plus de 250 décideurs économiques, institutionnels et partenaires engagés à l’international.

À la veille de céder son mandat, le discours d’Arnaud Vaissié avait une envergure et une qualité à la hauteur de son expérience et de son engagement en faveur de ce réseau opérationnel sur le terrain.

Celui de Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, qui occupait précédemment le poste de DG de Business France, a veillé à mettre à l’honneur chaque acteur de la Team France export pour mieux valoriser le rôle d’appui si particulier des CCIFI pour consolider le dispositif.

Placé à la table d’honneur entre Sophie Sidos, présidente des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), et son prédécesseur Alain Bentéjac, j’ai vécu une soirée d’exception aux côtés de deux personnalités qui ont fait de la coopération entre CCEF et CCIFI un levier stratégique pour porter haut les couleurs de la France à l’international.

La DS8 exposée à l’entrée marquait le retour de l’automobile française dans le haut de gamme.

Félicitations à tous les talents français récompensés et à l’équipe d’organisation pour ce magnifique succès. +d’images

Assemblée générale du réseau CCIFI

Très honoré d’avoir été élevé au rang de partenaire du réseau des Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international (CCIFI), présidé par Arnaud Vaissié.

Depuis mon élection au sénat en 2014, j’ai toujours souhaité appuyer les initiatives d’Arnaud que j’ai connu au Royaume-Uni, quand il présidait la Chambre de commerce franco-britannique à Londres.

Lors de mon intervention, je suis revenu sur les nombreux progrès de CCIFI que j’ai observé depuis 10 ans, à commencer par l’identité du réseau international qu’Arnaud a souhaité pour en faire un prolongement naturel des chambres nationales et régionales.

Lors de son intervention, Arnaud a mentionné notre proximité. Cela m’avait incité à organiser un dîner de 20 présidents au Sénat en marge de l’Assemblée générale, devenu par la suite, le déjeuner des présidents toujours au Sénat. Cette idée a été reprise ensuite à l’Assemblée nationale, puis au Quai d’Orsay cette année, et s’est imposée comme un événement incontournable à la veille des assemblées générales, pour honorer l’engagement bénévole des présidents.

J’ai également souligné l’importance de prendre en compte les innovations technologiques comme l’IA pour dynamiser les services rendus par les CCIFI.

Frédéric Sanchez, nouveau président CCIFI

Le 24 juin 2025, lors de son Assemblée générale, CCI France International a officialisé une transition à sa présidence. Après plusieurs années d’engagement à la tête du réseau, Arnaud Vaissié, co-fondateur et PDG d’International SOS, a transmis la présidence à Frédéric Sanchez, PDG du Groupe Fives, également Président de MEDEF International et de l’Alliance pour l’industrie du futur. J’ai découvert le groupe Fives, à la faveur de la visite de l’une de leurs usines à Bahreïn en avril dernier (compte-rendu).

Le conseil d’administration de CCIFI a été également renouvelé : Thibault Beaujot (Nouvelle-Zélande) ; Geoffroy Bunetel (Émirats arabes unis) ; Xavier de Bellefon (Mexique) ; Eva Ivars (Espagne) ; Yann Lebeau (Maroc) ; Pierre-Jean Malgouyres (Vietnam) ; Rémi Paul (Chine) ; Rodrigo Perez-Graziano (Argentine) ; Annie Rea (Italie) ; Benoit Renard (Inde) ; Francis Repka (Canada) ; Frederic Sanchez (Allemagne) ; Marc Somnolet (Etats-Unis) ; Chloe Stefani (Belgique) ; Marie Wattez (Suisse).

Arnaud Vaissié, Renaud Bentégeat, Michel Lozac’h, Charles Maridor

Le mandat d’Arnaud se termine avec une progression de 12% du chiffre d’affaires de CCIFI ; un autofinancement à 99,5% ; la création de 4 nouvelles chambres : Angola, Canada-Vancouver, Laos et USA-Rocky Mountains et la réactivation de la chambre en Mongolie.

Le réseau est désormais constitué de 125 chambres dans 98 pays, et compte 36 312 membres. Elles sont les points d’appui de la Team France de l’export.

Le plan stratégique prévoit d’atteindre 50.000 membres à horizon de 2030.

Un hommage mérité a été rendu à Michel Lozac’h, formidable directeur de la chambre de commerce France-Malaisie, qui part à la retraite cet été. Il m’avait accueilli en deux occasions à Kuala Lumpur et à Penang pour lancer un bureau régional.

J’adresse toutes mes félicitations à Frédéric Sanchez pour sa nomination, ainsi qu’à Arnaud Vaissié – désormais président d’Honneur.

Je leur souhaite une pleine réussite dans l’exercice de leurs nouvelles responsabilités. +d’images

Séminaire des directeurs CCIFI

« Le tour de ma circonscription en 1h15 »

Merci à Charles Maridor de m’avoir invité à participer au séminaire annuel des directeurs de CCIFI à Lyon, dans la foulée de l’Assemblée générale, le 25 juin 2025.

Une innovation qui m’a permis de m’immerger dans les préoccupations de ceux qui animent notre réseau de chambres de commerce sur la planète.

La première soirée a distingué les projets les plus inspirants concrétisés par certaines chambres.

Le mercredi matin était dédié à un tour du monde des différentes zones et une séquence sur le plan stratégique.

À l’issue de l’après-midi destiné à évaluer l’impact de l’Intelligence Artificielle sur leurs organisations et activités, j’ai attiré l’attention des directeurs sur les principales menaces en matière de cyber sécurité et les ai incités à suivre la mise en place de la directive NIS2 et les dispositions de l’IA Act.

Une soirée networking le mercredi soir au Palais de la Bourse avec environ 220 participants, dont le président de la Chambre de commerce Rhône-Alpes, beaucoup d’entreprises et Olivier Ginon, président de GL Event, comme guest speaker.

J’ai été conquis par la formidable atmosphère qui règne entre les directeurs et les animateurs de la tête de réseau.

Merci à chacun d’entre eux pour l’intérêt qu’ils m’ont témoigné et félicitations à Charles et toute l’équipe pour cette parfaite organisation. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (20-22 nov. 2024)

Diplomatie économique

Chambre de commerce

Ce 20 novembre, j’ai eu le plaisir d’assister aux cérémonies annuelles des Franco-British Business Awards de la Chambre de commerce franco-britannique, présidée par Fabienne Viala, en présence de Hélène Duchêne, ambassadrice de France au Royaume-Uni, et de plus de 220 chefs d’entreprise et invités.

Lors de son discours d’ouverture, la présidente a rappelé que cette cérémonie se tenait l’année des 120 ans de l’Entente cordiale, les 80 ans du Jour J, et les 30 ans de l’ouverture du tunnel sous la Manche !

La chambre compte 355 membres. La cérémonie a célébré les réalisations exceptionnelles de cinq entreprises, reconnues pour leurs efforts en matière de soutien communautaire, d’innovation, d’action climatique et de renforcement des relations franco-britanniques.

La soirée a salué les accomplissements des entreprises qui conduisent à un changement positif des deux côtés de la Manche.

. Les gagnants pour 2024 étaient Sodexo, qui a remporté deux prix : People & Community et Avenir durable.
. Le prix de l’innovation et la technologie a été remporté par Bouygues UK, celui de la petite entreprise a consacré Ethicronics.
. Enfin le prix de l’Entente Cordiale a été décerné à Djaayz.

Félicitations à tous les gagnants et aux sponsors qui ont contribué au succès de cette soirée : Safran ; Veolia ; Dassault Systèmes ; BNP ; Bouygues UK ; EDHEC et International SOS.

Point d’orgue de la soirée, l’annonce par Fabienne Viala (Bouygues UK) de sa décision de passer le témoin de la présidence. Le duo composé de Peter Alphandery et Pascal Boris, deux anciens présidents de la Chambre, a prononcé un discours très émouvant pour saluer l’action inestimable de Fabienne au service de la chambre.

Chapeau bas ! +d’images

Prix Entente Cordiale – Djaayz

Djaayz, le choix de la détente cordiale

Co-fondé par Raphael Aflalo et Cathy Guetta, Djaayz est une plate-forme qui révolutionne l’industrie de la réservation de DJ, en connectant les organisateurs d’événements avec un large réseau de DJ. Souvent appelé le “Airbnb des DJ”, il simplifie le processus de réservation de talents pour des événements de toutes tailles.

Djaayz a remporté le prix Entente Cordiale pour son rôle dans la promotion des échanges culturels franco-britanniques. En élargissant son réseau de DJ en France et au Royaume-Uni, il a créé de nouvelles opportunités pour les talents de se produire dans les deux pays, renforçant les liens entre eux grâce à la musique.

Le prix Entente Cordiale, parrainé par Bouygues UK, EDHEC et International SOS, a célébré le meilleur de la Grande-Bretagne et le meilleur de la France.

Ce prix « Grand Prix » a honoré les intérêts et les valeurs communes qui unissent la communauté franco-britannique.

Très honoré d’avoir eu le privilège de participer au jury qui a départagé trois candidats de très hauts niveaux qui pouvaient légitimement revendiquer chacun cette reconnaissance. J’ai eu le bonheur de pouvoir féliciter chaleureusement Raphael Aflalo et son équipe.

L’histoire retiendra que le prix spécial pour les 120 ans de l’Entente Cordiale de la chambre de commerce Franco-britannique a été attribué à une start-up qui incarne avant tout une forme de détente cordiale. +d’images

Cybersécurité

Cercle d’outre-Manche

Le Cercle d’outre-Manche est un think-tank, créé en 2004 par Pascal Boris et Arnaud Vaissié (International SOS et Pdt CCIFI). Il a pour objectif de faire du benchmarking entre la France et le Royaume-Uni, en mettant en avant les meilleures pratiques des deux pays.

Pascal Boris et Philippe Chalon, secrétaire général, m’ont invité, ce 22 novembre, au Royal Automobile Club, pour faire une conférence sur la guerre hybride menée contre les démocraties.

Dans un contexte géopolitique marqué par l’exacerbation des tensions internationales et le rapport de force, les campagnes de manipulation de l’information sont devenues un instrument de déstabilisation.

J’ai encouragé les participants à découvrir le guide de la sensibilisation à la menace informationnelle publié par VIGINUM, le service technique et opérationnel de l’État français chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères.

En matière de menace informationnelle, les entreprises et acteurs économiques peuvent être ciblés par les principaux modes opératoires suivants :
1~ Le raid numérique ;
2~ L’incitation à conduire des actions dans le champ physique ;
3~ L’usurpation d’identité ;

La menace informationnelle peut poser, pour les acteurs économiques ciblés, un risque réputationnel, économique et sécuritaire.

Très heureux d’avoir retrouvé des personnalités, membres du cercle, que j’ai souvent croisées au Royaume-Uni, qui m’ont parfois accompagné ou soutenu durant toutes ces années, et d’en découvrir de nouvelles.

Dans le prolongement du propos introductif de Philippe, les mots prononcés par chaque participant pour rappeler le contact personnel noué avec moi durant ces 28 années passées au Royaume-Uni, m’ont souvent ému.

Le Cercle d’outre-Manche n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa hauteur, depuis que je le suis.

J’ai été très honoré d’avoir eu l’opportunité de cet échange et j’exprime à Pascal et Philippe ma profonde gratitude pour l’invitation, et ma reconnaissance aux participants pour leurs multiples marques d’intérêt. +d’images

Culture

Institut français (IFRU)

“27th South Ken Kids Festival” organisé par l’Institut français, sous le patronage de Sir Quentin Blake, qui promeut le meilleur de la littérature pour enfants des deux côtés de la Manche.

Du 18 au 24 novembre 2024, l’édition de cette année a accueilli les écrivains et les illustrateurs pour une célébration de la littérature pour enfants.

Avec un solide programme de sensibilisation, le South Ken Kids Festival encourage chaque participant à être créatif et à explorer l’art du dessin et de l’illustration.

Les invités participent à un grand éventail d’activités éducatives organisées avec des écoles du Grand Londres – et à des événements publics organisés à l’Institut français, des ateliers, des conférences, des dessins animés et de la narration, aux films, aux concerts et aux dédicaces de livres.

J’ai assisté à la conférence du 22 novembre consacrée à l’histoire des bandes dessinées et des romans graphiques, animée par les célèbres auteurs et illustrateurs de bandes dessinées Posy Simmonds, Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet.

Félicitations à Anissia Morel, directrice de l’IFRU et toute l’équipe pour cet événement.

Très heureux d’avoir pu échanger avec Catherine Guiat, directrice de l’IF Écosse, et Sophie Defrance, directrice à la British Library pour les ouvrages en français qui contribuent au quotidien à promouvoir le français au Royaume-Uni. +d’images

Coopération

Eurostar – Reconnaissance faciale

J’ai utilisé pour la première fois le dispositif “SmartCheck” pour prendre l’Eurostar à la gare de Londres St Pancras.

Ce dispositif biométrique utilise la reconnaissance faciale pour vérifier l’identité des voyageurs et les associer à leurs billets et passeports, préalablement enregistrés avec leur téléphone, éliminant ainsi le besoin de tickets papier et réduisant les contrôles manuels.

Une voie dédiée permet de passer les contrôles rapidement et sans contact. Ce processus simplifie également la vérification des passeports, côté britannique.

Cependant, un passage par les contrôles des frontières françaises reste requis.

J’ai demandé à la Police de l’air et des frontières (PAF), pourquoi leur contrôle persistait puisque toutes les données étaient saisies, et qu’il suffisait de s’interconnecter pour avoir toutes les données à l’avance ?

Réponse : Cela devait être fait pour la fin de l’année 2024.
C’est repoussé à la fin de l’année prochaine… si tout va bien. +d’images

AG des CCIFI : 5 nouvelles chambres rejoignent le réseau

Ce 25 juin, j’ai eu le plaisir d’être invité à l’Assemblée générale du réseau CCI France International (CCIFI), présidé par Arnaud Vaissié. Une journée qui constitue toujours une vitrine du succès des entreprises françaises qui réussissent à l’international et de l’attractivité de l’Hexagone.

Nous en avons eu la confirmation par Charles Maridor, délégué général, qui a fait le point sur les chantiers de la mandature 2022-2025 dans son rapport d’activité.

Lors de cette AG, le réseau a accueilli favorablement 5 candidatures pour étoffer le réseau : Estonie, Éthiopie, Ouzbékistan, Ouganda, USA-Denver. Je souhaite la bienvenue à ces nouvelles chambres et une belle croissance. Très reconnaissant envers Thomas Pelletier (Ouganda) d’avoir signalé l’apport de mon passage à Kampala pour contribuer à créer une dynamique en faveur de la création de cette chambre. Comme pour l’Ouganda, la création d’une chambre de commerce en Estonie et en Ethiopie constituaient mes objectifs prioritaires pour ces pays. Aussi, j’appuierai volontiers l’action de Violaine Champetier de Ribes (Estonie) et Olivier Poujade (Ethiopie) pour les aider à développer leur nouvelle chambre.

Cet événement fut aussi l’occasion de signer deux nouveaux accords de partenariat pour CCIFI : le premier avec le MEDEF International, présidé par Frédéric Sanchez, puis le second avec Business France afin de travailler collectivement pour accélérer l’implantation et le développement des entreprises françaises.

Après la présentation des comptes, une table ronde passionnante s’est tenue sur ce thème : «Dynamiser notre collaboration entre les principaux acteurs de la Team France». Les intervenants ont brassé ces divers points : la mise en œuvre des Team France Pays, le renforcement de la coopération entre CCIFI et les bureaux Business France à l’étranger, la redynamisation de la relation CCI / CCIFI et les axes de collaboration avec Bpifrance et les CCEF. +d’images

Les intervenants étaient :
> Arnaud Vaissié, président de CCI France International
> Alain Di Crescenzo, président de CCI France
> Dominique Restino, président de la CCI Paris Ile-de-France
> Jean-Jacques Santini, vice-président des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF)
> Olivier Vincent, directeur International de Bpifrance
> Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France

Le DG de Business France a souligné que si l’attractivité de la France est un succès de ces 7 dernières années, elle apparaît actuellement en danger au regard de certaines déclarations politiques. Il propose aux Chambres d’industrialiser la capacité d’aller chercher ensemble les nouveaux investisseurs pour la France.

Inquiétude partagée par Alain Di Crescenzo, qui craint des perturbations à venir en France. Le relais viendra de l’international. Il passe par un accélérateur d’implantation à l’international et la capacité à rebondir pour dupliquer la réussite en passant d’un pays à l’autre.

Jean-Jacques Santini a souligné l’importance de mieux faire travailler ensemble CCEF et CCIFI afin de jouer des complémentarités. Le réseau de bénévoles des CCEF sont prêts à être utiles pour aider au développement des Chambres.

Enfin Olivier Vincent a appeler à trouver ensemble les acheteurs étrangers pour accompagner ensemble les exportateurs.

Le terme “Ensemble”, repris par chacun des intervenants, démontre que l’esprit collectif de la Team France a gagné les esprits.

Bravo et merci à tous ces acteurs de notre rayonnement économique international ! +d’images

Soirée des trophées CCIFI 2024

Au soir de la rencontre-débat des présidents des CCI françaises à l’international au Sénat, s’est tenue la 4e édition de la soirée des trophées CCIFI au Pavillon d’Armenonville, où plus de 70 communautés d’affaires franco-étrangères et 200 entreprises étaient représentées.

A la faveur de cette soirée, j’ai eu l’honneur de diner à la table d’honneur aux côtés de Bertrand Piccard, président de la fondation Solar Impulse. « Si le tour du monde en ballon fut, pour Bertrand, la réalisation de son rêve d’aventure, Solar Impulse est le projet de sa vie : plus qu’un avion solaire capable de voler jour et nuit sans carburant, c’est une puissante démonstration du potentiel des technologies propres pour offrir à la planète un avenir plus durable ».

Sept prix ont été décernés pour célébrer la réussite de nos entreprises françaises à l’étranger dans « un contexte de concurrence internationale féroce », a rappelé Arnaud Vaissié, président des CCIFI.

Comme chaque année, ces récompenses reflètent la diversité et la richesse de notre présence hors de France (voir la liste des lauréats, ci-dessous).

Aux côtés des services économiques de nos ambassades, de Business France et des Conseillers du commerce extérieur, le réseau CCIFI, entièrement autofinancé, joue un rôle crucial en faveur de l’implantation et du développement de nos entreprises à l’étranger. Les CCIFI nous rappellent aussi leur mission essentielle de promotion de l’attractivité de notre pays auprès des investisseurs étrangers.

J’adresse mes plus vives félicitations aux équipes qui ont remporté un trophée et je leur souhaite le meilleur pour leur développement à l’international. +d’images

LISTE DES LAURÉATS
. Trophée RSE-ESG : CCI France Émirats Arabes Unis
. Trophée Responsabilité sociétale des entreprises : N’GO Shoes (baskets éthiques)
. Trophées Startup : Vectice (intelligence artificielle)
. Trophée Entrepreneur français à l’étranger : Front (messagerie collaborative)
. Trophée Performance à l’export : Histovery (réalité augmentée pour musées)
. Trophée Implantation étrangère en France : GSK, groupe pharmaceutique britannique
. Trophée spécial du jury : Fruits rouges & co (produits à base de fruits rouges)

5ème déjeuner-débat des présidents de CCI FI au Sénat

Ce 24 juin, pour la cinquième fois au Sénat, j’ai eu l’honneur d’accueillir une cinquantaine de présidents du réseau des CCI françaises à l’international, présidé par Arnaud Vaissié.

Je remercie vivement mes collègues Olivia Richard, Loïc Hervé et Antoine Lefèvre d’avoir animé ce déjeuner à mes côtés et expliqué, en particulier, le fonctionnement de nos institutions à quelques jours des Législatives, dans un contexte politique inédit et inquiétant.

Le déjeuner fut encadré par deux séquences de travail : le matin, un retour d’expérience sur mes déplacements 2023-2024 puis, l’après-midi, une réunion relative aux événements programmés par chambres sur tous les continents, auxquels je m’associerai au mieux de mes possibilités.

Remise de la médaille du Sénat à Arnaud Vaissié, entouré par les sénateurs : Loïc Hervé, Olivia Richard, Olivier Cadic et Antoine Lefèvre

Le réseau CCIFI a progressé fortement en 2023 :
– 118 CCI françaises dans 93 pays
– un budget consolidé de 80.5 millions d’Euros totalement autofinancé par notre structure (+15% par rapport à 2022)
– plus de 35.000 entreprises membres, dont moitié d’entreprises étrangères sur nos marchés
– Près de 1.000 collaborateurs au service de nos membres dans les pays, des exportateurs français et de l’attractivité de la France

« Nous ne sommes plus aujourd’hui dans une phase de rattrapage, mais bien dans une phase de forte croissance », s’est félicité le président du réseau.

Arnaud Vaissié a mentionné deux sujets qui sont chers aux chambres à l’international.

D’abord, les EFE (Entrepreneurs français à l’étranger), en large part des TPE et PME, doivent être davantage connues et reconnues. Si on estime le nombre de filiales à l’étranger à plus de 50.000, on peut estimer à 100.000 le nombre d’EFE, c’est-à-dire un potentiel considérable.

Second sujet, l’Intelligence artificielle. « Il est fondamental que le réseau s’approprie rapidement cette technologie et ses usages », a résumé Arnaud. Pour ce faire, une Task Force IA a déjà été constituée avec 7 CCIFI qui regroupent les expertises en ce domaine.

Je remercie chaleureusement tous les responsables de Chambres de leur présence et je les assure de ma détermination à faire rayonner notre pays à l’international, en participant à des événements organisés par les CCI FI et les CCEF, mais aussi en soutenant la création des chambres et, d’une façon générale, en défendant les accords de libre échanges et en plaidant pour des conventions fiscales bilatérales, ou bien encore en favorisant l’aide au développement, en qualité d’administrateur de l’AFD. +d’images

Pays représentés : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Arménie, Bahrein, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Côte d’Ivoire, Égypte, Estonie, Etats-Unis (New-York – Miami), Ethiopie, Georgie, Ghana, Grece, Haiti, Inde, Indonésie, Irlande, Liban, Lituanie, Luxembourg, Macao, Maroc, Mexique, Moldavie, Nigeria, Ouganda, Paraguay, Pérou, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Singapour, Slovaquie, Suisse, Venezuela, Vietnam.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°223 – 29 juin 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°223 – 29 juin 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Déclaration des biens immobiliers : un mois de rab
. La CFE – polémique autour du financement
. CA de l’AEFE : Déconventionnements / Budget / Questions

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Benoit MAYRAND, vice-président de la commission des Finances de l’AFE, conseiller des Français établis en Roumanie et Moldavie. « Conventions fiscales et exercice du droit au compte en France ».

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. LPM – Amendement Indopacifique : droit à la circulation maritime
. LPM – Amendement BITD : cession des PME sensibles
. CA AEFE : déclaration liminaire
. Trophées du réseau CCIFI
. Rencontre avec 11 chefs de poste au Sénat
. Délégation de la CCI France-Suisse
. En circonscription en POLOGNE – Varsovie (21-23 juin 2023)
Accueilli par Frédéric BILLET, ambassadeur de France en Pologne, et Éric SALVAT, président du conseil consulaire de Pologne.

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°223

Voeux aux Françaises et aux Français de l’étranger pour l’année 2023


Madame, Monsieur, Mes chers compatriotes établis à l’étranger,

Je vous souhaite à toutes et à tous une heureuse année 2023. Qu’elle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.

J’ai une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui ont été atteints par la maladie, qui ont perdu un proche ou qui vivent dans l’insécurité, à l’image de ceux établis en Ukraine ou au Sahel, dans des zones menacées par le terrorisme.

L’année 2023 débute dans un climat de tensions géopolitiques consécutif à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’agression ordonnée par le président Poutine a tué des dizaines de milliers de civils et provoqué des millions de réfugiés.

Depuis près d’un an, les Ukrainiens défendent leur liberté et nos valeurs : la démocratie, la liberté d’expression et les droits humains.

Ici depuis la salle de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, nous avons soutenu les efforts faits par la France pour aider l’Ukraine.

Je forme le vœu que les Ukrainiens gagnent cette guerre et rejoignent l’Union européenne au plus tôt.

La France dispose du troisième réseau diplomatique mondial.

Celui-ci avait perdu 50 % de ses effectifs en 30 ans.

Catherine Colonna, notre nouvelle ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a engagé un nouvel élan pour son ministère qui me réjouit.

Elle a obtenu 106 nouveaux emplois, une première depuis 1993, et l’augmentation des crédits de son ministère. J’ai souhaité que nos consulats ne soient pas vus comme des structures de coûts, mais comme des structures entrepreneuriales de services qu’il convient de développer.

Un agent de service visa produit quatre fois plus de revenus que son coût.

Je forme le vœu que le nombre d’agents soit corrélé avec le montant de recettes collectées, comme dans une entreprise, pour renforcer l’offre de services à nos compatriotes expatriés.

La France est un des rares pays européens à avoir vu son président être réélu pour un deuxième mandat en 2022.

Le plan stratégique pour 2030, lancé il y a plus d’un an par Emmanuel Macron, renforce notre économie et la rend plus innovante.

Pour la troisième année consécutive, notre pays est jugé comme le plus attractif d’Europe.
En confortant le tissu des entreprises françaises établies à l’étranger, nous contribuons au redressement économique de notre pays.

Au service de notre diplomatie économique, je continuerai à appuyer le réseau de nos Chambres de commerce et d’industrie de France international, présidé par Arnaud Vaissié et le Réseau des conseillers du commerce extérieur de la France, présidé par Alain Bentejac.

La réélection d’Emmanuel Macron nous permet également de poursuivre le nouvel élan qu’il avait engagé en faveur de l’enseignement français à l’étranger en 2018.

Il a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en quatre ans. C’est historique.

Mais comme je l’avais anticipé il y a deux ans, la gouvernance actuelle du réseau par l’AEFE ne permet pas de générer le doublement en nombre d’élèves d’ici à 2030, pour respecter l’objectif présidentiel.

Avec l’ANEFE, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que j’ai l’honneur de présider depuis un an, nous souhaitons fédérer les énergies pour contribuer à relever ce défi.

Je forme le vœu que nous y parvenions pour le bénéfice de nos enfants, cette génération qui fera le monde de demain.

Les 460 déplacements dans 106 pays, depuis mon élection au Sénat, m’ont permis d’imaginer un monde de projets concrets en faveur de nos compatriotes établis en dehors de France.
Avec les élus indépendants des Français de l’étranger, nous les réalisons sans esprit partisan.

Depuis un an, L’Hebdo des Indépendants, qui a succédé à ma lettre d’information, fait connaître leurs idées et leurs résultats sur de nombreuses thématiques qui touchent votre quotidien.

Je veux saluer leur action et m’engage à poursuivre dans le sens de la dynamique qu’ils ont créée.

Je vous souhaite une très belle année 2023.

Semaine AFE – Soirée “diplomatie économique”

Dans le cadre de la session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de réunir plus d’une cinquantaine d’élus au Sénat pour une soirée sur ce thème : “Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs de la diplomatie économique”.

Cette réunion a été animée par Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) et Charles Maridor, délégué général de CCI France International.

Je remercie Stéphane Vojetta, député des Français établis hors de France (5ème circo.) et entrepreneur accompli pour sa participation remarquée, ainsi que les deux conseillers du cabinet du ministre délégué Olivier Becht qui nous ont fait l’honneur de leur présence : Jean-Bernard Bolvin, chargé des Français de l’étranger et Isabelle Camilier, chargée du commerce extérieur, pour permettre au ministre de prendre en compte les avis des élus.

J’ai également partagé le message d’amitié et d’encouragements, adressé aux élus et aux orateurs, par son prédécesseur Franck Riester, rencontré au palais de l’Élysée juste avant la soirée.

Vers un soft power à la française ?

L’état d’esprit, unanimement partagé par les élus, tient en cette formule : il faut faire cause commune.

Les conseillers des Français de l’étranger souhaitent jouer tout leur rôle en matière de diplomatie économique, car ils possèdent tous une zone d’influence et une connaissance fine du terrain.

Toutes les prises de parole ont incité à une recherche de synergies entre les élus et les réseaux CCEF, CCIFI, Business France, French Tech, sans oublier le concours des postes diplomatiques et consulaires, ni même l’apport de tout le tissu associatif français à l’étranger.

Sachant parfaitement que les meilleures intentions peuvent se heurter aux querelles de clocher ou aux obstacles administratifs, les élus insistent néanmoins pour qu’on fasse appel à leur potentiel et appellent même à élargir le champ de notre diplomatie économique aux EFE, entrepreneurs français à l’étranger. Sans lien juridique avec la France, il n’empêche que ceux-ci diffusent le savoir-faire ou les produits français.

A ce titre, Charles Maridor a répondu qu’une des priorités du réseau CCIFI était de valoriser l’action des EFE, mais qu’il fallait d’abord mieux les connaître et les cartographier, ceci dans la perspective de jeter les bases d’un label dédié.

CCEF et CCIFI, deux réseaux tournés vers le progrès de nos entreprises

Alain Bentéjac nous a rappelé que la France disposait de conseillers du commerce extérieur (CCE) depuis 1898, dans le but de favoriser son commerce extérieur. Nommés par décret du Premier ministre, ils ne coûtent pourtant rien à l’État puisqu’ils constituent un réseau autofinancé de 4200 bénévoles dans 140 pays destiné à accompagner nos entreprises, mais aussi promouvoir l’attractivité de la France pour les investisseurs internationaux.

Les CCE partagent leurs enseignements à travers des « réunions régionales » (qui couvrent plusieurs pays) auxquelles je participe régulièrement.

Basé sur le même principe d’autofinancement, Charles Maridor, a présenté le réseau CCIFI, dont les membres sont, cette fois, des entreprises. Il s’articule en 125 chambres implantées dans 45 pays regroupant 34.000 membres. D’un mot, la mission de ces chambres vise à “accélérer” le développement des entreprises.

Présidé par Arnaud Vaissié, le réseau aspire à jouer pleinement son rôle dans la Team France Export, notamment par le développement de concessions de service public qui ont fait la preuve de leur efficacité et rentabilité.

HEBDOLETTRE n°124 – ÉDITO : Export : Génération rationalisation. // VENEZUELA : 87 sénateurs cosignent ma proposition de résolution // CYBERSÉCURITE : développement de la 5G et préservation de notre sécurité nationale // SENAT : ma désignation au poste de secrétaire de la commission des Affaires étrangères // INNOVATION de DÉFENSE : Réflexions pour améliorer le financement // Réception à MATIGNON // La FAPEE s’interroge sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger // Débat CYBERCERCLE : “Sécurité numérique, sécurité économique” // En circonscription : ÉTATS-UNIS : New-York & Boston (13-17 juillet 2019) / ROYAUME-UNI : Londres & Maidstone/Kent (12-13 juillet 2019) / ESPAGNE : Madrid (11 juillet 2019) / BELGIQUE : Bruxelles (08 juillet 2019) / SUISSE : Genève (04 juillet 2019)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°124 – 29 juillet 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°124

Export : Génération rationalisation

Lancée en 1880, la fameuse “Garden party” du 14 juillet organisée dans les jardins de l’Élysée n’a plus cours depuis 2010. Le coût de l’édition 2009 avait été évalué à 732.836 euros. La crise économique a eu raison du rituel républicain.

À l’étranger, toutefois, les ambassadeurs et les consuls sollicitent avec beaucoup de succès les entreprises françaises établies localement pour financer cette tradition et ainsi permettre à la France de maintenir son rang. Ce mois-ci, à Madrid, Londres et New-York, j’ai mesuré à nouveau l’efficacité de cette forme de partenariat public-privé de prestige qui ne pèse pas sur nos finances publiques.

Les mécènes se recrutent essentiellement parmi les entreprises du réseau mondial des CCIFI, ramifié dans 92 pays !

Comme vient de le rappeler avec force Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au MEAE, ces 123 chambres de commerce et d’industrie françaises constituent, chacune dans son pays, un remarquable atout pour soutenir le développement de nos entreprises à l’international.

Véritable colonne vertébrale de notre dispositif économique à l’export, il faut souligner que ce réseau de 1200 collaborateurs est autofinancé à 99%. “Il ne coûte rien au contribuable!”, a clamé Arnaud Vaissié au moment de transmettre son mandat de président du réseau à Renaud Bentégeat, en juin dernier.

De son côté, Business France, née de la fusion d’UBI France et de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), est dotée d’un budget de 90 millions d’euros d’argent public. Cette structure de 1500 employés n’a d’autre impératif que de réduire la voilure budgétaire. En Amérique du nord, l’objectif est d’économiser 1 million de dollars par an sur les loyers de bureau d’ici à 2022. Pour information, le loyer du bureau de New-York s’élève à 800.000$ par an…

Pour soutenir le développement de leurs PME à l’export, les régions françaises mobilisent elles-aussi des fonds publics. En guise d’illustration, la Maison de la région Occitanie / Pyrénées-Orientales occupe de superbes bureaux sur la 5ème avenue, en plein cœur de Manhattan.
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Le lancement de Team France Export début 2018 par le gouvernement va dans le bon sens. Il vise à rassembler nos forces pour aider nos PME à vendre ou s’implanter hors frontières. Nous en voyons les premiers effets grâce au volontarisme de Christophe Lecourtier, DG de Business France. Mais j’ai observé, lors de mon dernier déplacement aux États-Unis, que les structures y étaient toujours redondantes. Pire, une forme de concurrence est même entretenue entre les CCIFI et d’autres acteurs.

Nos voisins Allemands, eux, concentrent leur appui financier public sur leurs chambres de commerce à l’étranger au travers des Landers. Ce bras armé fait leur force à l’export. De notre côté, nous persistons à faire cohabiter nos divers réseaux à l’étranger. Ce phénomène affaiblit le réseau des CCIFI qui se trouve en état d’infériorité par rapport à son homologue allemand.

En résumé, d’un côté, les entreprises françaises doivent payer les frais de bureaux et de personnels des CCIFI ; de l’autre, l’État français et ses régions continuent à financer des bureaux et des fonctionnaires à l’étranger.

Et si, enfin, les acteurs publics de Team France Export accéléraient la rationalisation de leurs moyens pour renforcer les CCIFI ? Découvrir l’HebdoLettre n°124

HEBDOLETTRE n°123 – ÉDITO : Programme Flam. // SENAT : WorldSkills 2023 (Élysée) – La coopération franco-britannique de Défense – Les sénateurs au salon du Bourget – Débat post-Conseil européen – Albanie : président Moisiu – Rép. de Serbie : Ana Brnabić, PM – Question écrite : projet franco-islandais Lexia. // TRIBUNES : Certificats de vie – Féminicides – abandons d’animaux // CYBERSECURITE : 5G – Forum parlementaire – FIC // COMMERCE EXTERIEUR : Océan Indien – Asean – Réseau CCI FI (au Sénat, AG, Trophées). // En circonscription : ISLANDE – Reykjavik (13-14 juin 2019) / CAMBODGE – Phnom Penh (6-7 juin 2019) / THAILANDE – Bangkok (4-5 juin 2019) / ROYAUME-UNI – Londres & Canterbury (28-29 juin 2019) / Kent (17 juin 2019). // MEDIAS (RMC – Public Sénat – Entreprendre à l’international)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°123 – 11 juillet 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°123

“La langue de la République est le français” (art. 2 de la Constitution)

Dans certains pays, plus de la moitié des Français nés à l’étranger ne maîtrise pas notre langue ; cette proportion atteint parfois les deux tiers en Amérique latine, voire 80% comme estimé en Israël.

Nos grandes déclarations sur l’importance de la francophonie masquent notre difficulté à enseigner le français à nos enfants établis hors de France.

Il n’est pas rare de voir arriver des étrangers dans des consulats ayant réussi un test de langue française pour obtenir notre nationalité, tandis que leurs conjoints, eux français, ne maîtrisent pas un traitre mot de la langue de Molière.

Le réseau AEFE scolarise moins de 25% des enfants français résidant à l’étranger.

Quant aux autres, ils disposent d’une solution d’apprentissage de notre langue à travers le programme FLAM, Français langue maternelle, initié en 2001 par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Concrètement, des associations, généralement créées à l’initiative de parents, permettent aux enfants de se familiariser avec la langue française sur un mode ludique et dans un contexte extrascolaire.

Le développement de ce réseau est l’objectif 3 du plan École au Royaume-Uni. En 10 ans, nous sommes passés dans ce pays de 12 associations FLAM à 52. Celles-ci accueillent près de 4000 enfants chaque semaine.

En assistant récemment au 10ème anniversaire de la petite école de Canterbury, j’ai admiré l’engagement et la ténacité de parents qui se sont donné la mission d’enseigner notre langue au plus grand nombre.

Tandis que l’AEFE reçoit près de 500 millions d’argent public, elle rétrocède juste quelque 200.000€ pour l’apprentissage du français au travers du programme FLAM. Pourtant, le public potentiel est composé de 75% de nos jeunes compatriotes établis à l’étranger.

Administrateur de l’AEFE de 2009 à 2012, j’avais dénoncé la volonté de l’AEFE de réduire ce budget de subvention dès que l’Agence en a eu la charge en 2009. Il était alors de 600.000 euros. J’avais à l’époque toutes les peines du monde à obtenir la transparence sur les attributions de subvention (lire “Programme Flam : le changement c’est on ne sait plus qui est subventionné !” – avril 2013).

Dans son rapport sur l’enseignement français à l’étranger, la députée Samantha Cazebonne a souligné la valeur ajoutée de ce réseau et formulé plusieurs recommandations pour le développer.

Le 27 juin dernier, la députée a justement demandé au conseil d’administration de l’Agence quel serait le budget alloué par l’AEFE aux associations FLAM en 2019. “Certainement supérieur à celui de 2018 (210.000 euros)”, lui a-t-on répondu.
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Après 10 ans de gestion par l’AEFE, le réseau est composé de seulement 163 associations localisées dans 40 pays, dont le tiers est lié au plan École du Royaume-Uni.

Il est grand temps de changer de gestionnaire pour soutenir la dynamique des associations FLAM et leur rendre les 2/3 d’un budget qui participe aujourd’hui au fonctionnement de l’AEFE.

Pour y parvenir, j’ai proposé en décembre dernier lors du débat budgétaire que la gestion du programme FLAM soit transférée de l’AEFE vers l’Institut français.

L’Institut français travaille en étroite relation avec le réseau culturel français à l’étranger constitué de 98 instituts français et de 850 Alliances Françaises, dont la vocation est d’assurer la promotion de la langue française.

En nous appuyant sur le maillage de ces réseaux, nous pourrons plus facilement développer des solutions économiques locales de soutien aux associations FLAM et nous fixer l’objectif commun qu’un jour tous les enfants français parlent … français ! Découvrir l’HebdoLettre n°123


 

Trophées CCI FI 2019

Arnaud Vaissié quitte la présidence après 6 années de mandat

Honoré d’avoir été invité à la table d’honneur au dîner de gala de l’édition 2019 des Trophées CCI France International, ce qui m’a permis un échange privilégié avec Alain Bentéjac, pdt des CCEF et Christophe Lecourtier, DG de Business France.

Notre secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a fait un discours très remarqué dans lequel il a rendu un hommage appuyé aux six ans de présidence d’Arnaud Vaissié, puis en rappelant la transformation de l’organisation de la Team France.

Le ministre Jean-Baptiste Lemoyne

Dans son intervention, Arnaud Vaissié a vanté la qualité de son équipe dirigée par Charles Maridor et remercié l’engagement bénévole des présidents de chambre. Par ailleurs, il a souligné l’importance des enjeux de souveraineté et de sécurité pour les entreprises françaises à l’international.

Quant aux prix attribués, l’entrepreneur français David Taieb, représentant l’association TheSeaCleaners auteur du projet Manta, a été mis à l’honneur en remportant le Prix spécial du jury.

Geoffroy Roux de Bézieux, pdt du Medef

Invité d’honneur de cette édition 2019, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, s’est exprimé sur la menace que faisait peser la vision stratégique chinoise sur nos intérêts économiques.

Le président a résumé en trois dates la quête de la Chine vers l’hégémonie mondiale : 1995, création de l’OMC ; mai 2001, adhésion de la Chine à l’OMC ;  2018, annonce du mandat à vie de Xi Jinping.

Selon lui, le programme «Made in China 2025» est emblématique d’une guerre commerciale et technologique. Elle rend inévitable une confrontation entre les États-Unis et la Chine, les hauts responsables chinois considérant du reste que la démocratie n’est pas le bon modèle. + d’images

AG du réseau CCI FI – Changement de présidence

Tous mes vœux de succès à Renaud Bentegeat, nouveau président du réseau CCI FI.

Ce réseau tenait son assemblée générale le 25 juin à Paris. Au dernier pointage, il comprend 123 chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international, réparties dans 92 pays et réunissant plus de 37000 entreprises françaises et étrangères. Les CCI FI s’autofinancent à 99% !

Lors de cette réunion rassemblant de très nombreux présidents ou directeurs de chambre, ceux-ci ont accepté un nouveau membre : la CCI FI France-Croatie. Bienvenue à cette chambre bilatérale.

La présentation des 15 candidats pour former le nouveau conseil d’administration pour la mandature 2019-2022 est intervenue en clôture. A l’issue de l’élection, Renaud Bentegeat a été élu président pour succéder à Arnaud Vaissié, dont le mandat arrivait à échéance.

Arnaud a présenté ses résultats à l’assistance, lors du cocktail déjeunatoire, auquel j’ai assisté en présence des présidents directeurs généraux des CCI FI et partenaires.

Renaud Bentegeat, qui a présidé la CCI FI en Belgique, a inscrit son mandat dans la continuité de la dynamique insufflée par Arnaud Vaissié. A n’en pas douter, le président sera solidement épaulé par son nouveau conseil d’administration. + d’images

HEBDOLETTRE n°115 – ÉDITO : L’éternelle détérioration encourageante (commerce extérieur) – UNION EUROPÉENNE – Interview de JC Lagarde (pdt UDI) – Élections à l’étranger : mon intervention salue les ÉLUS CONSULAIRES – CYBERSECURITE : ma communication au sujet de la cyberattaque de la plateforme Ariane du MEAE / Ma question à Jean-Yves Le Drian + réponse / Mes 3 cyber-priorités pour 2019 – BREXIT : ma question à Nathalie Loiseau + sa réponse – Colloque HYDRO-DIPLOMATIE : mon discours d’ouverture (Tigre et Euphrate) – L’écho des CIRCOS de Janvier 2018 – En circonscription en ÉTHIOPIE – Addis Abeba (9-11 janv. 2019) – En circonscription à DJIBOUTI (05-08 janv. 2019) – MEDIAS : France 2 : JT 20H / TV5 (24 heures chrono de l’International) / Ici Londres / French Morning London

Lire : l’HEBDOLETTRE n°116 – 12 fév. 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°116

L’éternelle détérioration encourageante

Annoncé le 7 février dernier à -59,9 Mds d’euros, le déficit du commerce extérieur s’aggrave. Le solde 2018 est le 4ème plus mauvais résultat enregistré au cours des 30 dernières années, derrière les années de crise (2011-2013).

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est pourtant félicité d’une performance “encourageante”. Et d’ajouter dans un communiqué que “les exportations françaises continuent de progresser. Hors facture énergétique, le déficit commercial se résorbe de plus de 12%”.

En fait, ce déficit commercial hors énergie 2018 est notre deuxième plus mauvais résultat dans ce domaine. En matière de commerce extérieur français, la seule certitude est la tonalité constamment positive de nos déclarations pour annoncer… des résultats décevants.

Voici comment Christine Lagarde, ministre déléguée au Commerce extérieur présentait ses résultats devant l’Assemblée nationale le 14 février 2007 : “Le montant du déficit est donc de 29 milliards d’euros, soit 7 milliards de plus qu’en 2005 – mais moins que l’augmentation de la facture pétrolière entre 2005 et 2006. Ainsi, hors aggravation de la facture pétrolière, la tendance est à la réduction du déficit.”

Erreur ! Un an plus tard, la balance du commerce extérieur hors énergie avait chuté de plus de 15 Mds€. Fin 2012, Nicolas Sarkozy laissera à son successeur un déficit pointant à -15,3 Mds€.

En septembre 2013 à Londres, Nicole Bricq, alors ministre du Commerce extérieur, annonçait qu’elle devait équilibrer la balance commerciale (hors énergie) de la France, d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. Objectif : combler le trou créé sous Nicolas Sarkozy. Raté !

Le gouvernement socialiste a renouvelé la performance de ses prédécesseurs et doublé le déficit dans ce domaine avec -36,2 Mds€ en 2017. Un record ! Match nul entre les protagonistes des deux quinquennats dans tous les sens du terme.

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Il y a près d’un an, j’accueillais Christophe Lecourtier, DG de Business France, et Arnaud Vaissié, président du réseau CCIFI, pour débattre avec nos conseillers consulaires de la stratégie gouvernementale en faveur de l’export des PME, présentée par Edouard Philippe. Le double objectif annoncé par le Premier ministre était de rationaliser le réseau d’appui à l’exportation, à travers la création d’un guichet unique, et aussi d’augmenter le nombre des entreprises exportatrices en visant le chiffre de 200.000 d’ici la fin du quinquennat.

Dans son communiqué, Jean-Baptiste Lemoyne déclare que “le nombre d’entreprises exportatrices est à son plus haut niveau depuis 2003.” Ce nombre est de 125.283 en 2018… soit seulement 206 de plus qu’en 2014.

Si les mesures techniques décidées en faveur de l’export par le gouvernement vont dans le bon sens, j’avais pointé, dès l’an dernier, l’absence de corrélation entre les mesures proposées et le nécessaire rétablissement de la balance commerciale à court terme.

Sans décisions fiscales et sociales fortes, nos entreprises persisteront à organiser leurs opérations internationales depuis des pays à l’environnement plus favorable, tandis que nos ministres continueront à commenter quelques statistiques flatteuses pour cacher la forêt du déficit. Découvrir l’HebdoLettre n°116

L’écho des circos / Juin 2018

Australie – Botswana – Cambodge – Corée du Nord – Corée du Sud – États-Unis – Irlande – Mozambique – Royaume-Uni – Singapour – Slovaquie – Suède

SUÈDE

Fête nationale (6 juin)

Grand succès pour la réception organisée à Paris par l’ambassadeur de Suède, Veronika Wand-Danielsson, à l’occasion de la fête nationale suédoise (à l’image avec ma collègue Elisabeth Doineau).

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IRLANDE

Droit à l’avortement (6 juin)

À l’ambassade de Suède pour la fête nationale, heureux d’avoir pu féliciter Patricia O’Brien, ambassadrice d’Irlande en France, pour le résultat du référendum qui ouvre la voix au droit à l’avortement en Irlande.

 

ROYAUME-UNI

70 ans du CEI (8 juin)

Préfacé par le président Macron, un superbe ouvrage illustré «Ouvrir le monde aux jeunes / 1947-2017» retrace toute l’aventure du Centre d’échanges internationaux (CEI), dirigé par Guillaume Dufresne. Fier d’avoir apporté mon témoignage à ce projet.

 

AUSTRALIE

Délégation de parlementaires (12 juin)

Échanges avec Scott Ryan, président du Sénat australien, conduisant une délégation de parlementaires, à l’invitation de mon collègue Marc Daunis, président du groupe d’amitié France-Australie. Scott a succédé à Rod Kemp. J’ai rencontré Rod à Melbourne, puis à Paris. Il est le mari de Danièle Kemp, élue AFE..

 

CORÉE du SUD

Relations avec la Corée du Nord (12 juin)

Au Sénat avec Jong-Moon Choi, ambassadeur de la république de Corée. Notre entretien a porté sur le mur qui sépare les deux Corées, dernier vestige de la guerre froide. Les Coréens sont fatigués par cette séparation qui les use.

 

ROYAUME-UNI

Délégation de francophones (12 juin)

Accueil au Senat d’un groupe de Britanniques francophones, conduit par Marie Blanche Camps, déléguée consulaire Londres. L’occasion de découvrir les acarnes du Sénat, haut lieu de la République et palais historique.

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ÉTATS-UNIS

AmCham (14 juin)

Présentation de mon rapport sur le cycle de vie de l’entreprise “Pour une France libre d’entreprendre” lors d’une réunion organisée par l’American Chamber of Commerce, à l’invitation de Jérémie Gallon, directeur et de Stéphanie Barreau, présidente.

 

ASIE

Corée du Nord (15 juin)

Entretien avec Thierry Mathou, directeur Asie au MEAE, pour évoquer l’évolution de la relation entre les USA et la Corée du Nord (RPDC). La France pourrait jouer un rôle sur la vérification de la dénucléarisation de la RPDC.

 

SINGAPOUR

Colloque Business France (15 juin)

Table ronde : “L’année de l’innovation France-Singapour : une chance pour l’ASEAN ?”. J’estime que Singapour offre à nos PME innovantes un environnement juridique sécurisant, des partenaires de haut niveau et bon accès au marché chinois.

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CORÉE du NORD

Audition historique de Kim Yong-Il (19 juin)

Au Sénat, en qualité de président du groupe d’études France/Corée du Nord, j’ai interrogé Kim Yong-Il, délégué général de la République populaire démocratique de Corée, notamment sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne (compte-rendu et vidéo).

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ROYAUME-UNI

Délégation UFE Corporate (21 juin)

Avec ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam, accueil d’une délégation de l’UFE Corporate conduite par Stéphane Rambosson, conseiller consulaire et Carole Rogers, pdte UFE GB et délégué consulaire. Discussions sur le Brexit et le train de réformes depuis un an.

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MOZAMBIQUE

Lancement de la CCI (22 juin)

La chambre de commerce France-Mozambique est née ! Avec ma collègue Nassimah Dindar nous avons accueilli son pdt Laurent Thong-Vanh et sa directrice Audrey Gortana-Vallet pour fêter ce qui était ma priorité pour ce pays (compte-rendu).

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MONDE

Booster nos PME (25 juin)

Autour d’Arnaud Vaissié, pdt de CCI_France International et 19 présidents de CCI dans le monde, j’ai organisé un déjeuner de travail sur le thème “Quelles solutions originales pour favoriser le développement international de nos PME ?” Beaucoup d’idées neuves et de bonnes pratiques partagées ! (compte-rendu)

BOTSWANA

Développement bilatéral (26 juin)

Pierre Voillery, notre ambassadeur au Botswana (2 millions hab.) a été invité au Sénat par le GIA France-Botswana. Le développement économique est l’enjeu majeur : 40% des jeunes sont sans-emploi. Le pays dispose toutefois de finances solides et offre de belles opportunités d’affaires.

CAMBODGE

Diner pour la création d’une AF (26 juin)

Soutien à l’ouverture d’une Alliance française à Siem Reap à l’initiative de l’entrepreneur Arnaud Darc et la relance du chantier de restauration du temple du Mébon à Angkor, conduit par l’EFEO. Merci à mes collègues présents Jacky Deromedi et Vincent Eblé. (compte-rendu)

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SLOVAQUIE

Relations commerciales (27 juin)

Avec Martina Malakova, pdte de la CCI franco-slovaque. La Slovaquie fait face à une pénurie de main d’œuvre spécialisée (personnel de santé, informaticiens…) et une surchauffe des salaires. Martina a initié un “Industry Innovation Cluster” associant les grands groupes français.

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ROYAUME-UNI

Audition de l’ambassadeur du RU (27 juin)

J’ai demandé à Edward Llewellyn, ambassadeur du RU en France : Quand disposerons-nous d’une évaluation de l’impact économique du Brexit ? Est-il prêt à consulter de nouveau les Britanniques lorsqu’ils auront pleinement connaissance des conséquences du Brexit ? (compte-rendu)

HEBDOLETTRE n°105 – ÉDITO : EGD Business : stop ou encore ? – CORÉE DU NORD / audition historique au Sénat : Kim Yong-Il s’exprime sur le processus de dénucléarisation de la Péninsule coréenne (Vidéo – 21m) – EXPORT : les solutions des présidents de CCI françaises à l’international pour booster nos PME – La chambre de commerce France-MOZAMBIQUE est née ! – CAMBODGE : un dîner pour la création d’une Alliance française à Siem Reap – BREXIT – L’ambassadeur du RU veut prévenir nos inquiétudes – FAKE NEWS : le ministre Jean-Yves Le Drian me répond en toute franchise (Vidéo 1:15) – En circonscription en LETTONIE – Riga (31 mai au 01 juin 2018) – L’UDI pour une Europe souveraine !

Lire : l’HEBDOLETTRE n°105 – 11 juillet 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°105

EGD Business : stop ou encore ?

Lors de son Assemblée générale au palais du Luxembourg, la FAPEE a organisé une table ronde sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger à l’heure où débutait le match France-Uruguay. Et la FAPEE n’a pas manqué de supporters !

Les parents d’élèves financent majoritairement l’enseignement français à l’étranger. Pourtant seuls 2 sièges leur sont accordés sur 28 au conseil d’administration de l’AEFE, contre 5 pour les syndicats de personnel…

Ma présence était destinée à saluer l’action déterminée et judicieuse des parents d’élèves, parfaitement incarnée par son président sortant, Xavier Gonon, et par son successeur François Normant.

L’AG 2018 a marqué la croisée de chemins et cette impression se confirme à la lecture des 50 propositions élaborées par la FAPEE pour une réforme de l’enseignement français à l’étranger. La fédération souligne une injonction paradoxale pour une mission confiée jusqu’ici à la puissance publique : d’une part, on appuie à fond sur le frein budgétaire et, d’autre part, notre président de la République veut que “le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français” double d’ici 2025-2030.

Alors, par quel bout prendre le futur de l’enseignement français à l’étranger ? Par conséquent, quelles missions l’État français veut-il ou peut-il assumer frontalement ?

Il y aura des déçus et l’État mettra en avant le principe de réalité. Pour le comprendre, il faut être attentif aux propos de Christophe Bouchard, directeur de l’AEFE, lors de l’AG : “il ne faut pas se le masquer, l’enseignement français à l’international est un marché”.

Visuel HL101Un marché hautement concurrentiel, on le sait. Que faire face au développement exponentiel de l’enseignement anglais ou américain (environ deux nouvelles écoles privées par jour dans le monde) ou de l’enseignement religieux islamique, financé par des États du Moyen-Orient ?

Il faut “créer entre 50 et 60 établissements de 400 élèves par an, d’ici 2030”, nous dit le rapport de la FAPEE si on veut atteindre l’objectif présidentiel. Voilà un premier jalon.

Nous sommes face à un réseau d’écoles françaises sclérosé, menacé d’atrophie comme l’a souligné le rapport de la Cour des Comptes si on n’injecte pas davantage d’argent public. J’ai dit, lors de la table ronde, qu’il fallait commencer par opérer des arbitrages. Celui-ci en priorité : est-il bien du rôle de l’État français de continuer à faire du “business” à l’étranger, au travers de ses 72 établissements en gestion directe (EGD) ? Découvrir l’HebdoLettre n°105

Export : les solutions des présidents de CCI françaises à l’international pour booster nos PME

Je remercie les présidents des chambres de commerce d’une vingtaine de pays pour avoir répondu à mon invitation à participer à un déjeuner au Sénat, le 25 juin, afin que nous débattions ensemble sur ce thème : quelles solutions originales pour favoriser le développement international de nos PME ?

En ouverture des débats, Arnaud Vaissié, président du réseau CCI FI, s’est inscrit dans la perspective de la future loi Pacte pour laquelle ses avis ont été sollicités. Cette loi devrait accorder aux PME “une série de mesures qui vont dans le bon sens”, juge-t-il, comme le sursis de cinq ans avant de subir les contraintes économiques et sociales des effets de seuil lorsqu’elles grandissent.

Un discours clairement optimiste à l’heure où nous avons “un gouvernement qui souhaite réellement développer notre commerce extérieur et les CCI à l’international”. Ce gouvernement mise sur le concept de guichet unique qui sera installé dans chaque Région, associant les équipes de Business France et des CCI. Mais déjà – et c’est de bon augure – le patron des CCI FI a “sentiment que tout le monde s’oriente dans la même direction : Business France, la BPI, les CCI FI, la CCI, l’OSCI, Bercy…”

Nul doute que ce volontarisme général aura pour effet de mettre en lumière le travail formidable de nos chambres aux quatre coins du monde, comme je l’observe depuis le début de mon mandat (voir rapport “Mes rencontres les chambres du monde entier” – juin 2018). Alors, quelles pépites et quelles bonnes pratiques leurs présidents sont-ils fiers de partager ?

Et si on commençait par le plus difficile : chercher des commandes pour le compte de nos entreprises ? Une solution expérimentée par Jean-Marie Pinel (Algérie) à travers une structure locale dédiée et exclusivement animée par des VIE pour minimiser les coûts.

Mais, en définitive, le plus difficile n’est-il pas de franchir le Rubicon ? “Souvent, les entreprises françaises sont compétitives, mais elles ne le savent pas”, un constat qui a toujours frappé Alain Ouelhadj (USA-Floride) sur un marché américain pourtant réputé hyperconcurrentiel.

Cela dit, pas question de partir la fleur au fusil. “C’est assez fréquent cette formidable méconnaissance de la culture du pays où l’on veut exporter”, tonne Renaud Bentegeat (Belgique). Même à notre porte : “Nos entrepreneurs savent-ils que 62% de la population belge ne parle pas français ?”, illustre Renaud.

Et, paradoxe de la situation, les aspirants exportateurs font ce reproche aux chambres : “vous êtes là pour nous aider, pourquoi vous nous faites payer ?”. Alors, Pascal Lambert (Singapour), comme tous ses collègues, explique de bonne grâce à “ces PME peu préparées, parfois à l’anglais balbutiant, que les chambres sont des organismes privés”.

Il peut y avoir un niveau d’information global gratuit, nous dit Catherine Dubreuil-Mitaine (Ile Maurice), mais “l’accompagnement relève d’un service facturé par un pôle d’experts, justement parce que chacun est expert en son domaine”, insiste-t-elle.

“Dans un pays où très peu d’informations sont disponibles et où un défaut de régularisation administrative peut provoquer la fermeture”, la solution éprouvée, selon Guillaume Massin (Cambodge), demeure l’incubateur qui apporte des services au quotidien et un réseau de partenaires.

(1) Carlos Aguiar, Portugal ; (2) Renaud Bentegeat, Belgique ; (3) Arnaud Darc, Cambodge ; (4) Fréderic Dehondt, Lettonie ; (5) Stéphane Delahaye, Bulgarie ; (6) Catherine Dubreuil-Mitaine, Maurice ; (7) Ricardo Guevara, Pérou ; (8) William Hart, Canada-Montréal ; (9) Pascal Lambert, Singapour.

A Sofia, Stéphane Delahaye (Bulgarie) se dispense à proprement parler d’un incubateur, au profit d’un “coworking space” où se croisent commerciaux et bâtisseurs de futures usines, attirés par la main d’œuvre la moins chère d’Europe et une flax tax de 10%, nous a rappelé Stéphane.

Vivant dans un contexte économique inverse à celui de la Bulgarie, Sindre Walderhaug (Norvège), mise sur la cross-fertilisation des savoirs et des résultats de recherche entre clusters d’univers différents. Concrètement, un robot mis au point pour forer la planète Mars a de bonnes dispositions pour forer le sol antarctique. A la clé, nos PME multiplient leurs débouchés.

Approche également originale et remarquée des participants : le “grand travail de mapping des Français d’influence” entrepris par George Mathieu (Irlande), en plus de “working groups” à thèmes très courus (blockchain, cybersécurité…)

En synthèse, quel que soit le chemin suivi, il faut tout mettre en œuvre au nom de la coopération, nous dit Martina Malakova (Slovaquie), elle-même initiatrice d’un cluster pour l’innovation regroupant les plus grands noms de l’économie française.

Une coopération qui s’étend par cercles concentriques et qui fonctionne d’autant mieux dans les secteurs d’excellence où tout le monde se connait (blockchain, IA…), souligne Sanjay Tugnait (Canada-Ontario) qui multiplie les membres de sa chambre sur ce schéma : ses amis, ses partenaires, ses clients…

Enfin, trois intervenants ont eu le mérite d’élargir le champ de notre sujet. D’abord, Arnaud Darc (Cambodge) a rappelé l’existence de nombreuses entreprises créées directement à l’étranger par des Français. Celles-ci demeurent inconnues de la France et ne peuvent donc bénéficier d’aucune aide. Arnaud pratique l’advocacy auprès des autorités, via Eurocham et au nom de l’Europe.

(10) Martina Malakova, Slovaquie ; (11) Guillaume Massin, Cambodge ; (12) George Mathieu, Irlande ; (13) Alain Ouelhadj, États-Unis, Floride ; (14) Rodrigo Perez Graziano, Argentine ; (15) Jean-Marie Pinel, Algérie ; (16) Sanjay Tugnait, Canada-Ontario ; (17) Riva Walia, Canada-Ontario ; (18) Sindre Walderhaug, Norvège.

Pour leur part, William Hart (Canada-Montréal) et Rodrigo Perez Graziano (Argentine) se sont exprimés sur les investissements directs. William en rappelant qu’au Canada aussi il y a pénurie de repreneurs d’entreprise et Rodrigo pour suggérer que la loi Sapin II anti-corruption, en vigueur depuis juin 2017, puisse constituer un atout auprès des autorités locales, notamment pour promouvoir des investissements directs français du fait de sa portée internationale.

Une nouvelle carte à jouer qui montre à quel point les participants n’ont pas manqué d’idées. Ces présidents de CCI sont animés d’un même sentiment d’urgence, car ils sont bien placés pour voir progresser nos compétiteurs étrangers. Nous voyons le Portugal comme un lieu de villégiature pour nos retraités, tandis que les Chinois ont pris pied dans tous les secteurs stratégiques de l’économie portugaise, s’alarme ainsi Carlos Aguiar (Portugal).

Heureusement, “ce qui a changé, c’est l’état d’esprit, dont nous devons être les porte-paroles en tant que CCI FI”, a prévenu Arnaud Vaissié. Ce nouvel état d’esprit se reflète parmi les chefs d’entreprises qui se déclarent de plus en plus soucieux d’exporter (sondage Opinionway pour la CCI France de mars 2018). Cette envie de conquête sera indéniablement favorisée par les relations bonnes et constructives entre les chambres et business France, dont divers participants se sont fait l’écho.

En qualité de parlementaire, je m’évertuerai à faire valoir diverses propositions en faveur de l’export contenues dans mon récent rapport “Pour une France libre d’entreprendre”, réalisé au nom de la délégation sénatoriale aux entreprises (Lien : le rapport et sa synthèse). Par exemple, au lieu de faire foisonner les dispositifs de soutien à l’export, je propose un seul coup de pouce : un taux d’IS nettement réduit sur la part des ventes réalisée hors frontières. Faisons simple et lisible pour nos PME.

La chambre de commerce France-Mozambique est née !

Mission accomplie ! A sa grande fierté, le Club d’Affaires France-Mozambique peut désormais s’intituler chambre de commerce. Sa candidature a été approuvée le 26 juin, en même temps que celles du Qatar et du Canada/Ontario, lors de l’AG du réseau CCI FI qui compte désormais 123 membres.

Laurent Thong-Vanh, président de la chambre et ma collègue Nassimah Dindar qui juge qu’il faut “créer du réseautage et avancer en mode projet”.

En février dernier, j’étais reparti de Maputo avec l’objectif prioritaire d’appuyer l’action des responsables du club, combinée à celle notre ambassadeur, Bruno Clerc, dans cette démarche de transformation (compte-rendu). Objectif atteint pour tous. Merci à toute l’équipe CCI FI, conduite par Arnaud Vaissié.

Avec ma collègue Nassimah Dindar, sénatrice de la Réunion et présidente du groupe d’amitié France-Madagascar & Pays de l’Océan Indien, nous avons décidé de célébrer l’événement en accueillant les responsables de la nouvelle chambre au Sénat. J’ai ainsi eu le plaisir de revoir Laurent Thong-Vahn, président (également responsable de la section locale des CCEF) et Audrey Gortana-Vallet, directrice générale.

Les places se gagnent maintenant, nous a lancé Laurent, une assertion avec laquelle tous les participants étaient d’accord lors de notre déjeuner. Audrey a précisé que la croissance serait de 4% 2018, tandis qu’un taux de 7% était en perspective pour 2020.

Avec Audrey Gortana-Vallet, directrice de la chambre créé en juin 2015 qui compte 60 membres, dont 45 entreprises : CMA-CGM, Société Générale, Bolloré, Total, Engie, Mazars, AGS, Foselev et des filiales de Vinci…

Si le Mozambique est en voie de devenir un grand pays producteur de pétrole et de gaz, parce que ses réserves seraient gigantesques, les opportunités d’investissement peuvent être à la portée de nombreuses PME : il n’y a pas d’usine pour traiter le soja sur place ou bien encore le poulet, base de la nourriture du pays, est importé de pays parfois lointains. La Chine a déjà préempté le secteur de la construction : ponts et routes, bientôt le chemin de fer.

Certes, tout n’est pas rose dans ce pays à fort potentiel mais très pauvre. Mais la démocratie s’est instaurée avec un président de la République réputé francophile. La Réunion, terre française au large du Mozambique, peut servir de tête de pont à nos entrepreneurs, soucieux d’un environnement légal sécurisant pour adresser ce marché. Il est vrai qu’une liaison directe par avion pousserait notre avantage.

L’histoire de cette chambre est celle d’une réussite collective et cet élan sera poursuivi sur un mode collaboratif. Ainsi, puisque l’essai a été marqué, il faut désormais le transformer. La nouvelle chambre pourra compter sur divers organismes, dont nous avons reçu les responsables au Sénat, lors de ce déjeuner de travail.

Merci de leur participation à : Claire Boisseau, AFD, Responsable Pays Afrique Australe // Stéphane Boulet,  CCEF et “coordinateur Réseau & Responsable Afrique & Océan indien, CEI, Sud-Méditerranée Moyen-Orient” // Hédi Brahimi, Direction générale du Trésor, Adjoint au chef du bureau Afrique subsaharienne et AFD // Bénédicte de Baillenx, Business France, Chargée de Mission Pilotage des Bureaux BF en Afrique // Jean-Claude Karpeles, Chambre de Commerce de Paris Ile de France, VP délégué aux affaires européennes et internationales // Jean-Christophe Larroque, MEAE, Rédacteur Malawi, Mozambique, Swaziland, Zambie, Zimbabwe, COMESA // Charles Maridor, directeur du réseau CCI FI // Frédéric Morel Barbier, Medef International, Directeur Afrique // François Raffray, Business France, Directeur relations institutionnelles.


 

HEBDOLETTRE n°101 – Pour un avenir radieux de l’enseignement français à l’étranger (édito) – Hommage national à Arnaud Beltrame – Législatives : résultats 1er tour – Le Téléthon des Français de l’étranger – UDI : congrès national – Prélèvement à la source pour les non-résidents – Export des PME : nous sommes passés du rouge au vert… de l’espérance – 3ème journée des entreprises au Sénat : mon intervention pour une France libre d’entreprendre ; l’Équipe de France des métiers à l’honneur – Brexit : ma question sur le statut des Européens du Royaume-Uni (vidéo) – PJL Société de confiance – Protection du contribuable : rescrit fiscal (vidéo) – Crit’air : réponse à ma question écrite sur les difficultés engendrées par ce certificat – Routes de la soie : ma question à Jean-Pierre Raffarin sur les droits de l’Homme (vidéo) – Apprentissage du français : ma proposition à Pierre Vimont (vidéo) – Partenariat Public-Privé : lancement du “G5 Sahel PPP” – L’écho des circos / mars 2018 – En circonscription MOZAMBIQUE – Maputo / 28 fév. – 03 mars 2018 – En circonscription BOTSWANA – Gaborone / 01 – 03 mars 2018

Lire : l’HEBDOLETTRE n°101 – 10 avril 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°101

Pour un avenir radieux de l’enseignement français à l’étranger

Depuis juillet dernier, la suppression de 33M€ du budget de l’AEFE pour 2017 revient dans l’actualité comme un boomerang. L’effort général demandé pour passer sous la barre de 3% de déficit public en a laissé froid plus d’un.

Après avoir rétabli le budget de l’AEFE pour 2018 à 2020, nos ministres Le Drian, Lemoyne et Blanquer ont confié une mission interministérielle à Samantha Cazebonne, député des Français de l’étranger, pour repenser l’avenir du réseau d’enseignement.

Une multiplicité d’acteurs continue de souffler sur les braises de ces 33 millions pour des raisons qui n’appartiennent pas seulement à la démagogie politicienne.

Le 20 mars dernier, Emmanuel Macron a sorti de son cartable une mirifique annonce : doubler d’ici 2025 le nombre d’élèves dans les lycées français à l’étranger (actuellement 350.000). J’aurais mauvaise grâce à ne pas applaudir des deux mains : en décembre, lors des débats budgétaires, j’avais justement proposé à notre ministre Jean-Yves Le Drian de doubler le nombre d’écoles françaises d’ici à cinq ans, pour que le réseau compte 1000 écoles, puis 2000 écoles d’ici à dix ans.

L’avenir est aux partenaires de l’AEFE, ces écoles “homologuées” qui constituent déjà la majorité du réseau avec 265 enseignes. Chaque élève de ces établissements coûte à l’Etat la somme de 9,48 euros par an. On peut doubler, voire quadrupler ces établissements sans grever nos finances. L’objectif du Président de la République peut donc être atteint et rendre son lustre à un réseau qui plafonne depuis trop longtemps.

Visuel HL101 Par contre chaque élève des 74 établissements en gestion directe par l’AEFE coûte en moyenne 2 337,00 euros net. Il faudrait y ajouter le coût des salaires des proviseurs et autres personnels de direction qui est un secret bien gardé… et ignoré même des administrateurs de l’AEFE même des administrateurs de l’AEFE. Malgré les subventions conséquentes, les parents d’élèves acquittent des frais de scolarité qui représentent la majorité des coûts sans avoir voix au chapitre. Ils assistent impuissants à des ponctions, par l’administration centrale de l’Agence, sur les fonds de réserve de leurs écoles.

Le choix de Samantha Cazebonne pour mener une mission sur l’avenir de l’AEFE a été très pertinent. En qualité de proviseur d’un établissement homologué à l’étranger, elle connait le système de l’intérieur sans être liée à l’AEFE pour ne pas se trouver en situation de conflit d’intérêt.

Ironie de l’histoire, elle se retrouve au second tour de la partielle des législatives opposée à un candidat de La France Insoumise, professeur de lycée de l’AEFE, qui bénéficie à plein des subventions de l’Etat et qui propose… de les augmenter encore ! Découvrir l’HebdoLettre n°101

Commerce extérieur : nous sommes passés du rouge au vert… de l’espérance (conférence du 14 mars 2018)

Depuis 14 ans notre balance commerciale est en déficit, avec une prévision de 62 milliards d’euros de perte en 2017, soit une dégradation de 30% par rapport à 2016 !  Le décor est planté, c’est le cas de le dire.

Diner-conférence pour les élus consulaires présents à Paris pour la semaine de l’AFE, sur ce thème : “Commerce extérieur: comment passer du rouge au vert ?”

En dépit de ce constat amer, c’est plutôt l’optimisme qui flottait dans l’air, ce 14 mars, lors du diner-débat que j’organisais à la questure du Sénat sur le thème du commerce extérieur.

Un thème dont Édouard Philippe a redonné toute son acuité, quelques jours auparavant à Roubaix, en présentant la stratégie gouvernementale en faveur de l’export des PME.

Le directeur général de Business France, Christophe Lecourtier, a été associé à l’élaboration de la feuille de route du gouvernement, par le biais d’un rapport, auquel Arnaud Vaissié, président de CCI France International, a notoirement contribué. Ils se sont prêtés brillamment, l’un et l’autre, au jeu des questions avec la salle.

Les organisations qu’ils représentent, tout comme le Medef et les CCE, ont salué les annonces du Premier ministre sur le commerce extérieur, particulièrement la création de guichets uniques en régions.

Arnaud Vaissié, président du réseau CCI France International et Pdg de la société International SOS

Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, ancien ambassadeur en Australie

Si la bataille de l’export se joue et se gagne en France, postule Arnaud Vaissié, elle doit se dérouler au sein de nos territoires en exploitant le terreau de nos PME ayant un potentiel international, a-t-il expliqué.

Cela signifie aussi que Business France et les chambres de commerce (120 en France et autant à l’étranger) vont cesser de jouer des coudes pour associer leurs expertises complémentaires. Du reste, tous les acteurs régionaux de l’export se regrouperont derrière un même comptoir : CCI, Business France, Bpifrance, agences régionales de développement, sociétés d’accompagnement, acteurs du financement export, mais également les CCE ou les VIE qui auront voix au chapitre.

Jacky Deromedi, sénatrice des Français établis hors de France

Eric Duedal, en charge de l’internationalisation des entreprises, à la Direction du Trésor, a évoqué la course à la valeur ajoutée pour survivre

Christophe Lecourtier a insisté sur la nécessité de faire travailler ensemble le secteur public, le secteur privé, ainsi que le secteur associatif pour dynamiser notre capacité de projection à l’international.

Si la région est le bon échelon pour se préparer à la concurrence mondiale, l’idée du guichet unique se retrouve à l’étranger pour y accueillir nos PME. On sélectionnera alors le candidat le mieux placé pour accompagner nos exportateurs auprès des acteurs locaux, soit une CCI FI ou bien une agence Business France, voire un autre acteur privé.

Cela suffira-t-il pour atteindre l’objectif du gouvernement qu’il y ait 200.000 entreprises exportatrices en France à la fin du quinquennat, au lieu de 125.000 présentement ? Un chiffre qui nous situerait au niveau de l’Italie et au 2/3 de celui de l’Allemagne.

Le faible nombre d’exportateurs au regard de notre économie s’explique par la faiblesse de nos marges. Une raison structurelle dont chacun convient, y compris au cœur des ministères où l’on finalise le projet de loi Pacte. Enfin, une loi pour l’entreprise.

Ronan Le Gleut, sénateur des Français établis hors de France

Jean-Pierre Pont, directeur de publication du “Journal des Français de l’étranger”
nous offert à chacun le poster des Français dans le monde

Trop de prélèvements, c’est pas assez d’investissement, mais il s’ajoute que nos PME manquent de culture numérique et… ne parlent pas anglais, a résumé Arnaud Vaissié.

Au sein de la DSAE, Délégation sénatoriale aux entreprises, nous répertorions depuis trois ans tous les handicaps au développement de nos entreprises. Je présenterai, le 5 avril, une série de propositions au sein d’un rapport consacré au cycle de vie de l’entreprise, intitulé “Pour une France libre d’entreprendre”. On y trouvera des propositions concrètes pour faire plus simple, plus efficace et plus économique à chaque étape de la vie d’une entreprise. Des propositions radicales. Je veux dire pour nous, Français, mais si évidentes chez nos proches voisins, comme l’absence de droit de succession pour les sociétés non-cotées (Allemagne), ou la “turbo-dissolution” (Pays-Bas).

J’ai souligné que si toutes les mesures techniques proposées allaient dans le bon sens et devaient être soutenues, elles ne sauraient à elles seules permettre de rendre notre balance commerciale excédentaire. J’ai pointé plusieurs exemples démontrant l’absence de corrélation entre les mesures proposées et le nécessaire rétablissement de la balance commerciale à court terme. Pour y remédier, il manque un ministre en charge du commerce extérieur pour prendre les décisions fiscales et économiques qui le permettraient.

Je remercie chaleureusement Christophe et Arnaud, ainsi que mes collègues sénateurs et tous les élus consulaires et AFE présents pour avoir contribué à la réussite de cette soirée.

Les élus ont été nombreux à vivifier et enrichir les débats, parmi lesquels : (1) Francis Huss, élu AFE Péninsule ibérique et président de TV5 Monde ; (2) Alain-Pierre Mignon, élu AFE Asie-Océanie et président de la CFE ; (3) Benoit Mayrand, CC Roumanie Moldavie ; (4) Régine Prato, élue AFE Afrique du Nord ; (5) Marc Albert Cormier, CC Ontario Manitoba ; (6) Madeleine Ben Naceur, CC Tunisie-Libye ; (7) Roland Raad, CC Arabie Saoudite ; (8) Geneviève Beraud Suberville, élue AFE Amérique latine et Caraïbes ; (9) Stéphane Rambosson, CC Londres.