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Médias – « La visite d’Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen à Pékin doit être l’occasion de faire passer un message de fermeté à l’endroit des autorités chinoises » (Le Monde – 04 avril 2023 – Tribune)

TRIBUNE

Signataires : Olivier Cadic, sénateur (Union centriste) des Français établis hors de France ; André Gattolin, sénateur (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) des Hauts-de-Seine ; Constance Le Grip, députée (Renaissance) des Hauts-de-Seine ; André Vallini, ancien ministre, sénateur (Parti socialiste) de l’Isère ; ainsi que les membres de l’IPAC (Inter-Parliamentary Alliance on China).

La visite d’Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen à Pékin doit être l’occasion de faire passer un message de fermeté à l’endroit des autorités chinoises

Alors que le président français entame, le 5 avril, une visite en Chine, des sénateurs rappellent, dans une tribune au « Monde », que face à l’ingérence chinoise à Hongkong et ses appétits sur Taïwan, l’heure n’est ni à la faiblesse ni au silence.

Les intentions répétées par le président chinois Xi Jinping de prendre le contrôle de Taïwan pour en faire une partie intégrée du territoire de la République populaire de Chine sont de plus en plus préoccupantes. Les intimidations de toutes sortes, notamment la multiplication des violations de l’espace terrestre et de l’espace maritime ne cessent de se multiplier. Pékin qualifie même de double provocation une possible rencontre entre Tsai Ing-wen, la présidente démocratiquement élue de Taïwan, avec Kevin McCarthy, le président républicain de la Chambre des représentants des États-Unis.

Même si la Chine a longtemps pensé que le temps qui passe est toujours son meilleur allié, il paraît aujourd’hui évident que la Chine de Xi a, dans tous les domaines, décidé d’accélérer l’histoire. La situation que connaît Hongkong depuis trois ans illustre bien cette volonté d’extension de l’empire du Milieu au mépris des traités antérieurement ratifiés…

Lire la suite de la tribune

En circonscription en Moldavie – Chisinau (19-21 mars 2023)

Retour à Chisinau et ravi d’y retrouver Graham Paul, ambassadeur de France en Moldavie. Dans son précédent poste à Reykjavik, nous avions œuvré ensemble pour le projet Lexia. La concrétisation de ce dictionnaire franco-islandais avait été ma priorité pour l’Islande et fut un marqueur pour la francophonie (Lire).

Je remercie Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie, de m’avoir accompagné au cours de ce déplacement.

Lors de mon premier passage à Chisinau en 2018 (compte-rendu), j’avais eu l’opportunité d’échanger avec la présidente Maia Sandu, qui était alors dans l’opposition.

Mon projet pour la Moldavie est d’agir pour la création d’une convention fiscale bilatérale. Je m’étais fixé cet objectif, avec le prédécesseur ambassadeur, Pascal Le Deunff, pour répondre à la demande de nos entreprises afin de leur éviter une double taxation.

Lors de sa rencontre avec la présidente de Moldavie, à la faveur de son passage à Chisinau l’été dernier, Emmanuel Macron a annoncé la signature de cet accord (lire)

Diplomatie parlementaire

Vice-Premier ministre, chargé de la réintégration

Très heureux d’avoir retrouvé Oleg Serebrian, vice-Premier ministre chargé de la réintégration, à la Résidence, à l’invitation de Graham Paul, ambassadeur de France pour un entretien en compagnie de Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger.

Cette rencontre m’a permis de l’interroger sur la situation en Transnistrie, où 1500 soldats russes stationnent, officiellement chargés de protéger les entrepôts de munitions ex-soviétiques.

J’ai également bénéficié de son analyse sur l’évolution du conflit en Ukraine.

Oleg Serebrian constate avec satisfaction que la Moldavie a gagné en visibilité en France. La visite récente de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi que les différentes interventions de la France pour soutenir directement la Moldavie pour obtenir le statut de candidat à l’UE ont été très appréciées localement.

Nous avons également évoqué les cyber-menaces étrangères et les moyens de combattre les techniques de désinformation qui visent à déstabiliser le gouvernement.

J’ai été ravi de constater que les priorités fixées par la présidente Maia Sandu rapprochent la Moldavie de l’Union européenne. +d’images

Ministère de La Défense

Entretien avec Valeriu Mija, secrétaire d’État, chargé des politiques de la Défense nationale, en présence de l’ambassadeur Graham Paul.

Nous avons évoqué les priorités du ministère de la Défense moldave et les moyens de consolider le partenariat bilatéral afin de contribuer à moderniser leur armée.

Une visite de Sébastien Lecornu, ministre des Armées est attendue pour conforter cette relation.

Nous avons également échangé sur leur stratégie en matière de cyber défense et leur législation en préparation pour se conformer aux directives européennes concernant le cyber-espace. +d’images

Parlement

Entretien au Parlement avec Doina Gherman, députée, présidente de la commission «Politique extérieure et Intégration européenne », en présence de Graham Paul, notre ambassadeur.

Le parlement moldave a ratifié la convention fiscale bilatérale signée par Emmanuel Macron et Maia Sandu, lors de la visite du Président de la république en juillet 2022.

Ne reste plus que le Parlement français. Je souhaite qu’un calendrier soit établi avant le retour du Président de la république à Chisinau début juin.

Doina Gherman a exprimé la reconnaissance de la Moldavie envers l’initiative d’Emmanuel Macron qui a créé la plateforme de soutien à ce pays. Cela a permis aux citoyens moldaves de traverser la crise énergétique.

La Moldavie est confrontée à une guerre hybride constituée de désinformation, d’alertes à la bombe quotidiennes, de tentatives de déstabilisation, de manifestations organisées au moyen de personnes payées 25 euros par jour à cet effet par le Kremlin…

La Moldavie a démontré qu’il est possible de gagner sa liberté par l’élection de 2020.

« L’impossible est devenu possible ! » m’a confié Doina. « Dites que la Moldavie est européenne et qu’elle fait partie du monde libre ».

La prochaine réunion de la Communauté politique européenne (CPE) aura lieu à Chisinau, le 1er juin. Cette instance informelle de coopération intergouvernementale, lancée à l’initiative d’Emmanuel Macron durant la présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022, vise à renforcer la sécurité, la stabilité et la prospérité du continent européen.

Voilà qui démontre que la Moldavie a toute sa place dans le concert international. +d’images

Diplomatie économique

Entrepreneurs

Afin de me permettre de prendre en compte les attentes de la communauté économique, Emmanuel Skoulios, président de la CFCIM et Adrian Cebatoru, directeur, m’ont organisé deux événements en présence de Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger.

Tout d’abord, une rencontre avec deux entrepreneurs en compagnie d’Ana Taban, ambassadrice de Moldavie en charge de la diplomatie économique. Nous avons évoqué la nécessaire ratification par la France de la convention fiscale bilatérale.

Le salaire minimum est de 250 euros, quand le salaire médian est de 550 euros.
C’est un atout pour attirer des investisseurs. C’est également un défi à relever pour la Moldavie qui a besoin de sa jeunesse pour se développer et qui voit cette ressource tentée par l’expatriation pour améliorer ses revenus.

Les entrepreneurs m’ont signalé la présence de 77 ONG internationales qui bénéficient de dotations pour aider le pays sans le connaître. Ils recommandent donc que l’aide internationale prenne en compte les associations locales pour distribuer les aides de manière plus efficiente. +d’images

CCIFM

Petit-déjeuner économique organisé par la CCIFM avec une vingtaine d’entrepreneurs installés en Moldavie ou prévoyant d’y investir.

Emmanuel Skoulios, président de la CFCIM, a animé la réunion pour me permettre de prendre en compte les priorités de chacun des participants.

Nous avons fait le point sur les avancées de la convention fiscale bilatérale sur laquelle je travaille depuis mon précédent passage à Chisinau en septembre 2018.

Tant qu’elle ne sera pas ratifiée par le Parlement français, nos investisseurs devront le faire depuis un pays tiers pour éviter une double fiscalité.

Nous avons aussi évoqué le roaming dont l’application par la Moldavie sans contrepartie va sérieusement affecter la rentabilité des opérateurs télécoms locaux.

Le besoin de faire venir des stagiaires pour une durée supérieure à 3 mois, si possible un an, a été évoquée.

Graham Paul, ambassadeur de France en Moldavie, a répondu qu’il avait suggéré sans succès auprès de nos autorités la création d’un visa vacances-travail.

La présence de l’AFD est vue positivement pour nos entreprises qui ont besoin des bailleurs de fonds internationaux pour financer les projets d’infrastructures.+d’images

Orange

Entretien avec Olga Surugiu, directrice générale d’Orange Moldova en compagnie de Graham Paul et Benoît Mayrand.

Visite du Centre de recherche et de développement de la société Orange Moldova – IT Hub Orange Moldova qui emploie plus de 700 collaborateurs.

Olga Surugiu, chef d’Orange kITchen nous a ouvert ses portes en grand pour partager ses recettes IT.

Plusieurs sujets liés aux principales réalisations d’Orange Moldova et d’Orange Systems IT Hub, les projets dans lesquels ces sociétés sont impliquées et leurs plans de développement pour le futur.

Très impressionné par la qualité des installations où tout a été imaginé pour favoriser l’esprit d’innovation des ingénieurs. +d’images

Culture

Alliance française – Journée internationale de la Francophonie

Comme chaque année depuis 1970, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie est célébrée dans le monde entier.

À l’invitation d’Emmanuel Skoulios, directeur de l’Alliance française de Moldavie, j’ai assisté à un concert dans ce cadre au musée national de Beaux-Arts.

Les organisateurs m’ont demandé de prononcer une allocution afin de me permettre de rappeler les missions de la francophonie.

Avec 321 millions de locuteurs dans le monde, le français est la 5e langue la plus parlée au monde après le chinois, l’anglais, l’hindi et l’espagnol. +d’images

Voeux aux Françaises et aux Français de l’étranger pour l’année 2023


Madame, Monsieur, Mes chers compatriotes établis à l’étranger,

Je vous souhaite à toutes et à tous une heureuse année 2023. Qu’elle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.

J’ai une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui ont été atteints par la maladie, qui ont perdu un proche ou qui vivent dans l’insécurité, à l’image de ceux établis en Ukraine ou au Sahel, dans des zones menacées par le terrorisme.

L’année 2023 débute dans un climat de tensions géopolitiques consécutif à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’agression ordonnée par le président Poutine a tué des dizaines de milliers de civils et provoqué des millions de réfugiés.

Depuis près d’un an, les Ukrainiens défendent leur liberté et nos valeurs : la démocratie, la liberté d’expression et les droits humains.

Ici depuis la salle de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, nous avons soutenu les efforts faits par la France pour aider l’Ukraine.

Je forme le vœu que les Ukrainiens gagnent cette guerre et rejoignent l’Union européenne au plus tôt.

La France dispose du troisième réseau diplomatique mondial.

Celui-ci avait perdu 50 % de ses effectifs en 30 ans.

Catherine Colonna, notre nouvelle ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a engagé un nouvel élan pour son ministère qui me réjouit.

Elle a obtenu 106 nouveaux emplois, une première depuis 1993, et l’augmentation des crédits de son ministère. J’ai souhaité que nos consulats ne soient pas vus comme des structures de coûts, mais comme des structures entrepreneuriales de services qu’il convient de développer.

Un agent de service visa produit quatre fois plus de revenus que son coût.

Je forme le vœu que le nombre d’agents soit corrélé avec le montant de recettes collectées, comme dans une entreprise, pour renforcer l’offre de services à nos compatriotes expatriés.

La France est un des rares pays européens à avoir vu son président être réélu pour un deuxième mandat en 2022.

Le plan stratégique pour 2030, lancé il y a plus d’un an par Emmanuel Macron, renforce notre économie et la rend plus innovante.

Pour la troisième année consécutive, notre pays est jugé comme le plus attractif d’Europe.
En confortant le tissu des entreprises françaises établies à l’étranger, nous contribuons au redressement économique de notre pays.

Au service de notre diplomatie économique, je continuerai à appuyer le réseau de nos Chambres de commerce et d’industrie de France international, présidé par Arnaud Vaissié et le Réseau des conseillers du commerce extérieur de la France, présidé par Alain Bentejac.

La réélection d’Emmanuel Macron nous permet également de poursuivre le nouvel élan qu’il avait engagé en faveur de l’enseignement français à l’étranger en 2018.

Il a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en quatre ans. C’est historique.

Mais comme je l’avais anticipé il y a deux ans, la gouvernance actuelle du réseau par l’AEFE ne permet pas de générer le doublement en nombre d’élèves d’ici à 2030, pour respecter l’objectif présidentiel.

Avec l’ANEFE, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que j’ai l’honneur de présider depuis un an, nous souhaitons fédérer les énergies pour contribuer à relever ce défi.

Je forme le vœu que nous y parvenions pour le bénéfice de nos enfants, cette génération qui fera le monde de demain.

Les 460 déplacements dans 106 pays, depuis mon élection au Sénat, m’ont permis d’imaginer un monde de projets concrets en faveur de nos compatriotes établis en dehors de France.
Avec les élus indépendants des Français de l’étranger, nous les réalisons sans esprit partisan.

Depuis un an, L’Hebdo des Indépendants, qui a succédé à ma lettre d’information, fait connaître leurs idées et leurs résultats sur de nombreuses thématiques qui touchent votre quotidien.

Je veux saluer leur action et m’engage à poursuivre dans le sens de la dynamique qu’ils ont créée.

Je vous souhaite une très belle année 2023.

Enseignement français à l’étranger : non, le gouvernement n’est pas dans l’incantation

Lors de la présentation de leur rapport pour avis sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » de la mission « Action extérieure de l’État » devant notre commission, ce 16 novembre 2022, mes collègues Ronan Le Gleut et André Vallini, ont écrit : « … l’objectif de doublement des effectifs d’élèves d’ici 2030 est fictivement maintenu, alors que celui-ci apparaît désormais inaccessible et que les questions relatives au financement des investissements immobiliers des établissements en gestion directe ne sont pas encore réglées. Par ailleurs, la poursuite de cet objectif ne doit pas conduire à une multiplication irraisonnée du nombre d’établissements au risque de créer des situations de concurrence qui ne seraient pas souhaitables.
Vos rapporteurs pour avis appellent par conséquent à sortir enfin de l’incantation et à
donner à la diplomatie culturelle et d’influence française les moyens de ses ambitions. »

Comme j’ai trouvé leurs commentaires déséquilibrés, j’ai réagi immédiatement après leur intervention :

Je voudrais apporter une contradiction à votre rapport qui prétend que le gouvernement serait dans l’incantation.

En 1990, lors de la création de l’AEFE, le réseau comptait 499 écoles.
Trente ans plus tard on n’en comptait plus que 470.
Lorsqu’Emmanuel Macron a partagé sa volonté de développer le réseau en 2018, l’AEFE n’avait toujours pas réussi à retrouver son nombre d’origine.

Le nouvel élan voulu par le Président de la République a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en 4 ans.

Nous nous rejoignons sur la croissance annuelle du nombre d’élèves insuffisante pour atteindre l’objectif présidentiel, que j’avais anticipé ici.

Voilà pourquoi, j’attends avec impatience les États généraux de l’enseignement français à l’étranger pour sortir de l’entre-soi observé.

En 20 ans, nous sommes passés dans le monde d’un rapport d’une école française pour 2 anglo-saxonnes à une pour 20. Les Anglo-saxons l’ont fait sans argent public.

Je succède à André Ferrand à la tête de l’Anefe. L’association nationale des écoles françaises à l’étranger dispose d’une expérience et de moyens qui peuvent compléter utilement l’action de l’AEFE. Je rappelle que c’est l’Anefe qui s’est substitué à l’État quand une école a fait défaut, comme observé par le passé pour Damas.

Le conseil d’administration de l’ANEFE souhaite que l’association apporte une valeur ajoutée pour contribuer au développement de l’enseignement français à l’étranger.

Je vous invite à nous auditionner à l’avenir.

Vous aurez, peut-être alors, une vision plus équilibrée pour apprécier l’action du gouvernement et vous ouvririez de nouvelles perspectives.

Médias – Coupe du monde au Qatar (Conférence de presse – 17 nov. 2022)

À l’occasion de la Coupe du monde de football au Qatar qui débutera ce dimanche, je m’envolerai samedi vers Doha pour un premier séjour, à l’invitation de la Choura.

J’ai donné une conférence de presse au Sénat, ce 17 novembre.

➡️ VERBATIM de mon intervention——————————-

La coupe du monde de football est un rendez-vous planétaire. Il a lieu pour la première fois dans un pays arabe.

Le Qatar a réalisé des efforts considérables pour organiser une édition historique du plus grand événement international avec les jeux olympiques.

Le Qatar a reçu l’appui et le soutien des dirigeants des États arabes lors du sommet arabe en Algérie le 2 novembre dernier. L’équipe de France est championne du monde en titre. 11 000 supporters français se sont enregistrés pour aller encourager notre équipe nationale.
300 journalistes français couvriront la compétition.

À l’occasion de la Coupe du monde de football au Qatar, qui débutera dimanche, je m’envolerai samedi vers Doha pour un premier séjour, à l’invitation de la Choura, le parlement qatarien.

3ème déplacement au Qatar.

Le précédent était avec le Président de la République, Emmanuel Macron, il y a tout juste un an, parmi la délégation.

Puis du 12 au 15 décembre, je prévois d’assister aux demi-finales, à l’invitation du ministère des Affaires étrangères qatarien.

Comme pour chacun de mes déplacements à l’étranger, je m’appuie sur le poste diplomatique pour organiser mon agenda et préparer mes rendez-vous.

Je souhaite remercier Jean-Baptiste Faivre, notre ambassadeur à Doha et toute son équipe pour avoir concrétisé ce premier projet avec mon homologue qatarien SE Ali Bin Fetais Al Marri, membre du Conseil de la Choura et ancien Procureur général.

En compagnie de tous les autres parlementaires présents au Qatar, je serai invité dimanche au conseil de la Choura pour participer à un programme qui prévoit un déjeuner en présence du président Hassan Al Ghanem et d’autres membres du Conseil.

Nous nous rendrons ensuite au stade d’Al Bayt pour la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde puis assisterons au match Qatar – Équateur.

Le mardi 22 novembre, j’assisterai également au premier match de l’équipe de France face à l’Australie, avant de rentrer mercredi.

Cette coupe du monde permet au Qatar d’être durant un mois au centre de l’attention mondial et un carrefour unique pour exercer la diplomatie parlementaire avec des collègues venus du monde entier.

Y représenter le pays, tenant du titre, offre une position de prestige qui permet de mettre en lumière la relation exceptionnelle qui unit la France au Qatar depuis son indépendance en 1971.

Pour preuve, l’émirat a prononcé son discours d’adhésion aux nations unies, en français.

Ce déplacement me permettra également de faire de la diplomatie économique en soulignant les succès commerciaux de notre pays.

La présence de Total a contribué au développement du pays dans le domaine des hydrocarbures. Le Qatar est le deuxième producteur de gaz dans le monde. Il est un partenaire énergie qui aide l’Europe.

Total a été choisi par le Qatar pour faire partie des compagnies qui doubleront la capacité de GNL d’ici à 2030. J’évoque souvent le métro de Doha, que j’ai eu le privilège de visiter, ouvrage exceptionnel issu d’un partenariat entre RATP Dev, SNCF et un partenaire local ; ou encore l’aéronautique, avec les Airbus.

L’ambassade m’a organisé une réunion avec plus d’une centaine de représentants de la communauté française et une rencontre avec les conseillers du commerce extérieur.
Ce sera l’occasion de faire le point sur les nouvelles opportunités d’affaires offertes par le Qatar.

Président du groupe d’amitié France – Pays du golfe, j’ai été rapporteur au Sénat de l’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football, qui constitue une offre de services de la France de nature à couvrir l’ensemble du spectre des besoins de sécurité d’un grand événement sportif.

Il représente pour nous l’opportunité de nous préparer à l’accueil et à la sécurisation de la Coupe du Monde de rugby en 2023 et des Jeux Olympiques de 2024.

Je visiterai le dispositif français du ministère de l’intérieur dès lundi et prévoit d’y revenir, lors de mon second passage, à la fin de la compétition.

Le Qatar est un allié militaire stratégique de la France, dans une région connaissant de fortes tensions. On pense à leur aide pour le Liban et pour maintenir le dialogue avec l’Iran.

C’est un allié au Sahel, où le Qatar a été d’un grand soutien logistique.

Un allié encore lors de l’opération Apagan en Afghanistan, l’an dernier pour évacuer de Kaboul des Français et des Afghans à protéger.

Dans le domaine industriel et de la Défense, la Qatar est le troisième client de la France pour la période 2016-2020. Il représentait 18% des commandes d’armes françaises.

L’ambassade m’a organisé la visite d’un dispositif du ministère des armées, mardi prochain.

Le Qatar est également notre partenaire dans la lutte contre le terrorisme et joue un rôle accru dans le contrôle de son financement. La présence d’une base américaine dans le pays n’est pas un hasard. Elle abrite en particulier le commandement de la force aérienne contre DAESH.

À New-York, la semaine dernière, le Secrétaire général adjoint Vladimir Voronkov au Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, m’a confié que le premier donateur de cet organisme multilatéral est le Qatar.

Je rencontrerai mardi le représentant du bureau à Doha du programme des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme.

La coupe du monde a eu un effet projecteur sur les conditions de vie et de travail des migrants sur les chantiers. Le Qatar a réalisé d’importantes réformes en faveur des conditions de travail des immigrés.

En effet, le Qatar est le premier État de la région à avoir abrogé le système de la « Kafala », qui oblige l’expatrié à dépendre d’un « parrain », souvent qualifié de « sponsor » et qui peut être une personne physique ou morale.

Le Qatar est aussi le premier État de la région à avoir instauré un salaire minimum pour les travailleurs expatriés non-qualifiés. Depuis 5 ans, le Qatar a fait appel à l’Organisation internationale du travail pour l’aider à améliorer son droit du travail.

J’ai écouté l’audition de Max Tunon, chef de bureau des projets de l’OIT à Doha, devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Il a fait état du rapport des Nations unies justifiant des progrès accomplis et des efforts qui doivent être poursuivis. Il a démenti les chiffres fallacieux qui courent sur le nombre de morts sur les chantiers.

Ce Qatar bashing est horripilant et je vois beaucoup d’hypocrisie dans certains propos.

Je condamne vivement les polémiques diffamatoires à l’endroit du Qatar que j’observe en France comme dans un nombre limité de pays d’Europe de l’Ouest.

Le Qatar a choisi d’améliorer son système, à son rythme, de manière souveraine et en transparence avec l’OIT, les syndicats et les ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch.

Un protocole d’accord avec d’autres pays dont la France et des retours d’expérience après la compétition sont prévus par le Qatar.

Pour être complet sur mon programme, il est prévu que je rencontre Max Tunon de l’OIT à Doha, mercredi prochain, avant mon retour à Paris pour en parler.

Le Qatar comme beaucoup de pays du golfe ont fait d’énormes progrès en matière de respect des droits humains ces dernières années.

Contrairement au narratif chinois, qui considère que les droits de l’homme ne sont pas adaptés au développement humain, les pays du golfe se rapprochent de nos critères et vont plutôt dans notre sens.

Je les encourage à poursuivre dans cette voie et les remercie d’avoir fait ce choix.

Son Excellence Sheikh Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, m’a dit :

La coupe du monde de football est avant tout une fête.

Comme l’ont fait les dirigeants du monde arabe, je souhaite un plein succès au Qatar pour la réussite de cette fête historique… et forme le vœu que l’équipe de France en revienne avec une troisième étoile…

Allez la France !

Sénat – Singapour – Accueil du vice-pdt du Parlement

J’ai eu le plaisir de recevoir Christopher de Souza, vice-président du Parlement de Singapour, ce 15 septembre au Sénat, en présence de Teow Lee Foo, ambassadrice de Singapour en France.

J’ai félicité Singapour pour la remarquable gestion de la pandémie par cette cité-État, notamment grâce à une forte anticipation qui a permis à Singapour de limiter le nombre de cas et de morts.

Singapour est un partenaire stratégique essentiel de la France en Asie du Sud-Est avec lequel nous avons identifié des partenariats à promouvoir en matière de recherche et d’innovation au service de la transition énergétique et de la protection de l’environnement.

Nous pouvons revendiquer une coopération réussie dans le domaine de la Défense qui est appelée à se renforcer encore dans le cadre du développement de la stratégie indo-pacifique, voulue par notre Président de la République.

Cela se concrétise par la formation de pilotes singapouriens sur la base aérienne de Cazeaux ou encore des facilités accordées à nos navires pour faire escale à Singapour.

J’ai remercié le vice-président pour la position de Singapour à l’ONU qui a condamné fermement l’agression de la Russie à l’égard de l’Ukraine et appelé au retrait des troupes russes et au respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Christopher de Souza a regardé avec beaucoup de tristesse les photos que j’ai prise des destructions provoquées par les Russes à Borodyanka et à Boucha.

J’ai partagé la vision de la France sur la nécessité du respect du statu quo face aux menaces de la Chine à l’égard de Taiwan, et mon intérêt pour le souffle démocratique observé sur l’île.

Une délégation de sénateurs du groupe d’amitié France-Asie du Sud-Est, présidée par Mathieu Darnaud, s’est rendue à Singapour en mai 2022. Des entretiens avaient été organisés au Parlement dont il faut retenir la volonté de Singapour de demeurer un acteur neutre dans la compétition sino-américaine, neutralité guidée par la poursuite du développement économique comme socle et liant de la société multiculturelle singapourienne, mais aussi par une nécessité existentielle pour ce pays dépendant de ses exportations.

Cette position de Singapour m’a permis de rappeler celle de la France exprimée par Emmanuel Macron dans son discours aux ambassadeurs. La France est indépendante mais pas équidistante entre les États-Unis et la Chine, du fait du système de valeurs partagées avec notre partenaire outre-atlantique auquel nous sommes attachés et qui structure la charte des Nations Unies.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°183 – 1er septembre 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°183 – 01 sept 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Discours du Président de la République – Conférence des Ambassadeurs :
. Une Europe plus unie, plus souveraine, plus démocratique
. Multilatéralisme efficace. Le Président de la République a mis en avant une méthode d’efficacité
. Une « diplomatie de combat »
. Stratégie d’influence et de rayonnement de la France
. Guerre en Ukraine
. Universalité des valeurs
. Rebâtir le partenariat en Afrique

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°183

Versailles – Émirats arabes unis – Visite d’État

Le 18 juillet, j’ai fait partie des invités du Président de la République française au diner d’État au Trianon de Versailles offert en l’honneur de Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, élu à la présidence des Émirats arabes unis le 14 mai 2022.

Emmanuel Macron a chaleureusement remercié Son Altesse pour avoir effectué en France sa première visite d’État, reflet de la relation stratégique et ancienne qui lie nos deux pays, et souhaité au peuple émirien une prospérité et un développement continus sous sa direction.

Les deux Présidents se sont félicités de la densité et de l’étendue des partenariats entre la France et les EAU, soulignant leur volonté commune d’élargir cette collaboration bilatérale dans tous les domaines.

J’étais à la table de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Un accord de partenariat stratégique global sur la coopération énergétique a été signé le jour même avec le Sultan Al-Jaber, ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis et Envoyé spécial pour le Climat des Émirats arabes unis.

Ainsi, cette visite d’État aura permis de renforcer notre coopération dans le domaine énergétique, afin diversifier les sources d’approvisionnement françaises.

Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan a invité le Président de la République à participer à la Cop28 qui sera organisée en novembre 2023 aux Émirats arabes unis. +d’images

Lire le communiqué conjoint

Développement de l’enseignement français à l’étranger : ANEFE & AEFE

En ma qualité de président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), j’ai accueilli le 12 juillet au Sénat, Alix Got, experte à la direction du développement et l’accompagnement du réseau de l’AEFE, et Raphaëlle Dutertre, conseillère aux relations institutionnelles (AEFE) en compagnie de Françoise Hirzel, directrice ANEFE.

J’ai découvert le superbe guide qui recense tous les établissements du réseau qu’ils soient homologués ou simplement labellisés.

Nous avons mis en évidence les complémentarités entre l’AEFE et l’ANEFE pour conforter le développement du réseau.

Il y a 12 ans, lors de ma première participation à un conseil d’administration de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), j’avais déclaré que l’enseignement à l’étranger était un marché et qu’il fallait développer notre réseau pour rivaliser avec celui des écoles anglo-saxonnes.

Heureux d’apprendre que Alix Got a présenté, la veille au séminaire des personnels encadrants de l’AEFE, les enjeux du développement du réseau comme s’inscrivant dans un marché ouvert. Le logiciel a changé et je m’en réjouis.

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a fixé un objectif de doublement du réseau à l’horizon 2030. Il est important d’unir nos forces pour concrétiser sa vision.

Sénat – Cameroun : un projet d’école française pour Kribi

Très heureux d’avoir revu Olivier Leloustre, conseiller des Français de l’étranger pour le Cameroun et entrepreneur.

Nous avons échangé sur les attentes de nos compatriotes au Cameroun et les suites de mon passage à Douala et Yaoundé.

Après avoir revu Stéphane Catta, consul général à Douala, dix jours plus tôt au Sénat, nous avons évoqué leur projet commun d’ouvrir une nouvelle école française à Kribi.

Je partage le bien fondé de leur idée qui s’inscrit dans la démarche voulue par Emmanuel Macron afin de doubler notre réseau.

Ce projet constitue désormais mon objectif principal pour le Cameroun.

En circonscription au Rwanda – Kigali (17 mai 2022)

104ème pays traversé depuis le début de mon élection au Sénat, j’ai eu le plaisir de retrouver Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, après l’avoir connu comme Premier conseiller à Londres, dix ans plus tôt.

Jeune diplomate, Antoine Anfré avait tenté de changer la position diplomatique de la France en lançant l’alerte sur le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda intervenu en trois ans plus tard en 1994.

La venue d’Emmanuel Macron à Kigali en mai 2021 a créé les conditions qui ont permis de remettre notre relation bilatérale sur les bons rails. Le mois suivant, la nomination d’Antoine Anfré au poste d’ambassadeur de France au Rwanda et accrédité par le gouvernement rwandais a ouvert une phase de normalisation de nos rapports diplomatiques.

Diplomatie parlementaire

Président du Sénat

Entretien avec le président du Sénat Augustin Iyamuremye et les vice-présidentes Nyirasafari Espérance et Dr Mukabaramba Alvera, en présence de l’ambassadeur de France Antoine Anfré.

Nous avons échangé sur les relations bilatérales, la diplomatie parlementaire et la situation en Ukraine.

Comme je l’ai confié à mes interlocuteurs, j’ai été très intéressé par la culture de consensus qui a été mise en place au Rwanda au niveau politique.

C’est une grande leçon, et je pense que pour améliorer la façon de faire la politique en France, nous devrions nous inspirer du Rwanda.

Le président du Sénat a rappelé les bonnes relations de son parlement avec celui de la France et l’importance des groupes d’amitié respectifs entre parlementaires du Rwanda et ceux de la France, qui facilitent la diplomatie parlementaire. +d’images

Diplomatie économique

Réunion CCEF

Soucieux de consolider les relations entre les entrepreneurs français au Rwanda, l’ambassadeur Antoine Anfré a organisé un déjeuner au restaurant français l’Epicurien en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France.

Il a réuni les futurs membres des conseillers du commerce extérieur de la France qui vont nous permettre d’avoir une nouvelle section.

Parmi eux se trouvaient :
Iris Becquart, Candidate CCEF – Directrice pays AGS Movers
Salim Salif, Candidat CCEF – PDG de Noah Gas
Sophie Tchatchoua, Candidate CCEF – Directrice pays de Canal +
Damien Duffossé, Candidat CCEF – Directeur pays EGIS
Benjamin Proffit, Candidat CCEF – représentant pays PublicisLive
Ronan Masseron, Directeur pays TotalEnergies, en remplacement du candidat CCEF Marc Renauld en déplacement en France

La très forte réactivité du pays lui permet de compenser sa taille modeste qui ne compte qu’1,2 million d’habitants.

À titre d’exemple, Kigali va devenir le hub de l’activité de Canal box sur la région.
75% de Kigali est couvert par la fibre optique. C’est un investissement assuré à 100% par Vivendi.

Canal+ Rwanda affiche également de grandes ambitions et compte déjà un foyer électrifié sur 5, abonné à Canal+. La chaine a créé 400 emplois directs et indirects.

Parti en 2008, Total Energies revient en force pour investir dans l’énergie renouvelable et dans les forêts.

Très réconfortant de participer à cet entretien et confiant dans la capacité de progresser de ces entreprises qui ont toutes des projets passionnants. +d’images

Communauté française

Ambassade

Antoine Anfré a souhaité que je visite l’ambassade de France au Rwanda et que j’échange avec les équipes de l’ambassade en dehors de sa présence pour que la parole de ses collaborateurs soit plus libre.

L’ambassade est désormais installée dans les anciens locaux de la délégation de l’Union européenne.

L’équipe de l’ambassade m’a décrit l’enchainement qui a conduit au génocide des Tutsi en 1994 et l’histoire pesante de ce poste.

En 2011, le rappel par Alain Juppé de l’ambassadeur Laurent Contini après ses déclarations concernant les responsabilités dans le génocide de 1994 avait créé un coup de froid énorme dans la relation bilatérale.

Cela s’est dégradé encore en 2014 sous François Hollande. Pendant 6 ans, la France n’a plus eu d’ambassadeur au Rwanda. La venue d’Emmanuel Macron à Kigali en mai 2021 et sa reconnaissance de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide a tout changé.

Le mois suivant, Antoine Anfré était nommé ambassadeur. Ses collaborateurs ne cachent pas leur profond respect pour lui.

Dès 1991, Antoine Anfré alors en poste en Ouganda, avait décrit, dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa recommandation de changer la politique de la France dans la région lui avait valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, environ 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide.
Parmi eux, 17 agents recrutés locaux tutsis de l’ambassade, de l’Institut Français et de l’AFD, ont été assassinés.

Une plaque est apposée à l’ambassade en leur mémoire et en souvenir de toutes les victimes.

Nous nous sommes réunis en compagnie d’Antoine Anfré pour une photo devant la plaque afin de leur rendre hommage. +d’images

Éducation

École Saint-Exupéry

Visite de l’école francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE) avec Francine Umuraza, directrice administrative et financière.

Cette école homologuée jusqu’à la 3eme accueille 624 élèves, dont seulement 3% de français.

L’école sera conventionnée à partir de septembre 2022 avec l’AEFE.
75 élèves au lycée suivent le CNED. À partir de septembre 2022, le lycée commencera la 2nde sans le CNED pour pouvoir être homologué.

Depuis l’homologation en 2019 , jusqu’en CM2, l’école a observé que les parents ne retirent plus leurs enfants à partir de le 6eme pour les mettre en école britannique.

La construction d’un lycée sur une partie du terrain disponible est prévue. Il est envisagé de faire croître les effectifs jusqu’à 750 élèves d’ici à 5 ans.

Les frais de scolarité sont environ 50% en dessous des tarifs des autres écoles internationales.

La grande majorité des bacheliers se rend en France pour les études supérieures, car ils sont orientés sur Parcoursup –

Aucun ne reste au Rwanda. Des exceptions vont au Canada ou aux US

L’annonce de la convention avec l’AEFE a créé de l’attrait et incite à l’optimisme pour le futur de cette école. +d’images

Culture

Centre Culturel Francophone

Visite du Centre Culturel Francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

Echange avec le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel sur l’activité du centre et sur les coopérations culturelles France-Rwanda.

Plateforme d’échanges et de dialogue destiné à proposer plusieurs sessions annuelles de cours de français, divers événements culturels et également un accompagnement pour intégrer une université française, le centre culturel francophone offre un cadre idéal.

Cette visite a été suivie d’un entretien avec Marie-France Brière et Dominique Besnehard, organisateurs du festival du film francophone d’Angoulême qui prévoit de faire du Rwanda, le prochain pays à l’honneur du festival. +d’images

Communauté culturelle

En conclusion d’une journée à l’agenda très dense, j’ai participé au cocktail à la Résidence de France organisé par l’ambassadeur à l’occasion de la visite au Rwanda des directeurs du festival du film francophone d’Angoulème, Marie-France Brière et Dominique Besnehard, en présence de la communauté culturelle de Kigali.

Dans son allocution, Dominique Besnehard a confié que c’était le Président de la République qui lui avait suggéré de choisir le Rwanda comme pays partenaire pour le prochain festival prévu en août 2022.

Suggestion pertinente, car le producteur-acteur de cinéma a témoigné qu’il s’était senti « sale » en découvrant l’horreur du génocide des Tutsi à Kigali et avait réalisé que la distance ne lui avait pas permis, comme à nos compatriotes, de mesurer notre implication morale dans cette tragédie.

Bouleversé par la visite du mémorial de Gisozi, j’ai partagé également mes observations sur mon déplacement récent en Ukraine. Les destructions massives et les témoignages ahurissants sur les crimes commis par l’armée russe sur la population ukrainienne démontrent que la barbarie humaine s’exerce à l’heure où nous parlons.

Cela rend le message de paix porté par les Rwandais d’autant plus pertinent pour dépasser les haines et les rancoeurs lorsque le conflit aura cessé.

J’ai salué l’action de notre ambassadeur qui, il y a plus de 30 ans, avait lancé l’alerte sur le massacre qui pourrait résulter du discours de haine que certains entretenaient alors au Rwanda. +d’images

Devoir de mémoire

Mémorial de Gisozi

Visite du mémorial de Gisozi en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

J’ai déposé une gerbe, en sa compagnie, à la mémoire des victimes du génocide des Tutsi, devant la stèle où reposent les restes de plus de 250 000 personnes.

Le site comprend trois expositions permanentes. Il permet d’appréhender le génocide de 1994, dans le contexte historique du Rwanda.

Le mémorial des enfants, leurs photos, les détails intimes sur leurs plats ou leurs jeux favoris, leurs derniers mots et la manière dont ils ont été tués, constitue assurément un des moments les plus éprouvants de la visite.

L’exposition sur l’histoire du génocide dans le monde constitue également une source de réflexion importante.

À l’issue de cette visite, j’ai laissé le message suivant sur le livre de témoignage :

« Chers amis,

Par delà l’émotion qui nous submerge en découvrant les horreurs de ce génocide, je suis admiratif de la capacité du Rwanda à faire preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.
Je ressors de cette visite bouleversé mais également déterminé à porter le message de paix que vous lancez à travers la planète. » +d’images

Environnement

Protection des gorilles des montagnes

Un tourisme destiné à sauver les gorilles des montagnes de l’extinction

En m’envolant depuis Entebbe vers Kigali, je me souviens qu’en décembre 1989, je prenais exactement le même vol pour aller voir les gorilles des montagnes.

Ces gorilles se déplacent dans un territoire restreint le long de la frontière du Rwanda avec la République du Congo et l’Ouganda.

Il m’avait fallu aller ensuite en République du Congo (à l’époque Zaïre) par la route pour aller à leur contact dans le parc des Virunga.

Souvenir inoubliable !

Espèce très menacée, il faut désormais compter plus de 1000$ par personne, pour observer les gorilles pendant une heure, dans des conditions très encadrées.

Ce tourisme a sauvé les gorilles de l’extinction.

Grâce aux efforts de conservation menés, la situation s’améliore peu à peu.

37 ans après, le nom de son assassin n’est toujours pas établi, mais le travail de protection des gorilles entamé par Diane Fossey a été poursuivi avec succès.

D’après le WWF, les trois pays abritant le gorille et leurs partenaires doivent continuer à travailler pour préserver le massif des Virungas afin de mettre cette précieuse espèce à l’abri. +d’images

Groupe d’amitié – Arabie Saoudite

Invité ce 5 mai à la réception donnée à la Résidence de l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite à Paris, par Son Excellence le Dr. Fahad M. Al Ruwaily et son épouse.

Devant une assistance venue nombreuse, réunissant des ambassadeurs, des diplomates, des représentants du monde des affaires, l’ambassadeur a salué la réélection du Président de la République Emmanuel Macron et a souligné la qualité des relations entretenues entre son pays et la France.

L’ambassadeur a rappelé l’attachement de son pays aux valeurs de l’islam : la paix, la tolérance et la bienveillance.

Alors que le Président de la République achève son quinquennat, l’ambassadeur a mentionné que cela fait cinq ans que Mohammed Ben Salman a été désigné prince héritier d’Arabie saoudite et vice-Premier ministre.

Le prince héritier a inspiré la vision 2030 pour le Royaume. Le programme de réformes socio-économiques mis en œuvre a déjà produit des effets significatifs, observés par la délégation du groupe interparlementaire d’amitié France-Arabie saoudite fin février.

J’ai exprimé ma gratitude auprès de l’ambassadeur et son épouse pour la chaleur de leur accueil qui reflète parfaitement celui que nous avons eu dans le Royaume. +d’images

Emmanuel Macron réélu

Soulagé et profondément heureux.

Les Français ont fait le choix d’une France unie.

Nos compatriotes établis à l’étranger l’ont plébiscité.

Félicitations à Emmanuel Macron !

5 ans de plus !

Une confiance renouvelée et méritée pour conduire la France et surmonter les épreuves qui nous attendent.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°169 – 21 avril 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°169 – 21 avril 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. “Dans quel monde voulons-nous vivre ?”, tribune de près de 60 élus indépendants des Français de l’étranger pour appeler à faire barrage à l’extrême-droite
. “Français de l’étranger, nous pouvons faire la différence”, tribune de Thierry MASSON, président du groupe IDP à l’Assemblée des Français de l’étranger
. Positions des parlementaires représentant les Français de l’étranger (suite)
. Communiqué du bureau national de Français du Monde-ADFE
. Réforme de la fonction publique : au tour du corps diplomatique
. Assurances du ministre Jean-Yves LE DRIAN sur cette réforme
. FLAM : campagne des demandes de subventions.

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Radya RAHAL, conseillère à l’AFE, présidente du conseil consulaire d’Alger et administratrice de la Caisse des Français de l’étranger (commission de recours amiable de sécurité sociale).
. Warda SOUHI, conseillère à l’AFE, conseillère des Français de la 8e circonscription des États-Unis – San Francisco. (appel à la mobilisation citoyenne).
. Nicolas ARNULF, conseiller à l’AFE, conseiller des Français établis à Rabat (rappel présidentielle 2017 chez les FDE).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Retour à Cracovie. “31 ans après mon premier passage…”

FRANCE
Actualités : Politique / Société

BRÈVES D’AILLEURS

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Présidentielle : tribune des élus indépendants (Le Petit Journal 20/04/2022)

Face à Marine Le Pen, voter Emmanuel Macron est plus qu’une évidence, c’est un impératif démocratique !

Avec plus de 50 élus indépendants représentant les Français de l’étranger, nous avons publié dans lepetitjournal.com cette tribune intitulée “Dans quel monde voulons-nous vivre ?”  ➡️

Face à Marine Le Pen, voter Emmanuel Macron est plus qu’une évidence, c’est un impératif démocratique !

Nous sommes des élus indépendants représentant des millions de Françaises et de Français qui vivent hors de France.

Nous sommes le produit d’histoires personnelles, de parcours très variés. Nous sommes aussi le fruit de l’Histoire. À l’issue de la deuxième guerre mondiale, la représentation des « Français de l’extérieur » a été instituée en reconnaissance de l’engagement des comités de la France libre, créés partout à travers le monde à l’appel du Général de Gaulle. Nos écoles françaises à l’étranger ont été originellement ouvertes pour accueillir les orphelins de la Grande Guerre, ces enfants des soldats français à l’étranger, revenus pour défendre la France au sacrifice de leur vie.

Nous vivons à l’étranger, nous sommes indépendants, mais nous ne sommes pas indifférents.

Face au risque de l’élection de Marine Le Pen, nos responsabilités nous imposent un devoir d’alerte et de mobilisation générale.

Alors que Marine Le Pen entend resserrer les liens de notre pays avec la Russie et rétablir nos relations diplomatiques avec la Syrie de Bachar al Assad ; alors qu’elle prône un concert des Nations au sein duquel les États démocratiques côtoieraient sans rougir les pires régimes autoritaires ; alors que se dessine à nouveau un axe de puissances totalitaires qui piétinent nos valeurs les plus fondamentales et cherchent à éliminer le système démocratique ; nous, élus des Français de l’étranger, appelons à un sursaut républicain pour faire barrage à l’extrême droite.

Marine Le Pen veut entraver le fonctionnement de l’Union européenne en nouant des alliances avec les pays membres qui sont actuellement ciblés par des procédures d’infraction pour violation de l’État de droit. En dénonçant l’entente franco-allemande, Marine Le Pen menace le fondement de l’unité européenne.

Marine Le Pen veut en appeler directement au peuple souverain pour réviser la Constitution. C’est la définition du populisme : un coup d’état institutionnel qui démontre que, elle Présidente, il n’y aura plus aucune limite, plus aucun contre-pouvoir. Plus aucun droit ne sera acquis. Plus aucune voix ne sera représentée.

Marine Le Pen dit avoir renoncé à interdire la double nationalité, mais son programme prévoit de réserver les emplois publics aux seuls Français en excluant les binationaux.

Dans quel monde voulons-nous vivre ?

Nous sommes bien placés pour observer et affirmer qu’il y a un monde où tous pensent pareil parce qu’il n’y a qu’un seul qui pense, celui de Messieurs Xi Jin Ping, Poutine ou Assad, pour lesquels Marine Le Pen a tant de prévenance.

Il y a un autre monde, fondé sur la démocratie qui garantit les droits humains et la liberté d’expression. C’est le nôtre !

La France, « c’est la démocratie, c’est ça la grande Patrie » de Victor Hugo.

À tous ceux qui doutent, qui hésitent, qui se disent à quoi bon, souvenez-vous des mots d’Albert Einstein : « Le monde est dangereux à vivre, non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »

S’abstenir, c’est prendre le risque de nous entrainer vers une aventure nationaliste à rebours de toutes les valeurs que la France incarne.

Ensemble, pour nous, pour nous tous, pour la France, Nous voterons pour Emmanuel Macron les 23 et 24 avril prochains.

– Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
– Christian Albuisson, président du conseil consulaire d’Ecosse
– Nicolas Arnulf, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseiller des Français à Rabat, Maroc
-Ghassan Ayoub, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, membre de la Commission nationale des Bourses, président du conseil consulaire
– Anne-Marie Ballande-Romanelli, ancienne conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, ancienne conseillère des Français de la 1ère circonscription du Brésil (São Paulo)
– Laurent Batut, délégué consulaire – Royaume-Uni
– Mehdi Belatreche, conseiller des Français à Oran
– Olivier Bertin, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseiller des Français du Royaume-Uni
– Jean-Marc Besnier, conseiller des Français du Chili
– Élise Bouthenet, conseillère des Français de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah)
– Tannya Bricard, présidente du conseil consulaire d’Équateur
– Véronique Cartoux, ancienne conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, ancienne conseillère des Français au Royaume-Uni (2014-2021)
– Pascal Capdevielle, ancien conseiller des Français à Fès (2014-2021)
– François Cessieux, ancien président du conseil consulaire de São Paulo-Brésil (2014-2021)
– Nadia Chaaya, vice-présidente du groupe IDP à l’Assemblée des Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah)
– Thierry Consigny, membre du Bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger, administrateur de la Caisse des Français de l’étranger, conseiller des Français au Japon
– Marc-Albert Cormier, ancien conseiller des Français en Ontario et Manitoba (2014-2021)
– Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français aux Pays-Bas
– Aline Delpierre, conseillère des Français dans la 4e circonscription des États-Unis (Chicago)
– Aude Demoustier, conseillère des Français de la circonscription Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe
– Abdeljabbar El Ameri, conseiller des Français de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah)
– Fatima El Ouafi, conseillère des Français de la 6e circonscription du Maroc (Casablanca)
– Ana Fabia Ferras Martins, conseillère des Français de la 1ère circonscription du Brésil (São Paulo)
– Jean-Hervé Fraslin, commission de l’Enseignement à l’Assemblée des Français de l’étranger, président du conseil consulaire de Madagascar
– Marie Godefroy, conseillère des Français de la seconde circonscription du Brésil (Rio de Janeiro)
– Laurent Gonin, conseiller des Français à Montréal
– Gilles Grima, conseiller des Français aux Émirats arabes unis et en Oman
– Dana Gruia-Dufaut, présidente du conseil consulaire de Roumanie et de Moldavie
– Djamal Hammoutene, conseiller des Français à Alger
– Marie-Christine Haritçalde, membre de l’Assemblée des Français de l’étranger, membre de la commission consultative STAFE, présidente du conseil consulaire du Chili
– Nicolas Hatton, conseiller des Français du Royaume-Uni
– Laurence Helaili-Chapuis, conseillère à l’Assemblée des – Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire d’Irlande
– Ahmed Henni, président du conseil consulaire d’Oran
– Rosiane Houngbo-Monteverde, présidente de la commission des Lois de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français au Qatar et Bahreïn
– Stéphanie Kamaruzzaman, ancienne conseillère des Français de la 6e circonscription des États-Unis (Washington)
– Saïda Khemira, conseillère des Français en Irlande
– Jean-Marie Langlet, président du conseil consulaire de la 2e circonscription d’Allemagne
– Benoit Larrouquis, conseiller des Français du Mexique
– Nathalie Lasserre, conseillère des Français pour la circonscription Afrique du Sud, Mozambique, Namibie et Botswana
– Corinne Lozé, déléguée consulaire – Luxembourg
– Armand Meimand, président du conseil consulaire en Iran
– Amelie Mallet, secrétaire générale du groupe IDP à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français du Royaume-Uni
– Marie-José Marie, conseillère des Français au Japon
– Karine Martin, déléguée consulaire – Aragón Baléares et Catalogne
– Yolande Mateo, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français d’Oran
– Benoit Mayrand, vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseiller des Français en Roumanie et en Moldavie
– Véronique Miller, conseillère des Français d’Ecosse
– Nelly Müller, présidente du conseil consulaire de Grèce
– Florence Ogutgen, présidente du conseil consulaire de Turquie
– Nadine Pripp, conseillère des Français en Suède
– Radya Rahal, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, membre de la Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire d’Alger
– Sophie Routier, déléguée consulaire de la circonscription de Londres
– Vincent Sadèque, président du conseil consulaire de Djibouti
– Warda Souihi, membre du bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français de la 8e circonscription des États-Unis (San Francisco)
– Geneviève Tadjer-Farajallah, conseillère des Français à Madagascar
– Bruno Theret, président du conseil consulaire du Luxembourg
– Serge Thomann, conseiller des Français en Australie, Fidji et Papouasie Nouvelle Guinée
– Henri Zeller, conseiller des Français de la 1ère circonscription d’Allemagne

LIRE LA TRIBUNE

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°167 – 07 avril 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°167 – 07 avril 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. “Pour le bien de la France !” par Olivier CADIC
. Des Indépendants à la Défense Arena.
. Samedi ou dimanche, on vote !
. Où voter ?
. Professions de foi des candidats
. 22 mai : déclaration des revenus en ligne pour les non-résidents
. Travaux et résolutions de la commission des Affaires sociales, de l’Emploi et des Anciens combattants (retraites / santé / monde combattant)

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Gwénola COUPÉ, Conseillère des Français de Shanghai (effets du confinement sur la communauté française).
. Nicolas ARNULF, conseiller des Français de l’Étranger à Rabat et Conseiller AFE d’Afrique du Nord (analyse de la campagne 2022 du STAFE).
. Vincent SICET, conseiller des Français du Pérou (mouvements de protestation liés à la hausse du carburant).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. “Stand up for Ukraine”
. Horreur (Ukraine)
. “Cruauté sans frontières” (Mali)

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Actualités : Politique

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°167

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°161 – 24 février 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°161 – 24 février 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Agression.
. Réunion du G7 ce jeudi, réunion d’un sommet de l’Otan ce vendredi
. Le Quai d’Orsay demande aux Français encore en Ukraine de rester à l’abri
. David FRANCK, Président du Conseil consulaire d’Ukraine
. Benoit MAYRAND, conseiller à l’AFE pour l’Europe centrale et orientale
. Prise d’otage à Amsterdam
. Procurations : mode d’emploi
. Qu’est-ce que le numéro national d’électeur ?
. Un guide pour les professionnels du droit
. CASTANER, bientôt député des Français de l’étranger ?
. Parrainages chez les élus des Français de l’étranger

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Henri ZELLER, conseiller des Français à Hambourg (Tempête du 18 février)
. Laurence HELAILI-CHAPUIS, conseillère à l’AFE pour l’Europe du Nord, conseillère des Français d’Irlande (pas de bureau de vote à Cork)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Influence russe en Bosnie – Jean-Yves Le DRIAN, ministre des Affaires étrangères
. Conflit territorial du Haut Karabagh – Brice ROQUEFEUIL, co-pdt du groupe de Minsk
. Nouvel ambassadeur du Maroc en France, Mohamed BENCHAÂBOUN
. Luis Fernando SERRA, ambassadeur du Brésil décore Olivier CADIC des insignes de Grand Officier dans l’Ordre de Rio Branco
. Valérie PÉCRESSE ne fait pas le plein chez les centristes.

FRANCE
Actualités : Politique / Parlement / Société

BRÈVES D’AILLEURS

NOMINATIONS

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Sénat – Diplomatie économique – Serbie – Ana Brnabic, une cheffe de gouvernement qui comprend à merveille les attentes du monde économique

Rencontre fructueuse au Sénat, ce 11 février, à l’initiative conjointe du Sénat et du conseil d’entreprise France-Serbie de Medef international.

Notre groupe d’amitié France-Balkans présidé par Marta de Cidrac, dont Mickael Vallet est président délégué pour la Serbie, a organisé un petit déjeuner économique consacré à la Serbie et aux Balkans, sous le patronage de Gérard Larcher, président du Sénat.

Après le discours d’ouverture de Roger Karoutchi, vice-président du Sénat chargé des activités internationales, nous avons eu le privilège d’entendre Ana Brnabic, Première ministre de la République de Serbie, s’exprimer sur l’historique et le potentiel commercial de notre relation bilatérale.

Comme je l’avais indiqué dans le compte-rendu de mon déplacement du 13/3/20, Ana Brnabic est une cheffe de gouvernement qui comprend à merveille les attentes du monde économique.

La Première ministre a su gagner la confiance de nos représentants implantés dans le pays, qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet.

Pour renforcer l’attractivité de la Serbie auprès des acteurs économiques en France, je l’avais invité à participer à un colloque à Paris, au Sénat, qui devait initialement avoir lieu le 15 mai 2020 et s’intitulait : « La Serbie, porte d’entrée des Balkans ».

Les faits le démontrent :
. Ana Brnabic a rappelé que 80% des investissements de la France dans les Balkans se font en Serbie.
. La France est ainsi le 6 ème investisseur sur la période 2010-2019, grâce notamment aux investissements de Suez dans la concession de l’unité de traitement des déchets de Vinča à Belgrade, et de Vinci Airports dans la concession de l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade.

La Première ministre a déclaré que ces deux investissements ont permis à la France de gagner en visibilité en Serbie, et s’est félicitée du retour d’Air France depuis 2019 et de l’arrivée de l’Agence Française de Développement (AFD) en 2019, avec une couverture des Balkans occidentaux, qui a permis d’élargir encore l’offre locale de financement.

La Première ministre a également mis en avant la société Michelin qui est le 4ème exportateur de Serbie pour illustrer la présence d’environ 120 entreprises françaises qui emploient 12 000 personnes ; puis a évoqué les grands projets d’investissement dans lesquels des entreprises françaises sont engagées à l’image du métro de Belgrade, qui a fait l’objet d’une déclaration d’intention signée lors de la visite du Président de la République française en Serbie en juillet 2019.

Ana Brnabic a rappelé la dimension historique de cette venue d’Emmanuel Macron, soulignant qu’il a marqué les esprits en prononçant la moitié de son discours en serbe. La Première ministre a également remercié le Président de la République française d’avoir non seulement proposé une nouvelle méthodologie pour accéder à l’Union Européenne mais également placé les Balkans comme une priorité de la Présidence française de l’Union Européenne.

La Serbie espère pouvoir ouvrir de nouveaux chapitres ce semestre et sera au séminaire sur les Balkans prévu en juin prochain.

A son tour, Franck Riester, ministre chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a salué la croissance de 36,4% des échanges entre nos deux pays depuis quatre ans

Lors de la séance de questions, Philippe Gautier, directeur général de Medef international, a permis de montrer que les entreprises françaises avaient répondu présent et en nombre pour cet événement en particulier dans les secteurs des transports, de l’énergie et de l’environnement qui constituent des enjeux prioritaires pour la Serbie.

Cette réunion exceptionnelle m’a conforté dans l’idée que l’Union européenne devrait se montrer plus conciliante face à la volonté d’intégration des gouvernements des Balkans portée par l’espérance de leurs populations et, en particulier, la République de Serbie.

Dans mon intervention, j’ai formulé le souhait que la France accompagne la Serbie dans son processus d’adhésion avec la même bienveillance que celle affichée par la Serbie pour lui ouvrir son marché. +d’images

Commerce extérieur – Arabie saoudite – Audition du ministre Franck Riester – Vidéo Q/R (4m)

Lors de l’audition de Franck Riester, ministre chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, en commun avec les commissions des Affaires européennes et celle des Affaires économiques, je suis revenu sur l’évolution de notre commerce extérieur lors des deux quinquennats précédents et nos récents résultats commerciaux au Moyen-Orient.

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MON VERBATIM

Monsieur le Ministre,

En septembre 2013 à Londres, Nicole Bricq, alors ministre du Commerce extérieur, annonçait qu’elle devait équilibrer la balance commerciale (hors énergie) de la France, d’ici la fin du quinquennat de François Hollande.

Objectif : combler le trou de 15Mds créé sous Nicolas Sarkozy. Raté !

Le gouvernement socialiste a renouvelé la performance de ses prédécesseurs et doublé le déficit dans ce domaine avec – 36,2 Mds d’euros en 2017.

Un record ! Match nul entre les protagonistes des deux quinquennats précédents dans tous les sens du terme. Le redressement de notre commerce extérieur sera une opération de longue haleine que chacun devrait aborder avec beaucoup d’humilité.

Président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, j’ai eu le privilège de faire partie de la délégation qui a accompagné Emmanuel Macron pour ses visites de travail aux Émirats arabes unis, dans l’État du Qatar, et au royaume d’Arabie saoudite en novembre dernier.

36 ans après avoir travaillé sur le démonstrateur Rafale A, j’ai été comblé d’assister à la signature à Dubai d’un contrat historique pour la livraison de 80 Rafale.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis ont signé un contrat pour l’acquisition de 12 hélicoptères H225M Caracal auprès d’Airbus Helicopters qui seront entièrement produits et assemblés à Marignane

Ce voyage a permis de concrétiser des résultats économiques spectaculaires qui renforceront l’emploi en France.

L’étape de Jeddah en Arabie saoudite où nous vous avons retrouvé m’a permis d’y retrouver beaucoup d’entreprises françaises qui vous accompagnaient.

Pouvez-vous nous parler des résultats obtenus en Arabie saoudite qui ont été moins médiatisés que ceux aux Émirats mais qui m’ont semblé réjouir nos entrepreneurs ?

Enseignement français – Mon élection à la présidence de l’ANEFE

Je me sens très honoré de succéder au sénateur honoraire André Ferrand à la présidence de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) et je remercie les membres du conseil d’administration pour leur confiance.

Ma présidence s’inscrit dans le droit fil du plan de développement de l’enseignement français exprimé par Président de la République, le 20 mars 2018, avec l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Pour créer de nouvelles écoles ou les développer, il faut emprunter pour acquérir un bien immobilier ; et pour emprunter, il faut des garanties.

C’est la mission de l’Anefe, organisme créé par un décret du 4 octobre 1971 (signé par Maurice Schumann, alors ministre des Affaires étrangères) ayant la particularité d’être une « association administrative » dotée de la possibilité d’émettre, sur avis favorable d’une commission interministérielle, des emprunts pour la construction et l’aménagement des écoles.

L’Anefe a été fondée le 20 septembre 1975, lors de la 29e session plénière du Conseil Supérieur des Français de l’étranger (CSFE), sur l’initiative du sénateur Jacques Habert, alors 1er vice-président de ce Conseil, avec l’aval des trois ministères alors compétents pour l’enseignement français à l’étranger : Éducation Nationale, Affaires Étrangères, Coopération.

Depuis 45 ans, l’Anefe contribue à obtenir la garantie de l’État à hauteur de 100% en faveur des écoles françaises dans le monde pour leurs besoins en financements immobiliers.

Agissant comme un partenaire qui aide les écoles à monter des dossiers sérieux, l’Anefe aura permis de garantir 166 prêts en faveur de 112 établissements, dans 95 pays !

Depuis 2021, l’Anefe est écartée des opérations de garantie de l’État sur les prêts relatifs à l’immobilier scolaire, au profit de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) qui instruira les dossiers à la place de l’Anefe, afin que Bercy décide, in fine, quels établissements il voudra garantir et à quel taux.

L’Anefe continuera toutefois à gérer les dossiers antérieurs. On compte 52 financements immobiliers en cours qu’il faudra gérer jusqu’à la dernière échéance c’est-à-dire à long terme, 20, 25 voire 30 ans.

Hier, lors de l’Assemblée générale, André Ferrand a souhaité que l’ANEFE pilote un laboratoire de réflexion sur l’avenir de cet enseignement français à l’étranger. Il serait susceptible d’inspirer le conseil d’administration qui devra réinventer le mode d’action de l’Anefe, s’il ne veut pas s’en tenir à la gestion des affaires courantes.

Lors du conseil d’administration qui a suivi l’assemblée générale, François Normant a proposé la création d’un poste de Président d’honneur de l’ANEFE pour André.

Je salue le volontarisme sans faille et l’immense travail accompli par André Ferrand, président depuis 2005, en faveur du développement de l’enseignement français à travers le monde.

Il s’est révélé être le digne successeur de Jacques Habert.

Bureau ANEFE au 20/12/2021 :
. Président : Olivier Cadic
. Vice-Présidents : Bruno Foucher (Pdt AEFE) et François Normant (Pdt FAPEE)
. Trésorier : Pascal Rakowski (Luxembourg)
. Trésorier adjoint : Sébastien Ricout (Zurich)
. Secrétaire générale : Dana Gruia Dufaut (CDFE Roumanie)
. SGA : Balkis Kaouk (CDFE Sénégal)

Conseil d’administration ANEFEMembres élus par l’AG du 20/12/2021
(par ordre alphabétique) :
. Marie-Claude Aboufadel (Arabie saoudite) – réélue
. Samantha Cazebonne (sénatrice)
. Nadia El-azzi Chaaya (AFE Moyen-Orient, CDFE Arabie saoudite)
. Yves Demouy (CDFE République dominicaine)
. Jean-Hervé Fraslin (pdt commission Enseignement AFE, CFDE Madagascar)
. Dana Gruia Dufaut (CDFE Roumanie)
. Rosiane Houngbo Monteverde (pdte commission des Lois AFE, CFDE Bahreïn-Qatar)
. Balkis Kaouk (CDFE Sénégal)
. Sébastien Lahaie (Paraguay) – réélu
. Jean-Marie Langlet (CDFE Allemagne) – réélu
. Laurence Helaili (AFE Europe du nord – CFDE Irlande)
. Amelie Ersman Mallet (AFE Europe du nord – CFDE Royaume-Uni)
. François Normant (pdt FAPEE) – réélu
. Pascal Rakovsky (Luxembourg) – réélu
. Sébastien Ricout (Suisse) – réélu
. Patrick Teneze (Italie)

Hélène Degryse, présidente de l’AFE, Alexandre Bezardin et Ramzi Sfeir, vice-présidents de l’AFE, font partie des 16 membres de droit du conseil d’administration de l’ANEFE.