HEBDOLETTRE n°74 – PLF / Action extérieure de l’Etat (édito) – En Bref du 13 nov. au 3 déc. 2016 – Simplification : la DSAE étudie le modèle néerlandais – En circonscription : BURKINA FASO / Ouagadougou et Kokologo (1-3 nov. 2016) – En circonscription : SENEGAL / Dakar et Saly (4-6 nov. 2016) – En circonscription : MAROC (COP22) / Casablanca et Marrakech (7-9 nov. 2016) – En circonscription : ROYAUME-UNI / Londres (10-13 nov. 2016) – UDI Actualités
Lire : l’HEBDOLETTRE n°74 – 23 décembre 2016
Edito de l’HebdoLettre n°74
Le 29 novembre dernier, je suis intervenu lors de la discussion générale concernant le projet de loi de finances 2017, en particulier sur le budget de l’action extérieure de l’État (programmes 185 et 151). Voir la vidéo ci-dessous.
J’ai évoqué la fuite en avant du gouvernement qui, au lieu faire évoluer la structure de pilotage de l’enseignement français à l’étranger, puise désormais dans le fonds de roulement des établissements en gestion directe du réseau de l’AEFE pour boucler son budget.
Un réseau qui, soulignons-le, n’accueille qu’un quart des enfants français vivant à l’étranger. On ne s’étonne pas que de plus en plus d’enfants français ne parlent pas… français.
A l’occasion de cette discussion budgétaire, il m’a paru opportun de saluer l’action des personnels de nos ambassades et consulats qui travaillent avec les moyens du bord. Ils doivent souvent pallier l’obsolescence et la défaillance de leurs outils par des trésors de patience et de dévouement.
J’ai adressé une mention particulière aux consuls honoraires, relais bénévoles de l’administration, dont l’abnégation dépasse parfois l’imagination.
Chers amis et compatriotes, je vous souhaite de très joyeuses fêtes ! Découvrir l’HebdoLettre n°74
vidéo de 5m47s
En Bref – du 29 nov. au 03 déc. 2016
PLF2017 : Français de l’étranger (29 nov.)
Je suis intervenu en séance dans la discussion générale pour défendre les moyens budgétaires alloués au service des Français de l’étranger (notamment les programmes 151 – Français de l’étranger et affaires consulaires et 185- Diplomatie culturelle et d’influence). Face à la politique de fuite en avant du Gouvernement, j’ai défendu l’importance des consuls honoraires dans notre dispositif de services consulaires de proximité et regretté que les réserves financière des établissements EGD du réseau de l’AEFE soient à nouveau ponctionnées. Voir la VIDEO.
UDI : Conséquences de la primaire (29 nov.)
Le Bureau exécutif de l’UDI s’est réuni au siège avec les cadres et les parlementaires UDI.
Deux jours après le succès de François Fillon aux primaires de la droite et du centre, une motion a été votée á l’unanimité par le Burex autour de Jean-Christophe Lagarde. Objectif: Engager les discussions avec le candidat des Républicains pour trouver un accord afin de constituer une coalition entre nos mouvements pour réussir l’alternance.
DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises – 2 (29 nov.)
Audition de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat à la Réforme de l’État et à la Simplification
Audition de Luc Allaire, directeur et Stéphane Eustache adjoint de la Mission interministérielle de simplification et normalisation des données sociales
Législatives 2017 : test du vote Internet (30 nov.)
Au Sénat, avec mon collègue Louis Duvernois, nous avons eu le plaisir de recevoir Martine Schoeppner, vice-présidente de l’AFE et conseillère UDI Allemagne.
Celle-ci était à Paris pour la mise en place du vote internet réservé aux Français de l’étranger. Ce vote électronique sera opérationnel pour les législatives 2017. Martine nous a expliqué la procédure de test qui est en cours.
DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises – 3 (30 nov.)
Audition de Laure de la Bretèche, secrétaire générale du SGMAP, Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique.
Maroc : Hakima El Haité à l’honneur (30 nov.)
Au Conseil constitutionnel, remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Hakima El Haité, ministre de l’Environnement du Maroc, par Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel.
J’ai été heureux d’assister à la décoration d’une femme remarquable, très engagée pour la défense de notre planète et dont le parcours force l’admiration.
J’avais rencontré Mme El Haité début novembre lors de la COP22 à Marrakech et au sénat précédemment (lire le rapport).
Pays-Bas : CR de la DSAE (1er déc.)
J’ai eu le plaisir de présenter à mes collègues le compte-rendu du déplacement de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) à La Haye pour observer les solutions mises en œuvre aux Pays-Pas pour simplifier le droit des entreprises et alléger son coût (lire la dépêche : “Simplification des normes : la DSAE étudie le modèle néerlandais“).
Auditions simplification des normes pour les entreprises – 4 (1er déc.)
Audition de Françoise Holder, coprésidente du Conseil de simplification pour les entreprises
Audition de André Marcon, président et Jérôme Pardigon, directeur de la CCI
Audition de Leïla Hamzaoui, avocate et présidente de la Commission Droit & Entreprise
InitiaDROIT en France et à l’étranger (1er déc.)
Rencontre avec Jérôme Lussan et Maître Lucille Rambert, directrice d’InitiaDROIT.
Association regroupant 800 avocats bénévoles, InitiaDROIT a été reconnue d’utilité publique en 2005.
Sa mission est de sensibiliser les jeunes aux principes du droit par des interventions dans les collèges et lycées en France et à travers le réseau des écoles françaises à l’étranger.
En circo au Royaume-Uni – Londres (3 au 4 déc.)
– (A l’image) J’ai participé au Noël des Fr
ançais de Londres de UFE GB, en présence de Sylvaine Carta-Levert, consule générale et élus consulaires.
– A l’invitation de Sonia Marguin, présidente des Crocodiles, j’ai assisté hier au spectacle de Noël des enfants.
– Rencontre avec le Français Nicolas Clément, magicien de son état.
<rapport à suivre>
En bref du 21 nov. au 28 nov. 2016
Liban : fête d’indépendance (21 nov.)
Cérémonie à l’ambassade du Liban en France à l’occasion du 73ème anniversaire de l’Indépendance du Liban. Chacun se réjouissait de l’élection de Michel Aoun à la présidence, trois semaines plus tôt, après deux ans d’attente.
(A l’image) Ghady G. El-Khoury, chargé d’affaires et Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger ont célébré l’amitié franco-libanaise à l’occasion de ce jour de fête nationale.
Royaume-Uni : Brexit, opportunité pour Europlace (22 nov.)
Comment la France peut-elle transformer le Brexit en opportunité ?
Lors d’un diner, Gérard Mestrallet, président de Paris Europlace, 1er marché obligataire de l’UE, a détaillé les atouts de la place de Paris qui doit devenir encore plus attractive à l’heure où les Britanniques s’éloignent de l’Union.
Corne de l’Afrique : Rémi Maréchaux (MAEDI) (23 nov.)
Avec le groupe d’amitié interparlementaire “Pays de la Corne de l’Afrique”, présidé par mon collègue Louis Duvernois, nous avons reçu Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océan indien au ministère des Affaires étrangères.
L’occasion de faire le point sur la zone régionale Éthiopie, Djibouti & Sud Soudan.
DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises – 1 (23 nov.)
La délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) souhaite simplifier la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs. Nous avons décidé d’émettre un rapport sur la simplification des normes pour les entreprises. A ce titre, je mène les auditions en qualité de Rapporteur aux côtés d’Elisabeth Lamure, présidente de la DSAE.
Audition de Jean-Pierre Viola, conseiller maître à la Cour des comptes
Audition de Alain Schmitt, directeur adjoint et Florent Schmidt, chargé de mission de la Direction générale des entreprises (DGE).
Audition de Bénédicte Ravache, secrétaire générale et Vanessa Frey, chef de projet de l’ANDRH (Association nationale des directeurs de ressources humaines).
Soudan : nouvel ambassadeur (24 nov.)
Rencontre avec Daffa-Alla Elhag Ali Osman, nouvel ambassadeur du Soudan à Paris qui a été reçu par le Groupe d’amitié Pays de la Corne de l’Afrique, présidé par Louis Duvernois.
L’ambassadeur a exprimé le souhait que son pays accueille plus souvent des parlementaires français, alors qu’il reçoit régulièrement des visites de nos homologues britanniques, américains, russes ou chinois.
Rendez-vous a été pris avec l’ambassadeur pour la 3ème conférence sur l’Hydro-diplomatie, cette fois consacrée au Nil, que j’organiserai en décembre 2017 au Sénat. Le Soudan joue un rôle de médiateur entre l’Égypte et l’Éthiopie pour apaiser les tensions.
Équateur : Tannya Bricard (24 nov.)
Rencontre avec Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire UDI en Équateur.
Nous avons longuement parlé de la situation de nos compatriotes éprouvés par les conséquences du terrible séisme qui a affecté le pays et, en particulier, ceux de la ville de Manta. Lire aussi : “Séisme en Équateur – Compte-rendu de Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire” du 04 mai 2016
Expertise comptable et simplification (24 nov.)
A l’invitation de ma collègue Annick Billon, j’ai rencontré des représentants d’Audecia, groupement de cabinets indépendants d’expertise comptable et de commissariat aux comptes.
Selon les experts comptables, la démarche de simplification voulue par le gouvernement profite surtout à l’administration qui transfère à l’extérieur une partie de ses prérogatives. En d’autres mots : simplification pour l’administration rime avec complexification pour les entreprises…
Mon intervention sur le budget 2017 de l’action extérieure de l’État (Vidéo)
Le 29 novembre dernier, je suis intervenu lors de la discussion générale concernant le projet de loi de finances 2017, en particulier sur le budget de l’action extérieure de l’État (programmes 185 et 151).
J’ai évoqué la fuite en avant du gouvernement qui, au lieu faire évoluer la structure de pilotage de l’enseignement français à l’étranger, puise désormais dans le fonds de roulement des établissements en gestion directe du réseau de l’AEFE pour boucler son budget. Un réseau qui, soulignons-le, n’accueille qu’un quart des enfants français vivant à l’étranger. On ne s’étonne pas que de plus en plus d’enfants français ne parlent pas… français.
A l’occasion de cette discussion budgétaire, il m’a paru opportun de saluer l’action des personnels de nos ambassades et consulats qui travaillent avec les moyens du bord. Ils doivent souvent pallier l’obsolescence et la défaillance de leurs outils par des trésors de patience et de dévouement. J’ai adressé une mention particulière aux consuls honoraires, relais bénévoles de l’administration, dont l’abnégation dépasse parfois l’imagination.
Lire le texte de mon intervention
Voir la vidéo (5.47m) >>>
En Bref – du 13 nov. au 20 nov. 2016
Bruxelles : rassemblement de la droite et du centre (13 nov.)
Avant de rejoindre la DSAE à La Haye, arrêt à Bruxelles à l’invitation de Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique et candidate UDI aux Législatives 2017 dans la 4ème circonscription.
Engagée pour le rassemblement de la droite et du centre, Caroline m’a présenté Hugues Parmentier, référent Français de l’étranger avec Alain Juppé pour le Benelux.
La Haye : la DSAE étudie le modèle néerlandais (14 nov.)
(A l’image) Mes collègues Elisabeth Lamure et Jean-Pierre Vial lors de nos échanges avec l’Actal (Autorité chargée de la simplification).
La Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) s’est rendue à La Haye pour observer les principes de la fabrication législative aux Pays-Bas (lire le rapport).
Notre démarche s’inscrit dans une réflexion sur la qualité des lois, en termes de simplification, de maitrise des coûts et de suivi dans le temps. A ce titre, nous nous sommes récemment rendus en Suède et en Allemagne pour observer leurs pratiques parlementaires (lire le rapport).
Grand Meeting Alain Juppé (14 nov.)
Déterminés à réconcilier les Français avec leur avenir, les élus de l’UDI s’étaient rassemblés autour d’Alain Juppé (g. à d.) Benoit Mayrand ; Patricia Connell ; Alain Juppé ; Caroline Laporte ; Olivier Cadic ; Pascal Capdevielle
Candidats UDI-Monde (15 nov.)
Petit déjeuner de travail au Sénat avec cinq candidats UDI-Monde aux législatives 2017 pour évoquer les dossiers intéressant les Français de l’étranger.
(g. à d.) Pascal Capdevielle (9ème circ. Maghreb – Afrique occidentale) ; Benoit Mayrand (7ème circ. Europe centrale) ; Caroline Laporte (4ème circ. Benelux) ; Olivier Cadic ; Patricia Connell (3ème circ. Europe du Nord) ; Charles-Henry Chenut (2ème circ. Amérique latine)
DSAE : transmission d’entreprises (15 nov.)
(A l’image) Autour d’Elisabeth Lamure, présidente de la DSAE (Délégation sénatoriale aux entreprises), mes collègues Michel Vaspart et Claude Nougein, ont fait une communication sur la transmission et la reprise d’entreprises.
60.000 entreprises changent de mains chaque année en France. Des milliers d’autres attendent un repreneur. Le sujet est d’importance : plus de 20% des dirigeants de PME ont plus de 60 ans.
La délégation travaille sur les moyens de faciliter les opérations de cession.
Fondation Alliance française (15 nov.)
Rencontre avec Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française (et ancien président d’Arte) et son secrétaire général, Bertrand Commelin.
Nous avons évoqué l’AG des Alliances françaises d’Europe, en fin de semaine à Madrid.
CAS : incapacité démontrée de la lutte contre les drogues (16 nov.)
Devant la commission des Affaires sociales (CAS), rapport du sénateur Gilbert Barbier dans le cadre de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca).
Mon collègue a jeté une lumière crue sur notre action publique en concluant “qu’il appartient au prochain gouvernement de tirer un trait sur une politique qui, en 46 ans, a fait la démonstration de son incapacité à traiter les racines des addictions”. Lire mon intervention en commission.
(lire aussi “En circo : le point sur la légalisation du cannabis en Uruguay“).
Aide au développement : Gatien Bon, banque Rothschild (16 nov.)
Gatien Bon, ancien conseiller consulaire à Boston, suit les problématiques financières des pays émergents au sein de l’équipe Conseils aux gouvernements de la banque Rothschild.
Je l’ai invité à intervenir au Sénat, le 5 décembre, devant Paul Kaba Thieba, Premier ministre du Burkina Faso et ses ministres.
Exportation : Michel Duger, Club des exportateurs (16 nov.)
Le Club des exportateurs de France a célébré ses 60 ans cette année. Ses membres, tous bénévoles, sont au service des adhérents : les responsables Export et les dirigeants de PME exportatrices ou en devenir.
Michel Duger, délégué général, m’a présenté avec engouement les actions de ce Club qui joue un rôle de premier plan auprès des entreprises qui veulent en découdre à l’international.
Algérie : respect des sépultures chrétiennes (16 nov.)
Gérard Jouve est membre du Collectif de sauvegarde des cimetières d’Oranie (CSCO). Par des rencontres régulières avec les autorités locales et les pompes funèbres, il assume la noble mission de veiller à la préservation et l’entretien des cimetières chrétiens.
Lorsqu’il le peut, le CSCO procède à des opérations de réhabilitation avec le soutien financier de certaines collectivités en France.
Centre opérationnel des sapeurs-pompiers de Paris (17 nov.)
Accueilli par le général Philippe Boutinaud, commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, j’ai découvert une formidable organisation au service de notre sécurité. Une rigueur qui se conjugue avec un questionnement permanent, selon les principes de l’amélioration continue.
Leur savoir-faire est de notoriété internationale. J’ai évoqué ma rencontre avec la “Pompe France” de Rio Bueno au Chili qui a tissé un partenariat avec les pompiers de Paris qui contribuent à l’équipement de leurs homologues chiliens.
Le général qui revenait de Santiago et de Valparaíso a pu constater l’admiration et l’attachement que les Chiliens portaient à sa brigade d’élite.
A l’occasion de cette visite, j’ai fait la connaissance du général adjoint Jean-Claude Gallet qui est promis à la succession du général Boutinaud.
En circo en Espagne – Madrid et Villanueva (18 nov.)
(A l’image) J’ai eu le plaisir d’organiser un déjeuner avant le lancement des États généraux des Alliances française d’Europe, en compagnie de Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française et de Bertrand Commelin, secrétaire général et de sept directeurs d’AF, ainsi que des conseillers consulaires Francis Huss et Pierre-Olivier Bousquet.
J’ai également visité le lycée Molière, situé à Villanueva. <Rapport à suivre>
Simplification des normes : la DSAE étudie le modèle néerlandais
Le 1er décembre, j’ai eu l’honneur de présenter aux membres de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) le compte-rendu de notre déplacement à La Haye du 14 novembre 2016 dans le but d’observer les dispositifs en place aux Pays-Bas pour simplifier le droit des entreprises (lire le compte-rendu).
Parti de Bruxelles, j’avais rejoint notre présidente Elisabeth Lamure et mes collègues Nicole Bricq, Patricia Morhet-Richaud, et Jean-Pierre Vial.
Nous avons débuté le programme par l’audition de Jan Ten Hoopen, président et directeur de l’Actal, l’organe chargé de la simplification.
Cet organisme, indépendant du gouvernement et du parlement, est dirigé par un conseil de 3 membres issus du monde politique, universitaire ou de l’entreprise.
Il a pour mission de réduire le coût des réglementations pour les entreprises et les particuliers.
A ce titre, l’Actal évalue les coûts induits de toute nouvelle législation (aussi les coûts de mise en conformité) avant même que celle-ci ne soit présentée en conseil des ministres.
Ce type de contrôle en amont est également en vigueur chez d’autres voisins européens (Lire : Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne).
Lire mon compte-rendu “DSAE – La Haye le 14.11.2016 – Simplification du droit“
En circonscription au Royaume-Uni – Londres (10 au 13 nov. 2016)
Qu’est-ce que le devoir de mémoire ? Ne pas oublier ceux qui ont payé de leur vie notre liberté. Il est symbolique de nous retrouver chaque année devant la statue du maréchal Foch qui fut le premier et seul chef des armées alliées. Elus, autorités, militaires, représentants des associations patriotiques et acteurs de notre communauté viennent participer à l’hommage aux soldats français et étrangers qui se sont sacrifiés.
Mon dernier déplacement à Londres m’a aussi conduit à tenir un meeting politique et participer à la 7ème journée pédagogique de la fédération Parapluie Flam.
Devoir de mémoire
(g. à d) Olivier Bertin (CC), Patricia Connell (CC), Joëlle Garriaud-Maylam (sénatrice), Steve Summers (Lord-maire de Londres), Roch Miambanzila (CC), Karine Daudicourt (CC), Morgane Marot (CC) et Stéphane Rambosson (CC)
Chaque 11 novembre à Londres, notre communauté rassemblée est saisie de la même émotion au pied de la statue du maréchal Foch.
Sous l’ombre bienveillante de cette haute stature de la Première guerre, les couronnes de fleurs commémorent désormais “tous les morts pour la France”, tombés pour notre liberté.
La cérémonie a été présidée par notre ambassadeur de France, Sylvie Bermann et Steve Summers, Lord-maire de Londres, en présence de personnalités civiles et militaires françaises et britanniques, ainsi que divers présidents d’associations.
J’ai déposé une gerbe en compagnie de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.
(à l’image) : Anne Faure, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne et Ian Reed, directeur du Yorkshire Air Museum.
Sur place, j’ai retrouvé les élus consulaires Olivier Bertin, Patricia Connell, Roch Miambanzila et Stéphane Rambosson, ainsi que Carole Rogers, présidente de l’UFE Grande-Bretagne.
Je remercie tous les participants, venus en nombre à Victoria, et j’adresse mes plus vives félicitations à la talentueuse chorale composée des lycéens de Charles de Gaulle et de Winston Churchill, réunis pour interpréter notre hymne national.
Honneur aux vétérans britanniques
A l’occasion des célébrations du 11 novembre, dix-sept vétérans britanniques qui ont vaillamment participé au débarquement de juin 1944 ont reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.
Ces héros du D-Day ont croisé leurs souvenirs, sous l’œil ému de leurs familles. L’un deux était accompagné de son fils, lui-même vétéran de la guerre des Malouines, où il avait débarqué avec la première vague des Royal Marines.
J’étais accompagné des élus consulaires Olivier Bertin et Patricia Connell, dont le père avait répondu à l’Appel du Général et rejoint les Forces françaises libres en Afrique.
(A l’image) Patricia Connell et de Bernard Masson
Cet événement poignant m’a permis de retrouver de nombreux amis comme Brigitte Williams, déléguée de la Fondation de la France Libre et Bernard Masson, président la section britannique de l’Association des membres de l’Ordre national du Mérite.
Cette remise de décoration avait été précédée le matin même par une autre cérémonie au “Carré français” du cimetière interallié de Brookwood (Surrey).
Messe du souvenir
(g. à d) Avec Carole de Saint-Affrique, présidente du Consistoire de l’Eglise protestante française de Londres et son prédécesseur, Thibault Lavergne.
« Ce sont nos souvenirs qui font de nous ce que nous sommes », disait Winston Churchill.
A l’invitation de Carole et de Thibault, j’ai assisté au culte du Souvenir célébré par le pasteur Stéphane Desmarais à l’église protestante française de Londres. Il a aussi rendu hommage aux victimes de tous les conflits et attentats.
Un moment de recueillement partagé avec Sylvaine Carta-Levert, consule générale, Patricia Connell, Brigitte Williams et les représentants d’associations d’anciens combattants.
Dans un monde où certains jouent l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir, il était apaisant d’entendre un message célébrant l’altruisme, jusqu’au sacrifice parfois de sa propre vie. On pense au maréchal des logis, Fabien Jacques, tombé au Mali, le 5 novembre dernier.
Plan Ecole
A Londres, la 7ème journée pédagogique de la fédération Parapluie Flam a été le théâtre d’un changement de président : Joëlle Simpson (à l’image) a été élue à la tête de la fédération sans même avoir été candidate ! Une surprise concoctée par tout le conseil d’administration, dont Christian Ravel, le président sortant et Roch Miambanzila, conseiller consulaire.
Le programme Flam a été initié dans le cadre de l’objectif n°3 du plan Ecole, lancé en juin 2008. Tout est parti de l’idée géniale d’Yves Letournel, attaché de coopération éducative, désormais en poste à Bruxelles depuis l’été.
Parapluie Flam fédère aujourd’hui une cinquantaine de “petites écoles du samedi” au Royaume-Uni qui accueillent, chaque semaine, plus de 4000 enfants pour leur offrir un apprentissage du français sur un mode ludique. Je suis heureux que Parapluie Flam puisse bénéficier d’une partie de ma réserve parlementaire en 2017, selon le vote des 36 élus UDI Monde.
En circonscription au Maroc (COP22) – Casablanca et Marrakech (7 au 9 nov. 2016)
Sixième déplacement au Maroc de mon mandat ! L’objet de ma venue au Maroc était de participer à la COP22 à Marrakech, un rendez-vous international essentiel, où j’ai retrouvé Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l’eau. Je remercie Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI de Fès, pour avoir organisé mon déplacement.
Casablanca
Entretien avec le consul général
J’ai eu le plaisir de revoir Arnaud de Sury, consul général de France à Casablanca, qui m’a reçu en compagnie de Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI de Fès.
Cette circonscription compte désormais 22.000 Français inscrits. La stabilité du pays, le climat des affaires et le ciel bleu attirent de plus en plus de mes compatriotes.
Ce n’est pas un hasard si la France est le premier partenaire économique et financier du Maroc, ainsi que le premier investisseur. Le Royaume représente un débouché économique sérieux : en 2014, nos exportations à destination du Maroc s’élevaient à 3,8Mds€.
Pour répondre à l’afflux des Français, on dénombre déjà 36 établissements scolaires au Maroc en gestion directe ou en partenariat avec l’Agence pour l’Enseignement français à l’étranger (AEFE).
Au rang des problèmes récurrents, le consul m’a alerté sur le fait qu’il signait entre 10 et 20 oppositions à mariages arrangés par semaine !
Elus consulaires et représentants de la CFCIM
Déjeuner aux “Provinces de France”, avec les élus consulaires de Casablanca : Gilles d’Agescy, Solange Lahlou et Guy Savery et des administrateurs de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc : Bernard Digoit, Philippe Klein et Franck Dotriat.
Cette réunion fut l’opportunité d’échanger sur des problématiques économiques et la primaire de la droite et du centre.
Réunion autour de Pascal Capdevielle, notre candidat à l’élection législative pour la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend 16 pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.
Ce fut l’occasion de retrouver Nicolas Arnulf et Xavier Guy-Moyat, nouveaux délégués UDI, respectivement pour les circonscriptions de Rabat et de Casablanca.
Merci à eux pour leur confiance et leur engagement sur le terrain au service des Français du Maroc.
Marrakech : la COP22
Dans le prolongement des accords de Paris, la communauté internationale a réaffirmé sa détermination à lutter contre le changement climatique, lors de la COP22 à Marrakech.
Nous avons vécu un événement dans l’événement : une journée spécifiquement dédiée à l’eau. “Un signal politique fort que chaque acteur devra rendre pérenne lors des prochaines COP”, s’est félicitée Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l’eau et présidente du Cercle français de l’eau.
Comment pourrait-il en être autrement alors le réchauffement de la planète provoque le dérèglement du cycle de l’eau ? “L’eau est même le marqueur le plus évident du changement climatique”, souligne Giulietta Gamberini dans son article (La Tribune du 9.11.2016).
Si l’eau est une ressource à respecter, il faut aussi savoir la partager. En certains endroit du globe, sa rareté participe aux tensions géopolitiques. Pour traiter de ces questions, je présiderai au Sénat, le 13 décembre prochain, la 2ème édition d’un colloque intitulé : “Hydro-diplomatie et changement climatique pour la paix au Moyen-Orient : cas du bassin du Jourdain” (Vidéos des interventions de l’édition 2015).
Ce qui est rare est précieux. Pour autant, on sait que sous l’effet de la démographie et du développement économique, la demande d’eau ira toujours croissant. C’est un dilemme, un de plus qui s’ajoute aux autres défis environnementaux.
“Quand on parle de l’eau, on parle de la vie, du travail, de la dignité, de l’avenir et des femmes !” Les paroles de Hakima El Haïté, ministre marocaine de l’environnement, ont résonné haut et fort lors de cette première “Journée d’action de l’Eau” à la COP22, le 10 novembre dernier.
Véritable championne du climat, Mme El Haïté a souligné les incidences particulières et souvent négligées d’une absence de politique de l’eau : “les femmes et jeunes filles africaines passent 1,4 millions d’heures à aller chercher de l’eau, au détriment notamment de la scolarité”.
J’ai eu le plaisir d’échanger avec la ministre lors d’un diner au palais Donab, organisé par Marc Teyssier d’Orfeuil.
Réseau International des Parlementaires pour l’Eau
Sophie Auconie a annoncé le lancement du “Réseau International des Parlementaires pour l’Eau” lors de la COP22 ! J’ai été heureux d’avoir assisté à ce moment historique et de faire désormais partie de ce réseau qui compte, pour l’instant, 70 parlementaires issus de 40 pays.
Ce réseau servira à échanger nos bonnes pratiques en matière de politique de l’eau.
Félicitations à Sophie pour cette une belle avancée qu’elle a rendue possible après plusieurs de mois de travail en qualité de gouverneure au Conseil mondial de l’eau.
Ministre déléguée en charge de l’eau au Maroc, Charafat Afailal, a annoncé à Marrakech le lancement de l’opération “Water for Africa”.
Cette initiative lancée par le Royaume du Maroc et soutenue par la Banque africaine de développement est destinée à engager d’urgence des actions d’assainissement et de gestion de l’eau en faveur des Africains les plus affectées par le changement climatique.
« De l’Eau pour l’Afrique » mobilisera différents partenaires politiques, financiers et institutionnels internationaux.
En marge de la COP22, j’ai rencontré Hélène Papa, directrice marketing et communication de Smoove, une PME basée à Montpellier qui propose aux municipalités un système de vélos en libre-service.
Sa société vient de remporter un contrat avec la ville de Marrakech qui, dans une démarche écologique, va mettre 300 vélos “Medina Bike” à disposition de ses habitants. J’aurai vu les premiers vélos en libre-service d’Afrique !
Soirée conviviale au Beldi Country club de Marrakech. (g à d.) : Jean Pozzo Di Borgo, délégué UDI Marrakech ; Sophie Auconie, gouverneur au Conseil mondial de l’eau ; Geneviève Euloge, conseillère consulaire (Marrakech) ; Sarah Robin, chargée de mission au Cercle français de l’Eau ; Olivier Cadic ; Pascal Capdevielle, conseiller consulaire (Fès) ; Robert Ruiz, délégué de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM).
Max Georgandelis conseiller consulaire (Marrakech) était également parmi nous.
Lors de cette COP22, on a pu observer des approches contrastées et des initiatives de tous ordres, mais tous les participants partageaient une volonté claire et résolue de lutter contre le climato-scepticisme, récemment attisé par Donald Trump.
En Circonscription au Sénégal – Dakar et Saly (4 au 6 nov. 2016)
En provenance du Burkina Faso, j’ai bénéficié d’un exceptionnel programme de rencontres au Sénégal qui m’a conduit de Dakar à Saly, en passant par l’île de Gorée ou la réserve de Bandia.
J’adresse ma sincère reconnaissance à Olivier Serot Almeras, consul général, à Véronique Brigaud et Nicolas Soyere de l’UFE Sénégal qui m’ont accompagné durant mes déplacements.
Communauté française
Forte de plus de 400 membres, la section Sénégal de l’UFE Monde fait partie des belles représentations du réseau.
Je remercie très sincèrement le bureau de l’UFE qui m’a organisé un programme de rencontres inoubliable : soirée avec les adhérents à Dakar, déplacement à Saly et déjeuner dans la réserve animalière de Bandia, puis excursion le dimanche sur l’île de Gorée qui a vu partir pour les Amériques, pendant plus de trois siècles, les Africains réduits en esclavage.
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Gorée est jumelée avec la ville de Drancy dont le maire est Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI !
Mon grand regret est d’avoir manqué Alain Floriet, président de l’UFE Sénégal. Il s’était beaucoup investi pour organiser mon déplacement, mais il a retenu par un deuil familial.
A Nicolas, Véronique, Philippe, Leslie, Alain, Lou et sans oublier Gérard Senac (pdg d’Eiffage Sénégal), un grand merci pour votre amicale présence.
Petit-déjeuner avec l’ambassadeur Christophe Bigot (à l’image), le général Pascal Facon, commandant des éléments français du Sénégal (EFS) et des chefs de service. Nos entretiens ont porté sur le développement de nos relations économiques bilatérales avec le Sénégal. La France est un partenaire économique majeur à travers son aide publique au développement et ses entreprises.
Réunion consulaire au consulat autour du consul général Olivier Serot Almeras en compagnie des élus consulaires Gérard Senac (AFE), Balkis Kaouk, Hassan Bahsoun et Jean-Charles Pretet.
Afin de compléter le tour de table pour commenter les attentes d’une population comprenant 25.000 inscrits dont 50% de binationaux, diverses associations étaient représentées dont l’UFE Sénégal par Véronique Brigaud et Nicolas Soyere.
Le consulat reçoit chaque année 50.000 personnes dont 5.000 au service social. Chacun s’accorde à reconnaître que la langue française est en perte de vitesse et qu’il faut réagir.
Gérard Sénac a pointé l’importance de se donner les moyens de lutter face à la pression des entreprises chinoises. La France doit offrir des moyens financiers pour permettre à ses entreprises de se battre à armes égales.
Face aux sollicitations de toutes sortes (aide à la scolarité, aides sociales…), les participants réclament que l’on fasse confiance aux acteurs de terrain, alors que l’habitude veut que l’on cherche à tout gérer depuis Paris.
Journée Défense et Citoyenneté
A l’image avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault, commandant du “Dixmude”.
En présence d’Olivier Serot Almeras, consul général, j’ai eu le plaisir d’introduire la Journée de défense et citoyenneté (JDC) devant de jeunes compatriotes âgés de 16 ans.
L’événement s’est déroulé à bord du Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral de la Marine nationale française.
Nous avons, ensemble, rendu hommage au maréchal des logis Fabien Jacques, décédé en opération au Mali, quelques jours auparavant.
Nos forces armées agissent chaque jour pour servir la liberté. La JDC est une journée qui permet de rappeler aux jeunes adultes que cette liberté a un prix.
Cette rencontre fut l’opportunité d’échanger avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault sur les missions de notre Marine française en Afrique de l’Ouest.
Christian, consul honoraire à Saly
Visite de l’agence consulaire de Saly, compagnie de Véronique Brigaud, secrétaire générale de l’UFE Sénégal et de Nicolas Soyere, trésorier de l’association.
Nous avons été reçus par Christian Langlois, consul honoraire (au centre de l’image), qui est un entrepreneur breton spécialisé dans la pêche.
Christian a construit à ses frais son agence consulaire. 30 à 40 personnes s’y pressent à chaque permanence. Quatre bénévoles aident Christian à répondre aux situations les plus diverses, depuis les touristes en perdition par suite d’annulation de vol jusqu’aux cas sociaux lourds.
Christian est à l’image de tous les consuls honoraires qui font honneur à notre pays, car ils donnent tout sans rien attendre en retour.
Relais bénévoles de l’Administration, les consuls honoraires participent au maillage de la présence française dans près d’une centaine de pays et parfois dans des zones très isolées.
Cette année encore le gouvernement a rogné leur maigre budget de fonctionnement.
Christian m’a raconté qu’il devait apporter de la glace deux fois par jour pour maintenir les corps de nos compatriotes décédés, avant leur rapatriement. Lassé, il a décidé de financer la morgue de Mbour pour la remettre en état.
Il faut avoir l’esprit entrepreneur et philanthrope pour tenir ce poste.
Entrepreneuriat
Dirigé au Sénégal par Gérard Sénac conseiller consulaire et AFE, le groupe Eiffage a obtenu la construction et la concession d’une autoroute à péage entre Dakar et Diamniadio, ouverte en 2013.
Superbe réussite qui témoigne d’un savoir-faire français, non seulement dans la construction mais également dans l’exploitation pour permettre aux usagers de se déplacer en toute sécurité.
350 personnes travaillent à l’entretien de l’infrastructure. Cette autoroute a permis un véritable déplacement de la population qui a construit et déménagé à l’extérieur de Dakar. Le trafic dépasse déjà toutes les prévisions. Un seul problème, les gens n’adaptent pas leur conduite à l’autoroute. On compte 60 accidents et 450 pannes par mois sur le tronçon de 60 kilomètres géré par Eiffage.
Entrepreneur dans le secteur informatique, président tout aussi entreprenant du comité de gestion du lycée français Jacques Prévert, François Normant avait besoin d’un challenge supplémentaire : la culture de la vigne.
Prudent et méticuleux, il a commencé par planter différents cépages afin d’observer comment ils s’adaptaient au climat local, assez éloigné de celui de la France. Au résultat, c’est le Grenache qui offre les meilleures perspectives et qui donne un vin rouge puissant et généreux.
Le clos des Baobabs est né. C’est le premier vignoble d’Afrique de l’Ouest !
Chez Neticoa (g. à d.) : Anaïs Gueye, service économique de l’ambassade ; Papa Birame Sene, directeur général franco-sénégalais ; Olivier Cadic ; Malick Gueye, directeur du développement
Visite de la société Neticoa qui se présente comme un “industriel du numérique”, spécialiste du développement d’applications logicielles.
Les deux directeurs que nous avons rencontrés partagent un enthousiasme et une fraicheur qui sont souvent le propre des start-up. Papa Birame Sene et Malick Gueye se flattent d’avoir fait leur études en France et de promouvoir nos entreprises au Sénégal.
Neticoa Sénégal est une filiale d’Evoa, groupe franco-africain créé en 2009 et basé à Rennes, qui accompagne et promeut tout projet d’entreprise créateur d’emplois et de valeur ajoutée en Afrique de l’ouest et en France dans un esprit de co-développement.
Malik Gueye est également le relais local de Bretagne Commerce International, une association d’entreprises mobilisées à l’international.
Senemeca est une PME de 80 personnes dirigée par Bruno Paret (à gauche sur l’image).
Réputée sur le marché de la mécanique de précision, on peut faire appel à Senemeca pour réparer un crochet de traction d’avion, un arbre treuil de navire de pêche, une poulie ou encore lui demander de fabriquer un élément à partir d’un plan.
Senemeca réalise 50% de son chiffre à l’export et travaille aussi bien pour les entreprises que les particuliers.
Bruno et moi avons au moins un point commun : nous avons créé notre entreprise en 1982.
Bruno est l’archétype du battant. Il juge ses compatriotes de métropole un peu trop casaniers, voire trop gâtés par un marché intérieur qui freine leur appétit de conquête de marchés étrangers. Et pourtant, les opportunités existent… même si personne ne vous attend évidemment. Pour aider les entrepreneurs qui font le pas, Bruno préside le réseau des CCE Sénégal (Conseillers du commerce extérieur).
Culture française
En plein centre de Dakar, l’Institut français est un lieu de référence pour les événements culturels.
L’endroit se distingue aussi par une superbe médiathèque.
A l’image, la scène du théâtre modulable pour permettre tous types de représentations.
Dotée de plusieurs salles de cours, l’Institut français n’oublie pas sa mission de développement de la francophonie.
Enseignement français
Visite de l’école Aimé Césaire en compagnie de Balkis Kaouk, conseillère consulaire (à l’image), qui accueille les élèves de la maternelle à la primaire.
Cette école a la particularité d’être bilingue français-anglais. Elle attire naturellement une clientèle internationale, dont les enfants parlent déjà l’anglais.
Malheureusement, les élèves ne peuvent plus poursuivre leurs études bilingues au lycée Jean Mermoz de Dakar, établissement en gestion directe de l’AEFE, puisque celui-ci renoncé au bilinguisme en 2014 pour des raisons de coût…
Il existe cependant une solution alternative à Dakar, grâce à une école internationale non homologuée qui propose un enseignement secondaire bilingue.
J’ai félicité la directrice de l’école Aimé Césaire pour son choix stratégique d’offrir un enseignement bilingue, gage d’avenir pour les enfants.
Visite de l’école Alloys Cobé, dirigée par Mme MF Senghor, qui accueille les enfants de la maternelle jusqu’en classe de 3ème.
Les “Filles du Saint-Cœur-de-Marie” de Dakar est la première congrégation autochtone d’Afrique Subsaharienne, fondée par Monseigneur Alloys Kobes (1849-1872).
L’école ambitionne de former des citoyens en phase avec les réalités du monde et profiter de la diversité des horizons géographiques et culturels des élèves pour leur apprendre à vivre ensemble.
Une deuxième classe de 6ème a été ouverte à la rentrée. La montée des cohortes nécessitera l’ouverture d’une nouvelle classe de 5ème l’an prochain et ainsi de suite.
Cet établissement en pleine croissance a déjà entrepris des travaux d’agrandissement sur un terrain d’un hectare.
J’ai été charmé par de jolies tables en bois, avec casiers intégrés, alignées dans certaines classes. Il m’a été répondu qu’elles avaient été fabriquées sur place, mais que l’inspecteur pédagogique exigeait que les tables des élèves soient désormais importées afin de satisfaire aux critères d’homologation…
Je ne fais pas de commentaires mais je n’en pense pas moins !
Lycée français Jacques Prévert (Saly)
Visite du lycée français Jacques Prévert de Saly qui accueille plus de 300 élèves de la maternelle à la terminale.
J’ai été accueilli par Quentin Duvauchelle, proviseur et François Normant, président du comité de gestion. Ils m’ont présenté leur école qui affiche complet.
La salle informatique et la salle des serveurs révèlent parfaitement que l’établissement scolaire dispose d’infrastructures de premier plan.
L’école est localisée à Saly, une station balnéaire située à 70 kilomètres au sud de Dakar et à 30 kms du futur aéroport international de la capitale.
Les demandes d’inscriptions devraient progresser en même temps que la population française attendue au cours de ces prochaines années.
En circonscription au Burkina Faso – Ouagadougou et Kokologo (1er au 3 nov. 2016)
Le Burkina Faso constitue le 50ème pays visité depuis le début de mon mandat. Reçu par le président de la République, le Premier ministre et les ministres des Affaires étrangères et de l’Agriculture, je suis reparti avec l’objectif d’aider le gouvernement burkinabé en organisant un événement au sénat en marge de la conférence de Paris pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Je remercie chaleureusement pour leur présence à mes côtés Xavier Lapeyre de Cabanes, ambassadeur de France, Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre de commerce franco-marocaine (CCFM), ainsi que Martine Voron, conseillère consulaire pour le Burkina Faso (à l’image).
Politique
Roch M.C. Kaboré, Président de la République
A Ouagadougou, j’ai eu le privilège d’être reçu par Roch M.C. Kaboré, président de la République du Burkina Faso. J’étais accompagné par Xavier Lapeyre de Cabanes, ambassadeur de France au Burkina Faso et de Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre de commerce franco-marocaine (CCFM).
Nos échanges ont porté principalement sur le développement de l’agriculture. J’ai assuré le Président de mon soutien lors du Forum des partenaires pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), prévu les 7 et 8 décembre 2016, à Paris.
La mobilisation des bailleurs de fonds pour aider au développement économique du Burkina Faso ne peut que favoriser nos relations bilatérales, dans un rapport gagnant-gagnant puisqu’elle facilitera l’accès et le développement des entreprises françaises sur le marché burkinabé.
J’ai fait un compte-rendu au Président de mes rencontres, en lui offrant une charrue en miniature, fabriquée à Kokologo par des jeunes en réinsertion du centre de formation aux métiers de l’agriculture (voir ci-après).
Lire le Compte-rendu de ma visite au Président sur le site aouaga.com
Paul Kaba Thieba, Premier ministre
Rencontre avec le Premier ministre du Burkina Faso, Paul Kaba Thieba, en sa résidence en compagnie de Xavier Lapeyre de Cabanes, ambassadeur (à droite de l’image) et Jean-Marie Grosbois, pdt de la CCFM (à gauche).
Le Premier ministre a exprimé la nécessité de développer le rendement de l’agriculture et de l’élevage. Elever le niveau de formation de la population rurale est, précise-t-il, la condition première pour augmenter la productivité.
L’enjeu concerne 80% de la population burkinabé qui travaille selon un savoir-faire traditionnel. A ce jour, moins d’1% de la population dispose d’un accès à l’internet. On comprend l’importance que Paul Kaba Thieba porte à tout investissement en faveur de la formation des jeunes.
Durant 1h30 d’entretien, j’ai découvert une personnalité qui a muri une réelle vision pour son pays. Ancien banquier, il détaille avec précision les atouts de son pays et ses faiblesses. Son challenge consiste à faire sortir son pays de la pauvreté par une industrialisation des activités liées à l’élevage et à l’agriculture. Le Premier ministre m’a fait remarquer qu’en 1960, la Corée du Sud était moins riche que la Côte d’Ivoire.
Les 7 et 8 décembre prochains, il sera à Paris avec plusieurs membres du gouvernement. Il présidera une table ronde où seront conviés des bailleurs de fonds internationaux.
Son objectif est de lever 8,5 milliards d’euros pour boucler le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), dont le coût est estimé à 23,5 milliards d’euros d’ici à 2020.
Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères
Entretien avec Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, toujours en présence de Xavier Lapeyre de Cabanes (à l’image) et de Jean-Marie Grosbois.
Au rang de ses préoccupations, le ministre regrette que les populations traversent trop facilement la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Il préconise le déplacement d’un bataillon burkinabé en opération au Mali pour le disposer en premier rideau devant la frontière. Alpha Barry cite l’exemple du Niger qui a procédé de cette façon pour protéger sa frontière.
Nous avons aussi évoqué le terrorisme qui a endeuillé Ouagadougou le 15 janvier 2016 par un attentat provoquant 30 morts. Le ministre des Affaires étrangères a déploré l’apparition de ce dramatique phénomène qui continue de se généraliser partout dans le monde.
Jacob Ouedraogo, ministre de l’Agriculture
Réunion avec Jacob Ouedraogo, ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques.
Son action impacte le quotidien de 80% de la population, soit près de 14 millions d’habitants, qui dépendent d’un secteur agricole qui pèse 35% du PIB du pays.
La production agricole est dominée par les céréales (sorgho, mil, maïs et riz) et la culture du coton, une filière bien structurée et stratégique car elle contribue au quart des recettes d’exportation. L’élevage, troisième poste d’exportation, se fait sous forme de livraison de troupeaux aux pays voisins (Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana), faute d’abattoirs.
En lutte contre la malnutrition, le ministre soutient les démarches entrepreneuriales qui conduisent à la modernisation des procédés agricoles. Il s’est ainsi montré particulièrement sensible au travail accompli par le Centre de formation professionnelle de Kokologo.
Relations commerciales
A l’image avec Bintou Diallo, directrice générale de l’API-BF, Agence de promotion des investissements au Burkina Faso, un organisme rattaché à la présidence de la République.
Cette rencontre est intervenue immédiatement après l’audience qui m’a été accordée par Roch M.C. Kabore, président de la République.
Avec Bintou Diallo et Mahamady Koussoube, chef de département de l’API-BF nous avons préparé une rencontre au Sénat avec des partenaires commerciaux français en marge de la conférence des investisseurs prévue en décembre à Paris.
Échanges passionnants avec les acteurs économiques de notre communauté et les Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) au Burkina Faso.
Je veux remercier pour leur disponibilité et leurs éclairages Nicolas de Lesguern, président des CCEF ; Michel Dhé, chef du service économique à l’ambassade ; Tanguy Denieul, directeur de l’AFD (Agence française de développement) ; Patrice Chevalier, administrateur de PPI ; Vincent Viret, DG adjoint de IS Leroy Somer.
Ces entrepreneurs ont mis en relief les opportunités d’affaires offertes par un pays qui affiche un taux de croissance supérieur à 5%.
Et ces opportunités sont multiples, c’est pourquoi la présence économique française au Burkina Faso est diversifiée. On dénombre environ 45 filiales d’entreprises françaises présentes dans la plupart des secteurs de l’économie : agriculture (coton), agro-alimentaire, industries de transformation, BTP, logistique et transports, ainsi que le tertiaire (services, banque, assurance).
En données 2013, le Burkina Faso était le 85ème client de la France (332 M€ d’exportations françaises) dans le monde et son 150ème fournisseur (10 M€ d’importations françaises).
Entrepreneuriat
Avec Jean-Marie Grosbois, nous avons été accueillis dès notre arrivée à Ouagadougou par Oumar Yougo, entrepreneur franco-burkinabé talentueux.
Celui-ci dirige une chaîne de boulangerie qui emploie 7000 personnes ! Par ailleurs, Oumar préside une société de BTP dont le siège est situé en Côte d’ivoire.
Oumar Yougo était présent à nos côtés lorsque nous avons rencontré Paul Kaba Thieba, Premier ministre.
Un vrai bistrot lyonnais en plein cœur de Ouaga’, ce n’est pas une blague ! Saluons Norbert, un entrepreneur emblématique par son audace et sa réussite locale.
Dans un décor lounge avec piscine, le Bistrot lyonnais célèbre la gastronomie française aux portes du Sahel. L’endroit est un point de rendez-vous pour notre communauté.
Enseignement
Visite du lycée St Exupéry de Ouagadougou et son école primaire, en compagnie de Martine Voron, conseillère consulaire pour le Burkina Faso. Les deux établissements comptent chacun plus de 500 élèves.
J’ai été accueilli par Fabrice Avenel, président de l’APE, Yannick Le Roux, conseiller de coopération et d’action culturelle et Nathalie Biez, directrice.
L’établissement est conventionné avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).
D’importants projets immobiliers ont été réalisés depuis quatre ans. A la rentrée 2016, c’est un nouveau bâtiment de quatre grandes salles de classe, toutes équipées de matériel informatique pédagogique, qui a été mis à disposition des lycéens. Construit sur pilotis, ce bâtiment accueille aussi des activités sportives, comme le ping-pong.
Culture Française
Institut français de Ouagadougou
(g. à d.) Yannick Le Roux, Cocac ; Martine Voron, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Marine Leloup, directrice adjointe de l’institut
Marine Leloup nous a accueillis dans le très bel Institut français, situé en plein cœur de Ouagadougou, acteur majeur de notre coopération culturelle avec le Burkina Faso.
Cet organisme offre une riche programmation qui fait la part belle à la création contemporaine burkinabé et française dans tous les domaines artistiques. Plus de 80% des événements sont gratuits.
L’institut dispose d’infrastructures et d’équipements de grande qualité pour accueillir son public : salles de spectacle et d’exposition, salle de cinéma, studio de répétition et d’enregistrement…
Les visiteurs peuvent également s’évader à travers les différents espaces de la médiathèque (livres, BD, presse, DVD, CD) ou utiliser la trentaine d’ordinateurs connectés à internet et à la Culturethèque, la bibliothèque numérique de l’Institut français.
La directrice a toutefois regretté de ne disposer que d’une seule salle de classe pour enseigner le français. Nul doute que l’Institut saura trouver les ressources pour améliorer son offre.
Communauté française
Réunion au consulat de France de Ouagadougou autour du consul général Jean Chanson et de son équipe.
J’ai pu échanger sur de nombreux sujets avec les élus consulaires Martine Voron, Françoise l’Etang Yaméogo et Ousmane Ouédraogo, ainsi que des représentants d’associations françaises.
Notre ambassadeur Xavier Lapeyre de Cabanes m’a offert l’opportunité de rencontrer des acteurs de notre communauté au Burkina Faso, qui compte 3500 compatriotes, en présence des conseillers consulaires Martine Voron et Ousmane Ouedraogo.
Cette soirée fut l’occasion de dialoguer avec Jean-Luc Fradin, ancien représentant d’Air France au Burkina et aujourd’hui directeur de l’agence de voyage Overseas. J’ai également revu un ami entrepreneur Jean-François Conte, représentant de Motul en Afrique de l’Ouest (Dakota Transport et logistique).
UFE Burkina Faso
J’ai aussi retrouvé avec plaisir Didier Ricci, président de l’UFE Burkina Faso et ancien élu à l’AFE.
Solidarité
Centre de formation professionnelle à Kokologo
Je me suis rendu avec Martine Voron au Centre de formation professionnelle et de production agro-mécanique Kokologo, situé à une cinquantaine de kilomètres de Ouagadougou.
Nous avons été accueillis par Bila Sawadogo, directeur du centre, entouré du maire Pascal Sampebre, du chef du village, d’élèves et de leurs parents.
Il y a quelques mois, l’Association pour le développement économique et social en Afrique (Adesaf) m’avait soumis un projet qui a pour objectif de favoriser l’insertion de 60 jeunes déscolarisés issus du milieu rural.
Ce projet a pour objectif de favoriser l’insertion de 60 jeunes déscolarisés issus du milieu rural. Ils recevront à Kokologo une formation aux métiers de la forge, de la soudure et de l’agro-mécanique.
Durant leur formation, les apprentis du centre suivent une formation théorique de 3 mois, suivie d’une formation pratique de 3 mois où ils produisent des outils agricoles, avant d’effectuer une période 6 mois de stage dans une entreprise locale.
Une année expérimentale accueillant 10 jeunes entre octobre 2015 et octobre 2016 a permis de préparer ce projet. C’est sur la base de cette expérience pilote réussie que l’Adesaf a décidé de passer à 60 jeunes.
Si ce projet constitue une innovation sociale, il s’inscrit dans le cadre d’une démarche technique tout aussi innovante, puisque le centre réalise des outils conformes aux principes de l’agro-écologie et adaptés aux productions locales. C’est d’ailleurs la vente, la location et la réparation de ces outils qui assure la pérennité économique du centre.
J’ai félicité et encouragé les acteurs de cette institution unique en son genre au Burkina Faso.
Santé
Avec Martine Voron, nous sommes allés saluer l’équipe du Centre Médical International (CMI) : Clémence Garnier Konate, médecin-chef en charge du centre, Adama Ouédraogo, responsable administratif et financier et Patrick de Lalande, président du conseil d’administration.
J’ai rendu hommage à leur travail remarquable au service de la santé publique et de la préservation des vies, comme ce fut le cas lors des attentats de janvier dernier.
Le Centre Médical International (ex Centre Médico-Social français ou CMS) est un établissement de soins autonome à but non lucratif. Il est ouvert à tous les ressortissants étrangers résidents ou de passage au Burkina Faso et à leurs ayants-droits.
Depuis avril 2007, le CMI est géré par une association de droit burkinabè, l’AIS (Association internationale de santé). Le bureau de cette association a établi un plan d’avenir qui s’articule autour de divers objectifs de qualité, de disponibilité et d’accompagnement des patients, incluant la création d’un plateau technique autonome d’hospitalisation permettant une observation, des soins intensifs ou une stabilisation avant une évacuation sanitaire.
HEBDOLETTRE n°73 – PLF2017 – François Hollande renonce (édito) – Primaire 2ème tour : vote des Français de l’étranger – En Bref du 01 au 13 nov. 2016 – CSG-CRDS non résidents : le gouvernement campe sur ses positions – En circonscription : ESTONIE – Tallinn (24 oct. 2016) – En circonscription : FINLANDE – Helsinki (20-22 oct. 2016)
Lire : l’HEBDOLETTRE n°73 – 02 décembre 2016
Edito de l’HebdoLettre n°73
Le Sénat a décidé de rejeter en bloc le projet de loi de Finances pour 2017.
Après deux mois d’examen en commission, des centaines d’heures de travail et la publication d’une trentaine de rapports, le constat est sans appel : jamais depuis l’entrée en vigueur de la LOLF un budget n’a été aussi insincère. Jamais les artifices comptables n’ont été aussi nombreux. Jamais les dépenses n’ont été sous-évaluées à ce point (lire : PLF 2017 : un budget électoraliste plein d’artifices comptables).
Le gouvernement mise sur une reprise économique l’année prochaine pour trouver des recettes imaginaires.
Bilan des opérations : Bercy omet d’inscrire 20 milliards d’euros supplémentaires, les impôts continuent d’augmenter et les dépenses ne sont toujours pas maitrisées. Cette manœuvre rend le budget illisible et nuit profondément à la sincérité des débats.
Le gouvernement reste sourd aux critiques et aux propositions du Sénat pour corriger sa copie.
La Haute Assemblée a ainsi collectivement estimé qu’il était nécessaire de tirer la sonnette d’alarme et d’envoyer un signal fort pour conclure ce quinquennat qui aura tant mis les finances de nos territoires, de nos entreprises et de nos familles à mal sans aucun résultat économique sur le front de l’emploi et de la croissance.
Cet échec économique et politique est patent. Hier soir, le président de la République, François Hollande, a finalement pris une mesure qui s’imposait : il a renoncé à briguer un second mandat. Découvrir l’HebdoLettre n°73
CSG et CRDS non résidents : le gouvernement campe sur ses positions (vidéos)
Dans le cadre des débats sur le Financement de la Sécurité sociale en 2017 (PLFSS), nous sommes revenus avec ma collègue Jacky Deromedi sur l’épineuse question des prélèvements sociaux sur les revenus immobiliers.
L’amendement déposé par Christophe Frassa et défendu par Jacky visait à mettre le droit français en conformité avec la jurisprudence européenne (arrêt de Ruyter). Voir la vidéo >>>
J’ai souligné que la question n’intéressait pas uniquement les Français de l’étranger, mais l’ensemble des non-résidents. J’ai aussi redit à Christian Eckert, secrétaire d’État au budget, que le dispositif du gouvernement mis en place depuis cette année constituait un contournement flagrant de la décision de la CJUE (soit flécher les prélèvements sociaux vers le Fonds de solidarité vieillesse FSV).
Depuis 2012, 50.000 réclamations ont été déposées en vue d’obtenir le remboursement des prélèvements sociaux indûment versés (période 2012–2015) ! A ce jour, seulement la moitié des dossiers a pu être traitée et 130 millions d’euros déjà remboursés, de l’aveu de M. Eckert.
En cohérence avec la proposition de Christophe Frassa, mon amendement visait à supprimer cette cotisation sur les revenus des non-résidents qui a durement affecté en particulier les ménages les plus modestes (lire les débats).
Les recours contentieux ne sont pas prêts de se tarir et ils conduiront inévitablement à de nouvelles condamnations de la France. C’est le cadeau des socialistes au prochain gouvernement. L’an dernier, le Sénat avait voté nos amendements. L’Assemblée nationale avait ensuite rétabli la taxe.
Les amendements de Christophe, comme le mien, n’ont pas été adoptés en séance. Le Sénat a jeté l’éponge cette année car il savait qu’il n’aurait pas le dernier mot.
J’ai conclu en annonçant au ministre que ce seront les électeurs qui arbitreront cette question entre nous l’an prochain!
En Bref – du 31 oct. au 13 nov. 2016
En Circo au Burkina Faso – Ouagadougou et Kokologo (1 au 3 nov.)
(A l’image) Rencontre avec Roch M.C. Kaboré, président de la République du Burkina Faso. J’étais accompagné par Xavier Lapeyre de Cabanes, ambassadeur de France et de Jean-Marie Grosbois, pdt de la chambre de commerce franco-marocaine (CCFM).
– Autres rencontres : Paul Kaba Thieba, Premier ministre ; Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, Jacob Ouedraogo, ministre de l’Agriculture.
– Visites : centre de formation professionnelle agro-mécanique de Kokologo ; lycée St Exupéry ; Institut français ; API-BF (agence de promotion des investissements) ; Centre Médical International. <Rapport à suivre>
En Circo au Sénégal – Dakar et Saly (4 au 6 nov.)
(A l’image) Avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault, lors de la Journée de défense et citoyenneté pour nos jeunes compatriotes de 16 ans à bord du Dixmude, bâtiment de la marine nationale.
Au programme :
– Réunion avec les conseillers consulaires autour du consul général Olivier Serot Almeras
– Entreprises visitées : Neticoa ; Senemeca ; Le clos des baobabs ; Eiffage.
– Ecoles visitées : lycée français Jacques Prévert de Saly ; école Aimé Césaire ; école Alloys Cobé
– Visites d’organisations : Institut français ; Agence consulaire de Saly ; section Sénégal de l’UFE
<Rapport à suivre>
En Circo au Maroc – Casablanca et Agadir (7 au 9 nov.)
(A l’image) A la COP22, Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l’eau, a annoncé le lancement du « Réseau International des Parlementaires pour l’Eau ».
Casablanca :
– Entretien avec Arnaud de Sury, consul général
– Déjeuner avec les élus consulaires et représentants de la Chambre de commerce franco-marocaine
– Réunion délégués UDI Maroc autour de Pascal Capdevielle
Agadir :
– COP22 avec Hakima El Haïté, ministre marocaine de l’Environnement
– Communauté française au Beldi Country club
<Rapport à suivre>
En Circo au Royaume-Uni – Londres (10 au 13 nov.)
(A l’image) A Londres, devant la statue du Maréchal Foch, discours du Lord Mayor of Westminster, en présence Sylvie Bernann, notre ambassadeur.
Au programme :
– Meeting de soutien à Alain Juppé
– Cérémonie du 11 Novembre et remise de décoration aux vétérans britanniques du Débarquement
– Culte du souvenir
– Journée pédagogique Parapluie Flam
<Rapport à suivre>
Couverture Santé : l’offre spéciale de la CFE (jusqu’au 28 fév.)
Lors des travaux de l’AFE, le 7 octobre dernier, Alain-Pierre Mignon, président de la CFE, Caisse des Français de l’étranger, avait annoncé la suspension durant une période de 3 mois du paiement de la rétroactivité (2 ans de cotisations).
Il s’agit d’une mesure exceptionnelle destinée à faciliter l’accès à une protection sociale française aux expatriés de plus de 35 ans.
Le conseil d’administration de la CFE a décidé de suspendre l’application du principe de rétroactivité à toute demande d’adhésion formulée entre le 01 Décembre 2016 et le 28 Février 2017. Toutefois, le délai de carence de 3 à 6 mois selon l’âge reste maintenu.
Saluons cette belle initiative qui débute aujourd’hui.
Pour toute information concernant cette offre spéciale et temporaire : www.cfe.fr
En circonscription en Estonie – Tallinn / 24 oct. 2016
Je remercie Claudia Delmas-Scherer, ambassadrice de France en Estonie depuis quelques semaines seulement, d’avoir facilité mon déplacement et permis de rencontrer des parlementaires estoniens.
L’adhésion de l’Estonie à l’UE en 2004 et son adoption de l’euro en 2011 ont accéléré le rapprochement entre nos deux pays. 265 compatriotes ont fait le choix de vivre dans ce pays qui se trouve à la même latitude que l’Alaska.
Les finances publiques de l’Estonie sont exemplaires. En 2015, l’Estonie affichait un taux d’endettement public de 9,7% et dégageait un excédent budgétaire de 0,4%. Le taux de chômage s’établit à 6,2%.
La vieille ville de Tallinn, aux anciens remparts remarquablement conservés, a conclu un jumelage avec la ville de Carcassonne, qui s’incarne à travers des activités de coopération culturelle et par un volet dédié à la formation professionnelle (métiers de l’hôtellerie).
Politique
Dîner parlementaire (Russie et Brexit)
Notre ambassadrice, Claudia Delmas-Scherer, a organisé un diner pour me permettre d’échanger avec des parlementaires estoniens, notamment sur ces deux sujets d’actualité : les sanctions économiques de l’UE envers la Russie et la position de l’Estonie au sujet du Brexit.
A cette occasion, j’ai eu l’opportunité d’échanger longuement avec Anne Sulling, ancienne ministre du Commerce extérieur de l’Estonie, membre du Parti de la réforme (centre droit libéral).
Son parti dirige une grande coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates et le parti conservateur Union Pro Patria et Res Publica (IRL). Les élus du Parti de la réforme siègent au sein de l’ADLE avec l’UDI au parlement européen.
Tout comme Andres Herkel, président du Parti libre (conservateurs – groupe PPE au parlement européen), Anne Sulling réclame un renforcement des sanctions de l’UE envers la Russie pour imposer la fin du conflit en Ukraine. Jeune femme brillante et parfaitement francophone, elle affiche également sa solidarité avec la position européenne sur le Brexit : pas question de transiger avec les Britanniques pour leur offrir un accord qui aurait pour effet de restreindre la liberté de circulation, tout en leur permettant d’accéder au Marché unique.
A contrario, la représentante du Parti du centre, mené par le russophone Edgar Savisaar, affichait sa proximité avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. Elle a développé des positions européennes de repli très proches de celles des nationalistes. Ce parti positionné au centre-gauche s’appuie sur l’électorat russophone (25% de la population). Isolé sur la scène estonienne, le Parti du centre est tenu à l’écart de toute participation au gouvernement de coalition. Tout comme le Parti de la Réforme, il siège aussi au sein de l’ALDE avec l’UDI au parlement européen.
Economie
(g. à d.) Olivier Cadic ; Indrek Onnik, project manager ; Jennifer Lacoste, consule de France en Estonie.
En compagnie de notre consule Jennifer Lacoste, j’ai découvert les innovations proposées par l’administration estonienne, exposées à l’e-Estonia showroom.
Dans ce centre de démonstration, Indrek Onnik nous a fait une présentation complète de la simplicité des démarches et des fonctionnalités de la carte d’identité numérique.
En 2014, l’Estonie a été le premier pays au monde à offrir une « e-résidence » aux ressortissants de pays tiers. Ceux-ci ont dès lors accès à certains services en ligne, comme s’ils étaient des citoyens estoniens (création d’entreprises, opérations bancaires, signature numérique sécurisée, etc…).
L’Etat estonien a pour objectif d’enregistrer 10 millions d’e-Estoniens à horizon 2025 (soit près de 8 fois sa population actuelle). Il compte déjà 13.000 e-résidents.
Pour les entreprises, le pays offre des conditions fiscales avantageuses : flat tax de 20% depuis le 1/1/2015, considérant que l’impôt sur les sociétés ne doit taxer que les dividendes et non pas les bénéfices ! 940 entreprises ont été déjà créé des sociétés virtuelles afin de faire des affaires dans l’UE… sans résider en Estonie.
A ce titre et en prévision du Brexit, une page d’information dédiée aux entrepreneurs britanniques explique comment faire en sorte que leur entreprise bénéficie de l’environnement virtuel offert par l’Estonie pour commercer dans l’UE, tout en demeurant au Royaume-Uni.
Entrepreneuriat
(g. à d.) Jennifer Lacoste, consule de France ; Olivier Cadic ; Jean Michel Enard vice-président et cofondateur de la Chambre de commerce franco-estonienne ; Pascal Millard. chargé d’études économiques à l’ambassade
Arrivé en Estonie en 2012, Jean-Michel Enard a rêvé de rassembler les entrepreneurs français installés en Estonie au sein d’une chambre de commerce. Ce rêve s’est transformé en réalité l’été dernier lorsque la Chambre de commerce suédoise a appuyé son initiative et l’a accueilli en son sein.
Une personnalité hors du commun l’a soutenu dans sa démarche : Anders Edman, président de la Chambre suédoise et de la Fédération des chambres suédoises à l’étranger. Anders est devenu président de la nouvelle Chambre franco-estonienne. Ce suédois parle 11 langues, dont le français.
Jean-Michel a également pour modèle la réussite de la Chambre de commerce franco-lituanienne et il compte s’inspirer de l’action efficace du conseiller consulaire Geoffrey Party, installé à Vilnius.
Lui-même importateur de vins français en Estonie, Jean-Michel se réjouit de compter déjà JC Decaux et Vini food parmi les membres de la Chambre. Il a recensé et contacté toute une liste de membres potentiels de l’acabit de Renault, St Gobain, Paul Ricard ou Schneider…
Longue vie à la Chambre de commerce franco-estonienne !
Créé en 1992, le groupe Eolane, leader sur le marché des services industriels en électronique, compte parmi les (trop) rares success-stories françaises du secteur électronique. Il emploie 3500 personnes dans le monde, dont plus de 2000 en France.
Eolane a racheté en 2012 une unité de production du finlandais Elcoteq, afin d’accompagner localement la demande de ses clients.
Philippe Jego est arrivé l’an dernier pour diriger cette unité de production qui assemble des composants électroniques pour des clients prestigieux comme Airbus.
La principale difficulté rencontrée en Estonie est la carence de main d’œuvre. Un phénomène qui s’explique diversement : un taux de chômage peu élevé ; l’attractivité des pays voisins, comme la Finlande, qui offrent de meilleurs salaires ; et l’attrait de tous les cieux qui semblent plus cléments sur un plan météorologique…
Culture française
Visite de l’Institut français d’Estonie
L’Institut français de Tallinn est situé dans le cœur historique de la capitale estonienne.
Anne Chounet, directrice de l’Institut depuis un an, a commencé par redresser les finances d’une structure alors en difficulté, contrainte de fermer sa médiathèque à l’été 2015.
Celle-ci se fixe comme priorité le développement de l’enseignement précoce du français. Déjà, l’Institut accueille l’Association des petits francophones de Tallinn créée il y a 5 ans. Cette structure rassemble 46 enfants de 3 à 14 ans chaque semaine, un effectif qui progresse chaque année.
La rentrée scolaire 2013-2014 a été marquée par l’ouverture de la première classe d’enseignement en français en Estonie, une classe de maternelle au sein de l’école européenne de Tallinn.
L’Institut français affiche 1000 inscriptions cette année pour suivre des cours de français. Le défi n’est pas mince puisque le français est la 4ème langue enseignée en Estonie après l’anglais, le russe et l’allemand.
Primaire de la droite / Résultats du 2ème tour : Vote des Français de l’étranger
Toutes les circonscriptions – votants : 49500
Par circonscription :
1ère – Amérique du Nord – votants : 7223
Alain Juppé (52.6%) / François Fillon (47.4%)
Député LR sortant : Frédéric Lefebvre
2ème – Amérique latine – votants : 1783
François Fillon (53.7%) / Alain Juppé (46.3%)
Candidat UDI / Législatives : Charles-Henry Chenut – VP des CCEF
3ème – Europe du Nord – votants : 5437
François Fillon (55%) / Alain Juppé (45%)
Candidate UDI / Législatives : Patricia Connell – déléguée consulaire Londres
4ème – Benelux – votants : 6728
Alain Juppé (51.8%) / François Fillon (48.2%)
Candidate UDI / Législatives : Caroline Laporte – Conseillère consulaire Belgique
5ème – Péninsule Ibérique – votants : 2332
François Fillon (56.2%) / Alain Juppé(43.8%)
Candidat UDI / Législatives : Pierre-Olivier Bousquet – Conseiller consulaire Barcelone
6ème – Suisse et Liechtenstein – votants : 6187
François Fillon (59.1%) / Alain Juppé (40.9%)
Députée LR sortante : Claudine Schmid
7ème – Europe de l’Est – votants : 4452
Alain Juppé (55.8%) / François Fillon (44.2%)
Candidat UDI / Législatives : Benoit Mayrand – Conseiller consulaire Bucarest
8ème – Europe du Sud – votants : 1342
François Fillon (54.4%) / Alain Juppé (45.6%)
Député UDI sortant : Meyer Habib
9ème – Afrique du Nord – votants : 3043
Alain Juppé (51.5%) / François Fillon (48.5%)
Candidat UDI / Législatives : Pascal Capdevielle – Conseiller consulaire Fès
10ème – Afrique et Moyen-Orient – votants : 4222
François Fillon (56.5%) / Alain Juppé(43.5%)
Député LR sortant : Alain Marsaud
11ème – Asie et Océanie – votants : 6751
François Fillon (55.8%) / Alain Juppé(44.2%)
Député LR sortant : Thierry Mariani
Les résultats pays par pays : LIEN
En circonscription en Finlande – Helsinki / 20-22 oct. 2016
Premier déplacement en Finlande, ce pays fêtera l’an prochain le centenaire de son indépendance. Pour un territoire qui fait les 2/3 de la France (couvert de forêts à 75%), le pays ne compte que 5,5 millions d’habitants.
Je suis reconnaissant à Serge Mostura, notre ambassadeur de France en Finlande, de m’avoir permis de rencontrer les représentants de notre communauté à l’ambassade et pour le tour d’horizon des opportunités économiques pour nos entreprises.
La France est le 11ème client et le 6ème fournisseur de la Finlande. L’amélioration de notre déficit commercial bilatéral, constaté ces dernières années, provient principalement de la livraison d’Airbus à la compagnie Finnair.
Membre de l’Union européenne depuis 1995, la Finlande est le seul pays nordique à faire partie de la zone euro. Du fait de sa non-appartenance à l’OTAN et de ses 1300km de frontière avec la Russie, la Finlande est un fervent défenseur de la politique de sécurité et de défense commune, à laquelle elle contribue activement.
Politique
Visite au parlement finlandais en compagnie de Serge Mostura, notre ambassadeur de France et d’Antoine Gosset, Premier conseiller.
(A l’image) Avec Tuula Haatainen, députée et présidente de la Commission des Affaires sociales du parlement. Membre du Parti social-démocrate de Finlande (SDP), elle fut jusqu’en 2007 ministre des Affaires sociales et de la Santé.
J’ai aussi eu le plaisir d’échanger avec une autre parlementaire, Anne-Mari Virolainen, présidente de la Commission des affaires européennes et du groupe d’amitié France-Finlande.
Ce fut l’opportunité de discuter de la mise en œuvre de leur réforme des retraites qui prendra effet au 1er janvier 2017 (65 ans avec une évolution vers 68). Par ailleurs, j’ai découvert les modalités de la mise en place expérimentale du revenu universel en Finlande : 2000 personnes en âge de travailler seront tirées au sort et bénéficieront d’une enveloppe mensuelle de 560 euros, destinée à remplacer toutes les aides sociales perçues. Le but poursuivi est double : encourager les gens à trouver un travail et simplifier le système des prestations sociales.
Concernant le Brexit, mes interlocutrices sont déterminées à faire respecter la liberté de circulation pour prétendre accéder au marché unique. Ce n’est donc pas du côté de la Finlande que les Britanniques pourront chercher à obtenir un passe-droit sur ce sujet.
Communauté française
(g. à d.) Kristina Haataja, agent chargé de l’accueil et de l’information du public ; Olivier Lubin, agent chargé des affaires diverses de chancellerie et des visas ; Sylvie Nicolaiew, consule-adjointe ; Olivier Cadic ; Claude Anttila, conseillère consulaire
A l’occasion de la visite de la section consulaire, j’ai retrouvé Claude Anttila, élue consulaire à Helsinki en compagnie de Geoffrey Party, conseiller consulaire installé à Vilnius. Claude est également présidente de l’AMOPA Finlande et fut professeure de français. Elle a trouvé sa vocation dans l’amour et la préservation de notre langue.
Sylvie Nicolaiew, consule-adjointe a partagé les derniers chiffres en termes d’inscription au registre des Français établis hors de France. La communauté française installée en Finlande compte 2577 inscrits, dont près de la moitié a moins de 25 ans.
56% des Français vivent dans le grand Helsinki, incluant les villes limitrophes d’Espoo et Vantaa. Il n’y aura donc qu’un seul bureau de vote à Helsinki ouvert pour les élections de 2017.
Enseignement
(g. à d.) Olivier Cadic ; Marie-Laure Lions-Olivieri, attachée de coopération éducative ; Véronique Kauraniemi, adjointe de direction
Visite de l’école française Jules Verne d’Helsinki, fondée en 1976, qui propose un cursus scolaire français, tout en permettant de découvrir la culture finlandaise et la langue finnoise.
Il s’agit d’un établissement sous convention avec l’AEFE qui accueille environ 150 élèves, de la maternelle jusqu’au CM2.
Grâce à un partenariat, les élèves en âge d’intégrer le collège effectuent leur scolarité dans la section française de l’Ecole européenne d’Helsinki (EEH) , située seulement à quelques centaines de mètres de l’école Jules Verne. Ils bénéficient toujours d’un accès aux demandes de bourses françaises délivrées par l’AEFE.
En plus de l’école française Jules Verne à Helsinki et de l’Ecole européenne d’Helsinki, il faut souligner que la Finlande dispose de filières bilingues francophones dynamiques.
Structures originales au sein du système scolaire finlandais, les filières bilingues finnois-français correspondent au désir d’ouverture internationale de trois villes importantes de Finlande : Helsinki (792 élèves), Tampere (177) et Turku (187).
Celles-ci bénéficient du soutien des autorités éducatives finlandaises, mais aussi de l’appui de notre ambassade et de l’Institut français de Finlande. Au total, 1.156 élèves suivent un cursus bilingue francophone. Un exemple très instructif.
Culture et francophonie
Visite de l’institut français de Finlande qui a emménagé le mois dernier dans des bureaux fonctionnels en plein cœur d’Helsinki.
J’ai eu le plaisir de retrouver Jeannette Bougrab que j’avais rencontrée il y a cinq ans, lorsqu’elle occupait le poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative.
Devenue conseillère culturelle, l’ancienne ministre dirige l’Institut français de Finlande avec beaucoup d’enthousiasme.
Elle est entourée d’une équipe tout aussi motivée pour animer l’action culturelle de la France. La direction des cours de français a été confiée à Marie-Laure Lions-Olivieri, ancienne entrepreneure devenue attachée de coopération linguistique.
Qu’ils soient extensifs ou intensifs, personnalisés ou en ligne, les cours offerts sont adaptés à tous les niveaux (www.france.fi). L’Institut est aussi le seul centre de passation en Finlande des certifications de type TCF, DELF et DALF. Approuvées par l’Education nationale, ces certifications connaissent une forte croissance avec 849 candidats enregistrés en 2015, contre 666 en 2010.
Avec plus de 21.000 apprenants dans le système éducatif finlandais (pour env. 563.000 élèves au total), la langue française conserve son rang de 3e langue étrangère dans le pays après l’anglais et l’allemand, sauf à Helsinki où elle figure au 2e rang, devant le russe et l’espagnol.
Commerce extérieur
Chambre de Commerce franco-finlandaise
A l’ambassade, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Sébastien Cailliau, administrateur de la Chambre de commerce franco-finlandaise (CCFF). Account manager chez Selmic (composants électroniques), il fait profiter la communauté d’affaires française, francophone et francophile de ses 15 années d’expérience en Finlande et de son dynamisme.
La CCFF (www.ccff.fr) est considérée par ses membres comme un outil très efficace pour découvrir des opportunités et multiplier les contacts. Sébastien souhaiterait que la Chambre développe ses services à l’attention des jeunes entrepreneurs qui ont des besoins parfois différents de leurs ainés.
Les moteurs de croissance traditionnels (électronique, bois) en Finlande peinent à trouver nouveau souffle, tandis que le tourisme et l’agro-alimentaire souffrent des sanctions à l’égard de Russie.
Pour redonner du dynamisme économique au pays, un “pacte de compétitivité” a été signé entre partenaires sociaux pour réduire le coût du travail. En Finlande, les bas salaires dépassent le SMIC français.
HEBDOLETTRE n°72 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – Solidarité internationale / Journée mondiale des Toilettes : 12 parlementaires français interpellent le gouvernement – Médias : mon article sur l’avenir du travail dans France Forum n°63 (“Think local, act global. 3e révolution industrielle”)
Lire : l’HEBDOLETTRE n°72 – 24 novembre 2016
Edito de l’HebdoLettre n°72
Dimanche dernier, nous avons assisté à plusieurs surprises.
D’abord, l’élimination directe de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Ensuite, le score élevé de François Fillon qui a changé l’affiche du second tour anticipée depuis des mois.
Enfin, une forte mobilisation des électeurs pour la primaire de la droite et du centre. A l’étranger, nous avons enregistré 53.084 votants. La dynamique est incontestable et le vote par internet est devenu incontournable.
Je remercie les électeurs établis hors de France. Alain Juppé recueille en effet 45.5%, devant François Fillon (37.3%), tandis que Nicolas Sarkozy est complètement marginalisé (8.7%).
C’est presque le grand chelem : dans 10 circonscriptions sur 11, Alain Juppé se place en tête du vote des Français de l’étranger. Ses scores oscillent entre 40% et 52.4% !
Sur tous les continents, les élus UDI-Monde se sont investis aux côtés des élus du parti Les Républicains pour soutenir le candidat qui avait su les rassembler. Au second tour, Alain Juppé pourra encore compter sur leur détermination et leur mobilisation.
Au tiers de mon mandat, j’ai effectué 161 déplacements auprès des communautés françaises dans le monde. Je connais par le détail vos attentes, vos préoccupations et vos colères, aussi. Dans un document qui vous concerne spécifiquement, Alain Juppé apporte nombreuses réponses et préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).
Cette partie de son programme s’intitule “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée”, Un titre qui résume la lettre et l’esprit des engagements d’Alain Juppé qui fut, rappelons-le, un Français résident au Canada.
Désormais, le débat doit se concentrer sur les projets, programme contre programme.
Pour ma part, Alain Juppé me paraît être la personnalité la plus rassembleuse pour l’emporter en mai prochain face à la gauche et l’extrême-droite afin de garantir l’alternance.
Comme nous l’avons vu au cours de ce premier tour, le vent peut brusquement tourner en quelques jours.
“Dimanche prochain, si vous le voulez, sera une autre surprise”, nous a dit Alain Juppé. Découvrir l’HebdoLettre n°72
Journée Mondiale des Toilettes : douze parlementaires français interpellent le gouvernement
2,4 milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes. Cela engendre le décès d’environ 1000 enfants par jour.
J’ai cosigné avec douze autres parlementaires une tribune pour inciter la France à prendre sa part pour agir contre ce fléau.
Je vous incite à lire l’article de La Croix, du 19.11.2016, intitulé : Un tiers de l’humanité n’a pas accès à l’assainissement : que fait la France ?
“Il existe une Journée Mondiale des Toilettes, le 19 novembre, pour mettre en lumière une réalité taboue et crue : plus d’un tiers de la population mondiale vit sans toilettes. A cette occasion, nous, parlementaires (1), interpellons le gouvernement sur le rôle de la France pour lutter contre ce fléau. Négligé depuis trop longtemps, l’accès à l’assainissement doit devenir une priorité de la politique de développement et de solidarité internationale, avec des modes d’intervention adaptés aux enjeux…” Lire la suite






















































