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Déplacements au Royaume-Uni (Audit plan Ecole – 22, 29 janvier & 4 février 2016)

Au Royaume-Uni, le plan Ecole fut la réponse de la communauté française à la carence de places dans l’enseignement français. Au début des années 2000, les quelque 4000 places du lycée Charles de Gaulle ne suffisaient plus face à l’afflux des Français sur Londres. D’autant qu’aucune école secondaire française n’avait été construite depuis 1917…

Churchill_Lycee2Huit ans après son lancement, le plan Ecole a produit ses effets : le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) a ouvert ses portes en 2011, suivi en 2015 par le lycée international Winston Churchill (à l’image). Ce sont deux puissants symboles du renouveau scolaire à Londres. De plus, le plan a généré une dynamique expliquant la création récente de divers établissements privés (lire : “Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion” du 22 décembre 2014)

Comme je l’avais déclaré devant les parents de l’école des Petites Etoiles, dès ma prise de mandat de sénateur, mon travail s’articule autour de trois enjeux inspirés de mon expérience au Royaume-Uni : 1 – créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger ; 2 – offrir une solution d’enseignement en français pour tous les enfants ; 3 – développer un projet qui vise à la totale transformation de l’aide à la scolarité (lire le détail de chaque point : “discours aux Petites Etoiles” du 04 octobre 2014).

En ce début d’année, j’ai souhaité conduire un audit du plan Ecole du Royaume-Uni, en visitant plusieurs établissements en présence de tous les acteurs de l’enseignement français. Je remercie particulièrement Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade, de m’avoir accompagné dans cette démarche. Ce travail de fond conduit en compagnie de Sophie Routier, conseillère consulaire, est destiné à préparer l’assemblée générale du plan Ecole et le comité de pilotage prévu en avril prochain.

Les Petites Etoiles

OC_Petites_Etoiles_videoDevant les caméras de Public Sénat et de London French TV, nous avons fêté le 5ème anniversaire de l’école Les Petites Etoiles, une maternelle bilingue du nord de Londres accueillant une cinquantaine d’enfants.
– Voir la vidéo de Public Sénat (émission Sénat 360)
– Voir la vidéo de London French TV

Ce fut l’occasion de rendre hommage à ses directeurs Amandine Alys, Philippe Fraser, et Olivier Bertin pour ce bénéfice inestimable qu’ils apportent aux jeunes enfants en les éveillant à une double culture. J’ai exprimé le souhait que cette petite école puisse être désormais homologuée, car elle répond à tous les critères requis.

Olivier Bertin est un élu de l’Assemblée des français de l’étranger (AFE) qui a participé au plan Ecole depuis son lancement en juin 2008.

Etoiles1J’aime rappeler que Les Petites Etoiles sont nées d’un véritable “big bang” engendré par le plan Ecole. En effet, c’est la création du CFBL (Collège franco-bilingue de Londres) qui a justifié le lancement de cette école.

J’étais précédemment venu le 4 octobre 2014, lors d’une journée portes ouvertes, où j’avais eu le plaisir de prononcer mon premier discours en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France… (lire: “Message depuis les Petites Etoiles, une école née du big-bang du plan Ecole” du 05 octobre 2014)

http://lespetitesetoiles.co.uk

NewVlc College

NewVlc1(g à d) : Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Eddie Playfair, proviseur

En présence de Lorène Lemor, conseillère culturelle, l’échange a été des plus intéressants avec Eddie Playfair, proviseur de NewVlc College, qui souhaite développer l’enseignement bilingue anglais-français.

Ancien élève du lycée Charles de Gaulle à Londres et binational, Eddie Playfair est naturellement enclin à développer une filière bilingue dans son établissement.

Le développement de l’enseignement bilingue est l’un des objectifs fondamentaux du plan Ecole, puisque l’on ne pourra pas multiplier à l’infini les établissements français au Royaume-Uni. L’objectif 2 du plan Ecole est de soutenir les écoles britanniques qui sont à priori disposées à ouvrir des filières bilingues. Face au manque de places et à la dispersion géographique des Français sur le sol britannique, je pense qu’il s’agit, à la fois, d’une solution pratique et d’une opportunité pour les élèves.

NewVlc2Au sixth form college (équivalent classes 1ère et terminale), 20% des élèves sont francophones. Du reste, le lycée accueille des élèves de tous les horizons, puisque 80 langues y sont parlées !

NewVlc College est situé dans la banlieue sud-est de Londres et il a fêté son 20ème anniversaire, l’an dernier.

Le staff du collège comprend plus de 300 personnes dévouées à la progression et à l’épanouissement des élèves pour les conduire avec succès vers l’enseignement supérieur.

http://newvic.ac.uk

Collège français bilingue de Londres (CFBL)

CFBL 1(à l’image) François-Xavier Gabet, proviseur du CFBL, a organisé notre rencontre en présence des élus consulaires Sophie Routier, Olivier Bertin, Roch Miambanzila et de Carole Chuquet, présidente de CFBL Parents..

Nous avons ainsi eu l’opportunité de faire collectivement un point sur le développement de l’établissement (de la maternelle à la 3ème), créé en 2011 à Kentish Town.

L’établissement a atteint sa pleine capacité avec plus de 700 élèves en primaire et en secondaire. Il fait partie des trois établissements scolaires francophones de Londres, avec le Lycée Charles de Gaulle et le lycée international Winston Churchill.

François-Xavier Gabet, les membres du Board et de l’équipe pédagogique font un travail remarquable qui se traduit par une moisson de mentions au brevet des collèges (lire : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

CFBL 2A remarquer que l’établissement peut s’appuyer sur des parents d’élèves particulièrement mobilisés et entreprenants. Leur gala de bienfaisance annuel contribue au financement des projets d’amélioration de l’école pour le bien-être des élèves et des initiatives culturelles du CFBL.

La 4ème édition du CFBL Gala, aura lieu le samedi 23 avril 2016 à partir de 18h30 au 5-star luxury St Pancras Renaissance Hotel. Cette année, la campagne de levée de fonds du Gala servira trois objectifs : contribuer au financement des différents projets pédagogiques de l’établissement (dont le projet Radio Récré), abonder le fonds de bienfaisance French Scholarship Foundation et financer l’acquisition de nouveau matériel informatique.

http://www.cfbl.org.uk

L’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) – Primaire

EIFA 1Située à deux pas d’Oxford Circus, L’Ecole internationale Franco-Anglaise (EIFA) est une école indépendante, privée, internationale, laïque et bilingue (français-anglais), dernier point qui ravit les parents binationaux.

Elle a été ouverte il y a tout juste trois ans par Sabine Dehon, directrice, et Isabelle Faulkner, en charge de la partie administrative, financière et du lien avec les parents (lire : “L’EIFA, une nouvelle école maternelle et primaire bilingue à Londres” du 26 janvier 2013).

Nouveauté annoncée de la prochaine rentrée : une crèche ! Celle-ci accueillera les enfants de 18 mois à 3 ans, dès septembre.

L’établissement compte déjà 167 élèves en primaire. L’ouverture du secondaire (6ème à 3ème) a eu lieu en septembre dernier. Les cours sont dispensés en deux langues pour faire bénéficier les élèves d’une double culture, en respectant le programme pédagogique de l’Education nationale et celui du ministère anglais de l’Education. Une bonne façon d’offrir «le meilleur des deux cultures», dit Sabine.

En 2013, l’ouverture de L’EIFA marquait l’arrivée à Londres de la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde. Cette association dont le slogan est “deux cultures, trois langues”, gère un réseau de 110 établissements dans 41 pays (voir www.mlfmonde.org).

L’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) – Secondaire

EIFASec2L’enseignement secondaire (collège, lycée) de L’EIFA est sur le point de déménager dans un bâtiment à proximité, toujours à Marylebone. Nous avons visité les locaux encore en chantier.

L’école va considérablement gagner en superficie, mais demeura à “taille humaine” et ses classes comprendront toujours une vingtaine d’élèves. On découvrira bientôt un laboratoire de sciences à la pointe de la technologie, une salle d’art et une salle de musique.

Sabine Dehon et Isabelle Faulkner ont ouvert un collège bilingue à la rentrée 2015. Afin de compléter de l’offre existante qui prépare au baccalauréat français sur Londres, l’EIFA prépare les élèves à l’IB bilingue (International Baccalauréat (lire : Londres : L’EIFA se lance dans l’enseignement secondaire bilingue du 17 février 2015).

http://www.ecole-ifa.com

Ecole Jacques Prévert

Prevert1L’école primaire Jacques Prévert est née il y a 40 ans, c’est déjà beaucoup dire. Elle bénéficie d’une solide identité et d’une grande renommée auprès des parents, dont certains sont des anciens élèves… (lire : “40ème anniversaire de l’école française de Londres, Jacques Prévert” du 10 octobre 2014).

Située dans le quartier de Brook Green à l’ouest de Londres, l’école avait proposé en 2011 un plan d’agrandissement de son superbe bâtiment victorien qui a été rejeté par la municipalité. Elle s’est donc engagée vers de nouvelles perspectives à l’horizon 2017. L’objectif n’est pas d’être plus nombreux, mais d’être encore mieux, résume son directeur, Patrice Possenti.

Prévert accueille 260 élèves de 4 ans à 11 ans (de la moyenne section au CM2) et comprend beaucoup d’enfants binationaux (près de 40%), ce qui explique que l’on parle principalement en anglais dans la cour de récréation, m’avait-on fait remarquer lors de ma dernière visite.

L’école se distingue par une forte cohésion entre l’équipe pédagogique, les parents et les élèves, qui se traduit par une mobilisation éclatante et un enthousiasme débordant lors de chaque événement scolaire.

Autre caractéristique louable, la direction s’évertue à maintenir des frais de scolarité de cet établissement conventionné à un niveau le plus faible possible.

http://www.ecoleprevert.org.uk

L’Ecole de Battersea

Battersea(g. à d) Frédérique Brisset, chef d’établissement ; Mirella Otten, principale ; Olivier Cadic ; Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade

En septembre 2005, L’Ecole des Petits (Fulham) a ouvert une annexe à Battersea, quartier du sud-ouest de Londres. Cette école fut créée pour offrir, dans le prolongement de la maternelle, une scolarité élémentaire complète (de 6 à 11 ans).

Dix ans déjà que Battersea poursuit sa vocation bilingue, afin que les enfants soient aussi à l’aise en français qu’en anglais (à l’oral comme à l’écrit) lorsqu’ils quittent l’école. “C’est un cadeau qu’on leur fait pour la vie d’être bilingue”, avait déclaré Frédérique Brisset au journal de 13 heures de Claire Chazal (Lire : “L’enseignement bilingue au Royaume-Uni à l’honneur au journal de TF1” du 26 septembre 2012).

Aujourd’hui, les deux établissements scolarisent 255 élèves de la Petite section au CM2 (de 3 à 11 ans), dans des classes de petits effectifs. Précisons que Battersea est un établissement homologué qui suit les programmes de l’Education nationale, tout en intégrant une partie du curriculum anglais.

Mirella Otten a accompagné l’essor de l’enseignement français à Londres lorsqu’il est apparu nécessaire d’essaimer de nouvelles écoles et a participé à la création de la charte qui favorisait la continuité entre les écoles primaires et le secondaire à Charles-de-Gaulle. A l’heure où le plan Ecole devra faire le choix entre la poursuite du développement du réseau français ou sa consolidation, il était opportun d’écouter son analyse qui vise à garantir un développement harmonieux et concerté de chacun des établissements.

http://fr.lecoledespetits.co.uk/lecole–battersea

Soirée des Auvergnats de Grande-Bretagne

Auvergnats(debout) Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale à Londres ; Olivier Cadic et Francoise Schembri, présidente de l’association, entourant Antoinette Chambeyron qui a reçu la médaille d’Officier du Mérite Amicaliste de la Ligue Auvergnate.

Après ma journée dans les établissements scolaires, le 29 au soir, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les Auvergnats de Grande-Bretagne qui avaient décidé une soirée “crêpes et bourrioles”, juste après leur assemblée générale.

Une ambiance idéale pour présenter mes vœux, en présence de Sylvaine Carta-Le Vert, notre consule générale.

Fondée en novembre 1974, l’Association des Auvergnats de Grande-Bretagne fut la première association régionale créée à Londres.

http://www.auvergnats.co.uk

Au Sénat – En Bref du 01 au 04 février 2016

Séminaire des sénateurs du groupe UDI-UC (1 et 2 fev.)

M_CanavetLes sénateurs centristes se sont réunis à Saint-Cloud pour un séminaire de réflexion. L’objectif était de préparer les grands dossiers législatifs de l’année 2016.

(A l’image) Mon collègue Michel Canevet exprime qu’il faut avoir une ambition pour nos agriculteurs qui, menacés par des prix bas, peinent à vivre du produit de leur travail.

Irlande : rencontre avec Géraldine Byrne-Mason, ambassadeur (3 fev.)

Amb Irlande(g à d) Olivier Cadic ; Françoise Laborde, sénatrice de Haute-Garonne ; Géraldine Byrne-Mason, ambassadeur d’Irlande en France ; Michel Raison, sénateur de la Haute-Saône

Au cours d’un petit déjeuner de travail autour de Géraldine Byrne-Mason, ambassadeur d’Irlande en France, nous avons fait le point sur la situation de l’Irlande qui connaitra des élections législatives dans quelques semaines.

La politique d’ajustement fut une potion amère mais salutaire, puisque les indicateurs de l’économie irlandaise sont revenus au beau fixe : une croissance de 7% en 2015 et un taux de chômage qui est redescendu à 8% (contre 15,2% en 2012). A ce rythme le plein emploi est envisagé pour fin 2017. Le tout avec un déficit de 2,7% du PIB. Cela nous laisse rêveur…

J’ai transmis à l’ambassadeur une note relative à mon déplacement à Dublin (sept. 2015) et à l’audition de Claire Nevin par la délégation aux Droits des femmes du Sénat (oct. 2015). (lire : Ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande).

L’ambassadeur m’a répondu que 90% de la population irlandaise était en faveur d’une évolution de la législation sur l’avortement, notamment sa décriminalisation. Les élections devraient relancer la question. A noter également un projet de référendum en vue d’abroger la loi irlandaise sur le blasphème. Je me réjouis de ces nouvelles.

Santé : audition d’Agnès Buzyn par la CAS (3 fev.)

CASLa commission des Affaires sociales du Sénat a reçu Agnès Buzyn, candidate à la tête de la Haute autorité de santé (HAS). Professeur d’hématologie, elle dirige l’INCA (l’Institut national du cancer) depuis 2011.

La HAS est une autorité publique indépendante, créée en 2004 et destinée à renforcer la qualité notre système de santé, au moyen d’évaluations, de recommandations et de certifications des établissements de santé.

Ce type d’agence est caractérisé par une grande autonomie vis-à-vis des administrations centrales et du pouvoir, tout en exerçant une mission de service public. Cette audition fut l’occasion de rappeler qu’il existe 21 agences sanitaires en France qui emploient 25.250 personnes pour un coût de 3,5 milliards d’euros.

Espagne : rencontre avec Franck Trouilloud, Alliance française de Malaga (3 fev.)

F_Trouilloud-HL49Franck Trouilloud, directeur de l’Alliance française de Malaga, prépare l’inauguration officielle de son nouveau siège éco-responsable dans le cœur historique de la ville, le 17 mars prochain.

Installée depuis 45 ans dans la ville natale de Pablo Picasso, l’Alliance française de Malaga a pu compter avec le soutien d’entreprises sponsors de la Chambre de commerce franco-espagnole. L’institution travaille en lien avec les principaux sites culturels de de la ville.

En mars 2014, je m’étais rendu sur place et j’avais trouvé remarquable que des cours de “français langue maternelle” y soient organisés, chaque samedi matin. Une bonne pratique à essaimer.

Tourisme : rencontre avec Jean-Bernard Falco, AHTOP

JB_Falco-HL49Nous avons discuté avec Jean-Bernard Falco des nouvelles technologies qui rebattent les cartes dans le secteur du tourisme, comme dans tous les métiers.

Il est le président-fondateur de l’AHTOP, une association qui a pour objectif de promouvoir un hébergement touristique de qualité, afin d’aider la France à franchir la barre symbolique des 100 millions de touristes par an en 2020, avant de marcher vers les 130 millions en 2030 !

Depuis juillet dernier, Jean-Bernard Falco est parvenu à rassembler près de 30.000 adhérents du secteur hôtelier traditionnel. Ils s’alarment de la concurrence des plateformes internet d’intermédiation entre particuliers, souvent étrangères et, par nature, moins soumises à contraintes.

Plan Ecole du Royaume-Uni (4 fev.)

Le 4 février, à Londres, je poursuivais mon audit du plan Ecole à l’Ecole bilingue de Battersea en compagnie de Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade, Mirella Otten, la principale et Frédérique Brisset, chef d’établissement.

Vous trouverez le compte-rendu de ce déplacement dédié au « plan Ecole du Royaume-Uni » dans l’hebdolettre n°49 de février 2016.

HEBDOLETTRE n°48 – Premier anniversaire des attentats de Copenhague – François Zimeray, ambassadeur – Déplacement aux Pays-Bas / La Haye et Amsterdam (21 et 22 janvier 2016) – Reportage sur Public Sénat – Rencontre autour de Dominique Riquet, député européen (UDI)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°48 – 15 février 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°48

Un peu plus d’un mois après l’attentat contre Charlie Hebdo, le 14 février 2015, le centre culturel Krudttonden de Copenhague essuyait une attaque terroriste.

La fusillade a interrompu une conférence publique sur le thème “Art, blasphème et liberté d’expression”, organisée en hommage aux victimes de Charlie.Visuel HL48

François Zimeray, ambassadeur de France au Danemark, était l’invité d’honneur du centre culturel. Les rafales d’arme automatique ont débuté au moment où Inna Shevchenko, chef des Femen, prenait la parole. On comptera un mort et trois policiers blessés.

Le lendemain, un islamiste de 22 ans sera abattu par la Police, quelques heures après avoir fait une autre victime à la grande synagogue de Copenhague.

Notre ambassadeur a perdu une part de lui-même au centre culturel : “J’y suis arrivé en vélo, à la danoise ; et j’en suis reparti en voiture blindée. J’avais vécu un basculement de société. », a-t-il déclaré journal Le Monde. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°48

 

VIDEO – Public Sénat – invité de l’émission « Sénat 360 » (diffusée le 10.02.2016) – Débat sur la modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle –

Une proposition de loi, déjà adoptée par l’Assemblée nationale, arrive au Sénat. Elle vise à modifier quelques règles de jeu des élections présidentielles, au sujet du parrainage, du financement ou encore du temps de parole dans les médias.

Sur ce dernier point, j’ai exprimé toutes les réserves de mes collègues UDI. Ce serait créer un déficit démocratique de transformer 5 semaines d’égalité de temps de parole entre les candidats, comme c’est actuellement le cas, en 2 semaines d’égalité seulement et 3 semaines… d’équité.

Le plateau animé par Delphine Girard m’a également permis de dénoncer deux mesures relatives aux Français de l’étranger, dans le cadre de cette proposition de loi. D’abord, la suppression de la possible double inscription sur une liste électorale consulaire et sur une liste électorale en France ; ensuite, la radiation automatique de la liste électorale, dès lors que l’expatrié est radié du registre consulaire (par exemple, si celui-ci ne se manifeste pas tous les cinq ans auprès du consulat…).

J’étais sur le plateau avec Catherine Tasca, sénatrice (PS) des Yvelines ; Maxime Vernier, président de l’Association des jeunes de France et Loïc Blondiaux, professeur en sciences politiques à la Sorbonne.

VIDEO – Public Sénat – invité de l’émission “Sénat 360” (diffusée le 25.01.2016)

Sur le plateau de Public Sénat, le 25 janvier 2016, j’étais l’invité de Michaël Szames et Alex Darmon dans l’émission “Sénat 360”.

Préalablement aux questions, le reportage “48h avec le sénateur Olivier Cadic” a été réalisé par Louis Sibille, sur une idée de Perrine Tarneaud. L’équipe de Public Sénat a suivi mes pas lors d’un déplacement aux Pays-Bas, puis à Londres (21 et 22 janvier 2015). Voir la vidéo.

Cette émission fut l’occasion d’expliquer mon rôle de sénateur des Français établis hors de France et de présenter mes engagements, tout comme de faire un premier bilan après plus d’un an de mandat.

VIDEO : 17m13s

Premier anniversaire des attentats de Copenhague

COMMUNIQUE – Un peu plus d’un mois après l’attentat contre Charlie Hebdo, le 14 février 2015, le centre culturel Krudttonden de Copenhague essuyait une attaque terroriste.

La fusillade a interrompu une conférence publique sur le thème “Art, blasphème et liberté d’expression”, organisée en hommage aux victimes de Charlie.

L’ambassadeur de France au Danemark, François Zimeray, était l’invité d’honneur du centre culturel. Les rafales d’arme automatique ont débuté au moment où Inna Shevchenko, chef des Femen, prenait la parole. On comptera un mort et trois policiers blessés.

Le lendemain, un islamiste de 22 ans sera abattu par la Police, quelques heures après avoir tué une autre personne à la grande synagogue de Copenhague.

En ce 14 février, j’ai une pensée émue à l’attention des victimes, de leurs familles et du peuple danois.

VIDEO – Reportage Public Sénat – “48h avec le sénateur Cadic” (25.01.2016) – Pays-Bas (La Haye, Amsterdam) et Royaume-Uni (Londres)

Le reportage “48h avec le sénateur Olivier Cadic” a été réalisé par Louis Sibille, sur une idée de Perrine Tarneaud. L’équipe de Public Sénat a suivi mes pas lors d’un déplacement aux Pays-Bas, puis à Londres (21 et 22 janvier 2016).

Le reportage a illustré l’émission “Sénat 360” sur Public Sénat, le 25 janvier 2016, où j’étais l’invité de Michaël Szames et Alex Darmon.

A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, je me suis rendu à La Haye pour rencontrer notre communauté, puis à Amsterdam pour échanger avec nos entrepreneurs. J’ai été accueilli par Laurent Pic, ambassadeur de France et Christina Vasak, consule générale. Lire le compte-rendu : Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016).

Je me suis rendu à Londres pour fêter le 5ème anniversaire de l’école bilingue Les Petites Etoiles, le 22.01.2016, accueilli par Olivier Bertin, directeur de l’école et élu AFE Europe du Nord.

VIDEO : 3m28s

Au Sénat – En Bref du 25 au 29 janvier 2016

Colombie : visite de Joël Doglioni (25 janv.)

J_Doglioni_pictoRavi d’avoir échangé, au Sénat, avec Joël Doglioni, conseiller consulaire de Colombie, venu à Paris pour siéger au conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger (CFE).

Ce conseil d’administration a élu à l’unanimité Alain-Pierre Mignon, conseiller AFE Asie et Océanie, aux fonctions de président pour succéder à mon collègue Jean-Pierre Cantegrit.

 

Népal : rencontre avec Yves Carmona, ambassadeur (25 janv.)

Y-CarmonaJ’ai fait la rencontre de Yves Carmona, nouvel ambassadeur de France au Népal, pays où j’étais en début d’année, principalement pour faciliter le dénouement de l’affaire Renaud Meyssonnier (lire : Déplacement au Népal – Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016).

Yves Carmona a succédé, au 1er février, à Martine Bassereau, dont je salue à nouveau l’efficacité et l’abnégation au service de ses compatriotes, parfois en perdition au pied de l’Himalaya.

Au moment où j’écris ces lignes, M. Carmora a hardiment repris le flambeau pour éclairer les Népalais sur le dossier Renaud Meyssonnier afin d’accélérer sa libération.

Public Sénat : reportage “48h avec le sénateur Cadic” (25 janv.)

PublicSenat_O_CadicLe 25 janvier, j’étais l’invité de Michael Szames sur le plateau Public Sénat, dans le cadre de l’émission ‪Sénat360, sur le thème : connaissez-vous vos sénateurs ?

Préalablement aux questions, j’ai découvert le reportage qui m’a été consacré lors d’un déplacement aux Pays-Bas, puis à Londres (21 et 22 janvier 2015) puisqu’une équipe de Public Sénat avait suivi mes pas.

Voir le reportage : vidéo (début:07:00)

Entreprises : autour de Richard Thiriet, président du CJD (26 janv.)

R_ThirietA l’invitation du club “12 pour l’entreprise”, nous nous sommes réunis autour de Richard Thiriet, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD), venu rappeler aux parlementaires le “besoin d’oxygène des entreprises face à un cadre légal contraignant”. Pour le président, il est urgent “de penser autrement et d’imaginer de nouveaux modèles”.

Richard Thiriet soutient que notre économie fonctionne encore sur des bases de l’après-guerre et qu’il est douteux que les syndicats défendent les entreprises et l’emploi. Il pointe du doigt le paritarisme, mais aussi la faiblesse de nos entreprises à l’international, certainement liée à leur taille modeste et au fait que leurs clients sont en France.

Au-delà des exonérations de charges, le CJD réclame depuis toujours, au nom de ses 4500 adhérents, un droit à l’expérimentation, afin que les nouvelles législations soient adaptées au développement des entreprises. En d’autres termes, le Centre attend avant tout que le gouvernement “passe de la défiance à la confiance”, exprime Richard Thiriet.

Droit du travail : autour de François Asselin, président de la CGPME (27 janv.)

F_Asselin_Picto“C’est le moment d’être audacieux !”, nous a lancé François Asselin, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), lors d’un petit déjeuner de travail au Sénat.

François Asselin prône l’audace, parce qu’il est lassé des “réformettes” qui laissent le droit social figé et otage des syndicats qui, d’ailleurs, n’existent plus que par la loi. Quel intérêt de faire un paradis social s’il devient un désert économique, s’interroge-t-il avant de rappeler que seulement 4% des PME ont une présence syndicale ! Et pourtant, le dialogue social y est très vivant, car les relations sont directes, dit-il, et je ne peux qu’abonder dans ce sens. Ce fait concerne 1.650.000 entreprises de 1 à 20 personnes que défend la CGPME.

Soucieux de redonner toute sa place à l’accord d’entreprise et de simplifier les règles, le président en a aussi appelé au simple bon sens sur certains thèmes, comme le coût du travail qui ne doit pas rendre le salarié moins attractif que le non-salarié.

Canada : réception à l’ambassade (27 janv.)

L-CannonJ’ai revu avec grand plaisir Lawrence Cannon, ambassadeur du Canada en France.

Nous formons le vœu que l’Accord économique et commercial global (AECG), signé le 26 septembre 2014 entre le Canada et l’Union européenne, soit bientôt ratifié par les 28 états membres et les dix provinces canadiennes !

Ce traité libéralise notre relation économique bilatérale : plus de droit de douane, ouverture aux marchés publics canadiens, reconnaissance mutuelle (qualifications professionnelles, propriété intellectuelle…).

Lors de mon déplacement à Montréal en janvier 2015, Bruno Clerc, notre consul général m’avait dit que l’accord devrait accroitre le commerce entre la France et le Canada de plus d’un milliard d’euros (lire : Montréal – Un accord de libre-échange qui devrait profiter aux entreprises françaises du 14 mars, 2015)

Norvège : accueil d’une délégation de députés norvégiens (28 janv.)

NorvegeNous avons eu le plaisir d’accueillir nos homologues norvégiens, dont la délégation de huit députés était conduite par Arve Kambe. Pas de sénateur, puisque le parlement norvégien est monocaméral et comprend 169 députés.

J’ai été particulièrement intéressé par les propos d’Arve Kambe en sa qualité de président de la commission des Affaires sociales et du Travail, puisque je m’étais rendu dans son pays, en septembre dernier, pour y observer les conditions du dialogue social (lire : Déplacement en Norvège – Oslo – 2 & 3 septembre 2015).

M. Kambe a confirmé mes constatations concernant la qualité du dialogue social mis en place en 1939 et qui s’applique à tous les aspects du droit social (salaires, conditions de travail, pensions…) au niveau des branches professionnelles. Les accords collectifs sont attentifs à la compétitivité des entreprises et, c’est certainement lié, le pays se tient sous la barre des 5% de chômage. L’Etat n’a pas lieu d’intervenir pour fixer un salaire minimum et il n’y a pas de grèves. La Norvège, c’est bien loin de chez nous…

Stefan Heggelund a caractérisé deux marges de progression : le taux d’emploi actuellement de 69% (soit le rapport entre ceux qui ont un emploi et ceux en âge de travailler. Il est de 63.8% en France) et la performance du système éducatif, seulement classé dans la moyenne européenne.

Royaume-Uni : visite de Stéphane Rambosson (28 janv.)

S_Rambosson_O_CadicStéphane Rambosson, conseiller consulaire de Londres, est venu me rencontrer au Sénat et il en a profité pour me présenter un ouvrage très particulier.

Lire l’article du blog : 140 idées pour la France, par les anciens de Sciences-Po du 01 février, 2016

 

 

Plan Ecole du Royaume-Uni (29 janv.)

Vendredi 29 janvier, à Londres, j’entamai la première partie de mon audit du plan Ecole par une visite d’établissements : Petites Etoiles, NewVlc College, CFBL, EIFA, Jacques Prévert. J’ai réalisé la plupart de ces visites en compagnie de Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade, et les élus consulaires Sophie Routier, Olivier Bertin et Roch Miambanzila.

Je vous ferai le compte-rendu de ce déplacement dédié au “plan Ecole du Royaume-Uni” dans une prochaine hebdolettre.

Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016)

Résidence 3A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, j’ai effectué mon troisième déplacement aux Pays-Bas, en 17 mois de mandat. Je suis très reconnaissant envers Laurent Pic, ambassadeur de France, (à gauche sur l’image) et Christina Vasak, consule générale. Ils m’ont une nouvelle fois organisé un excellent accueil et permis de faire les rencontres nécessaires à l’exercice de mon mandat.

Je remercie les élus consulaires Tanguy Le Breton (PB), à l’initiative de cette visite à laquelle se sont joints Maryse Imbault (PB) et Caroline Laporte (Bel.), mais aussi Hélène Degryse (PB) et Catherine Libeaut (PB) pour leur participation aux rencontres officielles. Je souhaite enfin saluer en particulier Georges Goyon , conseiller Politique intérieure et Presse, et Bernard Boidin, chef de la section économique de l’ambassade, pour leur implication et leurs éclaircissements afin de favoriser la réussite de mon déplacement.

Après ma rencontre avec la communauté française à La Haye, mes rendez-vous à Amsterdam avaient tous un objectif économique et entrepreneurial dans un pays qui se positionne comme la “porte de l’Europe”, accueillant en effet 51% des centres de distribution européens.

Les 17 millions de Néerlandais compensent leur géographie étriquée par une mentalité ouverte et pragmatique qui se traduit dans le monde des affaires par une forte culture du commerce, une réglementation légère et un esprit pionnier, pourrait-on résumer de mes échanges à Amsterdam.

Communauté française

Residence 2Soirée citoyenne – La Haye

Photo : Conformément à l’engagement pris de partager le mandat entre colistiers, Maryse Imbault, élue AFE Benelux, a laissé son siège à Tanguy Le Breton, en ces termes : “C’est avec une confiance absolue que je te passe le relais, sachant combien tu as à cœur de défendre la cause de nos compatriotes”.

La soirée “Soirée citoyenne” s’est déroulée à la Résidence de La Haye, capitale administrative, où résident le gouvernement, la famille royale et de nombreuses ambassades.

Cet événement était placé sous le patronage de Laurent PIC, ambassadeur de France aux Pays-Bas en présence de Christina Vasak, consule générale de France et sous le parrainage de l’UFE Pays-Bas, représentée par son président, Henry Her.

residence(g. à d.) Olivier Cadic ; Maryse Imbault, conseillère consulaire Pays-Bas ; Laurent Pic, ambassadeur de France ; Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique (UDI) ; Tanguy Le Breton, conseiller AFE Benelux.

Thème de la soirée: Quels sont les rôles respectifs de nos élus à l’étranger?
Devant une centaine de compatriotes, nous avons pu expliquer la différence entre le rôle d’un ambassadeur, d’un consul général, et celui des élus des Français de l’étranger, sénateur, conseiller à l’AFE, conseiller consulaire ou président d’une association reconnue d’utilité publique comme l’UFE.

Relations commerciales

CCI2Réunion à la CCI France Pays-Bas – Amsterdam

Photo : Sous l’objectif de Public Sénat, (g. à d.) : Bernard Boidin, chef de la section économique de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Patricia Schneiders, directeur de la Chambre

Depuis 1979, la CCI France Pays-Bas favorise les échanges commerciaux entre nos deux pays et son catalogue de services est particulièrement fourni à l’attention de nos entreprises, qu’il s’agisse pour elles de s’informer, s’implanter, prospecter ou bien communiquer.

Force de soutien commercial, je souligne que la chambre est une fondation qui s’autofinance grâce aux cotisations de ses 200 membres et la vente de ses services.

Patricia Schneiders, directeur de la CCI, se félicite de la dynamique de coopération entre la France et les Pays-Bas. On récence près de 400 filiales françaises sur place et 650 filiales néerlandaises implantées en France (répertoire www.cfci.nl)

CCI1La France est le 7ème fournisseur (surtout appareils et combustibles) et le 3ème client des Pays-Bas. Inversement, les Pays-Bas sont le 8ème fournisseur et le 7ème client.

Les entreprises françaises apprécient la politique fiscale favorable aux investisseurs, tout autant que l’excellence des firmes néerlandaises qu’elles n’hésitent pas à racheter. Parmi les opérations les plus médiatiques, citons : Air France et KLM, Danone et Domico (produits bébé) ou Pierre & Vacances et Center parcs.

Les Pays-Bas se distinguent dans le secteur Transport et logistique par la combinaison des ports et de l’aéroport de Schiphol (3ème aéroport européen en termes de fret). Les Néerlandais ont aussi une expérience séculaire de la gestion de l’eau et les fleurs (n°1 européen ; 35% du total de leurs exportations)

Les investisseurs et les créateurs français prennent en compte que les Pays-Bas font partie des pays les plus avancés dans la haute technologie (lithographie, appareils médicaux…), la chimie, la santé ou les énergies renouvelables.

Entrepreneuriat

C_VasakRencontre avec nos entrepreneurs – Amsterdam

J’ai beaucoup apprécié que Christina Vasak, consul général (débout à l’image), réunisse des entrepreneurs français au consulat pour partager leur expérience de terrain.

Ils nous ont expliqué que l’environnement fiscal et social était conçu pour être propice à l’éclosion des entreprises. Cela peut sembler des détails, mais mis bout à bout, ceux-ci changent la donne pour un entrepreneur venu de France. Par exemple, les contributions à divers organismes sont centralisées : un seul paiement, une seule échéance.

Dans le même esprit, les statuts d’auto-entrepreneur ou de travailleur à temps partiel (un employé sur deux !) ne sont pas considérés comme des sous-catégories contingentes du salariat, mais valorisés en tant que tels, y compris par l’Administration.

HelenePhoto : Hélène Degryse, conseillère consulaire Pays-Bas, convertie au mode de circulation préféré des Amstellodamois, nous rejoignant au consulat français d’Amsterdam.

Faire des affaires aux Pays-Bas est assez plaisant, m’ont expliqué mes compatriotes. Généralement, les relations avec les clients et fournisseurs hollandais sont sobres et très respectueuses de la parole donnée. C’est l’effet d’une éducation portée sur le sens de la responsabilité individuelle.

Il est relativement aisé de faire connaitre ses produits et services sur un marché donné, puisque les entreprises néerlandaises sont des organisations principalement horizontales, où les relations de travail sont plutôt informelles.

AmsterdaminbusinessVisite de Amsterdam in Business

(g. à d.) Maryse Imbault conseillère consulaire Pays-Bas ; Reiniera van Pallandt, directrice de Amsterdam In Business ; Olivier Cadic et Tanguy Le Breton, conseiller AFE Benelux

Pour faire foisonner les innovations et les investissements, il faut mettre en place tout un écosystème pour attirer les créateurs de start-up, en leur assurant qu’ils seront choyés et stimulés par un climat permissif vers la réalisation leurs rêves. Amsterdam in Business leur délivre ce véritable message d’amour, jusqu’à offrir sur son site une cartographie du millier de jeunes pousses déjà implantés à Amsterdam.

Sa directrice, Reiniera van Pallandt, nous a décrit l’écosystème d’Amsterdam qui reflète l’esprit d’aventure et de résilience de cette ville : incubateurs, accélérateurs, entreprises partenaires, universités, fonds d’investissement… et administration locale qui joue pleinement son rôle dans cette démarche public/privé.

Reiniera n’a aucune crainte dans l’avenir, elle a pour mission de le dessiner.

HEBDOLETTRE n°47 – Parrainage des candidats à la présidentielle par les conseillers consulaires – En circonscription en Bulgarie / Sofia (17 et 18 janvier 2016) – 10eme Rencontres sur la sécurité des entreprises françaises à l’étranger – UDI Actualités et Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°47 – 03 février 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°47

Le 20 mars prochain, il reviendra aux adhérents de l’UDI de dire s’ils veulent porter un projet devant les Français en 2017 ou bien se rallier au vainqueur de la primaire LR, en participant à la joute ou pas d’ailleurs.

Je ferai mienne la décision des militants et je la défendrai vaillamment. Ce même esprit démocratique me conduit à saluer la démarche initiée par Martine Schoeppner(UDI). La vice-présidente de l’AFE et conseillère consulaire à Munich souhaite que les conseillers consulaires soient habilités à parrainer un candidat à la présidentielle.Visuel HL47 Martine ne comprend pas que ces Français élus par le vaste peuple des expatriés ne disposent pas de cette prérogative républicaine, pourtant reconnue à nombre d’élus de l’Hexagone.

C’est donc bien à travers le prisme du respect de la fonction de conseiller consulaire – et à travers eux, les 1,6 millions de Français inscrits au registre mondial qu’ils représentent – que je veux amender en ce sens la proposition de loi relative à la “modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle”. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°47

 

Colloque Hydro-diplomatie au Sénat : vidéos de toutes les interventions

ColloqueHydro

Olivier Cadic, Arthur Nazarian et Fadi Comair

Vous pouvez désormais visualiser toutes les vidéos des interventions du colloque que j’ai eu l’honneur de coprésider, le 1er décembre au Sénat, avec Arthur Nazarian, ministre de l’Energie et de L’Eau du Liban, intitulé : L’hydro-diplomatie et le changement climatique pour la paix au Moyen-Orient.

L’hydro-diplomatie est un concept qui a été forgé par Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Electriques au ministère de l’Energie et de l’Eau au Liban.

Lorsqu’une eau est abondante, de qualité et pérenne, elle devient un vecteur de paix entre les peuples. On peut alors parler d’hydro-diplomatie.

Lire l’article : Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix, du 28 décembre 2015.

1 – Programme du colloque

Voir le programme

2 – Intervenants au colloque

Découvrir les profils des intervenants

3 – Album photos de la journée

Album: https://flic.kr/s/aHskrdeDGW

4 – Vidéos des interventions

Voir les vidéos

Déplacement en Bulgarie (Sofia – 17 et 18 janvier 2016)

BenoitMon premier voyage en Bulgarie restera associé au chaleureux lancement d’une représentation UFE à Sofia, à l’initiative de Benoit Mayrand (à l’image), conseiller consulaire UDI (Roumanie-Moldavie) et lui-même fondateur et président de l’UFE Bulgarie. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de ce déplacement.

L’absence de l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre de Cabanes, retenu à Skopje fût relative. Mes interlocuteurs bulgares ont unanimement loué son rôle positif sur les relations franco-bulgares. Je remercie Dominique Waag, première conseillère, pour  son accueil et toute l’équipe de l’ambassade qui m’a guidé lors de ce séjour.

A Sofia, notre pays affronte une vive concurrence de la part d’autres pays européens. En effet, même si Victor Hugo fût l’un des premiers intellectuels à souhaiter que la Bulgarie s’émancipe de la domination Ottomane, d’autres pays européens à l’image de l’Allemagne ont développé historiquement des relations plus étroites avec la Bulgarie.

Politique

D_GlavchevRencontre avec le député Dimitar Glavtchev

J’ai visité l’Assemblée nationale bulgare en compagnie de son vice-président, Dimitar Glavtchev, député de Sofia (membre du parti GuERB).

Nous avons évoqué les priorités de leur travail parlementaire : réforme judiciaire, loi anti-corruption et stabilité institutionnelle. Un vaste programme. En effet, les Bulgares veulent “simplement” que leurs dirigeants appliquent enfin les principes adoptés après la chute du communisme et plus encore après l’adhésion à l’UE, à savoir ceux de la démocratie libérale

Dimitar Glavchev exprime sa reconnaissance envers l’Europe et la France pour leur aide et il exhorte nos entrepreneurs à s’intéresser à la Bulgarie pour y investir.

Relations commerciales

Residence_SofiaServices économiques et chambre de commerce

Photo : Préparation de la réunion économique à la Résidence de l’ambassade : (de face) Dominique Grancher, conseiller économique ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI ; Dominique Waag, première conseillère ; Isabelle Vernice-Engelke, consule de France ; Claude Girard, premier secrétaire.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer le milieu d’affaires français à Sofia, en deux temps. D’abord, un déjeuner à la Résidence avec des personnalités du secteur économique, organisé par Dominique Grancher, conseiller économique de l’ambassade ; ensuite, lors d’une rencontre avec des membres de la CCI France Bulgarie, organisation dirigée par Vessela Todorova-Mosettig et présidée par Stéphane Delaye qui justifie d’une remarquable connaissance du pays liée à ses relations professionnelles développées au sein de l’Agence Havas.

La CCIFB et l’agence Business France de Sofia, dirigée par Igor Chlapak, conjuguent leurs efforts pour promouvoir le savoir-faire français et accompagner nos industriels dans leurs démarches.

Nos solutions rencontrent beaucoup d’intérêt en matière d’environnement sur des sujets aussi variés que l’efficacité énergétique des bâtiments, le traitement de l’eau, la bonne gestion des déchets ou les transports écologiques, dans le sillage de quatre grandes entreprises implantées en Bulgarie : Véolia, Schneider Electric, Saint Gobain et Renault.

Nos entreprises du secteur des TIC, notamment les jeux vidéo et la téléphonie, sont les bienvenues pour accompagner les initiatives bulgares en faveur de l’innovation. A cet effet, on peut utilement entrer en contact avec le nouveau Sofia Tech Park. A noter que deux institutions françaises clés en matière de promotion des sciences et du numérique sont implantées en Bulgarie : la Cité des sciences et de l’industrie et la Gaité lyrique.

VesselaPhoto : Vessela Todorova-Mosettig, directrice et Stéphane Delaye, président, lors de la soirée fêtant le 200ème adhérent de la CCI France Bulgarie.

Nous avons aussi évoqué la coopération dans le domaine de la recherche en agronomie (avec l’INRA) et les opportunités de marché de la filière animale (importation de races d’élevage, par exemple). Le secteur de la construction n’est pas en reste, comme me l’a expliqué Patrick Favre qui a une entreprise de bâtiment depuis 23 ans sur place. Cet entrepreneur à succès est aussi président d’honneur de la CCIFB.

Enfin, comme d’autres pays de l’Est, la Bulgarie offre des solutions de sous-traitance de qualité à bas coûts (électronique, textile, mécanique..) permettant de rivaliser avec les pays émergents. Les entreprises sont soumises à une flat tax de 10%.

Entreprendre en Bulgarie c’est aussi intégrer les particularités de l’économie bulgare. Je remercie les entrepreneurs ou managers, issus de tous secteurs d’activité qui ont partagé leur expérience :
Aurore Breton (imprimerie), Jean-François Cheveux (automobile), Marc Ducos (photographie), Vincent Dujardin (hôtellerie), Benoit Garbolino (imprimerie), Cédric Gaypellier (transport), Arnaud Leclerc (banque), Christophe Lemaire (tourisme), Sophie Pellerin (mode), Veselin Penchev (titres de service).

Communauté française

Consulat_SofiaVisite du consulat

Isabelle Vernice-Engelke, consule de France, m’a présenté ses services qui se déploient au service de 1477 Français officiellement inscrits au Registre des Français établis hors de France. Ce chiffre représente 778 familles et il inclut 509 binationaux. A noter aussi que 74% sont enregistrés à Sofia, la capitale bulgare.

Nous avons balisé les difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes, notamment auprès de l’administration et de la justice locale. Nous avons ensuite librement évoqué l’évolution du réseau consulaire et les solutions alternatives aux pratiques actuelles, en recourant notamment aux nouvelles technologies.

UFE 1Lancement de l’UFE Bulgarie

Photo : Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie et président de l’UFE Bulgarie.

Devant une salle pleine à craquer, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée de lancement de l’UFE Bulgarie.

L’Union des Français de l’étranger (UFE) a été créée en 1927 ! Cette association, reconnue d’utilité publique en 1936, est active dans une centaine de pays dans le but de maintenir un contact étroit entre les Français de l’étranger et la France, ainsi que de défendre leurs intérêts moraux et matériels.

UFE_Sofia2 A cette occasion, j’ai rencontré de nombreux acteurs de la communauté française qui ont assisté à la conférence, puis à la réception de la CCIFB qui a suivi pour fêter cette nouvelle représentation.

Mes vives félicitations à Benoit, initiateur de cette démarche à Sofia.

Education

Lycée 1Visite du lycée français Victor Hugo

Accueilli par le proviseur Pascal Moureau, j’ai découvert le lycée français de Sofia, conventionnée AEFE, fréquenté par 737 élèves. Particularité : 2/3 des élèves sont bulgares.

Pour répondre à la demande, Victor Hugo ouvrira une 3ème classe de sixième l’an prochain et travaille sur un projet d’extension de 5M€. Les parents d’élèves s’en félicitent, mais ils s’inquiètent tout autant de voir le nombre d’élèves français se diluer un peu plus chaque année.

Selon le président du comité de gestion, Marc Bolard, les expatriés souhaitent des écoles françaises où les enfants français sont majoritaires pour conserver leurs repères en passant d’un pays à l’autre. L’enjeu, comme on le voit à Sofia, est de disposer de suffisamment de professeurs français et de gérer le niveau de qualité les ressources humaines locales. Une préoccupation pleinement partagée par les parents bulgares.

Lycée 2Cette difficulté est exacerbée par le refus de l’AEFE de créer un poste supplémentaire de résident.

Sur un plan pédagogique, l’établissement se distingue par un stage d’observation en milieu professionnel, au cours de la Seconde, suivant les goûts de l’élève qui peut ainsi se retrouver auprès d’un chirurgien, d’un avocat ou un manager.

Pour entrer à l’université bulgare, il faut passer un examen. Obstacle plutôt rédhibitoire, puisque 95% des élèves partent à l’étranger pour faire leurs études supérieures : 2/3 en France et 1/3 au Royaume-Uni, en Suisse ou au Canada.

Culture française

Institut_Sofia1Visite de l’Institut français

Le bâtiment de l’Institut a été rénové entre 2011 et 2013 dans le respect des critères locaux (feuilles d’or dans la salle polyvalente…). Un investissement de 2M€ nécessaire au confort, tout autant qu’à l’image de la France. Ce dernier point préoccupe vivement Guillaume Robert, directeur de l’Institut français, qui lutte contre l’érosion continue de l’apprentissage de notre langue, liée à un déficit d’imaginaire pour la France.

Notre influence dans la mode, le luxe, le vin ou la culture n’est pas contestée, mais elle ne suffit plus aux yeux des Bulgares qui sont avides d’opportunités et se tournent vers des pays qui semblent plus ouverts et entreprenants dans la construction de leur futur.

Institut_Sofia2A tous égards, la France est challengée par les pays anglo-saxons, mais tout autant par la Pologne, la Tchécoslovaquie ou encore le Brésil. Et puis, les Bulgares sentent que les Français ne leur portent pas une affection particulière. Rien d’étonnant qu’ils privilégient l’anglais dans leur choix de langues et qu’ils partent étudier en Allemagne ou en Autriche (8000 étudiants bulgares chacun), plutôt qu’en France (2000 étudiants).

Mais Guillaume Robert se bat d’arrache-pied. Il n’hésite pas à déplacer les personnalités locales à Paris. Il multiplie des initiatives pour promouvoir le français et renforcer notre attractivité auprès des étudiants : arrivée de 10 lecteurs de FLE (Français langue étrangère) pour enseigner dans les sections bilingues de 7 villes et 3 universités (45.000 euros/an coût pour la part française) ; développement des formations en français dans les universités ; réédition du salon Etudes et carrières ; développement du programme “1 école, 1 entreprise”…

Au Sénat – En Bref du 19 au 21 janvier 2016

Présidentielle 2017 : Bureau exécutif de l’UDI (19 janv.)

Burex1Le bureau exécutif de l’UDI a engagé la discussion sur la stratégie à adopter aux présidentielles et aux législatives 2017. Le débat sera désormais porté au sein même des fédérations dans la perspective du congrès du 20 mars prochain où les adhérents feront un choix entre diverses options, comme présenter notre candidat UDI, participer aux primaires ou s’en tenir à négocier avec le candidat LR sortant.

Le président Jean-Christophe Lagarde va discuter des conditions dans lesquelles un candidat UDI (ou plusieurs) pourra participer à la primaire afin d’éclairer chacun des enjeux de notre réflexion.

Une chose est déjà acquise : le choix du 20 mars sera hautement décisif pour l’avenir de notre mouvement.

Déjeuner annuel de l’institut Jean Lecanuet (20 janv.)

Institu_LecanuetC’est désormais une tradition aussi agréable qu’instructive : l’institut Jean Lecanuet réuni son cercle chaque année pour un déjeuner annuel.

Espace international, espace de démocratie, l’institut est présidé par Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris que je remercie de cette invitation.

A la tribune, Yves s’est une nouvelle fois illustré comme un véritable pédagogue de la mondialisation.

Simplification : la DSAE reçoit Clotilde Valter (20 janv.)

Clotilde ValterEn titre, Clotilde Valter est secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l’Etat et de la Simplification. Ce dernier mot a suscité tout l’intérêt de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) qui rencontre constamment des chefs d’entreprises accablés par la complexité administrative de notre pays.

Clotilde Valter (à droite sur l’image) a répondu favorablement à la proposition de notre présidente, Elisabeth Lamure, d’aborder avec les sénateurs les enjeux et la mise en œuvre de la simplification en faveur des entreprises.

La “transformation numérique de l’Etat”, le “service public du XXIème siècle” au service la compétitivité de nos entreprises et de l’attractivité de notre territoire, ces concepts ont fait l’objet d’une communication en conseil des ministres, une semaine plus tard.

L’intention est parfaitement louable, la mise en œuvre manque de bon sens, à mon avis.

Par exemple, pourquoi modifier une procédure dès lors qu’on pourrait la supprimer ? Ou bien encore : pourquoi n’existe-t-il pas une procédure… pour la création de procédure ? Afin de vérifier que toute nouvelle procédure soit simple, fluide, non redondante et… absolument indispensable.

Je reviendrai prochainement sur cette question.

Les vœux 2016 de Gérard Larcher (20 janv.)

Voeux_Larcher(g à d) Annick Billon, sénatrice de la Vendée ; Gérard Larcher, président du Sénat ; Olivier Cadic

Gérard Larcher nous a présenté ses vœux institutionnels “après une année qui aura été bien rude pour notre pays”. On peut retenir trois mots du discours du président : Courage, Espérance et Confiance.

10e Rencontre sur la sécurité des entreprises françaises à l’étranger (21 janv.)

Paoli_PatriceDiscours de clôture de Patrice Paoli, directeur Centre de Crise et de Sécurité : “Dans les entreprises françaises à l’étranger, une culture du risque doit se développer, notamment par la formation et l’anticipation.”

Lire le compte rendu de cette matinée au MAEDI

* * *

Ce jeudi 21 janvier, je me suis rendu à La Haye (Pays-Bas) pour retrouver Maryse Imbault et Hélène Degryse, conseillères consulaires Pays-Bas et Tanguy Le Breton, conseiller AFE Bénélux, en présence de Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique. Je vous ferai le compte-rendu de ce déplacement en circonscription dans la prochaine hebdolettre.

140 idées pour la France, par les anciens de Sciences-Po

S_Rambosson_O_CadicStéphane Rambosson, conseiller consulaire Londres, est venu me rendre visite au Sénat et il en a profité pour me présenter un ouvrage intitulé “140 idées pour la France”, dont les auteurs sont 140 anciens élèves de Sciences-Po, dont lui-même.

“Ce sont les idées qui mènent le monde”, proclamait Ernest Renan, un des pères fondateurs de Sciences-Po.

Pourquoi 140 idées ? Parce que l’Association des anciens élèves de l’école fête son 140ème anniversaire par la publication de ce recueil de propositions de tout acabit, dont les plus iconoclastes fonctionnent pourtant ailleurs…comme celle de Stéphane qui suggère de “mesurer l’ethnicité pour gérer positivement la diversité”

Qu’ils soient devenus chef d’entreprise, banquier, élu, artiste, diplomate, sportif ou prof, tous témoignent d’une forte envie de secouer le cocotier ! Une riche initiative disponible aux éditions Temporis

Idée n°93 – Mesurer l’ethnicité pour gérer positivement la diversité

Lorsque vous rejoignez un groupe britannique, vous remplissez un formulaire de recensement ethnique. Je suis “white caucasian”. Comme l’a montré le Cercle d’Outre Manche dans son rapport Immigration et Travail, les autorités britanniques se doivent de mesurer l’origine ethnique, ce qui leur permet de mieux gérer la diversité. Ces statistiques précieuses permettraient à la France de mieux se connaitre, de mettre en place des mesures appropriées pour déminer les tensions ethniques et améliorer formation et taux d’emploi, aussi bien dans la fonction publique que dans le monde de l’entreprise. L’argument selon lequel la France est une terre universelle d’intégration et le Royaume-Uni communautariste ne tient pas. Ce qui ne se mesure pas ne se gère pas ! Soyons pratiques et pragmatiques à l’anglo-saxonne ! Et n’attendons pas pour effectuer un changement constitutionnel qui nous permettrait d’être plus intelligents… Ou doit-on attendre d’avoir un président d’origine non-européenne caucasienne pour cela ? – Stéphane Rambosson – associé gérant à DHR International et conseiller consulaire à Londres – Sciences Po promo 92

10emes Rencontres sur la sécurité des entreprises françaises à l’étranger

Les 10èmes Rencontres sur la sécurité des entreprises françaises à l’étranger au ministère des Affaires étrangères du 21 janvier dernier ont été l’occasion d’annoncer un nouvel onglet conseils aux “voyageurs d’affaires” sur la page “conseils aux voyageurs” pour compléter le dispositif d’information et d’alerte. Il n’échappe à personne que les déplacements d’affaires obéissent à des impératifs différents de ceux des voyages d’agrément, comme les délais et les modalités d’obtention des visas.

La table ronde "10 ans de partenariat entre le Centre de crise et de soutien (CDCS) et les entreprises". (g à d) Patrice Paoli, directeur Centre de Crise et de Sécurité ; Alain Juillet, président du club des directeurs de sécurité des entreprises ; Jean Pautrot, président du conseil Magellan de l'international ; Laurent Mereyde, président de la commission sûreté internationale du Cindex

La table ronde “10 ans de partenariat entre le Centre de crise et de soutien (CDCS) et les entreprises”. (g à d) Patrice Paoli, directeur Centre de Crise et de Sécurité ; Alain Juillet, président du club des directeurs de sécurité des entreprises ; Jean Pautrot, président du conseil Magellan de l’international ; Laurent Mereyde, président de la commission sûreté internationale du Cindex

Dix ans déjà que le MAEDI, par le biais du Centre de crise et de soutien (CDCS), travaille en partenariat avec les entreprises. Un partenariat que Jean Pautrot, président du conseil Magellan de l’international, nous a caractérisé en 5 mots : “anticipation, pragmatisme, réactivité, communication et écoute”.

C’est malheureusement devenu une lapalissade de dire que entreprises françaises installées à l’étranger doivent être de plus en plus vigilantes en matière de sécurité. Alain Juillet, président du club des directeurs de sécurité des entreprises, a rappelé que le “chef d’entreprise est juridiquement responsable de la sécurité de ses salariés à l’étranger”.

Sur le terrain, une solidarité s’instaure naturellement : “on peut être concurrents, mais on partage les informations qui touchent à la sécurité”, relève Laurent Mereyde, président de la commission sûreté internationale du Cindex.

Voyages_Affaires_Maedi

Présentation du nouvel onglet “Voyages d’affaires” du site MAEDI

Cette solidarité, précise-t-il encore, s’étend à “l’ensemble des personnels qui travaillent pour nos entreprises, quelle que soit leur nationalité”. En effet, face au danger, le Centre de crise n’est jamais intervenu en faisant un distinguo entre les salariés français et les autres.

Après trois tables rondes consacrées aux 10 ans de partenariat, à la cartographie des risques industriels, puis leur prévention, Patrice Paoli, directeur du Centre de crise et de sécurité, a conclu ces 10ème Rencontres par un appel à l’intelligence collective : “dans les entreprises françaises à l’étranger, une culture du risque doit se développer, notamment par la formation et l’anticipation.”

HEBDOLETTRE n°46 – Le réseau consulaire sous pression – Le plan de l’administration des Douanes en faveur des entreprises / rencontre avec la Délégation sénatoriale aux entreprises – PPL “Expérimentation territoriale visant à faire disparaître le chômage de longue durée” – En circonscription au NEPAL / Katmandou (6, 7, 8 janvier 2016) – UDI Actualités et Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°46 – 27 janvier 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°46

Frappées par la contrainte budgétaire, certaines ambassades voient disparaître leur consulat.

Nos compatriotes doivent alors franchir des frontières et effectuer de longs trajets pour renouveler leurs passeports, voire rentrer directement en France munis d’un laissez-passer, dans le cas d’une perte ou d’un vol.

Peut-on prétendre offrir un service de qualité aux Français de l’étranger et, dans le même temps, réduire le nombre de consulats ?

Le défi de campagne n°20 de notre liste sénatoriale apporte une réponse. Il vise à permettre à nos compatriotes de faire une demande de passeport ou de carte d’identité auprès de nos consuls honoraires, en nous inspirant ainsi du système allemand. Ces consuls honoraires seraient donc habilités à saisir les empreintes biométriques, moyennant rémunération. Visuel HL46

Nous parlons des Français vivant à l’étranger, mais le problème se pose tout autant pour nos compatriotes en voyage.

En rencontrant Martine Bassereau, notre ambassadrice au Népal, j’ai constaté qu’elle allait bien au-delà de sa mission diplomatique, tout comme sa formidable équipe. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°46

 

PPL “Expérimentation territoriale visant à faire disparaître le chômage de longue durée” : l’illusion, c’est maintenant !

J’ai un point d’accord avec la déclaration de Myriam El Khomri, la ministre du Travail et de l’Emploi qui prend le contre-pied de François Mitterrand : nous n’avons pas tout essayé contre le chômage !

Nous pourrions essayer la réforme du marché du travail ou la réforme de l’investissement productif, comme l’a souligné mon collègue Jean-Marie Vanlerenberghe, afin que la croissance et la conquête de nouveaux marchés résorbent naturellement notre chômage.

expeAu lieu de cela, , la ministre a soutenu au Sénat, ce 13 janvier, une proposition de loi socialiste intitulée « expérimentation territoriale visant à faire disparaître le chômage de longue durée »…

Une expérimentation d’une durée de cinq ans dans dix territoires « de petite taille » qui concernera 2000 chômeurs de longue durée (sur un total de 2,5 millions dans ce cas…) que l’on veut recaser dans le secteur social et solidaire.

Un sénateur socialiste de La Réunion, se présentant comme entrepreneur, a contesté avec véhémence mes objections au motif qu’il habitait “une île où l’on compte 30 % de chômeurs”.

Je lui ai répondu que, comme lui, je vivais sur une île, où le taux de chômage était non pas de 30%, mais de 5% seulement. J’ai ajouté que d’autres politiques économiques étaient donc possibles et que d’autres organisations du travail permettaient d’obtenir de tels résultats. C’est cette efficacité que je voudrais apporter à mon pays.

Nous en sommes à voter des lois pour 2000 personnes et nous nous donnons 5 ans pour valider s’il est possible de réaffecter les dépenses liées au chômage vers un « fonds d’expérimentation » qui financera en partie les embauches…

Vis-à-vis de l’opinion, les parlementaires socialistes veulent entretenir l’illusion qu’ils luttent contre le chômage.

Texte de mon intervention en explication de vote :

Éradiquer le chômage de longue durée, rien de moins !

Vous n’arrivez pas à inverser la courbe du chômage et, pour mieux masquer cet échec, vous lancez une expérimentation de résorption du chômage de longue durée. On en évaluerait le résultat à la fin de 2019 ou au début de 2020, c’est-à-dire au milieu du mandat du prochain Président de la République, qui sera élu en 2017. Qui peut croire que c’est avec une telle loi que disparaîtra le chômage de longue durée ?

Faire une loi, pour faire une expérimentation, cela ne choque personne !

Encore une loi ! Où est le pacte de simplification ? Quelle loi supprimons-nous pour compenser cette nouvelle loi ?

La rapporteur a reconnu que de nombreux points restaient à éclaircir quant au fonctionnement et au financement de cette expérimentation. D’autres s’en chargeront donc, la belle affaire !

Je souhaiterais que l’état d’urgence soit déclaré pour lutter contre le chômage.

Tout le monde semble se réjouir de cette loi qui sera évaluée en 2019 et ne s’appliquera qu’à dix territoires ; les autres attendront 2021. Les électeurs, eux, vous évalueront en 2017, et je crains qu’ils n’aient pas votre patience. En ce qui me concerne, je n’ai pas cette patience et je ne voterai pas ce texte qui laisse tant de chômeurs sur le bas-côté !

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Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34 – Janvier 2016 : Vœux – Attentats du 13 novembre 2015 – CSG-CRDS des non-résidents – Mes déplacements : Brookwood, Bristol, Cardiff, Londres – Santé : ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande – Enseignement français

Lire : l’INFOLETTRE n°34 – Janvier 2016Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34

Je souhaite à chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos proches, de beaux projets, de belles réussites et une excellente santé.

A l’aube de 2016, je veux que vous, Français du Royaume-Uni, sachiez que mon élection au Sénat pour représenter les 2 millions et demi de nos compatriotes établis hors de nos frontières n’a pas diminué mon engagement à votre endroit.

Ma participation au 5ème anniversaire de l’école “Les Petites étoiles” à Londres, le 22/1/16, marque mon 50ème déplacement au Royaume-Uni depuis mon élection en septembre 2014.

Si j’ai passé 40% de mon temps en France pour siéger au Sénat en 2015, j’ai effectué une trentaine de déplacements au Royaume-Uni où je réside toujours, auxquels s’ajoutent 44 déplacements dans 27 pays.

Le souvenir des victimes des lâches attentats qui ont frappé notre pays en 2015 marquera à jamais nos esprits.
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Suite au 13 novembre, je comptais sur le climat ambiant propice à la convergence et à l’intelligence collective pour créer les conditions d’un sursaut. Il n’en a rien été. En fin d’année, le gouvernement et sa majorité ont décidé de faire passer en force, en seconde lecture, le projet de loi de Finances et celui de la Sécurité sociale sans tenir compte des réserves et des propositions votées par le Sénat. Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34

Déplacement au Népal (Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

Je me suis rendu au Népal dans l’objectif d’accélérer la libération de Renaud Meyssonnier (à l’image) un Français de 27 ans, condamné à une année de prison, parce qu’il était en possession de 160 faux dollars, tout en ignorant qu’ils étaient faux.

renaud_200Pour avoir été abusé par un escroc, le jeune homme est derrière les barreaux, sans avoir eu d’interprète pendant l’enquête de police, ni lors du jugement du tribunal où il a été condamné pour fausse monnaie ! Il a fait appel.

Mon collègue Olivier Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, où est situé Monistrol-sur-Loire, le village des parents de Renaud, m’a alerté sur ce dossier.

Avant même mon départ à Katmandou, Olivier Cigolotti et moi-même avons rencontré, à l’ambassade du Népal à Paris, le 10 décembre dernier, Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France et Ram Babu Dhakal, le chef de mission de l’ambassade.

Comme je l’ai déclaré à la presse française, mobilisée par le comité de soutien de Renaud, ce dossier est emblématique de la réorganisation de nos services à l’étranger. Nous comptons de plus en plus de touristes français, mais nous disposons de moins en moins de structures pour les accompagner. Partout dans le monde, le gouvernement décide de fermer des consulats. C’est ce que l’on a fait au Népal. Pourtant 30 000 compatriotes décident de visiter chaque année ce pays pour voir de près l’Himalaya… avec tous les risques que cela comporte.

L’affaire Renaud Meyssonnier

Ministere_interieurAu ministère de l’intérieur népalais

Le 7 janvier, au ministère de l’intérieur, Martine Bassereau, ambassadrice de France au Népal, et moi-même, avons été reçus par Chakra Bahadur Budha, Joint Secretary Home Ministry.

Celui-ci a porté un intérêt évident pour cette affaire, en prenant en compte le caractère involontaire de la possession des faux billets qui avaient été remis à Renaud en Birmanie en échange de ses euros. M. Bahadur Budha a promis qu’il partagerait ces informations auprès de sa hiérarchie, ainsi que mon appel à l’indulgence, en prévision de la procédure d’appel.

L’entretien s’est tenu en présence de Achyut Raj Bhattarai, Section Officer du ministère qui nous a fait un point complet et précis sur les possibilités de recours offerts dans le cas de Renaud.

O-Cadic_M-Bassereau_S-Das-BairagiLa visite en prison suivie par la rencontre avec le Foreign Secretary

(g. à d.) Olivier Cadic ; Martine Bassereau, ambassadrice de France au Népal ; Shankar Das Bairagi, Foreign Secretary du ministère des Affaires étrangères.

Le 8 janvier, j’ai pu rencontrer Renaud Meyssonnier dans sa prison de Sundhara, en compagnie de notre ambassadrice.

Renaud m’a paru en forme et confiant. C’est déjà beaucoup. Il nous a indiqué que, malgré ses appréhensions, son transfert de la prison de Bhairawa (située près de la frontière avec l’Inde) à celle de Katmandou présentait quelques avantages. Si l’hygiène y est moindre, les 2 500 prisonniers sont libres d’aller et venir au sein de la prison. Les gardiens se limitent à garder l’enceinte pour empêcher les évasions.

Après avoir pris congé de Renaud, nous sommes allés à la rencontre de Shankar Das Bairagi, Foreign Secretary du ministère des Affaires étrangères népalais. En notre présence, il a appelé le ministre au téléphone pour évoquer le cas de Renaud. Le ministre a promis de prendre contact avec le ministère de l’Intérieur népalais et de revenir ensuite vers notre ambassadrice.

Sunil Bahadur Thapa TexteRencontre avec des personnalités népalaises

J’ai tenté de sensibiliser plusieurs hautes personnalités népalaises durant mon séjour. Je veux les citer et les remercier pour leur précieux concours. Je commencerai par Sunil Bahadur Thapa, ancien ministre du Commerce et fils de l’ancien premier ministre Surya Bahadur Thapa 

Narayan Khadka TexteToute ma gratitude au Dr Narayan Khadka, membre du Parlement et ancien ministre du Développement urbain, ainsi qu’au Dr Rambhakta Thakur, commissaire aux élections, francophone et francophile et à Rajendra K. Khetan, dynamique homme d’affaires et vice-président de l’Alliance française de Katmandou.

Il faut souligner que l’engagement de notre ambassadrice, saluée par les autorités locales, est intervenue dans le cadre d’une mission qui relève normalement de l’action consulaire. Elle a donc pallié le transfert de notre consulat de Katmandou à New Delhi…

Parents MeyssonnierRencontre avec Nadine et René Meyssonnier

Renaud a cette chance d’avoir des parents exceptionnels. J’ai fait la connaissance de Nadine et René à Katmandou (à l’image).

Je leur ai fait une synthèse de mes rendez-vous auprès des autorités locales et des personnalités politiques, organisés en un temps record par notre ambassadrice Martine Bassereau.

Nadine et René étaient sur place au Népal pour préparer les détails de la procédure d’appel, tout en apportant confort et réconfort à Renaud. Le jugement d’appel devrait intervenir fin mars, dans le meilleur des cas. Ils ont décidé de rester au Népal en se relayant pour aider leur fils à traverser cette épreuve.

Revue de presse

– 16-01-2016 – La Montagne – Renaud, emprisonné au Népal, et ses parents gardent espoir. Lien
– 16-01-2016 – France3 Auvergne – Monistrol-sur-Loire : les parents et amis de Renaud Meyssonnier attendent son procès en appel au Népal. Lien
– 14-01-2016 – Le Petit Journal – Renaud Meyssonnier – Quand un tour du monde se transforme en cauchemar. Lien
– 08-01-2016 – Le Figaro – Le combat d’un jeune Français emprisonné au Népal. Lien
– 06-01-2016 – Le Progrès – « Nous ne partirons pas de Katmandou sans Renaud » (Nadine et René Meyssonnier). Lien

Communauté française

AF-Veronique_BecchiaAlliance française de Katmandou

Véronique Becchia est la nouvelle directrice de l’Alliance française de Katmandou, en poste depuis mi-novembre dernier. Cette brillante jeune femme de 27 ans a déjà fait ses preuves, trois ans durant, à l’Alliance française de Brisbane en Australie.

Tout juste arrivée, elle a mis en place un cours de français pour les guides de trek népalais, dont le module débutant est déjà complet. Elle a également lancé des cours de népalais pour les expatriés et prévoit enfin un cours de culture népalaise, sur le modèle mis en place par l’ONU pour ses personnels.

Confrontée à la nécessité de déménager avant la fin 2016, l’Alliance pourra compter sur l’énergie et l’esprit d’initiative de Véronique. L’idéal serait de devenir propriétaire d’un bâtiment, hélas la législation népalaise ne le permet pas.

J’ai évoqué ce sujet avec tous mes interlocuteurs népalais francophiles. Chacun d’entre eux aime l’idée d’une Alliance française qui serait “chez elle” à Katmandou pour se consacrer exclusivement aux questions culturelles et linguistiques.

Le jour où ce rêve s’accomplira, nous dirons qu’impossible n’est pas népalais.

NepalCommunauteRencontre avec la communauté française

Seulement 300 Français sont inscrits au Registre.

Dans les locaux de l’Alliance française, j’ai eu le plaisir d’échanger avec mes compatriotes du bout du monde. Un moment convivial et enrichissant à l’écoute des parcours de chacun. Le Népal est un pays qui fascine les amoureux des grands espaces et des sommets vertigineux, quitte à adopter un style de vie simple et rustique.

Ambassade_Katmandou 1Ambassade de France à Katmandou

Je souhaite rendre un hommage appuyé à l’équipe qui constitue notre ambassade à Katmandou.

Si le consulat français au Népal a été déplacé à New Delhi pour des raisons budgétaires, les problèmes, eux, ne se sont pas déplacés.

Il y a d’abord les catastrophes naturelles : deux tremblements de terre en 2015, suivis de dizaines de répliques et de glissements de terrain. Une dizaine de nos compatriotes ont perdu la vie. Ensuite, il y a le phénomène touristique : chaque année 30.000 Français assouvissent leur goût de l’aventure sur les pistes de l’Himalaya. Parmi ceux qui s’essaient au trek, vous en trouvez toujours qui ont la mauvaise idée de s’égarer, sans parler de cas difficiles…

Malgré les pannes d’électricité récurrentes ou le rationnement d’essence, cette équipe fait front au quotidien de manière exemplaire, à l’image de notre ambassadrice Martine Bassereau.

Je salue leur sens de l’intérêt général qui les conduit à aller bien au-delà du cadre de leur mission.

La DSAE se rend aux Douanes et à la fondation Entreprendre

Ce 14 janvier, la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) s’est déplacée auprès de l’administration des Douanes à Montreuil, puis elle a rejoint la fondation Entreprendre, pépinière d’associations de soutien à l’entrepreneuriat.

Aux Douanes, (g. à d.) Serge Puccetti, chef du bureau de l'information et de la communication ; les sénateurs Michel Canevet, Jacky Deromedi, Annick Billon et Olivier Cadic

Aux Douanes, (g. à d.) Serge Puccetti, chef du bureau de l’information et de la communication ; les sénateurs Michel Canevet, Annick Billon, Jacky Deromedi  et Olivier Cadic

Direction générale des Douanes et Droits indirects du ministère des Finances

Nous avons été accueillis par Hélène Crocquevieille, directrice générale des Douanes, pour un échange avec les responsables de divers services. A cette occasion, la directrice nous a présenté le plan “Dédouanez en France – 40 mesures concrètes en faveur des entreprises” (téléchargez le plan)

A travers ce lot de mesures, l’administration des Douanes veut accompagner nos entreprises, notamment à l’international, et faciliter leurs opérations de dédouanement.

Douanes2On ne peut qu’apprécier cette volonté de mettre l’entreprise “au cœur de leurs priorités” qui se traduit par l’organisation du “Tour de France des experts de la Douane”, réunions d’information et ateliers pratiques à destination des entreprises. Ainsi, au cours de ce premier trimestre, les villes de Lyon, Lille, Rouen et Bordeaux bénéficieront de cette démarche projective.

Hélène Crocquevieille nous dit que chacun de ces événements rassemblera près de 300 entreprises qui apprendront comment gagner en maitrise des risques, en réduction de coûts et en fluidité des échanges dans le commerce mondial.

La DSAE, conduite par Elisabeth Lamure (à droite de l'image), a visité la Filature, lieu atypique dédié l'entrepreneuriat

La DSAE, conduite par Elisabeth Lamure (à droite de l’image), a visité la Filature, lieu atypique dédié l’entrepreneuriat

Fondation Entreprendre

En fin de matinée, les membres de la DSAE se sont rendus à la Filature, bâtiment situé à Paris 10ème, qui nous a été présenté par Xavier Delattre, directeur général de la fondation Entreprendre, et Laurence Balas, membre du conseil d’administration.

La fondation Entreprendre a été créée en 2008 par André Mulliez, décédé en 2010, dont le mantra était : pour créer de l’emploi, il faut créer des employeurs.

Visite très rafraichissante de cette Filature qui accueille huit associations destinées à développer l’esprit d’entreprendre “parce que l’entreprise profite à tous”.

Nous avons rencontré les représentants des associations suivantes : Entreprendre pour apprendre ; 100 000 entrepreneurs ; Les entrepreneuriales ; Réseau Entreprendre Paris.

Chacune s’adresse sur un public particulier, toutes déploient des actions concrètes d’information et d’accompagnement avec l’objectif commun de promouvoir l’entrepreneuriat.

Rencontre avec de jeunes et brillants entrepreneurs qui mettent en avant le travail en réseau pour favoriser la réussite.

Rencontre avec de jeunes et brillants entrepreneurs qui mettent en avant le travail en réseau pour favoriser la réussite.