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Déplacement en Roumanie – Bucarest & Cluj-Napoca (23 au 25 sept. 2015)

La première année de mon mandat de sénateur s’est ponctuée par un déplacement en Roumanie. Le conseiller consulaire UDI, Benoit Mayrand, m’a accompagné tout au long d’un parcours passionnant. Celui-ci a débuté devant le match de coupe du monde de rugby France-Roumanie (!), au milieu de la communauté française, et il s’est conclu à Cluj, capitale européenne 2015 de la jeunesse française, à la rencontre de jeunes français venus étudier la médecine.

Communauté française

UDI MatchFrance-Roumanie de rugby !
Au restaurant “Ici et Là” de Bucarest, Benoit Mayrand a organisé une soirée conviviale avec la communauté française de Roumanie, en soutien aux Bleus qui affrontaient l’équipe de Roumanie, lors de la coupe du monde de Rugby. Des Français entrepreneurs qui m’ont dressé un portrait élogieux de la Roumanie très différent des clichés colportés malheureusement parfois en France.

 
 

Enseignement

L1 WP_20150924_10_30_00_ProLycée français Anna de Noailles

Les locaux du lycée français de Bucarest sont flambant neufs et accueillent 1100 élèves. Depuis 2005, leur nombre a cru de 135%.

On relève 100% de réussite au bac ! Comment faire mieux ? Pas étonnant que 28% des élèves s’orientent ensuite vers une classe préparatoire aux grandes écoles.

Autre sujet de fierté : 9 juillet dernier, une élève roumaine de terminale L a décroché le 1er Prix au concours général de philosophie.

L2 WP_20150924_12_24_36_Pro(Photo) Je suis entouré de la proviseure Carole Soulagne et Gilles Antoine, président de la Fondation du lycée réunissant les parents d’élèves, et deux membres de l’équipe de direction.

Félicitations à la Fondation du lycée et aux équipes administratives et pédagogiques de l’établissement. En très peu de temps, tous ces acteurs sont parvenus à un résultat qui fait honneur à notre système d’enseignement français à l’étranger.

Fête de la gastronomie

G1 Gastro WP_20150924_13_02_35_ProTrois jours durant, François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie, a brillamment soutenu la fête de la gastronomie, grand rendez-vous annuel de la Chambre de commerce française en Roumanie, destiné à rapprocher les cuisines française et roumaine.

 

 

 

 

G4 Gastro WP_20150923_22_14_02_Pro

Le soir de mon arrivée, l’ambassadeur avait organisé un dîner à la Résidence en l’honneur de Simone Zanoni, chef étoilé du Trianon Palace, venu de Versailles à Bucarest pour l’occasion.
 
 
 
 
 
G3 GastroC DSC_8372Le lendemain midi, François Saint-Paul a animé la conférence de presse et accueilli de nombreux visiteurs à la Résidence pour leur faire découvrir des recettes roumaines, revisitées à la française. Une expérience culinaire unanimement appréciée.
 
 
 
 
 
 
Gastro WP_20150924_21_53_46_ProLe soir même, Simone Zanoni (sur la photo) officiait dans les cuisines du Hilton pour nous offrir un menu sublime mettant en valeur des produits d’exception issus de nos terroirs. Un moment assurément inoubliable, tant pour les convives que pour les équipes des cuisines du Hilton !
 
 
 

Relations commerciales

CH1 CCI WP_20150924_19_03_44_ProChambre de commerce française en Roumanie

La CCIFER compte 500 entreprises adhérentes qui pèsent ensemble 15% du PIB roumain et fournissent 150.000 emplois !

Si on trouve en Roumanie presque tout le CAC 40, il ne faut pas oublier tout un lot de start-up françaises qui présentent des réussites spectaculaires.

La France est le 4ème partenaire commercial et le 5ème investisseur de la Roumanie.

(g. à d.) Dana Gruia Dufaut, conseillère consulaire et administratrice de la chambre ; Olivier Cadic ; Eric Faidy, président de CCIFER et directeur Michelin Europe et Adriana Record, directrice exécutive de la CCIFER.

CH2 CCI WP_20150924_19_07_05_ProA souligner que la Chambre a rédigé un livre blanc “Compétitivité” sur la base des propositions de ses membres. L’ouvrage vise à renforcer les atouts de la Roumanie et lui permettre de développer de nouveaux avantages comparatifs, afin de gagner une place privilégiée dans l’économie mondiale. L’initiative a rencontré un fort succès médiatique.

Eric Faidy, président de la Chambre, insiste sur l’environnement francophile du pays, très propice au développement des affaires.

Entrepreneuriat

Maz 1 Maz WP_20150924_19_23_33_ProParmi les réussites françaises en Roumanie, on cite Mazars, le cabinet d’audit et de conseil devenu une référence internationale. J’ai participé à leur réception célébrant le 20eme anniversaire de leur présence en Roumanie.

 

 

 

Réunion consulaire

Réunion consulaire 12030483_10153759514613816_7893099841212455265_oRéunion consulaire autour de l’ambassadeur pour discuter des priorités concernant les Français de Roumanie. Tous m’ont invité à les aider à promouvoir un pays qui offre d’excellentes perspectives économiques et un cadre de vie très attractif.

(g. à d.) Dana Gruia Dufaut, conseiller consulaire ; Olivier Cadic ; François Saint-Paul, ambassadeur ; Christian Le Maître, conseiller consulaire ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire

Culture française

Institut 12003911_10153760101058816_6700402542439305101_nL’Institut Français de Bucarest est l’un des établissements culturels les plus importants de la capitale roumaine. Il offre une programmation riche et variée pour un public roumain très francophile et renvoie une fort belle image de la France.

Symbole d’ouverture sur l’extérieur, l’Institut a été le dernier établissement culturel à fermer après l’arrivée au pouvoir des communistes, et le premier à ouvrir, dès 1970, à la faveur d’une période de détente politique.

 

Institut_RoumanieL’Institut français de Bucarest dispose d’une médiathèque (bibliothèque pour adultes, bibliothèque pour enfants et une sono-videothèque) qui possède quelque 35.000 documents.

Il abrite également une salle de cinéma de 240 places qui permet d’offrir un programme quotidien de films. Il propose chaque semaine des conférences sur divers sujets

L’espace réservé aux cours de langue accueille, chaque année, près de 2 500 apprenants.

Institut 11145188_10153760101253816_4516753615593680816_nEn compagnie de Christophe Pomez, directeur de l’Institut et Christophe Gigaudaut, conseiller de coopération et d’action culturelle.

 

 

 

 

Coopération judiciaire

Charlotte Broissand CoopeLe Ministère des Affaires étrangères et du développement international mène une politique de coopération régionale pour la protection et la promotion des droits de l’enfant en Roumanie, en Bulgarie et en République de Moldavie. Charlotte Broissand, attachée de coopération régionale « Droits de l’enfant » à l’ambassade m’a présenté les deux objectifs principaux de sa mission: Améliorer les conditions de l’audition et la prise en charge des mineurs victimes ou témoins d’infractions ; Développer la prise en charge socio-éducative des mineurs délinquants.

 

UDI

UDI 10730939_10208026217356997_6775357170889591667_nLancement UDI Roumanie

Rencontres et discussions très intéressantes lors du lancement officiel l’UDI-Roumanie. Benoit Mayrand a été nommé cet été délégué UDI pour la circonscription consulaire de Bucarest qui regroupe la Roumanie et la Moldavie.

Sur la photo, nous reconnaitrons Christian Le Maître, Valentin Menini-Nastasel, Olivier Cadic, Jean Pierre Vigroux, Pierre Guerin, Jean-Michel Invernizzi, Oana Miu et Fred de La Taille.

Cluj – Enseignement Supérieur

C1 Clujlab1Visite de l’université de médecine de Cluj-Napoca

L’Europe offre de nouvelles perspectives aux étudiants : ils sont désormais libres de pouvoir étudier là où ils le souhaitent. 1 100 étudiants français sont inscrits à Cluj pour devenir médecin, dentiste, pharmacien ou encore vétérinaire.

Certains bénéficient même de bourses de la part de Conseils généraux en France. En contrepartie, ils prennent l’engagement d’exercer pendant cinq ans dans le département qui participe à leur frais d’études.

C2 ClujfacEchanges avec les étudiants français de Cluj – Napoca

J’ai discuté avec nos étudiants au sujet de leur nouvelle situation de Français expatriés, en compagnie de Benoît Mayrand, conseiller consulaire de Roumanie.

Mon intervention avait été préparée grâce aux conseils de Benoît Bavouset, directeur de l’Institut Français à Cluj-Napoca (IFC) et Alexis Grand, consul général de France en Roumanie.

C3 Clujfac3Séminaire d’intégration des étudiants français

Les Français et francophones inscrits dans les filières médicales de l’Université de médecine et pharmacie (UMF) et à l’Université de médecine vétérinaire (USAMV) ont eu droit à un séminaire d’intégration organisé à Cluj, du 21 au 26 septembre, par l’Institut français de Roumanie – filiale de Cluj, l’ambassade de France en Roumanie et la Corporation des Étudiants en médecine de Cluj.

Un événement réalisé en partenariat avec l’UMF, l’USAMV, la mairie de Cluj et le Club francophone d’affaires de Cluj.

C4 Clujfac5Un remarquable guide de l’étudiant à Cluj

Tout a été mis en œuvre au cours du séminaire d’intégration, où j’ai aussi rencontré des parents d’élèves, afin d’informer, rassurer et motiver les participants.

Toutes mes félicitations à François Saint-Paul, notre ambassadeur à Bucarest, et à tous ceux qui se sont investis pour créer et animer ce séminaire particulièrement réussi.

Londres : prestigieuse inauguration pour le lycée Winston Churchill

Le nouveau lycée international Winston Churchill avait ouvert ses portes dès la rentrée scolaire, en accueillant 457 élèves. Lors de son inauguration officielle, le 22 septembre, l’établissement a reçu un éclat particulier par la présence du chef de l’Etat.

WChurchill1

Inauguration en présence de François Hollande et Sylvie Bermann, ambassadeur au Royaume-Uni

François Hollande a rendu un vibrant hommage à tous les acteurs du projet qui permet aujourd’hui à Londres de s’enorgueillir d’un second lycée français, dans le quartier de Wembley, cent ans après la création du fameux lycée Charles de Gaulle !

Aux côtés de CDG et du CFBL (Collège français bilingue de Londres) ouvert en 2011, Winston Churchill devient donc le troisième établissement secondaire à l’attention des familles francophones et francophiles, poursuivant ainsi le premier objectif du plan Ecole qui vise à étoffer le nombre de places disponibles, devant l’afflux des expatriés (lire : Rentrée des classes historique à Londres du 22 septembre 2011).

Ce plan a déjà permis d’ajouter 1500 places dans le réseau scolaire du Royaume-Uni, depuis sa création en 2008. Dès la prochaine rentrée, le site de Wembley recevra plus de 1000 enfants (lire : Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion du 22 décembre 2014).

Le Président de la République a souligné les vertus d’un partenariat public-privé qui a permis de financer cette opération dans l’objectif commun et unique de l’intérêt de nos enfants.

Le bâtiment Art déco de Wembley a été rénové en un temps record, grâce à un plan de financement de 50 millions de livres (69M€), reposant essentiellement sur un emprunt garanti par l’Etat en contrepartie du versement de 5% de la somme à l’Etat par les emprunteurs.

Mireille Rabaté, proviseure du lycée Winston Churchill

Mireille Rabaté, proviseure du lycée Winston Churchill

Une trentaine d’entreprises françaises implantées à Londres, certaines de l’acabit de LVMH, Total, BNP, Natixis, EDF ou Crédit agricole, sont venus abonder ce budget à hauteur de 6 millions. Ces partenaires privés ont été rassemblés par Arnaud Vaissié, président de CCI International.

J’adresse tous mes vœux de réussite à Mireille Rabaté, proviseure du nouveau lycée, qui m’a accordé le privilège d’une visite des lieux en compagnie de son équipe, il y a quelques jours çà peine (lire : Déplacement au Royaume Uni – York (6 sept.) & Londres (10-12 sept. 2015) du 19 septembre 2015).

Diaporama :


Déplacement au Royaume Uni – York (6 sept.) & Londres (10-12 sept. 2015)

Mon déplacement en circonscription “Europe du Nord” s’est achevé par le Royaume-Uni, terrain familier, mais riche en nouveautés: nouveau lycée français, nouveaux locaux pour le centre Péguy, nouvelle école Flam, nouvelle médiathèque jeune (rénovée)…
Ce fut également l’occasion de rencontrer Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale et Loren Lemor, conseillère culturelle adjointe qui ont respectivement succédé à Olivier Chambart et Laurent Batut.

Consulat

1 ConsulatPremière rencontre avec Sylvaine Carta-Le Vert, nouvelle consule générale à Londres.

Arrivée de Zurich, où elle occupait la même fonction, la ville de Londres ne lui est pas inconnue : Mme Carta-Le Vert était 1ère secrétaire à l’ambassade, de 2003 à 2005, tandis que son mari occupait la fonction de… consul général à Londres.

Diplomate aguerrie, les élus consulaires se réjouiront de travailler avec une consule qui a également occupé la fonction de secrétaire générale du CSFE (précédent nom attribué à l’AFE) et qui connaît donc parfaitement leurs préoccupations.

Emploi

2 PeguyNouveaux locaux du centre Charles Péguy

Le centre a déménagé cet été, il est désormais à deux stations de métro de la gare St Pancras, son accès est donc plus facile.

(à l’image) Thibault Dufresne, directeur du centre, m’a présenté l’organisation du plateau et la synergie mise en place pour aider nos jeunes compatriotes à trouver un travail, un stage ou encore un logement dans la capitale anglaise.
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3 PeguyPrès d’un millier d’emplois sont directement trouvés grâce aux services de cette association, créée en 1954.

De nouveaux défis sont à relever pour Thibault. Parmi ceux-ci, il faudra compenser la baisse progressive des crédits alloués par le ministère des Affaires étrangères, jusqu’à leur disparition programmée.

Enseignement

4 LyceeOuverture du lycée international Winston Churchill

Photo (à droite:) Mireille Rabaté, proviseure, me reçoit entourée de son équipe.

Impliqué aux côtés de tous les acteurs du plan Ecole, j’étais impatient de découvrir le fruit de ce formidable investissement collectif. Ce nouveau lycée est superbe !

Les parents que j’ai rencontrés étaient radieux et louaient une organisation fluide et sans faille.

5 lyceeLe jour de la rentrée, en accueillant 475 élèves accompagnés de leurs parents, Mireille Rabaté a eu la charmante idée de se présenter entourée de la grande section de maternelle : sa future promotion de bacheliers 2028.

“Chères familles et chers élèves,

Aujourd’hui, ensemble, nous allons vivre une journée historique et donner naissance au nouveau Lycée International de Londres Winston Churchill. Pour célébrer cet intense moment, je vous dédie cette chanson interprétée par notre professeur de musique, Leslie Losardo. [Leslie chante a capella “It’s a wonderful world”]

Un monde extraordinaire en effet, et puisque nous bâtissons pour l’avenir, regardons loin devant : je vous présente donc la promotion des Bacheliers de 2028.”

6 lyceeLes équipes pédagogiques, administratives ou techniques me sont apparues totalement mobilisées et désireuses de faire du lycée Churchill une nouvelle référence de notre réseau d’écoles à l’étranger.

Je vous invite à vous rendre sur la page Facebook de l’établissement pour en suivre l’actualité et l’évolution.

Programme Flam

7 FlamPhoto (g. à d.) Yves Letournel, attaché de coopération pour le français ; Olivier Cadic ; Christian Ravel, président de “Parapluie Flam”

Nous avons fait le point sur le développement du programme Flam (Français Langue Maternelle), objectif n°3 du plan Ecole pour le Royaume-Uni, mis en place en 2008.

En sept ans, le nombre de ces “petites écoles du samedi” a explosé, passant de 13 à 42, dont 22 situées à Londres.

Initiées la plupart du temps par un groupe de parents ou d’enseignants, ces écoles dispensent des cours de français à des enfants francophones scolarisés dans le système britannique.

Christian et Yves unissent leur effort au sein de Parapluie Flam, une association qui aide ces initiatives à éclore par le biais de conseils pédagogiques ou administratifs, tout en facilitant l’entraide et la solidarité entre les structures Flam implantées au Royaume-Uni.

8 Flam“Et patati patata”, nouvelle école Flam

J’ai retrouvé Caroline Sivilia Cassin, fondatrice de London Macadam, qui m’a annoncé que sa “petite école du samedi” avait obtenu l’accréditation Flam, cet été.

Baptisée “Et patati patata”, l’école est ouverte à Fulham West – Kensington, et propose plusieurs niveaux d’apprentissage de la langue française auprès des enfants de 3 à 13 ans.

Pour intégrer le dynamique réseau Flam, Caroline a travaillé avec l’association “Parapluie Flam” et Yves Letournel, l’attaché de coopération pour le français à l’Institut français du Royaume-Uni.

Caroline a déjà beaucoup de demandes. Tous mes voeux de réussite l’accompagnent.

Culture française

9 MediaInauguration de la médiathèque jeunesse

Samedi 12 septembre, le célèbre illustrateur pour enfants, Quentin Blake, a inauguré une médiathèque qui portera son nom, au sein de l’Institut français de Londres.

Après d’importants travaux de rénovation, elle constitue un espace d’accueil pour les familles, un centre de ressources pour apprendre le français et un lieu d’activités scolaires. L’endroit avait accueilli 4000 élèves en 2014.

Cette médiathèque proposera, en novembre, une nouvelle édition du “South Ken Kids Festival”, en faveur de littérature pour la jeunesse.

10 MediaQuentin Blake a eu les honneurs d’un magnifique discours de notre ambassadeur Sylvie Bermann. Ses propos témoignent que la jeunesse est assurément une cause qui la passionne.

La modernisation des espaces et le doublement de la superficie de la médiathèque ont été rendus possibles par le Trust “Friends of the French Culture Institute”, présidé par Marc Mourre.

Photo (g. à d.) Marc Mourre, Quentin Blake et Sylvie Bermann

Dans son allocution, Marc a remercié les donateurs qui ont permis de rassembler près de 800.000 euros et invité chacun à participer à une dernière levée de fonds pour la troisième partie du projet, notamment un espace dédié au cinéma et à la musique (en savoir plus).

11 CinemaLondon’s Favourite French Film 2015

A l’invitation de l’organisatrice, Patricia Connell (FranceInLondon), je suis intervenu, le 10 septembre, pour évoquer la bonne santé cinéma français et son exceptionnel rayonnement international. Lire mon discours.

J’ai profité de cette tribune pour mobiliser la communauté française en faveur de Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux pilotes français condamnés à 20 ans de prison en République dominicaine, après une parodie de justice (lire : “République dominicaine : mon appel de Londres pour internationaliser le soutien à Pascal et Bruno” du 11 septembre, 2015)

Solidarité

12 BetsenGrand plaisir de revoir Serge Betsen, international de rugby, à quelques jours du début de la coupe du monde au Royaume-Uni.

Nous avons évoqué les préparatifs du dîner de charité qu’il organise le 8 octobre prochain, au profit de son association la Serge Betsen Academy qui oeuvre en faveur des enfants défavorisés du Cameroun : : Présentation & Réservation

En faisant découvrir le rugby à ces enfants, Serge souhaite leur transmettre des valeurs et des repères, tout comme les accompagner en termes de scolarité et de suivi médical. Il a déjà ouvert 5 centres localement.

Je lui souhaite tout le succès possible pour son événement caritatif.

Devoir de mémoire

13 YorkIntervention lors d’une commémoration militaire à Elvington, près de York, le 6 septembre dernier. Mon discours en anglais, traduit en français.

Organisée par le directeur du Yorkshire Air Museum, Ian Reed, cette journée commémorait conjointement les 75 ans de la Bataille d’Angleterre et le 70ème anniversaire du retour en France des deux escadrons français de bombardiers “Guyenne” et “Tunisie”, basés à Elvington.

Un équipage sur deux n’est pas revenu (lire : “Allied Air Forces Memorial Day – Elvington / Yorkshire” du 10 septembre).

Photo : Avec le colonel de l’armée de l’air Patrice Morand, nous avons déposé une gerbe à la mémoire des équipages français

Déplacement en Irlande – Dublin (7,8,9 septembre 2015)

Quatrième étape de mon déplacement en circonscription “Europe du Nord” : l’Irlande (Dublin). Je remercie Laurence Helaili-Chapuis pour sa présence et sa contribution à l’organisation de mes rencontres.

Communauté française

1 AmbassadeurJe suis reconnaissant à Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France à Dublin, de m’avoir permis de rencontrer la communauté française d’Irlande.

Un oranger sur le sol irlandais, jamais on ne le verra, mais les Français passent outre, car ils sont de plus en plus nombreux (8000 inscrits au consulat).

 

2 conseillers

Rencontre avec les conseillers consulaires (g. à d.) : Henri Leperlier, Laurence Helaili-Chapuis, Olivier Cadic, Amélie Dollé.

Ces élus représentent une communauté bouillonnante d’initiatives, mais qui sait aussi apprécier la douceur de vivre dans un formidable cadre naturel.

Culture française

3 Alliance OCVisite de l’Alliance Française de Dublin

Philippe Milloux, directeur et délégué général pour l’Irlande, m’a présenté les services de l’Alliance et le beau bâtiment qui l’abrite.

Le comité d’administration s’enorgueillit d’être présidé par Pat Cox, l’ancien président du Parlement européen.

4 AlliancePlus de 3000 élèves suivent actuellement des cours au centre de langue, c’est 30% de plus que l’an dernier ! On dénombre aussi 920 abonnés actifs à la médiathèque et on souligne enfin que 7500 spectateurs sont venus, l’an dernier, assister à la soixantaine d’événements culturels programmés par le centre.

42 salariés s’emploient à faire tourner l’Alliance, auxquels il faut ajouter le personnel du restaurant La Cocotte, au rez-de-chaussée.

Enseignement

5 lyceeEcole de Foxrock et Lycée Français International (LFI)

L’école primaire qui intègre les classes maternelles et primaires est située à Foxrock, une banlieue résidentielle de Dublin (où l’écrivain Samuel Beckett est né et a grandi). Cette école regroupe 302 élèves.

A 7 kilomètres de distance, on trouve le Lycée français d’Irlande (LFI), créé en 1967, qui accueille 202 élèves. Celui-ci fonctionne en capacité d’accueil maximum. Un projet de regroupement et d’agrandissement des établissements devient nécessaire.

6 lycee provVisite de l’école à Foxrock (visuel ci-dessous) et du Lycée français International (LFI) en compagnie de la proviseure, Anne-Sophie Gouix, du directeur de l’école primaire, Jérôme Bel et du conseiller culturel, Frédéric Rauser.

 

 

7 lycee locauxLe collège et le lycée sont localisés sur le même site que l’école anglo-allemande Saint Killian. Le programme Eurocampus rassemble les élèves pour certains cours à partir de la 5ème. Ainsi, les petits français, allemands ou irlandais suivent ensemble des cours de sciences, d’art, d’histoire-géo, en anglais.

A la fin du cursus en 3e, les enfants passent une double qualification : le Diplôme national de brevet (DNB) français et le Junior Certificate irlandais. Les résultats au bac sont remarquables : 100% de réussite avec 89% de mentions.

8 APERencontre avec les représentants des parents d’élèves du Lycée français d’Irlande (LFI) pour évoquer tous les sujets qui ont trait à la scolarité.

(g. à d.) Laurence Helaili-Chapuis, conseillère consulaire à Dublin ; Olivier Cadic ; Laurence Lagé et Xavier Nicoud, représentants APE

Entre l’organisation du café d’accueil aux parents, la galette des rois, la kermesse, les photos de classe, la bourse aux livres, la création d’un annuaire pour favoriser le covoiturage… les occupations ne manquent pas au sein de cette association exemplaire.

Dialogue social

9 DalogueJ’ai échangé sur le thème du dialogue social avec Gérard Brady (sur l’image), économiste en chef à l’Irish Business and Employers Confederation, l’IBEC, équivalent du Medef en France.

A travers ses membres, L’IBEC représente 70% de l’emploi privé en Irlande !

Sur le même sujet du dialogue social, j’avais échangé la veille avec Rachael Ryan, représentante du syndicat de salariés, SIPTU

Relations commerciales

10 CommerceRencontre avec les milieux d’affaires, la direction de la Chambre de commerce franco-irlandaise et les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

En termes d’échanges commerciaux, l’Irlande est devenu le 8ème déficit de la France en 2014 (3,72 Mds€).

Les entrepreneurs français souhaitent que notre pays s’inspire des bonnes pratiques irlandaises pour mobiliser sa diaspora. Par exemple, lorsqu’un Irlandais expatrié contribue à l’implantation d’une entreprise en Irlande qui génère plus de 3 emplois, il reçoit 1500 euros par emploi créé !

Entrepreneuriat français

11 VigitrustVisite de Vigitrust, société spécialisée dans la sécurité informatique, créée et dirigée à Dublin par Mathieu Gorge (tout à droite sur la photo).

Installé en Irlande depuis 15 ans, Mathieu est conseiller du commerce extérieur et membre dirigeant de la Chambre de commerce franco-irlandaise.

Mathieu a créé deux filiales à New-York et Paris. Il m’a confié que la création de la filiale en France lui avait immédiatement valu un contrôle fiscal. Cela ne l’a pas refroidi. Il oeuvre avec enthousiasme pour soutenir le numérique français à l’international, en mettant en avant un partenariat exemplaire avec le groupe Accor.

Environnement

Cop21La COP21 approche et notre ambassadeur Jean-Pierre Thebault a entrepris une démarche de promotion la conférence de Paris sur le climat.

Ainsi, l’ambassade est parée aux couleurs de l’événement et on utilise une voiture électrique Renault…

Heureux d’avoir eu l’occasion d’encourager l’équipe économique de l’ambassade qui prépare de nombreux événements à venir.

Tissu économique

13 SmartboxVisite des sociétés Tweeter et SmartBox, intallées à Dublin

Long échange avec John Perkins, le très dynamique CEO de Smartbox, spécialiste des coffrets-cadeaux.

John emploie 200 personnes, dont une trentaine de Français. Lorsqu’il a voulu recruter en France, il n’y est pas parvenu. Par contre, il se félicite d’avoir pu embaucher des Français qui ont fait le chemin jusqu’à Dublin.

14 GoogleVisite du siège de Google à Dublin.

Accueilli par Emmanuel Dollé, Country Manager LCS France, j’ai découvert un site où tout est organisé pour favoriser le bien-être et la créativité des 3000 collaborateurs qui y travaillent.

 

Droit des femmes

15 Claire NevinA la faveur de mon déplacement en Irlande, j’ai rencontré Claire Nevin, présidente du mouvement ROSA (Reproductive rights, against Oppression, Sexism & Austerity). Dans un second rendez-vous, j’ai échangé avec Ralph, correspondant de MSF.

Ces deux jeunes m’ont sensibilisé sur les conséquences d’une législation irlandaise extrêmement restrictive en matière d’interruption volontaire de grossesse. Le décès tragique, le 28 octobre 2012, à l’hôpital de Galway, de Savita Halappanavar, qui s’est vu refuser un avortement alors qu’elle était en train de faire une fausse couche, a relancé le débat.

Je recevrai Claire au Sénat, à l’occasion de cette date anniversaire du 28 octobre. J’organise cette rencontre dans le but de lui faire partager l’expérience française et le formidable combat de Simone Weil en faveur du droit des femmes.

Par ailleurs, en ma qualité de sénateur des Français de l’étranger, je reste soucieux des obstacles médicaux que pourraient rencontrer des femmes françaises ou européennes, lorsqu’elles sont établies en Irlande.

L’information doit être disponible à l’attention de toutes les femmes qui se rendent dans ce pays, membre de l’UE.

Vie politique

16 COhenEntretien avec Emer Rocke, Director of the Irish Abroad Unit au ministère des Affaires étrangères

Photo avec Isabelle Cohen, première secrétaire.

Sujets abordés lors de notre réunion : la diaspora irlandaise, les projets du ministre en charge de la diaspora, le droit de vote des irlandais établis à l’étranger…

 

 

17 ParlementRencontre avec le sénateur Darragh O’Brien (Fianna Fáil, parti de centre-droit).

Nos échanges ont porté sur le système parlementaire irlandais et mon homologue m’a fait part de propositions de réforme qui lui tiennent à cœur sur un plan économique et social.

Il m’a reçu à Leinster House, ancienne résidence du duc de Leinster à Dublin et, depuis 1922, siège du Parlement de la République d’Irlande.

Déplacement au Danemark – Copenhague (4 & 5 septembre 2015)

Troisième étape de mon déplacement en Europe du Nord, le Danemark, où je m’étais précédemment rendu en novembre 2014. J’étais reparti avec une première impression plutôt positive du mode de vie de la communauté française et des opportunités d’affaires (lire : “Copenhague (1) : un environnement épanouissant, mais quelques épines fiscales” du 29 novembre 2014). J’ai retrouvé avec joie les élus consulaires Marie-José Caron et Pascal Badache.

Ambassade

O_Cadic_F ZimerayJ’ai revu François Zimeray, ambassadeur de France au Danemark, qui se révèle être un diplomate atypique.

Avocat de métier, il a exercé pendant plus de vingt ans au sein d’un grand cabinet. Puis, il sera maire du Petit-Quevilly et député au Parlement européen (1999 à 2004), avant d’être nommé “ambassadeur pour les droits de l’Homme”, en février 2008.

Ce poste consacre un combat qu’il mène depuis l’adolescence en faveur des victimes de persécutions dans le monde. Pendant cinq ans, François Zimeray va plaider en faveur des libertés et des droits humains dans de multiples forums et congrès internationaux. Il représente aussi la diplomatie française à travers diverses missions sensibles qui vont de la rencontre de chefs d’Etat à la visite de prisonniers.

Nous avons évidemment évoqué la situation de nos quatre compatriotes récemment condamnés en République dominicaine. Je ne pouvais que profiter de l’expérience de François Zimeray pour lui demander comment rendre l’action de notre diplomatie plus efficace lorsque nos compatriotes sont mis en cause à l’étranger. Je le remercie de m’avoir ouvert des perspectives qui me permettront de bâtir des propositions politiques afin de renforcer le respect du droit et des libertés.

C’est en assistant à un débat sur la liberté d’expression, au centre culturel de Copenhague, que François Zimeray a été pris dans la fusillade du 14 février dernier (lire : “Copenhague : Marie-José Caron et Pascal Badache font face à la situation” du 16 février, 2015).

Commerce extérieur

CCEFAu centre de l’image, Patrice Caron (sans lien de parenté avec Marie-José), président de la Section Danemark des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF), m’a expliqué ses initiatives pour stimuler le commerce extérieur de la France.

Sa section compte une vingtaine de femmes et hommes d’entreprise, représentants de grands groupes français et danois et aussi d’entrepreneurs indépendants français qui, bénévolement, s’investissent pour développer la présence économique française au Danemark

Export & Mobilité professionnelle

CCFD Samuel VaillantRencontre avec Samuel Vaillant, directeur de la Chambre de commerce franco-danoise (CCFD)

Fondée en 1983 et réunissant 127 membres, majoritairement des entreprises françaises, la CCFD accompagne nos entrepreneurs dans leur démarche export vers le Danemark.

La Chambre met à leur disposition son réseau local et tout un panel de services : domiciliation, organisation d’événements, formations…

Depuis l’arrêt du service Emploi de l’ambassade en 2010, Samuel Vaillant s’emploie à développer et pérenniser un service de recrutement pour les Français et francophones : base de CV, formations, entretiens individuels…

Enseignement

Mur DanAu lycée français Prins Henrik, j’ai retrouvé le proviseur Michel Chêne.

Dix mois après ma précédente visite, le déménagement de l’école maternelle, qui n’était alors qu’une idée, s’est concrétisé en un temps record. Ouverte début septembre, l’école maternelle accueille 179 enfants.

Ce transfert a permis de libérer un précieux espace sur le site du lycée.

Devant le mur d’escalade subventionné par la réserve parlementaire (g. à d.) Michel Chêne, proviseur ; Pascal Badache, conseiller consulaire ; Olivier Cadic et Marie-José Caron, conseiller consulaire

Coup de chapeau au proviseur et à ses équipes pour leur efficacité dans la gestion des projets ! (lire aussi : “Copenhague (2) : Les enfants binationaux s’éloignent de l’enseignement français” du 29 novembre 2014)

Culture française

Institu DanDécouverte des nouveaux locaux de l’Institut français de Copenhague

(g. à d.) Sylvie Paul, consule générale ; Thierry Robert, conseiller de coopération et action culturelle ; Olivier Cadic et Pascal Badache

L’emménagement a eu lieu cet été. Thierry Robert m’a présenté l’espace flambant neuf, intégrant 6 salles de cours ! Joli travail d’équipe pour créer une atmosphère chaleureuse dans ce bâtiment idéalement situé face à l’université de droit.

Communauté française

Residence 1Réception à la Résidence

Avec plus de 5000 Français inscrits au Registre, on peut estimer qu’au moins 7000 de nos compatriotes vivent au Danemark.

Lors de la réception à la Résidence de France, j’ai pris la mesure des attentes et des motifs de satisfaction de cette communauté en rencontrant leurs représentants d’associations, le personnel de l’ambassade, le bureau Accueil de Copenhague représenté par Sophie Carré, les parents du lycée Prins Henrik et les représentants des enseignants de l’Institut français, dont Eugénie Hugo.

UDI

UDILe lancement de l’UDI Danemark, le 5 septembre, a réuni une quarantaine de personnes à notre grande satisfaction.

A respirer cet air d’émulation et de convivialité, nous avons tous ressenti qu’une véritable dynamique était née au Danemark !

 

 

Julen_JoelDes jeunes Français de tous horizons

Julien Franc, entrepreneur et Joël Bigaignon, artiste peintre se souviendront qu’ils sont allés jusqu’à Copenhague pour découvrir qu’un parti pouvait faire écho à leurs valeurs : humanisme, fédéralisme, liberté d’entreprendre ou écologie.

 

 

 
ConseillersJ’adresse mes remerciement amicaux à mes fidèles et avisés conseillers : Marie-José Caron, conseiller consulaire pour le Danemark, conseiller AFE pour l’Europe du Nord et Pascal Badache, vice-président du conseil consulaire, conseiller consulaire du Danemark et délégué UDI Danemark

Tous les deux sont membres du bureau UDI Monde

Déplacement en Norvège – Oslo (2 & 3 septembre 2015)

J’ai retrouvé avec plaisir Claire Ménard et Gérard Pignatel, conseillers consulaires pour la Norvège et l’Islande, dans la ville d’Oslo où j’avais participé en janvier dernier à un événement de l’UFEN (Union des Français de l’étranger en Norvège) (lire : “Norvège: Claire Ménard et Gérard Pignatel, conseillers rassembleurs de la communauté française” du 27 janvier 2015).

Communauté française

Ambassade Norvège 1Tous mes remerciements à Jean-Marc Rives, notre ambassadeur en Norvège, pour m’avoir permis, malgré son absence d’Oslo, de rencontrer les représentants de la communauté française à la Résidence.

 

 

 

Ambassade Norvège 3

Cette réunion publique fut précédée d’une rencontre avec les trois conseillers consulaires (g. à d.) Gérard Pignatel, Claire Ménard et Stéphane Mukkaden.

J’ai eu le plaisir d’apprendre que la petite école Flam de Bergen n’était plus seule en Norvège ! A la rentrée, vont ouvrir deux nouvelles écoles Flam, à Oslo et Torsberg.

Dialogue social

NHOEntretien avec Sigbjorn Mygland, directeur pour le Dialogue social du NHO Service, l’équivalent norvégien du Medef.

Dans le secteur privé, les accords collectifs se déploient selon un principe pyramidal. Tout en haut, la loi norvégienne fixe le cadre minimal (Ex : 40 h/semaine ; 4 semaines de vacances…). Viennent ensuite les accords de base “basic agreement”, négociés tous les 4 ans entre le patronat (NHO) et les salariés, et enfin les accords collectifs sur 2 ou 3 niveaux (central et/ou sectoriel et local).

Lorsqu’un conflit survient, il est de tradition de le régler rapidement ! Cet entretien m’a permis de découvrir une organisation du dialogue social très structurée et efficace.

Dialogue social NorvègeDéjeuner-débat autour du Dialogue social en Norvège

Beaucoup d’anecdotes partagées. Des syndicats qui n’hésitent pas à demander au patron si le plan de licenciement va assez loin afin d’éviter d’y revenir plus tard…

J’ai savouré l’histoire du Premier ministre norvégien qui avait obtenu un arrêt de travail d’un mois pour soigner sa dépression. Imaginons les commentaires si Manuel Valls faisait une demande analogue…

Comme en Suède, il n’y a pas de salaire minimum en Norvège.

(g. à d.) Guillaume Pateu, DCNS, Olivier Cadic, Hervé Vaila (Alcer Solutions), Pascal Lecamp (directeur de Business France), Bruno Cohades (Thales, président des CCE Norvège) et Christian Fatras (Chef du service Eco de l’ambassade de France).

Relations commerciales

CC franco norvégienneRencontre avec les dirigeants de la Chambre de Commerce Franco-Norvégienne (CCFN)

(g. à d.) Gérard Pignatel, conseiller consulaire Norvège et président de l’UFE Norvège, Ludovic Caubet, directeur de la Chambre de commerce franco-norvégienne, Olivier Cadic, Sindre Walderhaug, président de la CCFN.

Fondée en 1919, cette structure est destinée à faciliter le développement des affaires des entreprises françaises et norvégiennes.

De l’organisation de rencontres d’affaires à la fonction d’incubateur, en passant par l’aide à l’implantation, la CCFN développe toute une palette de services. Son prochain objectif est de lancer une plate-forme d’innovation franco-norvégienne.

CCFN BatimentComposée de 272 entreprises membres, elle a la particularité d’être une chambre bilatérale, présente à la fois à Oslo et à Paris.

Organisée en secteurs d’activité, la Chambre rassemble les entreprises phares du secteur pétrolier et gazier. La chambre a notamment créé un groupe de travail qui unit Airbus et l’industrie pétrolière pour développer une expertise dans le forage et l’extraction de pétrole en eaux profondes, sans recourir à une plateforme en surface.

La Chambre organisera un grand événement le 14/10/15 dédié aux Industries de l’océan.

Entrepreneuriat français

Estimages 1Visite d’Estimages, entreprise française installée en Norvège

Experte en géostatistiques, Estimages a développé pour la Norvège une offre dédiée au secteur de l’exploration pétrolière.

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Ivan Van Bever, géostatisticien et Marion Lagarrigue, ingénieur en géo-sciences. Ces deux ingénieurs ont débuté en qualité de V.I.E (Volontariat International en Entreprises), un remarquable dispositif de mobilité internationale pour les jeunes diplômés ou étudiants.

Estimages 2Après avoir ouvert un bureau de représentation en juin 2013, la société mère parisienne de 20 personnes a créé sa filiale en Norvège.

Celle-ci réalise déjà un chiffre d’affaires de 500.000 euros et souhaite se diversifier vers les secteurs de l’environnement et de l’océanographie

Cette success story est une fierté pour la CCFN, Chambre de Commerce Franco-Norvégienne, qui accompagne Estimages depuis ses premiers pas et qui l’héberge dans ses locaux.

PascalVisite de l’établissement “Chez Pascal”

Un chef français, Pascal, a brillamment réussi à Oslo. Il est même devenu une célébrité locale depuis qu’il participe à des émissions du petit écran.

 

 

Culture française

IF Norvege 1Visite de l’Institut français d’Oslo

(g. à d.) Frédéric Remay, directeur de l’Institut français ; Olivier Cadic et Agnès Arquez Roth, attachée culturelle et l’attaché scientifique.

Le directeur Frédéric Remay m’a révélé un fait qui menace, à terme, le volume des échanges commerciaux entre la France et la Norvège : moins de 14% des élèves de collège choisissent le français en seconde langue. Il faut dire que le patronat norvégien incite à l’apprentissage de l’allemand pour faciliter les rapports d’affaires avec le marché germanique.

Situé dans un superbe immeuble, à mi-chemin entre le lycée et l’ambassade, l’Institut dispose d’une médiathèque rénovée très attractive. Signe de son dynamisme, l’Institut français vient de remporter un concours du Parlement pour offrir des cours de français. La demande de France reste soutenue.

Enseignement

Lycée René Cassin 1Visite du lycée français René Cassin d’Oslo, organisée par le proviseur Christophe Nerrand (à ma gauche sur l’image).

625 élèves de la maternelle à la terminale se côtoient dans cet établissement ouvert en 1961, cosmopolite et soucieux de préserver sa mixité sociale.

Près d’un tiers des enfants poursuit ses études supérieures en France.

Lycée René Cassin 2A remarquer que 61% des enfants du lycée ont la nationalité norvégienne, y compris tous les binationaux. Environ 15 % sont français.

L’établissement organise un enseignement en norvégien dès la maternelle.

Les autorités norvégiennes rappellent souvent que le lycée René Cassin constitue une contribution bienvenue à la diversité scolaire de la capitale.

85% des frais de scolarité au lycée sont pris en charge par l’État norvégien lorsque les parents paient leurs impôts en Norvège.

Déplacement en Suède – Stockholm (30 août – 1er septembre 2015)

Tous mes remerciements à Nadine Pripp, conseillère consulaire, pour son accueil et sa disponibilité, ainsi qu’aux services de l’ambassade pour l’organisation de mon déplacement.

Ambassade

Suede_J_LapougeL’ambassadeur de France en Suède, Jacques Lapouge, a organisé une réception en mon honneur à la Résidence le 31 août, en présence des représentants de la communauté française.

Diplômé de l’ESSEC et de l’ENA, M. Lapouge a accompli une brillante carrière de diplomate, le conduisant à devenir en 1999 conseiller aux affaires européennes du Président Chirac. Il fut précédemment ambassadeur de France en Afrique du Sud de 2009 à 2012 et ambassadeur pour les négociations sur le changement climatique en janvier 2013.

A la Résidence de France, je me suis également entretenu avec Laurent Clavel, conseiller culturel (COCAC).

Enseignement

Suede_CantuelVisite du lycée français Saint Louis de Stockholm, fondé en 1959, accompagné par le proviseur Laurent Cantuel (sur l’image) et la directrice de l’école primaire, Elsa Rodriguez.

La particularité de cet établissement est de faire cohabiter une école française et une école suédoise sur le même lieu. Belle performance. Pour l’année scolaire 2015-2016, 633 élèves sont accueillis du cours préparatoire à la terminale.

 

 

Suede_lycee éAvec Nadine Pripp, conseillère consulaire (en blanc au centre), nous sommes entourés des membres de la “cellule de suivi de l’élève”, intégrée au plan de l’égalité de traitement.

Il s’agit d’une organisation performante qui prend en compte toutes les difficultés personnelles (handicap, dyslexie, précocité….) afin que chaque enfant dispose des mêmes chances de réussite.

J’ai également échangé avec les représentants du personnel au conseil d’administration.

Dialogue social

Suede_DialogueDéjeuner thématique sur le dialogue social à la suédoise à l’initiative de Dominique Acker, conseillère sociale à l’ambassade.

On retiendra un taux de syndicalisation de 70%, un Smig par branche, un système de chômage complémentaire géré par les syndicats… Beaucoup de bonnes idées qui nécessiteraient un profond changement du fonctionnement des syndicats français !

(g à d) : Per Molander, directeur général de l’Inspection pour les assurances sociales ; Dominique Acker, conseillère sociale à l’ambassade ; Olivier Cadic ; Nadine Pripp, conseillère consulaire et Samuel Engblom, du syndicat TCO

Relations commerciales

Suede_CCFSRéunion sur le climat des affaires en Suède et les relations commerciales bilatérales avec des responsables de la chambre de commerce et des services économiques de l’ambassade.

(g à d) : Gilles Debuire (Business France) ; Alexandre de Vathaire (BNP-Paribas) ; Pierre-Alexandre Miquel (Ambassade) ; Olivier Cadic ; Nadine Pripp ; Yves Chantereau (Architecte, VP Chambre commerce franco-suédoise – Absent sur photo Frédéric Laziou (Opera Capital Partners)

Intéressante discussion à propos du contrat social qui unit les Suédois autour de valeurs qui font consensus.

La capacité des Suédois à s’adapter à un monde qui change est unanimement louée.

La Suède offre de nombreuses opportunités d’affaires si on sait prendre le temps de les étudier. Le vice-président de la chambre a rappelé toutefois l’importance de maîtriser l’anglais pour aborder le marché suédois, au vu des Français qu’il voit débarquer avec un bagage linguistique approximatif.

Conseil consulaire

Suede_ConseilLa communauté française en Suède progresse constamment et se chiffre à 6800 personnes. Le pays prend en charge une grande partie des frais de scolarité de l’école française. Seulement 16 dossiers de bourse ont été déposés cette année, au regard des 1687 élèves âgés de 3 à 18 ans inscrits au Registre… Les Français de Suède sont gâtés !

(g à d) : Amandine Lebas, consule générale, Olivier Cadic et les élus consulaires Nadine Pripp et Marie-Pierre Labadie.

Vie politique

Suede_C_BrinkRencontre avec Cecilia Brinck, vice-maire de Stockholm et visite de l’Hôtel de ville.

Cecilia Brinck, ancienne députée, appartient au parti modéré. J’ai découvert une personnalité très dynamique dont le parcours professionnel a été éclectique.

Elle m’a notamment apporté un éclairage sur les rigidités du droit social suédois en matière de licenciement.

Mon déplacement à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne

L’endroit ne manque pas de majesté. A Hambourg, la plus ancienne chambre de commerce d’Allemagne, fondée en 1635, m’a été présentée, dans un français parfait, par sa directrice Corinna Nienstedt.

La chambre de commerce d’Hambourg, fondée en 1635 !

La chambre de commerce d’Hambourg, fondée en 1635

Le port d’Hambourg a développé de longue date la philosophie du libre-échange, ce qui lui vaut cet esprit cosmopolite.

Avec 150.000 membres qui vont de l’autoentrepreneur à la multinationale, telle que Siemens ou Airbus, la chambre de commerce se révèle être la voix de l’économie à Hambourg.

Lorsque la Chine s’est ouverte, dans les années 80, Hambourg a montré qu’elle avait tiré tous les enseignements de l’exemple de Düsseldorf, ville qui avait si bien réussi à attirer les entreprises japonaises. Hambourg a donc noué des liens politiques à haut niveau et organisé une conférence annuelle pour développer les relations entre l’Europe et la Chine : « The Hamburg summit, China meets Europe ».

Aujourd’hui, face aux 520 entreprises chinoises implantées à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne, nos 20 à 30 entreprises françaises font pâle figure…

Hambourg est consciente de ses forces et de ses faiblesses. La ville souhaite désormais rayonner internationalement.

Face à la ville historique de Berlin ou face à la fête de la bière de Munich, la ville a entrepris de se distinguer par son offre culturelle autour du music-hall afin d’attirer les touristes allemands en premier lieu.

Olivier Cadic, Corinna Nienstedt, directrice de la chambre de commerce d’Hambourg et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d'Allemagne du nord

Olivier Cadic, Corinna Nienstedt, directrice de la chambre de commerce d’Hambourg et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord

Dans le cadre du plan Hambourg 2030, la Chambre a fait pression afin que la ville atteigne une renommée internationale par le biais d’une candidature aux Jeux Olympiques.

Le dossier proposé par Hambourg a fait l’unanimité face à la candidature de Berlin.

Reste désormais à convaincre les Hambourgeois. Le 29 novembre prochain, ils décideront par voie de référendum si la candidature de la ville aux JO de 2024 leur semble judicieuse.

Après s’être toutes retirées, une banque française, le Crédit Mutuel, vient de réimplanter une succursale à Hambourg. Est-ce le signe d’un regain d’intérêt hexagonal pour le land de Hambourg, une des régions les plus riches d’Europe ?

Souhaitons-le. Les entreprises françaises auraient tout intérêt à venir profiter de l’approche fédératrice de cette ville-Etat pour développer leurs affaires à l’international.

Effectif du consulat français à Hambourg : 1

Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d'Allemagne du nord, Olivier Cadic, Serge Lavroff, consul général à Hambourg et Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire à Hambourg

Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord, Olivier Cadic, Serge Lavroff, consul général à Hambourg et Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire à Hambourg

Serge Lavroff est consul général à Hambourg. En arrivant à son poste, il y a bientôt deux ans, il a découvert qu’il devrait travailler seul. En effet, depuis l’été 2013, les services consulaires ont été transférés à Berlin. Le bureau de l’assistant est depuis déserté. Il n’y a pas davantage de budget pour entretenir l’espace vert où la nature foisonnante a repris des droits.

Serge Lavroff est également directeur de l’institut français. Cette année, la dotation pour l’Institut a été réduite de 30%…. malgré la croissance annuelle de 20% du chiffre d’affaires des cours de français.

Consulat_influence_HambourgChaque mois, durant toute une journée, trois agents viennent de Berlin en tournée consulaire pour tromper la solitude du consul “d’influence”.

Les plages de rendez-vous sont réservées en 20 minutes. Les agents s’arrachent les cheveux pour faire fonctionner la machine Itinera, devenue célèbre pour des performances au caractère aléatoire.

Avec Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire à Hambourg et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord, nous rendons hommage à l’abnégation de notre consul général à Hambourg qui fait de son mieux pour faire vivre la représentation française dans la capitale économique allemande.

Londres : un an d’activité de vos conseillers consulaires

Déjà un an de mandat accompli par vos conseillers consulaires de la circonscription de Londres, élus sur la liste d’Union de la droite et du centre : Sophie Routier, Véronique CartouxStéphane Rambosson et Roch Miambanzila.

J’ai le plaisir de publier leur rapport semestriel, rédigé en commun :

CC Londres

« Chers compatriotes,

Nous avons le plaisir de vous présenter nos actions, classées par thème :

Sécurité

Le début de l’année fut traumatisant pour tous les Français du Royaume-Uni qui se sont rassemblés dans un élan républicain pour montrer leur détermination face au terrorisme. Nous étions tous présents à Trafalgar square pour soutenir notre démocratie.

Nous avons été convoqués par le consul général pour une réunion d’urgence du conseil consulaire sur le thème de la sécurité. Les forces de sécurité britanniques ont permis la mise en œuvre d’un dispositif de protection de la communauté française, notamment à travers ses établissements scolaires et ses entreprises.

Enseignement

Plan Ecole

En mars, sous l’égide de l’UFE dirigée par Carole Rogers, un meeting sur le plan Ecole a été organisé dans les locaux de l’EIFA, dont nous remercions sa directrice Sabine Dehon.

Nous avons pu présenter aux nombreux participants le système d’éducation britannique et faire un bilan d’étape du plan Ecole. Nous avons donc évoqué la progression du nombre de places dans l’enseignement français, dans la perspective de l’ouverture de trois nouveaux établissements en septembre 2015. Rappelons que le plan Ecole a déjà permis d’ajouter 1500 places dans notre réseau scolaire depuis 2008.

Lors de cette réunion, il fut aussi question du développement de l’enseignement bilingue et de la dynamique du programme FLAM.

Ce rendez-vous annuel est proposé par l’UFE depuis la création du plan Ecole en 2008 et il est toujours plébiscité par notre communauté.

Bourses scolaires

Le premier conseil consulaire relatif aux bourses de l’année 2015 s’est tenu en avril dernier.
Avec les services du consulat, nous avons examiné avec beaucoup d’attention près de 150 demandes de bourse dont deux tiers ont reçu un avis favorable.

Bienfaisance

Vos conseillers consulaires ont soutenu les galas des écoles françaises de Londres : celui du collège français bilingue de Londres (CFBL) en janvier et celui du lycée Charles de Gaulle, en mars. Ces deux événements ont connu un franc succès dont il faut féliciter les organisateurs pour leur travail remarquable. Les levées de fonds sont en ligne de mire de ces diners de gala.

Ainsi, l’Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle (APL) a récolté £140.000. Ce montant sera affecté, à hauteur de £80.000, pour aider les familles en difficulté, tandis que £60.000 serviront à améliorer les conditions de travail des élèves.

Perspectives Enseignement

Vos conseillers consulaires ont pris fortement pris position sur les deux points suivants :
– Créer un Observatoire des frais de scolarité.
Il convient de mutualiser le parc immobilier des écoles publiques françaises à Londres, afin de niveler les frais de scolarité entre établissements. En effet, les écoles récemment construites subissent de plein fouet le coût de l’immobilier et sont donc beaucoup plus chères d’accès.
– Rebâtir le plan Ecole
Comme l’a révélée la réunion animée par Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, en mars dernier, notre enseignement doit évoluer dans le cadre d’un plan Ecole 2.0 favorisant la technologie, la transparence dans l’attribution des places, le développement des écoles bilingues, la refondation du système de bourse ou encore la démocratisation de l’accès à l’enseignement français sur tout le territoire britannique.

Francophonie

Nous avons participé aux célébrations de la francophonie à l’ambassade de France, ainsi qu’aux fameux matches d’improvisation à l’Institut français, où s’affrontaient les équipes de divers pays francophones (Suisse, Canada, Tunisie, Belgique….).

Enquête

Les conseillers consulaires ont été saisis par le ministère des Affaires étrangères pour rendre des propositions d’avenir. En effet, le MAEDI a lancé une grande enquête sur la vision de la France à l’étranger au 21ème siècle, à laquelle vous pouvez participer.

Si vous avez des idées à soumettre, merci de contacter : sophie@routier.co

.

Comme vous l’avez fait lors de la campagne d’inscription dans les écoles françaises, n’hésitez pas à nous solliciter si vous avez des questions. Elus de terrains, nous sommes à votre disposition.

Bien à vous

Sophie, Véronique, Stéphane et Roch

Jean-Christophe Lagarde à la rencontre les Français de Londres

Le 22 mai, Jean-Christophe Lagarde m’a fait l’honneur de choisir Londres pour échanger avec ses compatriotes installés au Royaume-Uni. Il juge que le regard que nos expatriés portent sur la France est nécessairement révélateur et inspirant pour son action.

Soirée à LondresLa curiosité était dans les deux sens puisque les questions ont fusé lors du diner débat, calibré autour d’une vingtaine de Français formant une palette vibrante de métiers et de motivations.

Je remercie chacun pour sa contribution. Je crois qu’il était utile de croiser les visions du travailleur indépendant avec celle du trader, d’entendre les idées des élus consulaires ou les témoignages des responsables d’association.

Le cœur du message de Jean-Christophe Lagarde est qu’il faut « aller voir ce qui fonctionne à l’étranger », mais aussi impliquer les ressortissants français dans la réussite de leur pays. Les Français de métropole sont conscients que le monde change, mais ils demeurent timorés à l’idée de reconstruire le modèle français. Le président centriste pense qu’il est plus facile pour les expatriés « d’expliquer les besoins d’adaptation ».

Ne pouvant échapper à la question fatidique, il a rappelé que les idées de l’UDI seront portées à l’élection présidentielle, en expliquant que la droite sera encore plus forte si elle se présente dans sa diversité.

Interview de London French TV

La télévision vénézuélienne rend compte de mon déplacement à Caracas

Dans ses actualités nationales, Notiminuto, la chaine de télévision vénézuélienne a couvert ma rencontre avec le député Manuel Briceño, président du groupe d’amitié Venezuela-France. La réunion s’est tenue au sein de l’Assemblée nationale à Caracas, en présence de plusieurs parlementaires.

Toute ma reconnaissance à notre ambassadeur de France au Venezuela, Frédéric Desagneaux et à Franck Gruetzmacher-Tecourt, premier conseiller de l’ambassade, pour m’avoir apporté leur précieux concours lors de mon déplacement dans le pays du 23 au 25 avril.

Voici ce passage télé qui me rappelle d’excellents souvenirs et que je viens de découvrir :

Prise en compte de la dévaluation du rouble pour les personnels en contrat local au lycée français de Moscou

Lycée Alexandre Dumas de Moscou

Lycée Alexandre Dumas de Moscou

En février dernier, je me suis inquiété auprès du ministre des Affaires étrangères, par le biais d’une question écrite, de l’affaissement du pouvoir d’achat des employés du lycée français de Moscou (lire : “La dévaluation du rouble frappe les personnels du lycée français de Moscou (Question écrite)” du 11 février 2015).

En effet, le rouble avait perdu le tiers de sa valeur en quelques mois, ce qui alarmait légitimement les professeurs, personnels administratifs et assistants d’éducation qui avaient tous signé un contrat local en roubles.

Je viens de recevoir la réponse du ministre qui annonce que tous les personnels recrutés locaux obtiendront une revalorisation de 21 % (en deux temps) par rapport aux salaires 2014 (lire la réponse ci-dessous).

QUESTION n° 14867 adressée à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international
Publiée le : 12/02/2015
Texte de la question : M. Olivier Cadic interroge M. le ministre des affaires étrangères et du développement international à propos de l’impact de la dévaluation du rouble depuis septembre 2014 sur les salaires des personnels en contrat local au lycée français de Moscou : professeurs, personnels administratifs et assistants d’éducation. La dévaluation du rouble – qui a perdu plus de 70 % de sa valeur en quelques semaines – a été précipitée par la division par deux des prix pétroliers (sources importantes de devises pour la Russie) et les sanctions occidentales contre Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne. Cette situation frappe durement l’économie russe. la crise économique touche la Russie et fait plonger le salaire des personnels sous contrats locaux payés en roubles. La perte en pouvoir d’achat est estimée à plus de 35 % depuis septembre 2014. Le lycée français de Moscou emploie 120 personnes titulaires de contrats locaux. Parallèlement, il continue à percevoir des frais de scolarité sur une base en euros et bénéficie de fait d’une différence de change assez considérable. Nombre d’entreprises européennes en Russie ont pris des mesures salariales temporaires pour compenser cette perte de pouvoir d’achat de leurs personnels payés en roubles, notamment en maintenant les salaires à leur équivalent en euros de septembre 2014. Afin d’éviter un départ, très préjudiciable à la réputation d’excellence de l’établissement, de collaborateurs qui ne pourraient plus subvenir à leurs besoins, il l’interroge sur la possibilité de mettre en place, temporairement, au lycée français de Moscou, des mesures salariales identiques à celles déjà effectives dans les entreprises françaises implantées en Russie.

REPONSE de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international
À publier le : 30/04/2015, page 998
Texte de la réponse : Les personnels en contrat local du lycée français Alexandre Dumas de Moscou, établissement en gestion directe AEFE, sont recrutés directement par l’établissement et soumis au droit local. Une augmentation initiale pour ces personnels avait été mise en place au 1er janvier 2015 : + 10 % pour le niveau 1 de la grille salariale (indice 100 à 147) ; + 7,14 % pour les niveaux 2, 3, 4 et 5 (indice 134 à 389) et + 5,13 % pour le niveau 5 (indice 399 à 447). Dans le contexte de forte évolution du taux de change, et pour répondre aux inquiétudes des personnels recrutés locaux, des mesures financières additionnelles ont été rapidement proposées par l’AEFE, et adoptées en conseil d’établissement le 19 février 2015. La revalorisation de la grille salariale, avec effet rétroactif au 1er janvier 2015, a conduit à une augmentation complémentaire s’étalant de 10 % à 15,80 % selon les niveaux de la grille salariale. In fine, tous les personnels recrutés locaux obtiendront ainsi une revalorisation de 21 % (en deux temps) par rapport aux salaires 2014.

Crédit photo : Plume de loin

HEBDOLETTRE n°21 – 25 avril 2015

Lire : l’HEBDOLETTRE n°21 – 25 avril 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°21

République Dominicaine : le cauchemar continue pour Pascal et Bruno, pilotes du Falcon 50

(g.à d.) Bruno Odos, Olivier Cadic et Pascal Fauret. Les deux pilotes sont retenus depuis deux ans en République dominicaine sans avoir pu se faire entendre par un tribunal.

(g.à d.) Bruno Odos, Olivier Cadic et Pascal Fauret. Les deux pilotes sont retenus depuis deux ans en République dominicaine sans avoir pu se faire entendre par un tribunal.

Il y a quelques semaines, j’ai été alerté par le représentant du syndicat des pilotes, sur la situation de Pascal Fauret et Bruno Odos, deux anciens pilotes de chasse dans l’aéronavale française. Reconvertis dans l’aviation civile, ils sont retenus depuis plus de deux ans par les autorités dominicaines sans jamais avoir eu la possibilité de s’expliquer devant un tribunal.

Pascal et Bruno sont deux des 4 Français arrêtés dans la nuit du 19 au 20 mars 2013 à bord d’un Falcon 50 chargé de 700 kilos de cocaïne sur le tarmac de l’aéroport de Punta Cana.

Les incohérences sont nombreuses dans cette affaire. Au point qu’un doute sérieux est né chez beaucoup d’observateurs sur la réalité même du trafic de drogue. La DNCD (office de lutte antidrogue dominicain) et son chef le général Rosado Mateo voulaient manifestement s’approprier le bénéfice de cette opération pour redorer leur blason.

Victor Suarez Diaz, député de la province de Santiago, m’a permis d’avoir une audience avec le sénateur Julio César Valentin, président de la commission des relations extérieures du parlement dominicain pour évoquer le dossier de Pascal et Bruno.  (g.à d.) Dominique Doudet, Premier Conseiller à l’ambassade de France à Saint-Domingue ; Olivier Cadic ; Julio César Valentin, sénateur et Victor Suarez Diaz, député.

Victor Suarez Diaz, député de la province de Santiago, m’a permis d’avoir une audience avec le sénateur Julio César Valentin, président de la commission des relations extérieures du parlement dominicain pour évoquer le dossier de Pascal et Bruno.
(g.à d.) Dominique Doudet, Premier Conseiller à l’ambassade de France à Saint-Domingue ; Olivier Cadic ; Julio César Valentin, sénateur et Victor Suarez Diaz, député.

Apprendre que dans cette opération théâtrale et hyper médiatisée, certaines scènes ont été rejouées, m’a rappelé la dramatique affaire Florence Cassez au Mexique… La présomption d’innocence a été foulée aux pieds.

Nos deux pilotes ont un casier judiciaire vierge et appartenaient au cercle très surveillé des militaires habilité « feu nucléaire ». Découvrir que le général et nombre de responsables de la DNCD ont depuis été démis de leurs fonctions me trouble !

C’est dans cet état d’esprit que j’ai décidé de commencer mon déplacement en circonscription en Amérique du Sud par une étape à St Domingue pour assister à une audience de leur procès.

J’ai constaté que les droits fondamentaux de Pascal et Bruno couverts par les conventions internationales ont été contestés par les autorités judiciaires dominicaines sans que les pilotes n’aient pu présenter leur défense. Et ce depuis plus de deux ans.

Grâce à l’intervention de notre ambassadeur Blandine Kreiss, j’ai pu rencontrer mes homologues parlementaires dominicains Victor Suarez Diaz et Julio César Valentin. Ils ont partagé ma préoccupation devant ce dossier judiciaire qui s’enlise.

Victor Suarez Diaz m'a également permis de rencontrer Francisco Dominguez Brito, procureur général de la République qui, s’exprimant dans un français parfait, a fait preuve d'une excellente écoute et de beaucoup d'empathie.  (g.à d.) Dominique Doudet, Premier Conseiller à l’ambassade de France à Saint-Domingue ; Francisco Dominguez Brito, procureur général de la République ; Olivier Cadic et Victor Suarez Diaz, député.

Victor Suarez Diaz m’a également permis de rencontrer Francisco Dominguez Brito, procureur général de la République qui, s’exprimant dans un français parfait, a fait preuve d’une excellente écoute et de beaucoup d’empathie.
(g.à d.) Dominique Doudet, Premier Conseiller à l’ambassade de France ; Francisco Dominguez Brito, procureur général de la République ; Olivier Cadic et Victor Suarez Diaz, député.

J’ai exprimé ma gratitude à Victor Suarez Diaz qui m’a obtenu, dans l’heure, un entretien avec le procureur général de la République Francisco Dominguez Brito. Equivalent du garde des sceaux, francophone, Monsieur Brito est une autorité morale reconnue et respectée dans son pays. Son écoute attentive et son empathie me permettent d’espérer que nous pourrons obtenir que nos pilotes soient entendus au plus vite.

Cette affaire doit nous inciter à améliorer nos procédures. Lors d’une incarcération, la protection consulaire doit systématiquement protéger la présomption d’innocence et veiller à mieux prendre en compte la détresse psychologique de nos compatriotes impliqués dans une affaire judiciaire.

Lire l’HEBDOLETTRE n°21

HL Picto 3– Lire : « Il ne faut pas oublier la présomption d’innocence », interview sur LCI (procès des pilotes français en République dominicaine) du 21 avril 2015
– Lire : Ces pilotes sont protégés par le droit international et n’ont rien à voir avec ce qu’ils transportent » – Olivier Cadic dans Le Monde (procès des pilotes français en République dominicaine) du 21 avril 2015
– Lire : « Le cauchemar continue » – Olivier Cadic dans le Var-Matin (procès des pilotes français en République dominicaine) du 21 avril 2015

« Ces pilotes sont protégés par le droit international et n’ont rien à voir avec ce qu’ils transportent » – Olivier Cadic dans Le Monde (procès des pilotes français en République dominicaine)

Article dans Le Monde : « Air Cocaïne » : le procès des quatre Français de nouveau reporté, du 21 avril 2015

LeMondeLe procès des quatre Français impliqués dans l’affaire « Air cocaïne » a été une nouvelle fois renvoyé sine die par le tribunal de Saint-Domingue lundi 20 avril. Cet énième report a été cette fois provoqué par les avocats de la défense qui ont demandé la récusation de deux des trois juges du tribunal.

(…)

« Ca fait plus de deux ans que ces personnes sont mises en cause sans avoir pu présenter leur défense », s’indignait Olivier Cadic, sénateur (UDI) des Français établis hors de France, de passage à Saint-Domingue. « Ces pilotes sont protégés par le droit international et n’ont rien à voir avec ce qu’ils transportent », affirmait-il à la sortie de l’audience où il était venu soutenir MM. Fauret et Odos à la demande du très actif comité de soutien monté avec l’appui du syndicat national des pilotes de ligne (SNPL).

Lire l’article

“Le cauchemar continue” – Olivier Cadic dans le Var-Matin (procès des pilotes français en République dominicaine)

Article Var-Matin : «Air Cocaïne : énième report du procès des Français en République dominicaine», du 21 avril 2015

VarMatin« Un nouvel incident a provoqué l’interruption du procès à Saint-Domingue. Des avocats auraient demandé la récusation d’une partie du tribunal.

Les quatre Français retenus en République dominicaine, plus de deux ans après l’arraisonnement de leur avion à destination de Saint-Tropez, devront encore faire preuve de patience.

L’audience de renvoi programmée ce lundi a été suspendue.

On ne compte plus les reports et autres suspension d’audience dans le volet dominicain de l’affaire Air Cocaïne.

Ce lundi, des avocats de la défense de prévenus dominicains auraient demandé la récusation de deux juges du tribunal, a-t-on appris auprès du passager du vol, Nicolas Pisapia qui comparaissait sur place.

“Le cauchemar continue”, a réagi, via son compte Twitter, le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic qui s’est rendu sur place, en soutien aux deux pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos. »   Lire la suite de l’article

“Il ne faut pas oublier la présomption d’innocence”, interview sur LCI (procès des pilotes français en République dominicaine)

Vidéo LCI : “le procès des deux pilotes français (encore) suspendu”

“Le procès des deux pilotes français retenus en République dominicaine depuis plus de deux ans a été une nouvelle fois suspendu. Ils avaient été arrêtés à bord d’un avion qui contenait plusieurs kilogrammes de cocaïne. “Il ne faut pas oublier la présomption d’innocence”, affirme le sénateur des Français établis hors de France, Olivier Cadic. ”

Projet CIFME – Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban

Le ministre Arthur Nazarian m’offre l’emblème du ministère de l’Eau et de l’Energie, en remerciement de mon soutien aux projets hydrauliques du Liban. (g.à d.) Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI-Liban, Arthur Nazarian, ministre de l'Eau et de l'Energie,  Natacha Rein Holtz, galeriste et Dr Fadi Comair, DG des ressources hydrauliques et électriques du Liban

Le ministre Arthur Nazarian m’offre l’emblème du ministère de l’Eau et de l’Energie, en remerciement de mon soutien aux projets hydrauliques du Liban. (g.à d.) Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI-Liban, Arthur Nazarian, ministre de l’Eau et de l’Energie, Natacha Rein Holtz, galeriste et Dr Fadi Comair, DG des ressources hydrauliques et électriques du Liban

Le 20 février 2015, à Beyrouth, j’ai rencontré Arthur Nazarian, ministre de l’Eau et de l’Energie du Liban, en présence Fadi Comair, à la tête de la direction des Ressources hydrauliques et électriques de ce ministère.

Nous avons évoqué les projets hydrauliques libanais parce leurs ressources fluviales sont insuffisamment exploitées et l’eau se déverse en grande partie dans la mer. L’ambition du ministère vise à disposer de 39 barrages. Seulement 9 ont été édifiés jusqu’à présent.

Les 30 barrages supplémentaires éviterait les périodes de sècheresse au Liban, comme l’an dernier, et permettrait au pays de vendre ses excédents d’eau à ses voisins.

Rencontre à Paris avec Fares Boueiz (au centre de l’image) et Fadi Comair. M. Boueiz occupa le poste de ministre des Affaires étrangères du Liban (1990-98) et celui de ministre de l’Environnement (2003-04).

Rencontre à Paris avec Fares Boueiz (au centre de l’image) et Fadi Comair. M. Boueiz occupa le poste de ministre des Affaires étrangères du Liban (1990-98) et celui de ministre de l’Environnement (2003-04).

A propos de voisins, Fadi Comair m’a appris le concept d’hydro-diplomatie : «L’eau doit être un vecteur de ralliement entre les peuples, un catalyseur de paix».

Le ministre Nazarian m’a confié une invitation à l’attention de notre ancien ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, qui a été l’initiateur du projet régional de centre pour l’information et la formation aux métiers de l’eau (CIFME), labellisé par l’Union pour la Méditerranée.

Rencontre à Paris avec Jean-François Donzier, directeur général de l’Office International de l’Eau (à droite sur l’image) afin d’aider Fadi Comair (à gauche) à faire aboutir le projet du CIFME

Rencontre à Paris avec Jean-François Donzier, directeur général de l’Office International de l’Eau (à droite sur l’image) afin d’aider Fadi Comair (à gauche) à faire aboutir le projet du CIFME

De retour à Paris, j’ai voulu poursuivre le travail engagé par Jean-Louis Borloo et j’ai déjà revu trois fois Fadi Comair pour l’aider à créer ce centre.

Nous avons rencontré, il y a quelques jours, Jean-François Donzier, directeur général de l’Office International de l’Eau. Nous avons également échangé avec Fares Boueiz, ancien ministre des Affaires étrangères du Liban (1990-98) et ancien ministre de l’Environnement (2003-04).

Le CIFME est un projet d’envergure qui se met en place et je serai heureux de vous tenir informés des prochaines évolutions.

Le CIFME : pourquoi et comment ?

Le Liban ne dispose pas d’un accès centralisé à l’information sur l’eau, ni de collecte de données fiables, quantitatives et qualitatives. Sur le plan des ressources humaines, les besoins de formation professionnelle sont importants.

Pour répondre à ce double enjeu la République libanaise et l’Union pour la Méditerranée ont conçu le projet du CIFME, centre d’information et de formation aux métiers de l’eau.

Le budget estimatif pour la réalisation du volet Information s’élève à 3,2M€

L’investissement correspond à la création d’un SNIE, Système national d’information sur l’eau, intégré au CIFME. Ce SNIE s’inscrit dans le projet régional de Plateforme Méditerranéenne des Connaissances sur l’Eau qui a été labellisé par l’Union pour la Méditerranée en avril 2014.

Le budget estimatif pour la réalisation du volet Formation représente 8M€, dont 7M€ pour la construction et l’équipement du centre.

Les bâtiments pourraient être construits sur le terrain de 7000m2, mis à disposition par l’administration libanaise au centre de Beyrouth.

On attend que le futur centre forme près d’un millier de professionnels par an, au travers diverses spécialités : gestion, exploitation et maintenance de la distribution d’eau potable ; collecte et traitement des eaux usées…

Batiment CIFME

“Olivier Cadic, à la rencontre des Français de Bruxelles”, par Jérôme Cloarec

A l’invitation de l’association « Français d’Ici » et de sa fondatrice Caroline Laporte, et en présence de Madame le Consul général et des Présidents d’associations, Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, a rencontré les Français de Belgique, venus des quatre coins du pays (Courtrai, Gand, Anvers, Namur, etc.), au cours d’une belle et riche soirée, et ce dans une adresse incontournable, les Armes de Bruxelles. Tout un programme, citoyens !

Le 26 mars 2015, aux "Armes‬ de Bruxelles", Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, est venu à la rencontre des Français de Belgique. Il a été invité par l’association Français d'Ici, fondée par Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique et coordinatrice de l’UDI pour le Benelux (à droite de l’image) et présidée par Frédéric Misheletti, par ailleurs membre de l'UFE Belgique (à gauche de l’image).

Le 26 mars 2015, aux “Armes‬ de Bruxelles”, Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, est venu à la rencontre des Français de Belgique. Il a été invité par l’association Français d’Ici, fondée par Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI Belgique (à droite de l’image) et présidée par Frédéric Misheletti, par ailleurs membre de l’UFE Belgique (à gauche de l’image).

Après avoir expliqué sa démarche, celle d’un entrepreneur engagé en politique qui souhaite y promouvoir les mêmes valeurs, dont la récompense au mérite et la culture du résultat, des Français participant au dîner lui ont exposé spontanément leurs préoccupations.

Il y a ce qui touche à l’intime, la question de l’enfance et de la maltraitance par exemple. La situation morale et juridique de ces enfants fragilisés est un sujet extrêmement sensible et douloureux. La détresse des familles, que ce soit du fait d’un mauvais traitement d’un parent ou encore de la difficulté de trouver un placement d’accueil pour un enfant handicapé, constitue pour le sénateur une priorité car il est de sa responsabilité d’élu, nous a-t-il rappelé, de protéger les plus faibles parmi nos concitoyens.

La question fiscale a naturellement été soulevée par l’audience. La tentative insidieuse de certains membres de l’administration fiscale de rompre avec la tradition républicaine, et quasi universelle, du principe de territorialité de l’impôt, pour évoluer vers un dangereux et incertain critère de nationalité, suscite une légitime inquiétude. Comme il a pu le faire en séance au Sénat, Olivier Cadic nous a assuré qu’il continuera de se battre pour qu’aucune exception au principe de territorialité ne soit tolérée.

Enfin, le contexte politique général, dont les élections départementales, était évidemment dans les esprits. L’habituel éléphant dans la pièce, pour paraphraser nos amis britanniques, soit le FN, suscite des interrogations et des inquiétudes auxquelles M. Cadic a répondu simplement : comme tout entrepreneur, il ne parlait jamais de ses concurrents et ensuite c’est nos résultats qu’il faut opposer au FN, parce que là où la politique réussit, le populisme faillit. Et la reconstruction de la famille centriste qu’il incarne, et menée par notre Président Jean-Christophe Lagarde, prendra une large part à ce sursaut, nous a-t-il assuré.

C’était donc une soirée réussie et il faut remercier l’équipe des Français d’Ici pour l’organisation, ainsi que Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI pour la Belgique, et tous nos compatriotes qui y ont contribué.

Jérôme Cloarec

A propos d’Europe

Jérôme Cloarec est président d’Atelier Europe, avocat du droit de la concurrence et membre de l’UDI

Jérôme Cloarec est président d’Atelier Europe, avocat spécialisé en droit de la concurrence et membre de l’UDI

Une soirée bruxelloise peut-elle être exempte d’une réflexion sur l’Europe ? Certes non, et d’autant moins lorsqu’on rencontre un représentant de l’UDI, le seul parti fédéraliste et résolument engagé pour l’Europe politique. Précisons qu’Olivier Cadic est Délégué national UDI aux Français établis hors de France.

A une question sur la possibilité de construire une culture politique commune en mettant en commun nos programmes et en développant des partenariats avec des partis frères européens, le sénateur a rappelé les propositions qu’il défendait, mais aussi leur esprit. Pour lui, l’Europe c’est le décloisonnement, l’ouverture et c’est la taille critique qui permet d’affronter à armes égales des compétiteurs qui sont bien souvent des Etats continents. L’Europe ne peut pas tout, nuance-t-il, mais sur un certain nombre de sujets, comme la défense, la politique étrangère et l’économie, faire croire que la France peut agir seule est une gageure ou, pis, un mensonge ! L’UDI a formulé des propositions précises, reprenant celles de Jean Arthuis qui a longuement détaillé la possibilité d’un ministère des Finances de la zone euro. Pour M. Cadic, l’Union économique et monétaire doit être renforcée par un pôle politique qui organiserait le fédéralisme.

L’indépendance que nous assurera une Europe plus intégrée passe aussi par le système éducatif. Breton d’origine, il a évoqué cette élite bretonne, d’avant 1532, forcée d’étudier hors de son territoire, à Paris, et qui fut coupée de son peuple quand vint le temps de défendre son indépendance face aux appétits de la Couronne de France. Si nous n’agissons pas, demain notre élite ira se former sur d’autres continents, s’est inquiété Olivier Cadic, en ajoutant que c’est avec la conscience de notre Histoire que nous devons travailler à renforcer l’Europe.  JC

Liban – Une plateforme pour nos entrepreneurs vers le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Est

A Beyrouth, j’ai eu le loisir de visiter l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA), accompagné par son directeur, Stéphane Attali. Cet établissement, fondé il y a 20 ans et qui a formé plus de 3500 managers, était un lieu propice pour rencontrer la communauté d’affaires française au Liban.

J’ai échangé avec des entrepreneurs talentueux, issus de tous secteurs, sur les opportunités du marché libanais. Le Liban offre un formidable potentiel humain. Il est par exemple un vivier de développeurs informatiques. Mais il demeure un petit marché. Selon mes interlocuteurs, il faut appréhender le pays du Levant comme une plateforme à destination du Moyen-Orient et de l’Afrique. Ainsi, on m’a beaucoup parlé du fort potentiel de l’Egypte ou des débouchés offerts par la République démocratique du Congo.

(g. à d.) Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI-Liban, Olivier Cadic, Stéphane Attali, directeur de l’ESA, Imad Fawaz de Fawaz Holding, Elias Ghanem, CEO et co-fondateur e Telr.com, Pascal Dufour, directeur régional de Binbit

Beyrouth, dans les locaux de l’ESA (g. à d.) : Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI-Liban, Olivier Cadic, Stéphane Attali, directeur de l’ESA, Imad Fawaz de Fawaz Holding, Elias Ghanem, CEO et co-fondateur e Telr.com, Pascal Dufour, directeur régional de Binbit

Les places sont prises en Afrique de l’Ouest, mais l’Afrique de l’Est offre beaucoup d’opportunités, résume Pierre Brunel, DG de Gras Savoye. « Même au Soudan, on trouve des projets agro-alimentaires. Les producteurs de lait d’Arabie Saoudite se fournissent en luzerne en Amérique du Sud. Acheter de la luzerne au Soudan permettrait des réductions de coût. »

Le principal défaut des entreprises françaises, m’a-t-on dit, est leur frilosité à l’idée de s’installer à l’étranger. « Les entreprises françaises n’ont pas le goût ou plutôt l’expérience du risque », résume Pierre Brunel.

Le message que veulent faire passer les Conseillers du commerce extérieurs, Pascal Dufour (Binbit) et Imad Fawaz (Fawaz Holding) est que le Liban est un marché test. Autrement dit, si cela marche au Liban, cela marchera ailleurs. Il serait dommage de se priver d’une telle caractéristique pour calibrer son offre à l’export.

J’ai enfin rencontré des membres du Meref, un club pour faciliter le développement des relations d’affaires des entrepreneurs français au Liban. Il affilie 130 dirigeants et joue un rôle fondamental, d’autant qu’il n’y a pas de Chambre de commerce française au Liban.

Je remercie Stéphane Attali, le directeur de l’ESA pour son accueil et je le félicite pour l’excellence de son établissement, dont la renommée a dépassé les frontières : plus de la moitié de ses étudiants proviennent de pays voisins du Liban. Et pour cause, la plupart sont promis à une carrière internationale.