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Red Carpet Day Report (3) : Coup de chapeau à Edouard Braine

C’est promis : il sera parmi nous, lors du prochain Red Carpet Day !

Edouard Braine et Olivier Cadic

Edouard Braine aurait adoré être à Paris, au Tapis rouge, mais il s’est rangé à l’avis de ses médecins au dernier moment.  « Le corps étant indisponible, c’est par l’esprit que je m’associe au Tapis rouge», s’est-il excusé.

Nous avons diffusé son message en vidéo empreint d’humour et de jovialité que vous trouverez ci-dessous. La veille de l’événement, par email, il a souhaité à tout l’équipe « sans hésitation ni état d’âme, un plein succès pédagogique ».

En effet, la situation économique française fait dire Edouard que “l’entreprise n’a pas d’odeur” et qu’elle n’appartient « ni à la droite, ni au centre, ni même à mon ami Olivier Cadic, qui a organisé de façon exemplaire cette réunion d’affaires.»

Enarque, humaniste, fin lettré, Edouard Braine a fait une carrière de diplomate. Par delà ses périples en Grèce, en Algérie ou encore en Malaisie, il a été profondément marqué par sa mission de restructuration industrielle dans l’industrie de Défense sous le gouvernement Jospin.

Edouard fut consul général à Londres de 2009 à 2012. Nous sommes toujours sur la dynamique qu’il a lancée en faveur de l’emploi de nos jeunes compatriotes au Royaume-Uni, notamment par la création du plan Emploi. Un plan qui «transcende les clivages politiques et associe l’Etat et des entreprises socialement responsables, créant chaque année 1000 emplois au profit des jeunes Français de Londres, ceux que j’avais baptisés les oubliés de St Pancras», résume aujourd’hui l’ancien consul.

Dans le même esprit, il a fait progresser l’idée d’un métro transmanche pour faire naître des travailleurs transfrontaliers entre la France et l’Angleterre. « Le scandale est que, pour défendre les pratiques tarifaires monopolistiques d’Eurostar, la SNCF, suivie par le ministère des transports, prive un des premiers employeurs du Kent de sa de main d’oeuvre naturelle, analyse Edouard Braine. La société Boulonaise d’Electronique, qui a déjà 1200 salariés occupés à réparer des téléphones et des PC à Ashford, peine à recruter plusieurs centaines d’emplois supplémentaires. »

Par ailleurs, présent sur tous les fronts, il aura clairement fait évoluer le rapport entre l’Administration et l’expatrié français.

Entre 2012 et 2013, Edouard a été conseiller diplomatique du gouvernement, agissant en faveur des PME soucieuses de développement à l’international. On l’a vu revenir tout spécialement à Londres pour trouver des financements à des dossiers sans issue en France. Il soutient la société grenobloise Laser game Group, leader des jeux lasers en salle qui souhaite s’implanter en Grande Bretagne.

Tétraplégique après une chute de cheval, il y a dix ans, Édouard Braine a mesuré l’écart qui sépare la France du Royaume Uni sur le sujet du handicap, s’exclamant publiquement que « La Grande-Bretagne a cinquante ans d’avance sur la France en matière d’ingénierie sociale ! » (lire : “Le consul Edouard Braine valorise les bonnes pratiques britanniques en matière de handicap” du 04 mai 2013).

Le Mobile Dream, un véhicule tous terrains, 100% électrique, destiné aux personnes à mobilité réduite

Cet été, Edouard fut victime d’un AVC, ce qui l’a conduit à faire valoir ses droits à la retraite. Officiellement retraité le 1er octobre, il crée son entreprise « In Mobilis »… le 2 octobre. Son projet est formidable. Avec Moore, désigné directeur général, cette société va accompagner le développement d’une invention française révolutionnaire le « Mobile Dream ». Il s’agit d’un véhicule 100% électrique et écologique qui permet à ceux qui vivent en fauteuil roulant  de déambuler en pleine nature, à travers les sentiers de randonnées, en toute autonomie (lire : “Santiago Accessible, un raid original pour promouvoir l’accessibilité” du 17 décembre 2011).

C’est donc en qualité d’entrepreneur néophyte qu’Edouard s’est adressé, par la vidéo, aux participants du Red Carpet Day, mais son dernier conseil est le fruit d’une patiente maturité : « Conservons à cette initiative son caractère non partisan, et continuez d’inviter des gens avec lesquels vous n’êtes pas forcément d’accord sur le plan idéologique, cela vous permettra de rester sur les rails, comme on dit à la SNCF».

Il y a quelques jours, je l’ai déjà assuré que nous mettrons tout en oeuvre pour promouvoir son entreprise In Mobilis, et nous tenterons de fertiliser les projets de développement qu’il nous présentera. Il s’en doutait : « Merci à vous de m’aider à débuter une retraite active et, je l’espère, utile. »

Cher Edouard, je vous souhaite un prompt rétablissement.

RED CARPET NEW from MOORE on Vimeo.

Red Carpet Day Report (2) : Exporter vers le Royaume-Uni, une idée de bon sens

Je remercie Alain Milard, fondateur d’Industrie-Mag.com, d’être venu au Red Carpet Day et d’avoir réalisé la capture vidéo de mon discours d’ouverture que vous trouverez ci-dessous.

Le Red Carpet Day est un clin d’oeil aux propos de David Cameron, mais pas davantage puisqu’il n’y a aucune incitation à l’exil fiscal

A la tribune, j’ai souligné d’emblée que l’organisateur de l’événement était l’UFE Grande-Bretagne que je préside depuis 2005. Dans le monde, l’UFE, Union des Français de l’étranger, compte 170 représentations et près de 20.000 adhérents. Créée en 1927 par Gabriel Vernlé et reconnue d’utilité publique en 1936 par le gouvernement de Léon Blum, L’UFE est actuellement présidée par Gérard Pélisson, célèbre co-fondateur du groupe Accor.

Devant l’assistance, j’ai ensuite évoqué mon parcours d’entrepreneur qui a débuté à l’âge de 20 ans et connu un nouvel essor lorsque j’ai transféré le siège social de mon entreprise à Ashford, tout en créant la France Libre… d’entreprendre, une association pour accompagner les entrepreneurs français.

C’était en 1996. Je poursuis toujours cette même démarche d’entraide.

Beaucoup d’intervenants au Red Carpet Day ont spontanément déclaré qu’ils souhaitent aider leurs compatriotes à réussir leur développement commercial au Royaume-Uni. C’est grâce à des gens comme eux que j’ai pu lever près de 10 millions d’euros pour créer une place de marché internet. Après avoir cédé mes activités dans l’électronique, c’est encore des Français du Royaume-Uni qui m’ont conseillé pour créer ma maison d’édition Cinebook, devenue premier acheteur mondial de droits de traduction et de diffusion en langue anglaise de bandes dessinées franco-belges.

Cependant… le mythe de l’exilé fiscal a la peau dure. Certains médias collent cette étiquette à beaucoup d’entrepreneurs français qui réussissent à l’international.

C’est pourquoi j’ai martelé tout au long de la journée aux journalistes présents que le Red Carpet Day n’incitait en rien à l’exil fiscal, ni bien sûr à frauder le fisc.

Le nom de Red Carpet Day est certes un clin d’œil au propos de David Cameron, l’an dernier. Rappelons que le Premier ministre a déclaré qu’il déroulerait le tapis rouge aux Français refusant de payer 75% d’impôts sur des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Une disposition qui sera votée à l’automne. Peut-on sérieusement penser que les gens qui gagnent plus d’un million d’euros sont venus au Red Carpet Day pour y trouver une solution de contournement fiscal ? Non, ces gens-là ont pris leurs dispositions depuis bien longtemps !

Comme je l’expose dans la vidéo, le séminaire du 10 octobre avait trois objectifs déclarés au service des participants :
1 – les aider à exporter au Royaume-Uni leurs produits et services (internet, intermédiaire, filiale…)
2 – les aider à trouver des financements pour leurs projets
3 – doper la capacité d’investissement des investisseurs

10 000 PME françaises exportatrices ont disparu en 10 ans. Il faut permettre à beaucoup  d’entreprises françaises qui ont l’impression d’être des hamsters en cage de sortir par le haut de leur problématique en s’internationalisant. Si votre produit est bon, il doit se vendre dans le monde entier, sinon vous n’existez simplement pas, c’est le nouvel adage dicté par la mondialisation. Et nous avons en France pléthore de sociétés imaginatives et performantes, il n’y a qu’à ouvrir n’importe quel magazine d’affaires ou regarder BFM Business.

Il s’agit d’exporter pour survivre. Vouloir commencer par le Royaume-Uni semble une démarche de bon sens, compte tenu des facilités offertes aux entrepreneurs et de l’universalisme de la langue anglaise.

Se développer à l’international ne signifie donc pas que l’on veuille frauder le fisc. Je l’ai récemment dit à Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur et Fleur Pellerin, Ministre des PME, en les priant de faire cesser les contrôles à répétition que subissent les exportateurs, forcément suspects aux yeux du fisc (lire : “19ème session AFE : Fleur Pellerin présente un bouquet de mesures fanées aux PME-PMI exportatrices” du 18 septembre 2013).

Les Français qui entreprennent en France sont des héros, dit avec raison Pierre Gattaz, Président du Medef. Ils méritent que leurs compatriotes installés outre-Manche leur déroulent le tapis rouge vers un marché qui constitue le premier excédent commercial de la France depuis 5 ans.

Je veux terminer par une pensée pleine de gratitude vis à vis de Patricia Connell de France in London et à l’attention de son équipe de choc, pour son travail de relations presse et d’organisation générale du Red Carpet Day.

Julien Thierry, symbole de la nouvelle génération des Français du Royaume-Uni

Face à la gare internationale d’Ashford, Julien Thierry a ouvert, il y a quelques jours, les bureaux de sa start-up, Eclypsia, un site spécialisé dans la création de contenus en ligne autour de l’univers des jeux vidéo.

Quelques jours après l’inauguration, j’ai eu le plaisir de le rencontrer entouré d’une trentaine de nouveaux compatriotes fraichement débarqués. La plupart d’entre eux ont choisi de troquer un statut désormais incertain d’auto-entrepreneur en France pour un emploi stable et gratifiant dans une jeune entreprise prometteuse au Royaume-Uni. D’autres ont fait le choix d’abandonner leurs études pour ne pas rater un emploi de qualité. Ils sont positifs, dynamiques et enthousiastes.

A mes côtés, Julien Thierry incarne la nouvelle génération d’entrepreneurs français qui s’installe au Royaume-Uni. Je vous invite à l’entendre, jeudi 10 octobre prochain, au Tapis rouge à Paris, lors du séminaire Red Carpet Day organisé par l’UFE GB

Emblème de cette nouvelle génération qui a décidé de s’installer outre-Manche, Julien Thierry, a livré ses premières impressions dans les colonnes du Figaro où il affirme que sa « société a pu se développer cinq fois plus vite que ce qu’on aurait fait en France. » En effet, d’ici deux ou trois ans, Eclypsia prévoit d’employer une centaine de collaborateurs à Ashford pour un CA estimé à une dizaine de millions d’euros (Lire : « Un Français s’exile en Grande-Bretagne avec ses 40 salariés » par Florentin Collomp, Le Figaro, le 02/10/2013)

Julien Thierry fera partie des entrepreneurs qui animeront l’atelier « Story selling » dans le cadre du séminaire gratuit, Red Carpet Day, organisé par l’Union des Français de l’étranger à Paris le 10 octobre, à Paris. L’objectif est d’informer sur les opportunités d’exportation au Royaume-Uni, d’exposer tous les avantages offerts par le Royaume-Uni aux entrepreneurs et aux investisseurs, tout en cernant les difficultés attenantes à une implantation locale  (Lire : “UFE GB : Bienvenue au Red Carpet Day, le jeudi 10 octobre 2013, au Tapis Rouge à Paris !” du 25 septembre 2013).

Je vous invite à venir entendre l’expérience de ce chef d’entreprise de 28 ans à peine, atypique et fort doué.

Lire : « Un Français s’exile en Grande-Bretagne avec ses 40 salariés » par Florentin Collomp, Le Figaro, le 02/10/2013

UFE GB : Bienvenue au Red Carpet Day, le jeudi 10 octobre 2013, au Tapis Rouge à Paris !

Vous souhaitez exporter, investir, créer, financer ou faire grandir votre entreprise au Royaume Uni ?

Depuis trois ans, l’ambition des Britanniques est de créer le système fiscal le plus compétitif des pays du G20 et de faire du Royaume-Uni l’un des meilleurs endroits pour créer, financer et faire grandir une entreprise. En septembre 2013, selon l’OCDE, l’économie britannique repart plus vite que les autres.

Du fait de sa proximité et de son attractivité, le Royaume-Uni est le premier excédent commercial de la France depuis cinq ans. Le Royaume-Uni est classé n°1 mondial par « Doing business (Source : Banque Mondiale et IFC) pour l’offre de prêt aux entreprises. Il représente 51% du marché du capital risque européen.

Olivier Cadic, président, David Blanc, vice-président, David Macdonald, trésorier, Frédéric Gayral, Katherine Passerieu et Stéphane Rambosson, administrateurs de l’UFE GB mobilisent la communauté  d’affaires française du Royaume-Uni pour dérouler le tapis rouge aux entrepreneurs, créateurs d’entreprises et investisseurs dynamiques et favoriser leur réussite.

Avec la participation de Gérard Pélisson, président de l’UFE Monde et co-fondateur du groupe Accor, d’Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP, Fabrice Delon, Fondateur de Graines de Boss France et de New Sparks UK, François Bergerault, Atelier des Chefs – Croissance Plus, Catherine Fournier, maire de Fréthun et chef d’entreprise et de plus de 20 experts.

Le jeudi 10 octobre 2013, au centre de conventions le « Tapis Rouge » (67, rue du Faubourg Saint-Martin – 75010 Paris), vous pourrez participer aux événements suivants :

· 12 conférences et ateliers avec des experts et pour favoriser l’échange d’expérience avec des entrepreneurs déjà installés avec succès.
· 1 speed dating entre les experts et les visiteurs.
· 1 mini-salon au service des Français désireux de s’implanter au Royaume-Uni.

Places limitées. Inscription gratuite sur le site UFE Corporate

L’UFE GB vous invite à une rentrée vitaminée, le lundi 23 septembre

Parmi vos bonnes résolutions de rentrée, j’espère avoir le plaisir de vous rencontrer à la prochaine réunion de l’UFE GB, Union des Français de l’étranger, d’autant que nous vous avons concocté un ordre du jour des plus savoureux.

Que vous soyez adhérent ou non de l’UFE, les membres du conseil d’administration se joignent à moi pour inviter :

LUNDI 23 SEPTEMBRE 2013
18h45 à 20h30
Hotel Pullman St-Pancras
100-110 Euston Road, London, NW1 2AJ

L’ordre du jour se déroulera en trois étapes :
1 – Rapport de la 19ème session de l’AFE (9-13 sept à Paris)
– intervenant : Olivier Cadic –
2 – Lancement de “The New Sparks” (Graines de Boss U.K)
– intervenant : Fabrice Delon –
3 – Les Français de Londres pendant la Révolution française
– intervenant : Eric Simon –

Ainsi, en début de réunion, je partagerai avec vous les moments forts de la 19ème session de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, qui se tiendra à Paris dans les prochains jours, notamment sur le sujet de la réforme de la représentation des Français de l’étranger votée cet été (lire : “Feu vert du conseil constitutionnel à la réforme de l’AFE” du 23 juillet 2013).

Au cours de ces travaux de l’AFE à Paris, la Commission finances de l’AFE auditionnera, le 9 septembre, Fleur Pellerin, ministre déléguée, chargée des PME-PMI, de l’innovation et de l’économie numérique. Je profiterai de cette opportunité pour vous faire part des  mesures décidées par le gouvernement pour aider les PME et PMI françaises à se développer à l’international.

Dans un second temps, il reviendra à Fabrice Delon de nous présenter The New Sparks (Graines de Boss U.K) – The Mentoring Network for Start-ups.

Suite au succès de Graines de Boss en France qui depuis 10 ans contribue à soutenir le développement de jeunes entreprises en collaboration avec la chaîne de télévision M6, Fabrice Delon, fondateur de Graines de Boss France viendra vous présenter le lancement de « The New Sparks » au Royaume Uni. Sur le modèle de Graines de Boss, The New Sparks fait appel aux compétences d’entrepreneurs et cadres dirigeants expérimentés qui ensemble contribueront au succès de jeunes entreprises sous la forme d’un concours annuel.

The New Sparks a l’ambition de créer une passerelle entre les entrepreneurs britanniques et français et est ouvert à toute entreprise en France ou en Grande-Bretagne qui a moins de cinq ans d’existence.

Vous trouverez plus d’informations sur cette courte vidéo “Graines de Boss 9th édition” (4m)

Enfin, en dernière partie, nous accueillerons à nouveau l’historien Eric Simon, qui nous avait tant passionnés lors de la dernière réunion de l’UFE GB en nous présentant son dernier livre “Londres, ballade au fil de la France Libre”.
Cette fois, il nous entraînera aux heures sombres de la Révolution française. A l’occasion du 220ème anniversaire de la funeste loi des Suspects, il évoquera le destin de ces Français qui ont fui la Terreur pour s’installer à Londres. Bon nombre d’entre eux reposent au cimetière de St Pancras.

Il va sans dire que nous prolongerons la soirée autour du verre de l’amitié !

L’entrée est libre. Pour vous inscrire, il suffit d’envoyer un mail à event@ufecorporate.org.uk, en nous laissant vos coordonnées.

Dans l’attente de cette soirée exceptionnelle, je vous souhaite une bonne rentrée !

Photo Flickr de KGBKitchen

Les médias se font l’écho de la 5ème réunion publique du plan Ecole de l’UFE GB

Les Echos, Le Petit Journal, Europe1, Radio Classique, Sud Radio, et même le 20 h00 de France 2… la problématique de l’enseignement français au Royaume-Uni suscite l’intérêt des médias et met en lumière le travail ardu et patient des acteurs du plan Ecole.

A l’origine de cette vague médiatique, la 5ème réunion publique annuelle sur le plan Ecole du 2 mai dernier, organisée par l’UFE GB, l’Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne et que j’ai eu l’honneur de co-animer avec Sophie Routier.

Dans le précédent billet, j’ai rendu compte en détail de l’évolution de l’objectif 1 du plan Ecole, initié en 2008, qui ambitionnait d’augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni (lire : “Plan Ecole : comment redynamiser l’enseignement français à l’étranger ?” du 10 mai 2013).

Cinq ans plus tard, la dynamique du plan Ecole a abouti à la création de 955 places soit près de 200 places par an, grâce en particulier à la création du Collège français bilingue de Londres (CFBL) à Kentish Town, avec en ligne de mire l’ouverture d’un établissement secondaire à Brent à la rentrée 2015 (lire : “Le troisième collège français de Londres ouvrira à Brent” du 19 décembre 2012).

Les progrès enregistrés par le plan Ecole sont historiques et chacun doit s’en réjouir. Mais le rythme trop lent du déploiement de l’enseignement français à Londres ne peut être ignoré. L’article des Echos de Nicolas Madeleine met opportunément l’éclairage sur les conséquences négatives de cette situation. Je ferai des propositions pour lever les obstacles au développement de l’enseignement en français à l’étranger lors de la prochaine assemblée générale du plan école prévue le 10/6/13.

A l’heure du bilan, je voudrais vous rappeler les deux autres axes de progression du plan Ecole :
Objectif 2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.
Objectif 3 : Faire des associations du programme Flam le premier maillon d’un enseignement bilingue.

“Les établissements bilingues et les écoles Flam : deux alternatives porteuses de sens”, résume adroitement Caroline Boeuf, dans son article publié dans Le Petit Journal.

A propos de l’enseignement bilingue, la journaliste rappelle justement que “ce concept s’est déjà concrétisé avec l’ouverture en 2012 de l’École européenne de Culham, près d’Oxford. Une nouvelle école secondaire internationale verra également le jour en septembre prochain à Greenwich. Cet établissement bénéficiera, comme l’école de Culham, du statut de « free school », c’est à dire une école gratuite et non-sélective.” (Lire aussi : “Inauguration officielle de l’Europa School UK” du 30 septembre 2012 & “Feu vert pour l’International Academy of Greenwich, « Free School », inscrivez-vous avant le 11/02/13” du 28 novembre 2012). Comme je l’avais souhaité lors de la réunion du comité de pilotage du plan Ecole, un groupe de travail de l’objectif 2 se réunira le 22/5/13 autour de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint.

Au sujet du troisième objectif, le programme Flam, Français langue maternelle, “premier maillon d’un enseignement bilingue”, j’ai rappelé qu’en 2007, le Royaume-Uni comptait douze écoles Flam. Yves Letournel, Attaché de coopération pour le français en recense trente-huit aujourd’hui. Ces associations, créées par des parents d’élèves, s’inscrivent dans ce réseau qui rassemble plus de 3000 élèves. Ces « petites écoles du samedi » s’adressent aux parents qui souhaitent que leurs enfants gardent un contact avec la langue française durant leur expatriation.” (Lire aussi : “Au Royaume-Uni, le nombre d’écoles Flam a été multiplié par 4 depuis 2008 !” du 24 décembre 2011). Les prochaines rencontres FLAM auront lieu le 16/6/2013 à l’Institut Français à Londres.

Je vous invite à lire les articles suivants:

Les Echos
“A Londres, les écoles françaises sont prises d’assaut”
du 9 mai 2013
Plus de 700 demandes d’inscription n’ont pas pu être satisfaites. L’administration française est accusée de freiner les initiatives privées. Les écoles françaises de Londres n’ont pas assez de places pour accueillir l’afflux croissant d’enfants expatriés. Et l’administration française est un frein au développement de nouveaux établissements, même privés. C’est le message que martèle Olivier Cadic, un élu UDI à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) au Royaume-Uni. (…) Lire la suite de l’article de Nicolas Madelaine

Le petit Journal
“Plan Ecole – 5 ans, un bilan et des projets”
du 9 mai 2013
Jeudi 2 mai s’est déroulée la cinquième réunion annuelle du Plan École, un projet créé il y a cinq ans pour faire croitre le nombre de places dans l’enseignement français en Grande-Bretagne et impliquant différents acteurs de la la société civile. L’occasion de faire le bilan des initiatives menées pour améliorer la capacité de scolarisation des enfants français au Royaume-Uni (…) Lire la suite de l’article de Caroline Boeuf

Europe1
“Londres : les écoles françaises bondées”
du 10 mai 2013
Trop peu d’écoles françaises au Royaume-Uni ? C’est du moins ce que déplore Olivier Cadic, un élu UDI à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) au Royaume-Uni, interrogé par Les Echos. Selon lui, les écoles françaises de Londres n’ont pas assez de places pour accueillir le nombre croissant d’enfants expatriés. Et l’administration française rechigne à mettre en place de nouveaux établissements. Lire la suite de l’article

Photo Flickr de Amanda-Esque

L’UFE GB vous invite à la 5ème réunion annuelle du plan Ecole, le jeudi 2 mai 2013

Sept ans de réflexion ! Mais aussi d’action, vous le savez. Pour répondre aux attentes de nombreux parents expatriés, je lançais en 2006 au nom de l’UFE GB, l’idée d’un plan Ecole au Royaume-Uni impliquant la société civile le plus largement possible.

La première réunion consacrée au plan se déroula quinze mois plus tard (lire : “Plan Ecole : On va enfin commencer !” du 09 octobre 2007). Chaque année depuis le lancement du plan Ecole, à l’exception de 2012 pour cause de campagne électorale, l’UFE GB organise une réunion publique pour exposer les progrès de cette démarche et se confronter aux attentes de chacun.

J’ai donc le plaisir de vous convier, en compagnie de Sophie Routier, à notre prochain rendez-vous à Londres organisé par l’UFE GB, Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne :

5ème réunion publique annuelle
Bilan et perspectives du plan Ecole
Jeudi 2 mai 2013 – de 18h30 à 20h00
EIFA, Portland Place W1 Westminster
Entrée libre

Inscription obligatoire auprès de Sophie Routier : sophie@routier.co

Vous noterez que nous nous réunirons dans les locaux de l’EIFA, Ecole Internationale franco-anglaise, située à Marylebone, ouverte en janvier dernier par Sabine Paradis-Dehon et Isabelle Faulkner (lire : “L’EIFA, une nouvelle école maternelle et primaire bilingue à Londres” du 26 janvier 2013).

En 2011, à la veille de l’ouverture du CFBL, Collège français bilingue de Londres, la capacité d’accueil était au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole (lire : “La capacité d’accueil au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole” du 26 mai 2011)

Sophie Routier et Olivier Cadic devant le futur lycée français à Brent

La création d’un troisième établissement secondaire à Brent, près de Wembley, permettra d’atteindre l’objectif n°1 du plan Ecoles, soit la création de 1.500 places supplémentaires dans l’enseignement français au Royaume-Uni. Nous évoquerons aussi le fait que ce plan aura facilité la création de près de 50 petites écoles FLAM et œuvré au développement de filières bilingues dans les écoles britanniques.

Si la capacité d’accueil demeure une préoccupation, d’autres sujets brulants seront traités, tels que l’évolution des frais de scolarité dans les établissements de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, les conséquences de la réforme des bourses, les effets de la création du futur établissement de Wembley ou encore le rôle des écoles homologuées dans le réseau AEFE.

Une réunion passionnante et porteuse d’avenir qui va mobiliser toutes les parties prenantes dans l’enseignement français outre-Manche.

Photo Flickr de Enokson

Bienvenue au Red Carpet Day, le 16 mai 2013, à Ashford !

Je ne vous apprendrai rien : les bonnes raisons d’entreprendre, d’investir ou d’exporter au Royaume-Uni sont nombreuses !
Le business club de l’UFE GB a décidé de mobiliser la communauté d’affaires française du Royaume-Uni pour dérouler le tapis rouge à ses compatriotes :

Jeudi 16 mai 2013, à Ashford (Kent)

Ce séminaire exceptionnel se tiendra à moins de deux heures de Paris par l’Eurostar !

J’ai organisé cet événement avec trois autres entrepreneurs installés de longue date en Angleterre : David Blanc, vice-pdt de l’UFE GB, Stéphane Rambosson et Frédéric Gayral, administrateurs de l’UFE GB.

Notre objectif est d’aider ceux qui renoncent ou reportent leurs projets en France pour des raisons de charges et fiscalité, de difficulté de financement ou des contraintes administratives et juridiques. Nous souhaitons également offrir des solutions d’exportation complémentaires aux réseaux étatiques traditionnels pour les TPE/PME.

Des opportunités incomparables et nouvelles existent outre-Manche pour lancer des activités, se diversifier ou bien exporter, quelle que soit votre situation. Seule l’envie compte.

Parmi les temps forts de cette journée:
•  Le discours de Gérard Pelisson, président de l’UFE Monde et co-fondateur du groupe Accor.
• L’analyse comparative d’Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP et auteur de “60 milliards d’économies !” et “Les fonctionnaires contre l’État”
•  4 conférences pour découvrir les avantages compétitifs offerts par la Grande-Bretagne.
• 2 ateliers pour favoriser l’échange d’expérience avec des entrepreneurs déjà installés avec succès. Il sera question des bonnes pratiques sur les marchés anglo-saxons et des questions de vie quotidienne liées à l’installation des Français sur place
1 speed dating auprès d’un expert (10m) qui répondra à vos attentes prioritaires en toute confidentialité. Vous aurez le choix entre 4 catégories d’experts : entreprise (social, fiscal, juridique…), financier (levée de fonds, financements…), fiscalité et gestion du patrimoine pour l’investisseur particulier ou aide à l’installation.
1 mini-salon au service des Français désireux de s’implanter au Royaume-Uni (immobilier, assurances, conseils…).

Plus d’information en téléchargeant le dépliant Red Carpet Day Red Carpet Day (fichier pdf)

En fin de journée vous saurez tout de l’attractivité du Royaume-Uni et vous aurez fait connaissance avec ceux qui vous ont précédés…

A l’aune du contexte socio-fiscal français, vous serez certainement stupéfaits par les dernières mesures prises par David Cameron en faveur des créateurs d’entreprises, entrepreneurs, investisseurs individuels ou business angels.

J’espère vous accueillir nombreux à Ashford et je vous remercie de bien vouloir diffuser cette annonce autour de vous.

Ajoutons encore que l’UFE, Union des Français  de l’Etranger, est une association reconnue d’utilité publique. Depuis sa création en 1927, elle assure la défense des intérêts de tous les Français de l’étranger auprès des institutions et des pouvoirs publics. Elle est la plus importante association française à l’étranger.

Quelques informations pratiques – Red Carpet Day

Prix du séminaire : £85 net* (≈ 99 €) par personne jusqu’au 30/04/2013  et  £120 net* (≈139 €) après le 30/04/2013.
* Non assujetti à la TVA
Ce prix n’inclut pas le transport en Eurostar

Lieu du séminaire : Ashford International Hotel, Simone Weil Avenue, Ashford,TN24 8UX
Informations, inscriptions et paiement : www.ufecorporate.org.uk
Contact : redcarpetday@ufecorporate.org.uk et Tél. : +44 (0)207 229 9196

L’UFE GB étoffe son conseil d’administration et présente France Experts

Le 27 novembre dernier, l’assemblée générale de l’UFE GB, section britannique de l’Union des Français de l’étranger, a réélu, à l’unanimité, les trois membres sortants de son bureau et étendu la composition du conseil d’administration à 10 personnes suite à la réforme de ses statuts. Nous avons donc le plaisir d’accueillir 7 nouveaux membres afin d’amplifier l’action de l’UFE GB au service de nos compatriotes du Royaume-Uni.

Les membres sortants et réélus du bureau de l’UFE GB : Katherine Passerieu, Anne Vigouroux et Olivier Cadic

Voici la composition du nouveau conseil d’administration:
Président : Olivier Cadic
Vice-présidents : David Blanc (en charge de l’UFE Corporate), Carole Rogers ( siègera aux comités consulaires Action sociale, Emploi et Anciens combattants)  et Anne Vigouroux
Trésorier : David Macdonald
Secrétaire Générale : Laurence Helaili
Sophie Routier (siègera au Plan Ecole – Commission locale des Bourses)
Katherine Passerieu (Lien social – Associations)
Frédéric Gayral et Stéphane Rambosson (UFE Corporate)

Je félicite et remercie nos nouveaux élus et tous les adhérents qui s’engagent au sein L’Union des Français de l’Etranger présidée par Gérard Pelisson, association créée en 1927 et reconnue d’utilité publique en 1936.

L’autre événement marquant de cette journée fut la présentation de France experts, par son président Philippe Roisin.

France experts est une structure créée à l’initiative de l’UFE, dans le but de gérer à distance tous vos problèmes personnels, familiaux et patrimoniaux, un “assistant personnel de confiance pendant toute votre vie d’expatrié, de votre départ jusqu’au retour en France”.

Philippe Roisin chapeaute un réseau multidisciplinaire de 50 experts afin d’offrir un éventail complet de services et de répondre à tous vos besoins : retraite, juridique, fiscal, notarial, patrimoine, assistance familiale, immobilier, assurances, santé, prévoyance, transition professionnelle, recherche d’emploi, coaching expatrié, soutien psychologique…

Je vous invite à regarder le film projeté lors de l’assemblée générale qui met en scène un cas concret d’accompagnement d’une famille d’expatriés, en suivant ce lien http://youtu.be/tS9dIVmQKtI

Pour plus d’information assistance@france-experts.fr ou www.france-experts.fr

Solvit fait prévaloir vos droits européens face aux autorités publiques

On en parle bien peu : si la législation européenne peut être source de contraintes, elle est aussi source de droits et d’avantages particuliers pour les citoyens européens.

Que faire lorsqu’une administration, dans n’importe quel pays de l’Union, bafoue vos droits, par désinvolture ou simple ignorance ? Ici, un citoyen turc qui n’obtient pas son visa pour rejoindre son épouse danoise enceinte en Allemagne ; là, une patiente britannique à qui on demande de régler des frais d’hospitalisation en Bulgarie.

La dernière Lettre de l’UFE de septembre 2012 (fichier pdf) vous donne la solution d’un mot : Solvit !

Solvit est un réseau de 30 centres situés dans les pays de l’Union européenne chargé de résoudre gratuitement et rapidement (sous 10 semaines) divers problèmes administratifs des particuliers tout comme ceux des entreprises vis à vis d’autorités publiques nationales ou locales.

Ceci dit, Solvit se refuse à intervenir dans un conflit quelconque qui relèverait des autorités judiciaires et limite donc son intervention aux situations de mauvaise application de la règlementation européenne.

Ainsi, Solvit est prédestiné à connaitre les affaires de droits de séjour, de reconnaissance des diplômes, d’accès à la Sécurité sociale ou à l’éducation. Quant aux entreprises, Solvit va plutôt se préoccuper des questions de remboursement de TVA, de libre circulation des capitaux ou bien d’accessibilité des produits aux marchés européens.

La Lettre de l’UFE de septembre 2012 vous donne tous les détails et vous explique comment soumettre votre plainte au travers de ce dispositif, né en 2002, dont nous avons déjà parlé dans le cadre des certificats de vie imposés seulement aux retraités français expatriés (lire : “Solvit facilite un nouveau progrès sur la question des certificats de vie” du 07 février 2012)

Les élus des Français de l’étranger débattent avec Jean Arthuis de l’avenir du centre et de la droite

J’ai eu le plaisir de rassembler une trentaine d’élus de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), le 5 septembre dernier au Sénat, lors d’un diner-débat autour de Jean Arthuis, sénateur et président de l’Alliance centriste.

(g. à d.) Gérard Pélisson, président de l’UFE ; Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne et président de l’Alliance centriste ; Olivier Cadic, conseiller élu pour le Royaume-Uni et président de l’UFE GB et Christophe-André Frassa, sénateur et président du groupe UDR, Union des Républicains de la droite et du centre, à l’AFE (Diner-débat du 5 sept. 2012 – Sénat).

Je remercie Jean Arthuis et Gérard Pélisson, Président de l’UFE (Union des Français de l’étranger) de nous avoir fait l’honneur de leur présence, ainsi que deux sénateurs UMP des Français de l’étranger pour leur amicale complicité dans l’organisation de cet événement : Joëlle Garriaud-Maylam, vice-présidente du groupe UMP au Sénat et Christophe-André Frassa, président du groupe URDC (Union des Républicains de la droite et du centre) à l’AFE. Lors de la soirée, pas moins de quatre sénateurs des Français établis hors de France ont donné de la voix puisqu’ils ont été rejoints par Christiane Kammermann et Louis Duvernois, tous deux également UMP.

Les discussions portèrent sur l’avenir du centre et de la droite en France, laissant libre parole à Jean Arthuis. Pour ceux qui s’interrogent sur le positionnement politique du centre, Jean Arthuis cite avec malice François Mitterrand : « le centre n’est ni de gauche, ni de gauche ! »

Le sénateur de la Mayenne est remonté dix ans en arrière pour se souvenir de la création de l’UMP par Jacques Chirac, entre les deux tours de la présidentielle de 2002. Un acte fatal puisqu’il a fait éclater l’UDF qui a perdu la moitié de ses députés. Depuis, “le centre droit est un terrain en jachère”, soupire Jean Arthuis.

Par la suite, en 2008, lorsqu’il lui est apparu que François Bayrou avait “confondu indépendance et isolement”, il a pris la porte du MoDem. Sans attache, Jean Arthuis s’est alors “senti en apesanteur”,  sourit-il.

Tandis que la crise financière battait son plein, “la voix du centre était devenue totalement inaudible”. Ce n’est pas faute d’initiatives puisque les chapelles centristes se sont multipliées depuis, mais “la communication s’est substituée à l’action et seul compte l’effet d’annonce”, déplore-t-il.

En 2009, Jean Arthuis lance l’Alliance centriste qui a pour vocation de refonder la famille centriste, dont “cette décennie de déconvenues doit être le terreau fertile”. Cette famille doit être à la hauteur du partenaire UMP : “Pour faire une bonne alliance, il faut d’abord exister et permettre à chacun d’apporter sa valeur ajoutée.” Et pour donner consistance au centre, son mot d’ordre est de “travailler sur le fond” pour délivrer un message porteur sur les réformes dont la France a un grand besoin.

Un travail de fond avant tout parce que l’écueil serait de tomber dans la cuisine électorale et les rivalités de personnes. En effet, pour Jean Arthuis, l’obsession ne doit pas être de trouver un chef ni même d’accéder au pouvoir, mais bien de sortir la France d’une crise sans précédent qui plonge notre société dans un “état d’extrême vulnérabilité”. N’est-ce pas symptomatique que des milliardaires du Qatar ou de Macao puissent s’offrir le PSG ou un grand vin de Bourgogne, si l’envie leur en prend, illustre-t-il ?

Au rang des idées pour soutenir le dessein d’une “économie sociale de marché” viable, Jean Arthuis prône l’impôt de consommation pour financer la protection sociale,  au lieu d’alourdir les charges sociales précipitant les délocalisations, ou bien encore “un service public moins normé” qui pourrait s’adapter aux réalités locales en se différenciant d’un département à l’autre. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’au niveau économique et financier, le pouvoir réel revient à l’Europe. Il faut donc “assumer un partage de souveraineté”, comme nous l’avons fait avec la monnaie unique, même si aujourd’hui l’Europe “doit se ressaisir et mettre bon ordre à la gouvernance de la zone euro”, en la dotant d’institutions spécifiques.

Le lien est désormais patent entre les Français de l’étranger et les convictions de Jean Arthuis : “Etre au centre signifie un engagement européen très profond qui préfigure le fédéralisme européen.” Le sénateur se sent à l’aise avec ceux qui portent un autre regard sur la France, du fait de leur éloignement, même si ce reflet est parfois “triste”, comme l’a confié l’élue d’Allemagne, Martine Schoeppner.

Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français de l’étranger et vice-présidente du groupe UMP au Sénat, aux côtés de Jean Arthuis.

Jean Arthuis n’aura pas attendu ce diner-débat pour défendre les intérêts des expatriés, comme tout récemment lorsque le parlement a soumis leurs revenus patrimoniaux français à la CSG, avec l’aval du Conseil constitutionnel, alors même qu’ils ne bénéficient pas de la Sécurité sociale !

Le président de l’Alliance centriste veut pouvoir “compter sur les Français de l’étranger et ses représentants pour aider la France de l’Hexagone à comprendre les enjeux de la mondialisation”. Dans cette perspective partagée, les réformes nécessaires paraitront plus légitimes aux yeux de l’opinion.

Le Times et Les Echos anticipent un regain d’attractivité du Royaume-Uni… au printemps

Le Times et Les Echos viennent de m’interroger simultanément sur l’état d’esprit qui règne dans les milieux d’affaires français dans l’optique d’une victoire socialiste au printemps. En 1997, installé depuis peu dans le Kent, j’ai vu affluer la vague des Indignés de l’époque contre le régime Jospin. Un millier d’entre-eux s’était exilé sous l’ère Jospin, comme le rappelle le Times pour illustrer mes propos sur l’insécurité fiscale.

Aujourd’hui, les conséquences négatives d’une victoire hypothétique de François Hollande s’étudient de plus en plus sérieusement chez les investisseurs, entrepreneurs ou cadres dirigeants situés en France. D’autant que Downing Street multiplie les signes pour les attirer.

L’UFE Corporate, branche créée au sein de l’UFE, Union des Français de l’étranger, au service de ceux qui entreprennent au Royaume-Uni enregistre une dizaine de coups de fils par mois d’entrepreneurs qui étudient l’option d’une relocalisation outre-manche. Afin d’y répondre, un pôle d’experts s’est constitué en son sein, il y a quelques jours (lire : “L’UFE Corporate souhaite bâtir un pôle d’experts, au service des entrepreneurs français” du 31 janvier 2012).

C’est un fait “de plus en plus de Français consultent” rapporte Nicolas Madelaine des Echos, en expliquant que ceux dont la fortune est faite iront plus volontiers en Suisse ou en Belgique, tandis que les cadres de haut niveau et les chefs d’entreprises seraient plutôt tentés par Londres et ses alentours.

Vous le savez, l’avantage est net au niveau des charges patronales et de l’impôt société, “et lorsque vous investissez jusqu’à 1 million de livres dans une PME, les incitations fiscales sont telles que vous êtes couverts à 75 % sur votre investissement”, explique Arnaud Vaissié dans les colonnes des Echos, ajoutant “qu’il n’y a ensuite pas d’impôt sur les plus-values de cession”. Les propos de M. Vaissié, président de la Chambre de commerce franco-britannique et co-fondateur du cercle d’outre-Manche, rejoignent ceux de Bruno Deschamps, lors du récent séminaire organisé par l’UFE Corporate à Ashford : “Les pertes en capital sont déductibles des impôts et les gains taxables”.

Président fondateur de Entrepreneurs Partners LLP, mais aussi président des conseillers du commerce extérieur de France au Royaume-Uni et administrateur de la Chambre de commerce franco-britannique, M. Deschamps était venu nous expliquer le dispositif de l’EIS, Enterprise Investment Scheme, qui permet de déduire jusqu’à 340k€ (300k£) de ses impôts en cas de perte en capital, contre 45k€ en France… et de conclure que beaucoup de citoyens britanniques s’étaient sentis pousser des ailes de business angel… (lire : “Conférence UFE Corporate (7) : Tout incite à financer les PME au Royaume-Uni” du 01 décembre 2011)

On dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il n’est donc pas surprenant que l’on me demande de rappeler ce qu’il s’est passé en 1997.

– Lire l’article “Fiscalité : Londres séduit les hauts revenus français” de Nicolas Madelaine, Les Echos du 09 février 2012
– Lire l’article “French businesses ready to pack bags for Britain” de Adam Sage, Times du 08 février 2012

Photo Flickr de Arimoore

L’UFE Corporate souhaite bâtir un pôle d’experts, au service des entrepreneurs français

Le magazine Ici Londres dans son édition de janvier publie un dossier consacré aux entrepreneurs français à Londres, en présentant diverses structures destinées à favoriser les relations d’affaires : la Chambre de commerce franco-britannique, la Jeune chambre de commerce, Frog Valley, Ubi France, the LEEG ou London Expatriate Entrepreneurs Group et, enfin, l’UFE Corporate, née de l’esprit de “la France libre d’entreprendre.” (lire : L’UFE Corporate, pour renouer avec l’esprit “France Libre… d’Entreprendre” du 22 avril 2011).

En passant, je remercie l’auteur, Sandra Saadi, de me considérer comme l’exemple emblématique de l’entrepreneur français venu s’installer outre-Manche. Quinze ans, déjà…

L’UFE Corporate est le bras entrepreneurial de l’UFE, Union des Français de l’étranger que je préside. Ce business club existe de façon informelle depuis plusieurs mois, notamment grâce aux apéros “Apéros entrepreneurs” animés avec passion par Loic Dumas chaque premier jeudis du mois ou encore par l’organisation du grand colloque à Ashford en octobre dernier (lire : “Conférence UFE Corporate (1) : SBE marque les esprits” du 21 octobre 2011).

L’UFE Corporate organise 2 événements dans des lieux distincts,

jeudi 2 février 2012

Evénement n°1
Tout d’abord, l’Apéro Entrepreneurs au Bluu, 1 Hoxton Square, N1 6NU, London à partir de 19h00. Cette réunion mensuelle gratuite et ouverte à tous permet aux Français entreprenants de faire du networking.

Evénement n°2
Ensuite, pour les adhérents de l’UFE Corporate, une réunion Pôle Experts est prévue de 18h à 20h30 à l’Institut français (17 Queensbury place, South Kensington, London).

Autour d’Eric Lambert, ils se concerteront pour:

1. Offrir un pôle d’experts, couvrant le spectre des besoins d’une entreprise en phase d’implantation ou de croissance au Royaume-Uni.
2. Animer un réseau professionnel,
3. Organiser l’évènement annuel autour de l’entrepreneuriat français au Royaume-Uni (stands, tables rondes, témoignages…).

Pour participer à l’apéro entrepreneur, contactez Loic Dumas : loic@frogvalley.net

Pour rejoindre le pôle d’experts de l’UFE Corporate, contactez Eric Lambert : eric.lambert@eande-partners.co.uk

Pour ma part, je participerai aux deux événements. J’espère vivement vous y retrouver.

Photo Flickr de Fractal Ken

Le métro transmanche à la une de “France in London”

Oui au métro transmanche ! C’est le titre vibrant et sans équivoque de l’excellent article paru il y a quelques jours dans France In London. Le journaliste Florian Bercault fait habilement le tour de la question sans minimiser les difficultés de mise en oeuvre, notamment juridiques et financières. A remarquer aussi, le témoignage d’Hélène qui enseigne le Français en Angleterre ce qui lui vaut 3 heures de transport quotidien et un tiers de son salaire englouti en frais de déplacement…

Je remercie Florian d’avoir rappelé que l’Union des Français de l’étranger (UFE GB) organisait le 20 octobre prochain, à Ashford, une grande conférence intitulée “15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel”. Et pour cause : “l’UFE GB mobilisera la société civile pour qu’une première navette soit mise en route, reliant Calais-Fréthun à Ashford”, justifie le journaliste.

En effet, quel meilleur outil pour favoriser l’emploi transfrontalier et le développement des affaires ?

Notre objectif est de permettre aux entrepreneurs français intéressés par une implantation au Royaume-Uni de rencontrer les Français déjà installés avec succès.

Par ailleurs, nous souhaitons clairement utiliser cette manifestation pour vaincre les résistances à la création du métro transmanche qui permettrait à chacun d’aller et venir librement et, surtout, à moindre coût entre le Kent et le Nord Pas de Calais.

Vous trouverez le programme complet de la journée du 20 octobre (10h00 – 17h00) et vous pourrez inscrire sur le site suivant : www.ufecorporate.org.uk. Rappelons que la participation est seulement de £45.00, comprenant le déjeuner.

Je vous enfin renvoie à la lecture de l’article “Oui au métro transmanche !” sur Franceinlondon.com.
en version française
en version anglaise

L’UFE vous informe sur la Validation des Acquis d’Expérience (VAE)

L’Union des Français de l’étranger (UFE) consacre sa lettre de juillet au thème de la Validation des Acquis d’Expérience (VAE), un dispositif au titre explicite qui permet de valoriser une expérience professionnelles ou bénévole acquise en France ou à l’étranger.

En effet, depuis janvier 2002, la VAE peut apporter à toute personne une reconnaissance officielle d’une expérience de trois années minimum par l’obtention de tout ou partie d’une certification (diplôme, titre ou certificat de qualification professionnelle). Votre expérience doit être validée par un jury et être en lien les certifications accessibles par la VAE, enregistrées au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

La démarche est ouverte aux salariés, non salariés (collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur, artisan…), bénévoles (syndicat, association…) et même volontaires, quels que soient leur âge, leur nationalité, leur statut et leur niveau de formation.

Pour connaitre tous les détails de la procédure de VAE, je vous invite à consulter la lettre de l’UFE VAE de juillet 2011 (fichier pdf), extrêmement claire et synthétique.

Le site de l’UFE

Photo Flickr de Gordon T Lawson

Conférence exceptionnelle, jeudi 20 octobre, pour l’anniversaire de la “France Libre… d’Entreprendre”

A l’occasion du quinzième anniversaire de l’association “la France libre… d’entreprendre”, l’UFE Corporate organise une conférence intitulée :

15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel

le jeudi 20 octobre 2011, à Ashford (kent)

La conférence a un triple objectif :
1 – Promouvoir la création d’un métro transmanche pour favoriser l’emploi transfrontalier et le développement des affaires
2 – Offrir aux entrepreneurs français des solutions pour faciliter leur développement au Royaume-Uni
3 – Comparer l’expérience des entrepreneurs arrivés il y a 15 ans et récemment pour suggérer de nouvelles mesures destinées à dynamiser l’emploi et libérer l’initiative en France.

Le programme de la journée ménagera des temps d’échanges et de rencontres, notamment lors du déjeuner ou du cocktail de clôture, entre les séances de travail dont voici les temps forts :

Table ronde 1 : L’emploi (10h15 – 11h00)
Juristes, chasseurs de tête, spécialistes du recrutement, ils parlent des différences culturelles, de la mobilité sociale et de la lutte contre la discrimination. Des jeunes exposent les raisons qui les ont poussés à passer le tunnel pour chercher l’emploi qu’ils ne trouvaient pas en France.

Table ronde 2 : Création d’entreprises (11h30-12h30)
Portraits croisés d’entrepreneurs qui ont créé leur entreprise en Angleterre il y a 15 ans et récemment. Quelles raisons ont poussé ces entrepreneurs français à préférer créer leur entreprise en Angleterre plutôt qu’en France ?

Table ronde 3 : Financement d’entreprises (14h00 – 14h45)
Financement d’entreprises : Des financiers parlent des conditions fiscales et financières avantageuses pour développer une PME au Royaume-Uni, notamment au travers de la levée de fonds.

Conférences – (15h00 – 16h00)

Un métro transmanche pour dynamiser l’emploi
15 ans après, suggestions pour libérer l’initiative

Participation, déjeuner inclus : £45
Programme complet + fiche d’inscription : www.ufecorporate.org.uk

Pourquoi la France libre… d’entreprendre ?

Le 17 septembre 1996, j’organisais à Paris une conférence de presse pour expliquer pourquoi je transférais à Ashford le siège social de ma société :  la nécessité de réduire mes coûts pour rester compétitif m’imposait de prendre avantage du taux de charges patronales de 10.5% en Angleterre contre 48% en France. Je souhaitais alerter les pouvoirs publics sur les conséquences dramatiques de cette pression fiscale sur l’industrie électronique française.

Le lendemain, le journal britannique The Independant mettait le feu aux poudres en titrant en première page : French firm crosses Channel to the ‘land of opportunity’ (1996 09 18 the-independent). Puis, Europe 1 m’invita à raconter mon histoire et croula sous les appels des auditeurs. Les jours suivants, ce fut l’emballement médiatique (lire : “Il traverse la Manche et quadruple d’un coup son bénéfice” – L’Expansion du 26-09-1996).

Je recevais des dizaines d’appels par jour de la part de chefs d’entreprise ou d’aspirants entrepreneurs, pour m’encourager et me demander conseil afin de s’expatrier en Grande-Bretagne. Pour répondre à cette vague d’espérance, j’ai créé l’association “La France libre… d’entreprendre” qui va délivrer des renseignements de toute nature et orienter les demandes d’accompagnement vers des experts juridiques, fiscaux, comptables ou encore marketing. Tous s’expriment en français et sont rompus au monde des affaires britanniques et sa réglementation. L’idée est aussi de décourager les inconscients, les désabusés ou les combinards de se lancer dans l’aventure, l’Angleterre n’étant pas un nouvel Eldorado, ni un paradis fiscal, ni une zone de non-droit (lire le dossier de Job Pratique – décembre 1997).

Quelques mois plus tard, le succès est tel que je dois affréter un Eurostar pour déplacer des centaines d’entrepreneurs et toute la presse française pour une journée de conférences à Ashford.

Cette initiative avait alors eu un fort retentissement en France. Fin 1998, Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances du gouvernement Jospin, avait décidé de créer une « Exit tax » en exigeant le versement d’une caution aux entrepreneurs désireux de quitter le territoire français. Une fois cette loi abrogée, suite à la condamnation de la France par l’Union Européenne qui rétablissait la liberté de circulation des entrepreneurs, l’association n’avait alors plus de raison d’exister.

Le contexte actuel et la demande de reprendre un club de professionnel s’est concrétisé en 2011 par le lancement de l’UFE Corporate. Cette structure représente une opportunité d’entraide amicale entre les entrepreneurs français de Grande-Bretagne, prolongeant ainsi la mission et la philosophie de la France Libre… d’Entreprendre.

La conférence du 20 octobre 2011 à Ashford est l’occasion de fêter le 15ème anniversaire de la France libre… d’entreprendre.


Photo Flickr : Catholic Church

L’Appel du 18 juin sous le regard singulier du Dr Dorfsman

Carlton Gardens, 18 juin 2011, un jeune touriste français se trouve par hasard sur le lieu de la cérémonie officielle. Il demande naïvement ce qu’il se passe. “Oh, pas grand chose, lui répond son interlocuteur, des Français parlent d’un Français !”

C’est ainsi que débute un petit conte historique rédigé par le Docteur Thierry Dorfsman de l’UFE GB. Il nous présente tour à tour les acteurs présents à la commémoration à la manière du roman “Le monde de Sophie” qui fait découvrir la philosophie à une jeune fille en répondant à ses questions les plus banales.

Je vous laisse découvrir ce petit bijou d’humour dont le but est de rendre de plus en plus attrayante une cérémonie à priori bien rébarbative aux yeux de notre adolescent de passage : “Ce 18 juin 2011 à Carlton Gardens” (fichier pdf).

Je remercie Thierry Dorfsman d’avoir cédé à ma demande de raconter les événements à sa façon. Je m’attendais à de l’insolite, je n’ai pas été déçu ! Je précise que lui était à Carlton Gardens pour honorer la mémoire de son père, acteur du débarquement le 6 juin 1944 sous les ordres du commandant Kieffer avec 176 de ses camarades.

Photo Flickr de Florriebassingbourn

Votre retraite, à l’heure des réformes

Nous avons évoqué, il y a quelques mois, le thème l’optimisation de la retraite des expatriés, à la lumière d’une forte évolution législative (lire : “Quelle retraite pour les expatriés ?” du 6 décembre 2010). Dans sa lettre du mois d’avril, l’UFE GB, Union des Français de l’étranger, pose de précieux jalons pour notre compréhension des nouveaux mécanismes issus de la loi du 09 novembre 2010 (télécharger la lettre en pdf : 2011_04__reforme_retraites).

Ce document d’une grande clarté a été conçu par la CNAV, Caisse nationale d’assurance vieillesse comme un mode d’emploi pour les Français vivant à l’étranger, détaillant l’impact des changements en cours selon la situation de chacun.

Le premier thème traité est celui de l’âge du départ à la retraite et celui des retraites anticipées (handicap, pénibilité….). Si vous êtes né à partir du 1er juillet 1951, vous êtes concerné par l’allongement progressif de l’âge légal du départ à la retraite et le report de l’âge d’obtention du taux plein, si vous ne justifiez pas de la durée d’assurance nécessaire.

Ce dossier poursuit son ambition de répondre concrètement à vos interrogations en vous proposant de calculer vos droits, incluant trois éléments de base : le salaire annuel moyen, le taux et la durée d’assurance. Il ne vous reste plus qu’à saisir une calculatrice pour savoir de quoi il en retournera pour vous.

Le site de l’UFE

Photo Flickr de Trekkyandy

L’UFE Corporate, pour renouer avec l’esprit “France Libre… d’Entreprendre”

Il y a bientôt 15 ans, après avoir annoncé l’installation de mon entreprise dans le Kent (“French firm crosses Channel to the land of opportunity”, 1996 09 18 the-independent), j’avais reçu un nombre impressionnant de demandes d’entrepreneurs français tentés par la même aventure.

Olivier Cadic et Loïc Dumas, responsable du business club, UFE Corporate

J’avais alors créé l’association “La France Libre… d’Entreprendre” pour répondre à cet engouement. Un club de professionnels (expert-comptable, avocats…) destiné à accompagner les entrepreneurs s’était réuni autour de moi. Nous avions rassemblé plus de 1,000 adhérents en 1998. Ce succès n’était pas du goût du gouvernement Jospin. DSK, ministre des Finances de l’époque, avait décidé de créer une “Exit tax” en exigeant le versement d’une caution aux entrepreneurs désireux de quitter le territoire français. Le Figaro avait attribué mon nom à cette loi (“Pourquoi des entrepreneurs s’exilent”, 2000 02 20 Le Figaro). Une fois cette loi abrogée, suite à la condamnation de la France par l’Union Européenne qui rétablissait la liberté de circulation des entrepreneurs, nous avions mis un terme aux activités de l’association.

L’an dernier, plusieurs entrepreneurs qui s’étaient engagés à mes côtés m’ont confié qu’ils regrettaient l’atmosphère d’un club d’entrepreneurs, avec l’esprit de la France Libre… d’Entreprendre. Pour y répondre, j’ai proposé à Loïc Dumas d’animer l’UFE Corporate, un business club créé il y a quelques mois par l’UFE GB, l’Union des Français  de l’étranger au Royaume-Uni. Cette structure représente une opportunité d’entraide amicale entre les entrepreneurs français de Grande-Bretagne, prolongeant ainsi la mission et la philosophie de la France Libre… d’Entreprendre.

Ce club d’entrepreneurs solidaires se réunit lors des “Apéros entrepreneurs“. Cet événement mensuel gratuit et ouvert à tous permet aux Français entreprenants de faire du networking. Il n’est nullement besoin d’épiloguer sur l’avantage d’intégrer des réseaux dans le monde des affaires, surtout pour nos compatriotes qui viennent de poser leurs valises à Londres. Ceux qui adhèrent au club sont les entrepreneurs qui souhaitent offrir leur expertise ou leur expérience.

Le dernier Apéro de l'UFE Corporate a réuni une soixantaine d'entrepreneurs, début avril

L’UFE Corporate a déjà trouvé en Loïc Dumas (loic@frogvalley.net) un promoteur enthousiaste qui génère un engouement croissant puisque nous étions une soixantaine réunis début avril au Baranis, un bar qui dispose d’une piste de pétanque en sous-sol ! Pour rejoindre les fondateurs du Club UFE Corporate, vous pouvez vous inscrire sur cette page du site de l’UFE.

Nous fêterons le 15ème anniversaire de la France libre… d’entreprendre, à Ashford le 20 octobre 2011. La semaine dernière, le ministre du Budget, François Baroin, a annoncé l’institution d’une nouvelle Exit tax. Et je me suis dit que, décidément, l’histoire est un éternel recommencement !

Quelles Indemnités chômage au retour en France ?

Il arrive parfois que je sois interrogé par des compatriotes qui, ayant perdu leur emploi, souhaitent connaître le montant des indemnités chômage qu’ils percevraient à leur retour en France. L’UFE (Union des Français de l’étranger) vient de traiter ce sujet sur son site car la législation concernant le calcul de vos droits aux indemnités de chômage en France a changé.

Si vous avez travaillé en France postérieurement à l’activité exercée dans un autre Etat membre de l’UE (à l’exclusion des pays de l’EEE : Islande, Norvège, Lichtenstein et Suisse), le Pôle Emploi prend en compte, pour le calcul de vos droits, les périodes de travail accomplies à l’étranger indiquées sur un formulaire U1. Ce formulaire est délivré, sur demande, par l’institution compétente de l’Etat dans lequel le travail a été accompli. Dans ce cas, le calcul des allocations chômage s’effectue, depuis juillet 2010, sur la base des salaires perçus en France uniquement.

Pour plus d’informations, consultez la page chômage du site UFE.