Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Bientôt une nouvelle maternelle à Londres : la Chouette School !

Notre offre scolaire s’étoffe encore, cette fois à destination des plus petits, avec le projet d’ouverture d’une école maternelle dans l’ouest de Londres, en septembre 2011. Rien n’est définitif, les autorisations sont en cours pour pouvoir accueillir les enfants nés entre 2006 et 2009 (de la grande à la “toute petite” section)  dans un beau local à Chiswick (W4), le quartier résidentiel de Bedford Park où la communauté française est dense.

Ce projet est porté par Magali Amar, professeur des Ecoles expérimentée et passionnée de pédagogie, assisté de son mari, Julien Amar, Senior Project Manager dans un grand groupe de télécommunications franco-américain, à qui il incombera la gestion administrative, financière et l’action marketing.

L’âge d’entrer en maternelle est aussi le plus propice à l’apprentissage d’une seconde langue. Magali veut exploiter la chance de ces enfants de 2 à 6 ans de vivre dans une ville anglophone et multiculturelle, en leur offrant un bilinguisme par immersion. Concrètement, les journées se dérouleront moitié en langue française et moitié en langue anglaise.

Tout en désirant être strictement conforme au cursus du programme de l’Education nationale, la Chouette School se singularisera par une approche distinguant le savoir du savoir-être, propre à l’épanouissement personnel, et par la sensibilisation précoce au respect de notre planète. Partant de l’intime pour évacuer le stress de la vie de groupe, pour aider à l’expression et l’affirmation de la personnalité, l’école prolongera donc son initiation vers le général pour préparer de futurs citoyens protecteurs de l’environnement, en commençant par l’acquisition de bons réflexes.

L’apprentissage quotidien sera rehaussé par de nombreuses pratiques sportives et artistiques, des sorties culturelles et la fréquentation de clubs, du genre cuisine, arts plastiques, espagnol..

Vous pouvez consulter tous les détails sur le site de la Chouette School.

Magali souhaite obtenir des lettres de soutien de la part de la communauté française, afin de l’aider à obtenir son permis (D1 use) auprès du council d’Ealing pour lui permettre de s’installer à Chiswick. Vous pouvez lui envoyer vos courriers à admin@lachouetteschool.co.uk. Je lui adresse tous mes encouragements et mes félicitations.

Les conseillers du Commerce extérieur du Royaume-Uni se mobilisent contre le projet de loi de finances rectificative

La levée de boucliers s’amplifie contre les articles 17 et 18 du projet de loi de finances rectificative qui sera présenté au Parlement à partir du 21 juin prochain : c’est au tour des conseillers du Commerce extérieur de s’indigner (lire aussi : “Sept sénateurs de la majorité dénoncent la double taxe foncière auprès du Président de la République” du 23 mai 2011).

Je rappelle que l’article 17 prévoit une taxe sur les résidences secondaires des non-résidents évaluée à 20% sur la valeur locative cadastrale et que l’article 18 consacre une “Exit tax” par l’imposition des plus-values latentes sur les valeurs mobilières de ceux qui transfèrent leur domicile fiscal hors de France.

J’ai le plaisir de publier cette note de Bruno Deschamps, président de la section UK des conseillers du Commerce extérieur, écrite à Londres et datée du 27 mai 2011 : Note CCE_Loi de finances_27 mai 2011 (fichier pdf).

En quatre pages, il résume le sentiment ambiant en s’élevant contre la “diabolisation des français de l’étranger” émanant du projet de loi, dont le vote aurait un “retentissement désastreux auprès de catégories – entrepreneurs, expatriés, touristes – clefs pour l’économie de notre pays.” Pour ne prendre que l’exemple du Royaume-Uni, il rappelle que 400 000 Français y vivent, tandis que 200.000 Britanniques possèdent des propriétés en France.

Comme Bruno Deschamps, je pense qu’on prend le problème à l’envers : au lieu d’attirer des nouveaux contributeurs, de nouveaux entrepreneurs ou bien de faire revenir ceux qui sont riches en capitaux et en expérience, on donne plutôt envie de fuir à ceux qui sont le plus en situation de combler nos déficits.

François Baroin, ministre du Budget, explique que les expatriés profitent de services publics sans y contribuer ! C’est oublier qu’ils que bien “souvent ils ne coutent rien à l’Etat en matière de sécurité sociale et souvent de retraite”, rappelle M. Deschamps, avant d’ajouter dans sa note que “ces non-résidents sont déjà soumis à la taxe d’habitation, à l’impôt foncier, à l’ISF le cas échéant, à la TVA, aux droits de donations et successions. En outre, ces individus participent au maintien de l’économie locale par le biais de leurs investissements en ayant recours à différents services locaux. De plus, ils agissent très souvent pour accueillir et former dans leur pays de résidence, a titre bénévole, les jeunes français qui souhaitent s’expatrier pour apprendre des langues étrangères ou des pratiques commerciales, industrielles et/ou financières internationales (par exemple, étudiants, stagiaires, VIE).”

Je rejoins Bruno Deschamps en tous points dans cette affaire où le gouvernement plein de saines intentions a fait une erreur d’aiguillage en présupposant que les expatriés ont de l’argent, forcément plus d’argent que les autres et que c’est même le but de leur départ.

Je passe sur la légalité d’une initiative évidemment contraire aux décisions de la Cour de justice européenne sur la liberté d’établissement. Je reviens sur l’esprit de cette démarche mesquine et anxiogène, alors que nos autorités devraient prôner l’ouverture au monde et la prise de risque, à l’heure où les excédents commerciaux allemands nous laissent pantois, tandis que nous exportons de moins de moins…

Le site ccegb, des conseillers du Commerce extérieur de la France au Royaume-Uni.

Photo Flickr de Pixelmaniac

Le métro transManche fait la une de la presse régionale

“Le rêve transfrontalier d’un métro sous la Manche entre la Côte d’Opale et le Kent prend forme.”  Quel plaisir de lire cette entrée en matière dans la Voix du Nord du 28 mai dernier qui résume parfaitement la situation actuelle.

Lorsque Thaddée Segard, représentant de l’association Opale Link, m’a parlé de ce projet fou en janvier 2008, j’ai tout de suite cru en cette perspective. En effet, c’est la gare Eurostar d’Ashford qui a justifié mon installation dans le Kent en 1996. Il est réconfortant que ce soit la “société civile” du Boulonnais et du Calaisis qui prenne son destin en main pour valoriser ses atouts géographiques au service de son développement. Thaddée a allumé la mèche, l’intérêt s’est progressivement transformé en enthousiasme avant de se muer en impatience fébrile : les élus de la Région prennent désormais les JO de Londres 2012 pour ligne de mire !

Autant dire que l’objectif n°2 du Plan Emploi semble sur de bons rails… Je vous parle souvent du plan Ecole, nous avons également un plan Emploi, lancé début 2010, où figure donc le métro transManche. Je suis reconnaissant à Edouard Braine, notre consul général, d’avoir inscrit cette audacieuse proposition au service de l’emploi, d’autant que je n’avais pas obtenu que Nicolas Sarkozy évoque le sujet, deux ans plus tôt, lors de sa visite d’Etat à Londres en mars 2008.

Les bienfaits économiques d’une liaison transManche reliant les gares de Calais-Frethun et Ashford coulent de source (lire : “Vers une nouvelle génération de transfrontaliers” du 24 août 2010). Sachant que le chômage est trois fois moins élevé dans le Kent et que le prix du foncier est trois fois moins élevé sur la Côte d’Opale, des effets d’ajustements sont inévitables entre les deux bords.

Sur un plan pratique, comment transformer Calais en “banlieue résidentielle de Londres”, comme s’en amuse déjà la presse locale ? Il n’est évidemment pas question de creuser un nouveau tunnel de 30km, mais d’emprunter le tunnel sous la Manche qui ne fonctionne qu’à 57% de ses capacités. Toute la faisabilité du projet porte sur le prix du péage exigé par Eurotunnel. Sous les efforts conjugués des élus, la position d’Eurotunnel semble s’infléchir tenant compte de sa mission d’aménagement du territoire ou de la rentabilité de ses investissements (lire : “Eurotunnel favorable à l’idée d’un métro trans-Manche” du 16 février 2011 ). Une fois la question des droits de passage résolue, les “trains régionaux deviendront eurorégionaux”, se réjouit d’avance le président de Région, Daniel Percheron. Précisons que la Région est disposée à financer tous les aménagements nécessaires, avec l’appui de Bruxelles.

Les travaux concerneront surtout la gare de Calais-Frethun qui avait accueilli sur son parvis, en octobre dernier, les premières Rencontres jobs transfrontaliers, sous l’impulsion de Catherine Fournier, maire de Frethun (lire : “Pari gagné pour les 1ères Rencontres jobs transfrontaliers” du 06 octobre 2010). L’espoir est immense pour les futurs travailleurs transfrontaliers. Il leur faudra compter 35 minutes de traversée seulement vers la terre promise. Une fois sortis du “métro” à Ashford, les passagers qui souhaitent poursuivre jusqu’à Londres pourront emprunter, comme je le fais chaque semaine, un train qui les conduira à Saint-Pancras en 37 minutes.

De l’autre côté de la Manche, nous saisissons toute opportunité avec Edouard Braine pour faire avancer le projet. Je le remercie d’avoir partagé ce rêve. Ces derniers mois, le consul a multiplié les déplacements, puisqu’on l’a vu à Calais pour fêter les vingt ans du Tunnel, à Canterbury pour la célébrer le traité franco-britannique signé par Mitterrand et Thatcher, à Ashford en compagnie des entrepreneurs du Kent et, enfin, à Frethun pour assister au forum transfrontalier sur l’emploi.

Edouard Braine vient d’inviter le président d’Eurotunnel à Londres pour rencontrer les personnes impliquées sur le projet de navette coté anglais. Je vous tiens au courant de l’avancée de ce magnifique dessein.

La Voix du Nord du 28 mai 2011 :
– Voir la Couverture (vdn_01_boulogne_28_05_11_01)
– Lire “L’an prochain, un métro sous la Manche ?” du 28 mai 2011 (vdn_01_boulogne_28_05_11_02)
– Lire “L’enjeu de la gare Calais-Frethun est vital pour le littoral” (vdn_01_boulogne_28_05_11_10)
Nord Littoral du 28 mai 2011 :
– Lire l’encart “Un métro Frethun-Ashford ?” et les articles “La SNCF nous méprise” et “Catherine Fournier défend inlassablement son combat pour la gare de Fréthun : Il n’est pas trop tard pour développer la gare” (110528 NORDLIT p12&13)