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“Le Royaume-Uni offre des règles claires, simples et promeut une attitude administrative visant à aider et à faciliter la vie des entreprises” Olivier Cadic, dans le Figaro

Dossier paru dans le Figaro du 18 juillet 2015 : “Ces entrepreneurs français qui choisissent Londres”
“La simplicité administrative et la flexibilité du marché britannique sont plébiscités par nos compatriotes. La France reste le premier investisseur direct européen du Royaume-Uni.”
Artcile Figaro_Londres_2015(…)
“Afin de comprendre pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français, la délégation sénatoriales aux entreprises, composée de sénateurs de tous bords et présidée par Elisabeth Lamure sénateur (LR) du Rhône, s’est rendue à Londres où elle a rencontré une vingtaine d’entrepreneurs français installés outre-Manche.
(…)
Tous mettent en avant la simplicité du système anglais. “Les employeurs britanniques ne sont pas confrontés, comme leur homologues français, à la complexité chronophage du calcul des cotisations sociales. S’y ajoute un faible coût du travail : le total des charges sur les salaires a été évalué à 22% au Royaume-Uni, contre 60% en France”, explique Olivier Cadic, sénateur (UDI), brandissant une fiche de paie britannique qui tient en quelques lignes et un minidépliant qui résume à lui seul la fiscalité du Royaume-Uni.
(…)
Autre atout, selon eux : la flexibilité du marché du travail qui concerne aussi bien le temps de travail, la période d’essai que le licenciement. “Il n’y a pas de Code du travail en Angleterre, les relations sont contractuelles, ce qui permet une très grande souplesse”, explique Olivier Cadic.

Lien vers le Figaro

HEBDOLETTRE n°29 – 15 juillet 2015 – Edito : Tsipras, l’homme qui retourne sa veste plus vite que son ombre

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Edito de l’HebdoLettre n°29

Le jour de notre fête nationale, il est de tradition de nous rassembler pour célébrer notre idéal démocratique et républicain.

Se rassembler ! C’est ce qui s’est produit lundi à Bruxelles.

Après une longue nuit de débats, les chefs de gouvernement de la zone euro sont parvenus à un accord pour éviter la sortie de la Grèce.
HL Picto 3
Depuis près de 5 ans, la Grèce dont le PIB ne représente que 2% du PIB européen, fait vaciller la monnaie unique.

Alexis Tsipras, son Premier ministre, s’est fait élire en début d’année sur un programme rejetant les mesures rigoureuses imposées par l’Europe en contrepartie de son soutien financier.

Les mesures imposées par la Troïka n’ont pas si mal réussi à l’Irlande. Ce pays s’est brillamment relevé, a remboursé et renoue avec une forte croissance.

Suite à l’arrivée de Tsipras, la croissance grecque s’est brisée. Le pouvoir a fait porter la responsabilité de l’échec économique du pays à l’Europe et à l’Allemagne en particulier.

Afin de faire plier l’Europe, le Premier ministre grec a joué la rue contre les créanciers. En conséquence, les banques ont fermé… Lire la suite

Mon déplacement à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne

L’endroit ne manque pas de majesté. A Hambourg, la plus ancienne chambre de commerce d’Allemagne, fondée en 1635, m’a été présentée, dans un français parfait, par sa directrice Corinna Nienstedt.

La chambre de commerce d’Hambourg, fondée en 1635 !

La chambre de commerce d’Hambourg, fondée en 1635

Le port d’Hambourg a développé de longue date la philosophie du libre-échange, ce qui lui vaut cet esprit cosmopolite.

Avec 150.000 membres qui vont de l’autoentrepreneur à la multinationale, telle que Siemens ou Airbus, la chambre de commerce se révèle être la voix de l’économie à Hambourg.

Lorsque la Chine s’est ouverte, dans les années 80, Hambourg a montré qu’elle avait tiré tous les enseignements de l’exemple de Düsseldorf, ville qui avait si bien réussi à attirer les entreprises japonaises. Hambourg a donc noué des liens politiques à haut niveau et organisé une conférence annuelle pour développer les relations entre l’Europe et la Chine : « The Hamburg summit, China meets Europe ».

Aujourd’hui, face aux 520 entreprises chinoises implantées à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne, nos 20 à 30 entreprises françaises font pâle figure…

Hambourg est consciente de ses forces et de ses faiblesses. La ville souhaite désormais rayonner internationalement.

Face à la ville historique de Berlin ou face à la fête de la bière de Munich, la ville a entrepris de se distinguer par son offre culturelle autour du music-hall afin d’attirer les touristes allemands en premier lieu.

Olivier Cadic, Corinna Nienstedt, directrice de la chambre de commerce d’Hambourg et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d'Allemagne du nord

Olivier Cadic, Corinna Nienstedt, directrice de la chambre de commerce d’Hambourg et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord

Dans le cadre du plan Hambourg 2030, la Chambre a fait pression afin que la ville atteigne une renommée internationale par le biais d’une candidature aux Jeux Olympiques.

Le dossier proposé par Hambourg a fait l’unanimité face à la candidature de Berlin.

Reste désormais à convaincre les Hambourgeois. Le 29 novembre prochain, ils décideront par voie de référendum si la candidature de la ville aux JO de 2024 leur semble judicieuse.

Après s’être toutes retirées, une banque française, le Crédit Mutuel, vient de réimplanter une succursale à Hambourg. Est-ce le signe d’un regain d’intérêt hexagonal pour le land de Hambourg, une des régions les plus riches d’Europe ?

Souhaitons-le. Les entreprises françaises auraient tout intérêt à venir profiter de l’approche fédératrice de cette ville-Etat pour développer leurs affaires à l’international.

Effectif du consulat français à Hambourg : 1

Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d'Allemagne du nord, Olivier Cadic, Serge Lavroff, consul général à Hambourg et Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire à Hambourg

Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord, Olivier Cadic, Serge Lavroff, consul général à Hambourg et Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire à Hambourg

Serge Lavroff est consul général à Hambourg. En arrivant à son poste, il y a bientôt deux ans, il a découvert qu’il devrait travailler seul. En effet, depuis l’été 2013, les services consulaires ont été transférés à Berlin. Le bureau de l’assistant est depuis déserté. Il n’y a pas davantage de budget pour entretenir l’espace vert où la nature foisonnante a repris des droits.

Serge Lavroff est également directeur de l’institut français. Cette année, la dotation pour l’Institut a été réduite de 30%…. malgré la croissance annuelle de 20% du chiffre d’affaires des cours de français.

Consulat_influence_HambourgChaque mois, durant toute une journée, trois agents viennent de Berlin en tournée consulaire pour tromper la solitude du consul “d’influence”.

Les plages de rendez-vous sont réservées en 20 minutes. Les agents s’arrachent les cheveux pour faire fonctionner la machine Itinera, devenue célèbre pour des performances au caractère aléatoire.

Avec Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire à Hambourg et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord, nous rendons hommage à l’abnégation de notre consul général à Hambourg qui fait de son mieux pour faire vivre la représentation française dans la capitale économique allemande.

Publication du rapport : “Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ?”

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution du rapport intitulé “Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ?”. Il est disponible en ligne gratuitement.

Olivier Cadic et Elisabeth Lamure, co-auteurs du rapport

Olivier Cadic et Elisabeth Lamure, co-auteurs du rapport

Lire le rapport : www.senat.fr/rap/r14-534/r14-5341.pdf

Lire la fiche de synthèse : DSAE 20150702 POURQUOI LE ROYAUME-UNI SÉDUIT LES ENTREPRENEURS FRANÇAIS (pdf).

J’ai cosigné ce rapport d’information avec Elisabeth Lamure, présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises.

La délégation, dont je suis vice-président, a notamment pour missions d’identifier les freins à la croissance économique en France et de proposer les réformes nécessaires.

HEBDOLETTRE n°28 – 07 juillet 2015

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Edito de l’HebdoLettre n°28

La France ne serait plus tout à fait elle-même si un acteur public n’apportait pas son grain de sel en toutes circonstances… Le gouvernement a fusionné l’AFII, destinée à faciliter l’implantation d’entreprises étrangères en France avec UBI France au sein d’un nouvel ensemble nommé Business France.

Le rôle d’accompagnement des entreprises françaises à l’export précédemment dévolu à UBI France recouvre en partie l’action des Chambres de commerce.
HL Picto 3
Lorsque l’on parle de Chambres de commerce, on distingue en premier lieu celles qui sont établies sur le territoire français. Leurs activités export sont regroupées dans CCI International, présidé par Jean-François Gendron. En second lieu, hors de nos frontières, on compte 112 CCI françaises à l’international, présentes dans 82 pays. Ce réseau est chapeauté par CCI France International (CCIFI), présidé par Arnaud Vaissié.

La semaine dernière, lors de l’AG de la CCIFI, Arnaud Vaissié a annoncé un taux de croissance de 10% de son réseau, aujourd’hui constitué de 32.580 entreprises membres. Un vaste ensemble autofinancé à 97% !
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« Au Royaume-Uni, c’est l’emploi qui fait la croissance et non l’inverse » (interview dans Ouest-France)

Article dans Ouest-France : «Fiscalité. Le Royaume-Uni séduit nos entrepreneurs» du 07 juillet 2015 :

Ouest-France« Un rapport sénatorial montre que nos entrepreneurs louent le pragmatisme britannique où la flexibilité du travail et la fiscalité dopent l’emploi. Entretien avec Olivier Cadic, sénateur représentant les français établis hors de France (UDI-UC).

Le Royaume-Uni est-il l’exemple à suivre ?
Il ne s’agit pas d’importer le modèle britannique, tel quel, en France, culturellement, ça ne marcherait pas. Mais reconnaissons que leur succès économique est incontestable. Le Royaume-Uni, pourtant fortement affecté par la crise de 2008, affiche aujourd’hui un taux de croissance de 2,8 % (contre 0,6 % en France), un taux de chômage de 5,4 % (contre 11,1 % en France). Deux chiffres qui, forcément, interpellent. C’est aussi le fruit des réformes initiées dans la durée depuis trente ans. »

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« Les mesures fiscales et sociales qui séduisent les entrepreneurs français au Royaume-Uni », article dans Fiscal Online

Article sur le site Fiscalonline.com, du 2 juillet 2015 :

Fiscalonline« La délégation sénatoriale aux entreprises vient de remettre un rapport d’information intitulé « Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français »
(…)
Pour remplir sa mission, la Délégation aux entreprises a initié un cycle de visites de terrain, dès le mois de janvier 2015. Elle a ainsi répondu à l’invitation de plusieurs de ses membres, dont M. Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, qui lui a proposé de se déplacer à Londres. »

Lire l’article

PJL Dialogue social et Emploi : mes six amendements adoptés en première lecture au Sénat

La semaine dernière, le Sénat a débattu du projet de loi « Dialogue social et Emploi », présenté par François Rebsamen, ministre du Travail. L’épilogue est intervenu le 30 juin avec un vote positif (181 pour et 36 contre), mais la CMP (Commission mixte paritaire) qui s’est réunie deux heures plus tard fut un échec. J’y représentais le groupe UDI-UC. La gauche, engluée dans ses dogmes, semblait déterminée à repousser toutes les principales avancées du Sénat. Le texte est donc reparti le soir même à l’Assemblée nationale en seconde lecture.

« Tout le monde réclame davantage de simplicité », Olivier Cadic, Sénat, 22 juin 2015

« Tout le monde réclame davantage de simplicité », Olivier Cadic, Sénat, 22 juin 2015

En séance le 22 juin 2015, je suis intervenu en discussion générale au nom du groupe UDI-UC, fustigeant l’article 1er qui prévoit d’instituer les CPRI, Commissions paritaires régionales interprofessionnelles. Encore un nouveau « machin » en charge d’organiser le dialogue social dans les très petites entreprises (TPE). Quelle défiance vis à vis des entrepreneurs et de leurs collaborateurs ! (lire : O_Cadic_Dialogue social et Emploi _Discussion générale).

Lors des débats, six de mes amendements ont été adoptés parmi les 34 déposés :

Instances de représentation du personnel (IRP)
1- Offrir la possibilité aux entreprises de regrouper les instances à partir du seuil de 50 salariés et non plus de 300 (Amdt n°12).
2- Rétablir le principe selon lequel les suppléants ne seront présents lors des délibérations des IRP qu’en l’absence des titulaires (Amdt n°15).
3- Ne pas contraindre les entreprises à devoir consulter leur comité d’entreprise sur l’utilisation du crédit impôt recherche (Amdt commun n°151).

Pénibilité
4- Supprimer la possibilité d’élaborer des référentiels de branche se résumant au classement des salariés « par métiers » (Amdt n°21).
5- Permettre une entrée en vigueur des nouvelles obligations en matière de négociation des accords de prévention de la pénibilité concomitamment à la mise en place définitive et totale des dispositions du compte de prévention de la pénibilité, soit au 1er janvier 2018 (Amdt n°31).

Base de données unique
6- Repousser d’un an la mise en place de la base de données unique dans les entreprises de moins de 300 salariés (Amdt n°14).

1000ème article !

Fireworks_1000Cher lecteur,

Vous êtes en train de lire le millième billet publié sur ce blog.

Déjà mille ! Quel chemin parcouru depuis mes premières publications en 2007 suite à mon élection à l’Assemblée des Français de l’Etranger pour représenter les Français du Royaume-Uni.

Ce média a évidemment pris une orientation plus internationale depuis mon élection au Sénat, en septembre dernier. Il vous rend compte au plus près de mon activité parlementaire.

Mon HebdoLettre (abonnement) vient relayer ces informations et les compléter, notamment au sujet de mes déplacements en circonscription dans le monde entier.

Vous êtes environ 5000 à visiter ce blog chaque mois.

1000 mercis, pour votre fidélité, pour vos encouragements et pour tous vos commentaires.

Pourquoi les élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) n’ont-ils plus droit au passeport de service ?

Les conseillers consulaires élus en juin 2014 sont privés du passeport de service, même si leur mandat les conduits à se déplacer dans des pays à risques.

Pour l’obtenir, cela «nécessiterait une concertation interministérielle». Et pourquoi se donner cette peine alors qu’ils peuvent bien travailler par «conférence téléphonique ou audiovisuelle». Voilà la réponse plutôt désinvolte que j’ai reçue du ministre des Affaires étrangères, le 4 juin dernier.

Consternation (Lire : Le passeport de service c’est bon pour les fonctionnaires, mais pas pour les conseillers consulaires du 5 juin 2015). J’ai donc posé une nouvelle question écrite au ministre. Il me semble légitime d’insister, car les élus à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) disposaient d’un tel passeport jusqu’à fin juin 2014.

Sur quel fondement l’Administration refuse-t-elle aujourd’hui cette protection diplomatique aux élus de la République, tandis que le monde n’a jamais été autant en ébullition ?

Question écrite n° 16802 de M. Olivier Cadic
JO Sénat du 11/06/2015 – p.1358

M. Olivier Cadic souhaite rappeler l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la réponse qui lui a été faite le 4 juin 2015 à la question n° 16120 publiée le 30 avril 2015 concernant la possibilité d’étendre aux conseillers consulaires la délivrance d’un passeport de service déjà attribué aux fonctionnaires. Outre le fait qu’il est surprenant qu’une administration refuse d’envisager l’évolution d’un décret sous prétexte que cela va nécessiter d’y consacrer, entre différents ministères décisionnaires, un peu de temps, du travail et de l’organisation… il est désobligeant à l’égard d’élus de la République, représentants des Français établis hors de France, de considérer que leur mandat pourrait s’exercer quasi-virtuellement au moyen d’une « conférence téléphonique ou audiovisuelle ». Enfin, il rappelle que les élus à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) dont le mandat a pris fin au 30 juin 2014 disposaient d’un passeport de service. Il souhaiterait donc savoir pourquoi les nouveaux élus AFE n’ont plus droit à ce passeport de service.

Mon appel à la déflation réglementaire pour soutenir les entreprises françaises (vidéo)

La prolifération des normes légales affecte directement la compétitivité de nos entreprises. Leur gestion devient de plus en plus complexe et couteuse, mais aussi plus frileuse en termes d’embauches. Il faut se féliciter d’avoir pu en débattre, le 10 juin, à l’initiative de ma collègue Elisabeth Lamure, présidente de la délégation aux Entreprises (DSAE).

« N’est-il pas temps, à notre tour, d’imposer l’élimination de deux règles chaque fois que nous en créerons une nouvelle ? » Olivier Cadic – Sénat – 10/06/2015

« N’est-il pas temps, à notre tour, d’imposer l’élimination de deux règles chaque fois que nous en créerons une nouvelle ? » Olivier Cadic – Sénat – 10/06/2015

L’inflation législative se double de la défiance de l’Administration. Au lieu d’accompagner et de conseiller les entreprises, a souligné la présidente, elle se comporte « comme un contrôleur de l’application des normes ».

Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification, a été invité nous à présenter le bilan d’application de la circulaire du 17 juillet 2013 « relative à la mise en œuvre du gel de la réglementation en ce qui concerne les entreprises ».

Nous avons attendu en vain de connaitre « le coût des normes » que la circulaire nous promettait pourtant tous les six mois ! (lire les débats).

Il faut cesser de se moquer du monde de l’entreprise. Avec mon collègue Michel Canevet, j’en appelle au respect de la circulaire précitée et au passage du gel à la déflation des règles. Pour ne citer qu’eux, nos proches voisins allemands et britanniques ont intégré cette pratique. (lire notre communiqué de presse : CP MC et OC).

Ainsi, pour prévenir l’inflation législative et, par voie de conséquence, l’augmentation des coûts pour les entreprises, j’ai illustré mon intervention par l’exemple britannique que l’on résume sous cette formule : « one-in, two-out ».

Autrement dit, si vous imposez aux entreprises une mesure légale qui leur coûte une livre sterling de plus, vous devez, en contrepartie, supprimer un texte existant pour leur permettre d’économiser deux livres sterling ! Et cela fonctionne. (lire mon intervention en séance : Intervention_O_Cadic_10 juin 2015).

VIDEO de l’intervention

Ma question au gouvernement sur la convention fiscale France-Colombie

Lors de mon déplacement en Colombie le mois dernier, j’ai appris que le Premier ministre Manuel Valls devait signer une convention de non-double imposition entre nos deux pays à la faveur de sa venue à Bogota, fin juin. Comme il ne m’a pas été possible de lire ce projet de convention, j’ai préféré prendre les devants en posant une question écrite au ministre des Finances (ci-dessous).

ColombieEspérons que nous ne retrouverons pas l’alinéa de l’article 25 de convention fiscale entre la France et l’Andorre (lire : Le Sénat refuse, en nouvelle lecture, de ratifier de la convention fiscale entre la France et Andorre, du 27 février 2015).

Dans le cas contraire, cela confirmerait l’intention du gouvernement de créer un dispositif qui lui permettrait à terme de fiscaliser les Français expatriés sur les revenus perçus à l’étranger.

Convention fiscale France-Colombie pour éviter la double imposition

Question écrite n° 16802 (JO Sénat du 11/06/2015) : M. Olivier Cadic attire l’attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur la convention que négocient actuellement la France et la Colombie afin d’éviter la double imposition. Il rappelle que récemment, fait rare pour être souligné, le Sénat a rejeté à deux reprises la convention fiscale entre la France et l’Andorre en raison de son article 25, alinéa d, qui stipule que « la France peut imposer les personnes physiques de nationalité française qui résident en Andorre comme si la présente convention n’existait pas ». Il a pris bonne note de l’engagement du Gouvernement français selon lequel ce texte « ne préfigurait pas de projet d’imposition sur la nationalité » et qu’il « serait sans effet juridique ». Toutefois, à la veille du déplacement du premier ministre en Colombie, au cours duquel est prévue la signature d’une convention fiscale, il souhaiterait s’assurer que la disposition déjà contestée dans la convention avec Andorre ne figure pas dans le projet de convention fiscale avec la Colombie.

Séminaire “Frontières Européennes” : les Jeunes UDI se passionnent pour l’Europe (vidéo)

J’ai été heureux d’intervenir, le 13 juin, sur le thème “Coopération européenne et internationale” lors du séminaire “Frontières Européennes”, organisé par les Jeunes démocrates pour l’Europe, structure dont les UDI Jeunes sont membres.

Le Parti Démocrate Européen (PDE/EDP) sera destinataire des contributions produites par les militants qui ont travaillé sur divers sujet tels que l’éducation, l’identité culturelle, la coopération, la sécurité ou la Défense.

Une façon de montrer que nos jeunes désireux d’Europe constituent une force de propositions, incontournable à mon sens, la bonne humeur en prime !

J’adresse toute mes félicitations à l’équipe d’organisation aussi enthousiaste qu’efficace. Je remercie pour son accueil Sarah Robin, secrétaire générale adjointe des Jeunes démocrates européens et chargée de mission UDI-Monde.


Audition d'Olivier Cadic lors du séminaire… par JDE-YDE

Communiqué – Attentat en Tunisie

En qualité de sénateur représentant les Français hors de France, je m’adresse au peuple tunisien pour l’assurer de toute ma sympathie et de mon soutien dans cette nouvelle épreuve.

Cet acte de barbarie choque nos consciences et nous appelle à redoubler de vigilance au moment même où la France est également frappée. Je rends hommage aux victimes du terrorisme et je compatis à l’affliction de leurs proches.

J’ai immédiatement contacté Madeleine Berger-Ben Naceur, élue consulaire au service de la communauté française en Tunisie. Elle m’a fait part de son émotion et des conséquences dramatiques de cet attentat pour le pays. Je vous livre son témoignage, ci-dessous.

Olivier Cadic

Propos de Madeleine Berger-Ben Naceur, conseillère consulaire Tunisie-Lybie (26 juin 2015 – 15h00) :

Madeleine« J’ai appris la nouvelle alors que j’étais chez mon marchand de légumes. Personne ne voulait y croire. Nous étions tous effondrés.

On pensait avoir touché le fond avec le musée du Bardo. On ne pensait pas aller plus bas. Aujourd’hui, il n’y a pas de mot, j’ai même du mal à parler.

Ici, personne n’aurait jamais imaginé que des musulmans puissent tuer consciemment pendant le Ramadan. Le mois de Ramadan est une période de paix et de sérénité. Ce qui est arrivé est impensable !

Les conséquences seront dramatiques pour le pays. L’économie tunisienne repose sur l’agriculture et le tourisme.

En temps normal, notre population augmentait de 50% puisque le pays accueillait 5 à 6 millions de touristes. Aujourd’hui, on a l’impression qu’il n’y a personne. L’attentat du Bardo s’est passé au mois de mars, au moment des réservations…

C’est toute l’économie et tous les secteurs qui vont souffrir, du transport aérien au petit quincaillier qui fournit les hôtels.

Je suis incapable de penser à l’avenir. Je suis catastrophée ».

HEBDOLETTRE n°27 – 26 juin 2015

Lire : l’HEBDOLETTRE n°27 – 26 juin 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°27

Créée pour offrir une protection sociale aux expatriés, la Caisse des Français de l’étranger (CFE) fait actuellement l’objet d’un audit conjoint de l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

Le rapport attendu le mois prochain sera déterminant pour dessiner l’avenir de la CFE.

La Caisse doit-elle demeurer un organisme de Sécurité sociale sous tutelle de l’Etat, ou alors être transformée en mutuelle ou bien encore être privatisée pour devenir une assurance privée ?

HL Picto 3 A quelques semaines de l’élection d’un nouveau conseil d’administration de la CFE composé de 21 membres, dont 18 sont élus par les membres de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), les socialistes ont déposé une proposition de loi pour modifier le collège électoral.

Ils souhaitaient faire voter les conseillers consulaires tout en écartant les délégués consulaires et les parlementaires.

Pourtant lors de la réforme de la représentation des Français établis hors de France, ces mêmes sénateurs s’étaient refusés à envisager de faire évoluer le collège électoral de la CFE alors même qu’ils réduisaient le nombre de conseillers à l’AFE. C’est un point que nous avions souligné dans nos débats à l’époque… Lire la suite

Emmanuel Beaufils, délégué consulaire Allemagne, rejoint l’UDI

On peut personnifier Emmanuel Beaufils par son attachement à la vie franco-allemande, puisqu’il vit outre-Rhin depuis neuf ans et enseigne l’histoire-géographie, dans la langue de Goethe, au lycée français à Francfort.

Emmanuel Beaufils, délégué consulaire de la circonscription de Francfort-Cologne-Sarrebruck

Emmanuel Beaufils, délégué consulaire de la circonscription de Francfort-Cologne-Sarrebruck

Engagé en politique dès 1989, Emmanuel aimerait tant que les Français trouvent, eux aussi, une voie vers « une démocratie plus apaisée et débattant de l’essentiel ».

Parce qu’il rêve, encore et toujours, d’une société française plus libérale et d’une Europe plus fédérale, il a décidé de rejoindre la famille UDI, où il pourra également exprimer ses valeurs humanistes ou s’engager sur le thème de l’écologie qui lui tient à cœur.

Nous pourrons compter sur son talent de mobilisateur, lui, qui a rassemblé 500 personnes devant le consulat français suite à l’attentat de Charlie Hebdo. Accordons-lui aussi une abnégation peu ordinaire, puisqu’Emmanuel a négocié le statut d’Ersatzschule pour le lycée français qui lui permet aujourd’hui de stabiliser ses frais de scolarité, grâce à une subvention du Land de Hesse.

Au-delà de ses fonctions de professeur et de délégué consulaire, Emmanuel est connu à Francfort comme comédien au sein de la compagnie théâtrale francophone Derdiedascalies.

Je lui souhaite la bienvenue et je le remercie de son engagement à faire grandir la famille UDI à Francfort.

Le Sénat rejette la proposition de loi sur la fin de vie

87 pour et 196 contre, la PPL « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » a été nettement rejetée par les sénateurs. Je me suis prononcé contre un texte qui avait été trop dénaturé à force d’amendements restrictifs et prohibitifs. C’est dire si mon amendement voulant accorder le libre choix de propre sa mort, dans les cas extrêmes, ne pouvait aboutir (lire : O_Cadic_findevie_seance_16_juin_2015). Il ne retranchait pourtant rien à la proposition de loi Claeys et Leonetti.

 « Mon corps m’appartient, ma mort m'appartient », Olivier Cadic, Sénat, 16.06.2015

« Mon corps m’appartient, ma mort m’appartient », Olivier Cadic, Sénat, 16.06.2015

Le 16 juin, le thème aidant, j’ai eu la sensation de vivre un voyage au bout de la nuit, puisque les sénateurs ont débattu chaque article jusqu’à 2h du matin. Du reste, certains collègues ont regretté qu’une loi aussi capitale manque à ce point d’éclairage et de visibilité dans l’opinion.

Mes amendements se sont fondés sur la réflexion conduite depuis des années par l’association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Son dynamique président, Jean-Luc Romero, a intitulé son livre Ma mort m’appartient. J’ajouterai que ma mort m’appartient parce que mon corps m’appartient. C’est notre corps qui souffre et meurt. Qui oserait aujourd’hui contester la libre disposition de chacun sur son propre corps ? Pourquoi soudain une limite ?

Il n’est que temps de créer un nouveau droit ! Celui de pouvoir quitter ce bas monde, avec l’assistance du corps médical, sans souffrance inutile et sans donner à ses proches le spectacle de sa propre dégénérescence.

Le matin même de la séance du 16 juin, l’association ADMD avait organisé, dans les locaux du Sénat, une conférence de presse réunissant des sénateurs de toutes sensibilités, mais unis en faveur du droit de mourir dans la dignité.

Le matin de la séance du 16 juin, l’ADMD avait organisé, dans les locaux du Sénat, une conférence de presse réunissant des sénateurs de toutes sensibilités, mais unis en faveur du droit de mourir dans la dignité.

La société française est prête à 96% ! (sondage Ifop, octobre 2014) Lire : Mon amendement pour le « droit de mourir » dans la dignité du 28 mai 2015.

Nos voisins européens ont franchi le pas ! Les Belges, Hollandais, Luxembourgeois ou Suisses sont-ils pour autant insensibles à la valeur de la vie ?

J’aurais tant préféré que la patrie des droits de l’Homme se trouve à la pointe d’un mouvement irrémédiable, de toute façon.

Entretien et regroupement des cimetières français en Algérie

Ce matin, au ministère des Affaires étrangères, avec les associations et les représentants du Consistoire une réunion très attendue sur le thème : Bilan et perspectives sur les sépultures civiles françaises en Algérie.

MAEDI_cimetiere_algerie

Plus de 3,8 millions d’euros ont été dépensés à ce jour. La dotation pour 2015 s’élève à 415.092€, elle devrait permettre le regroupement de 17 cimetières

Depuis la visite de Jacques Chirac en 2003, un plan d’action et de coopération a été engagé afin que soit préservée la mémoire des nombreux Français qui ont vécu en Algérie et y sont inhumés.

171 cimetières chrétiens ont été regroupés à ce jour ; 41 cimetières chrétiens restent à regrouper. Le regroupement des sépultures juives ayant été autorisé par le Consistoire central, le MAEDI étudie les modalités de ces regroupements. Plus de 3,8 millions d’euros ont été dépensés par l’État et les collectivités locales.

Félicitations à Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger, à toutes les personnes de l’administration qui ont piloté ces opérations depuis 2005.

J’ai profité de cette réunion pour saluer tous les bénévoles qui s’investissent pour l’entretien des cimetières et le devoir de mémoire. Ainsi, à la faveur de mon passage à Alger et Annaba, j’ai pu apprécier l’engagement de Sabri Mêle, conseiller consulaire et président de l’UFE Annaba, qui a fondé, en 2000, l’association In Memoriam pour la sauvegarde et l’entretien des cimetières français pour l’Est de l’Algérie. Je serai à Oran le 3 juillet prochain.

Mieux vaudrait vaincre la précarité plutôt que de la condamner seulement !‬‬‬‬‬

Le 18 juin, j’ai soutenu une proposition de loi visant à lutter contre la discrimination à raison de la précarité sociale (lire mon intervention : PPL_Discrimination_O_Cadic). Celle-ci a été adoptée par le Sénat.

J’en suis satisfait. Comment ne pas vouloir combattre une discrimination qui empêche de briser le cercle de la précarité dans la recherche d’emploi ou dans la vie quotidienne (inscription scolaire, prêt bancaire…) ?

Il n’empêche que les socialistes, auteurs de cette proposition, seraient plus inspirés de créer un environnement propice à la croissance et générateur d’emplois. Autrement dit, ils feraient mieux de s’atteler aux causes du problème, au lieu de tenter de rattraper par le col leur électorat populaire en pleine débandade.

Cette proposition de loi protège-t-elle mieux les personnes en difficulté ou ajoute-elle, une fois de plus, de la complexité ? Olivier Cadic, Sénat, 18 juin 2015

“Cette proposition de loi protège-t-elle mieux les personnes en difficulté ou ajoute-elle, une fois de plus, de la complexité ?” Olivier Cadic, Sénat, 18 juin 2015

Au rang des regrets, nous allons étoffer notre code pénal d’un nouveau critère discriminant qui vient s’ajouter à 20 autres existants ! C’est donc de 21 critères dont nous allons disposer dans notre arsenal répressif, après l’ajout de la précarité sociale (*).

Puisqu’on ajoute des discriminations, cela pourrait laisser à penser que cette politique est efficace… D’autant que la liste peut toujours s’allonger : j’ai rencontré un patron qui n’embauche pas les gens qui empruntent une certaine ligne de RER pour venir travailler. Il m’a dit que « les salariés ne sont jamais là à l’heure ! ».

Au moment où des personnes en situation de précarité désespèrent de trouver un emploi, nous nous contentons de leur envoyer un signal de sympathie. La pauvreté concerne 8,7 millions de personnes en France, soit 14,3 % de la population. Rappelons également qu’un enfant sur cinq est touché.

Notre combat doit être avant tout de vaincre la précarité sociale !

(*) l’âge, l’apparence physique, l’appartenance réelle ou supposée à une nation, l’appartenance réelle ou supposée à une ethnie, l’appartenance réelle ou supposée à une race, l’appartenance réelle ou supposée à une religion, l’état de santé, l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, la grossesse, la situation de famille, le handicap, le patronyme, le sexe, les activités syndicales, les caractéristiques génétiques, les mœurs, les opinions politiques, l’origine, le lieu de résidence.