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Forum monde des CCE – 120ème anniversaire

Les Conseillers du Commerce Extérieur de la France ont célébré cette année leur 120ème anniversaire, lors d’un grand rassemblement mondial à Paris.

« Autre monde, nouvelle France », tel était le thème des débats et conférences qui portait sur l’évolution de la mondialisation et ses conséquences pour nos entreprises. Les échanges furent passionnants et instructifs.

Je salue le formidable travail de ces 4000 conseillers qui œuvrent pour promouvoir l’internationalisation de l’économie française dans plus de 140 pays.

C’est un grand plaisir de les rencontrer lors de chacun de mes déplacements à l’étranger et de pouvoir bénéficier de leur expertise.

La journée de travail s’est poursuivie par un diner de gala sous un chapiteau, dans la cour d’honneur de l’hôtel de Rohan, où le président du comité national des CCE, Alain Bentejac, a été ovationné par ses pairs.

(à l’image) J’étais aux côtés de Véronique Perdigon (CCE Madagascar) et Tomislav Hrisoho (CCE Croatie). + d’images

L’AFE commémore la Grande Guerre

Le 4 octobre, sous l’Arc de triomphe, un hommage a été rendu par l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE) aux soldats français et étrangers morts pour la France, lors de la Première guerre mondiale.

Une commémoration 1914-18 a également eu lieu au MEAE, remarquablement organisée par Michèle Malivel, conseillère AFE Océan indien. Nous avons découvert le film documentaire qu’elle a réalisé, vibrant hommage à nos soldats tombés pour la liberté. Bravo à son fils Fabrice pour le montage.

Son discours a souligné que les libérateurs de notre patrie venaient de tous les continents, soldats de l’Empire britannique, ceux de l’Armée d’Afrique ou encore de la Force Noire, Américains, Japonais, Russes, Polonais, Serbes, de nos protectorats en Asie, des comptoirs de l’Inde, même des travailleurs Chinois.

Une superbe exposition, dans le hall du centre des conférences, a complété cette commémoration.

À travers ces initiatives, l’AFE a voulu témoigner de sa reconnaissance envers nos alliés et rendre un hommage aux pays d`adoption de ses conseillers.

J’adresse à Michèle toutes mes félicitations et mes remerciements pour ces moments d’intense émotion, partagés avec l’AFE. + d’images

AFE – Audition Brexit

La commission des Lois de l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE) m’a auditionné, cette semaine, au sujet de l’impact prévisionnel du Brexit sur les Français résidant au Royaume-Uni.

J’ai évoqué le spectacle catastrophique du paysage politique britannique, 178 jours avant l’entrée en vigueur officielle du Brexit, mot que personne n’est capable de définir plus de deux ans après le référendum !

J’ai également souligné le rôle moteur du mouvement the3million, initié par Nicolas Hatton, délégué consulaire pour le Royaume-Uni et Anne-Laure Donskoy, dans la défense des intérêts des citoyens européens face à la perspective d’un Brexit sans accord.

Si je persiste à espérer que le Brexit n’aura pas lieu, j’ai rappelé qu’il était néanmoins indispensable de se préparer à l’éventualité d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE sans accord.

Pour répondre à l’inquiétude de nos concitoyens outre-Manche au sujet de leurs droits futurs, j’ai invité la commission des Lois à voter une résolution visant à dissocier la question de leur statut de celle de l’accord global sur le Brexit.

Je remercie Olivier Piton, conseiller consulaire des États-Unis et président de la commission des Lois, de m’avoir invité à échanger sur ces problématiques en présence de Joëlle Gayraud-Maylam. J’ai ensuite assisté à l’intervention d’Alexandre Holroyd, député représentant les Français établis en Europe du nord, ce qui a permis de croiser nos perceptions sur le Brexit. A ce jour où rien n’est acté, tout demeure affaire de perception…

CyberSécurité : mon entretien dans GSMag

Entretien paru dans la revue Global Security Mag n°44, magazine consacré à la cybersécurité dirigé par Marc Jacob, intitulé “L’Europe de la cyberdéfense et de la cybersécurité reste à construire”.

A cette occasion, j’expose les actions que je compte mener ces prochains mois en matière de cybersécurité.

Par ailleurs, j’évoque la nouvelle loi de programmation militaire et le doublement des crédits alloués à la cyberdéfense, dont j’ai été le rapporteur.
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HEBDOLETTRE n°108 – ÉDITO : Mobilité internationale – Conférence de presse avec le PRÉSIDENT VUCIC à Belgrade (vidéo) – Tribune dans LE FIGARO : “Loi Pacte : il faut aller plus loin pour libérer notre croissance” – En circonscription en ALBANIE – Tirana & Korça (3-5 septembre 2018) / En MACÉDOINE – Skopje (6-8 septembre 2018) / En SERBIE – Belgrade (8-10 septembre 2018) / En BOSNIE-HERZÉGOVINE – Sarajevo (11-12 septembre) / En CROATIE – Zagreb (13-14 septembre)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°108 – 01 oct. 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°108

Un beau projet

28 septembre 2018 – Dans l’avion de retour de Budapest vers Paris, je réalise que ce jour marque le quatrième anniversaire de mon élection. Me voilà désormais dans le dernier tiers de mon mandat.

En septembre, je n’aurai dormi que 4 nuits chez moi et séjourné dans 10 pays. En 4 ans, ce sont 277 déplacements dans 77 pays qui auront occupé 60% de mon temps. Le reste se déroule au Sénat.

Pour ne pas avoir le sentiment de vagabonder, je cherche à repartir de chaque pays avec une priorité d’action. Un sénateur-entrepreneur fonctionne en mode projet.

Se mettre au service de collègues parlementaires, d’élus consulaires, d’ambassadeurs, de consuls ou d’acteurs impliqués dans le réseau économique, éducatif et culturel ; constituer alors une équipe pour œuvrer ensemble, c’est la meilleure façon de faire naitre la magie de l’action.

Création d’écoles, d’Alliances françaises, de chambres de commerce, progrès concrets en faveur de nos compatriotes à l’étranger ou de nos relations diplomatiques… l’heure n’est pas encore au bilan, mais la liste d’accomplissements réalisés collectivement m’encourage à poursuivre sur ce chemin pour les 104 semaines à venir.

“Bien dire fait rire, bien faire fait taire”, disait un ministre de Louis XIV.

Laisser les détracteurs politiciens de tous bords sans voix, c’est l’exploit auquel la députée LREM Anne Genetet est parvenue avec son rapport sur la mobilité internationale des Français (lien).

Visuel HL101

Ses 215 propositions, issues d’un travail sérieux, exhaustif et participatif, constituent des pistes de réflexion et de travail extrêmement pertinentes pour l’exécutif en matière de protection sociale, de simplification ou de fiscalité. Son rapport fait apparaître des problématiques nouvelles, comme le nomadisme digital. Son idée de créer auprès du Premier ministre un poste de “Délégué interministériel à la mobilité internationale” s’impose. En effet, si le gouvernement a pour projet d’exploiter son travail le plus complètement et au plus vite, une personne est nécessaire pour coordonner l’action de ministères habitués à travailler en silo.

J’ai eu le plaisir de retrouver plusieurs propositions que j’avais faites dès 2012, et notamment une ligne budgétaire du MEAE dédiée aux besoins IT ou encore un centre d’appels unique.

Un seul regret, la question des compatriotes qui ne parlent pas français est occultée. Aucune chance de les voir répondre aux questionnaires qui leur sont adressés. Rien n’est fait pour mesurer le phénomène ou pour l’endiguer. Je l’avais évoqué lorsque Anne m’avait auditionné et nous avons alors convenu que ces “décrochés de la République” à l’étranger méritaient une réflexion et un rapport qui leur soit exclusivement consacré.

Alors, un jour peut-être, tous les Français pourront parler français. Ce serait un beau projet ! Découvrir l’HebdoLettre n°108


 

En circonscription en Croatie – Zagreb (13-14 septembre 2018)

La Croatie est membre de l’Union européenne depuis le 1er juillet 2013, de l’OMC depuis 2006 et de l’OTAN depuis 2009. Les années de guerre (1990-1993) qui avaient disloqué toute l’économie du pays sont heureusement bien loin : le pays connait une croissance de près de 3% depuis trois ans.

J’ai été accueilli par l’ambassadrice Corinne Meunier et l’ambassadeur Philippe Meunier qui sont accrédités conjointement auprès de la Croatie pour exercer leurs fonctions à tour de rôle. Une première historique pour notre représentation diplomatique !

Politique

Directeur cabinet du Premier ministre

Pour l’anecdote, mon entretien avec Zvonimir Frka-Petesic, directeur de cabinet du Premier ministre, fut l’ultime rendez-vous de mon périple de deux semaines dans les Balkans (Albanie, Macédoine, Serbie, Bosnie-Herzégovine et enfin Croatie).

Désormais membre de l’UE, la Croatie a deux objectifs principaux : adopter l’euro et intégrer la zone Schengen. En effet, avec 1351km de frontières extérieures à l’UE, la Croatie serait plus efficace dans Schengen en associant les efforts de ses 6000 garde-frontières à ceux du corps de Frontex, au nombre de 10.000.

Selon Zvonimir Frka-Petesic, l’UE est la construction politique la plus avancée de toute l’histoire de l’humanité !

Le vote à la majorité qualifiée n’est jamais nécessaire, observe-t-il, parce que les débats se prolongent lorsqu’un pays peut souffrir d’une décision ou un chef d’État se retrouver en difficulté lors d’un sommet. Une bienveillance qui profite même à un pays de 4 millions d’habitants, comme la Croatie, qui a voix au chapitre et constate que ses intérêts sont pris en compte en toutes circonstances.

Heureux d’avoir terminé mes rencontres auprès d’un interlocuteur aussi positif et déterminé sur le sujet de l’Europe. + d’images

Ministère des Affaires étrangères et européennes

En compagnie de notre ambassadrice Corinne Meunier, j’ai eu deux entretiens au ministère des Affaires étrangères et européennes.

En premier lieu avec Boris Grigic, ministre assistant de l’Europe du Sud-Est, qui m’a livré son analyse et son expérience sur les Balkans.

Mon second entretien avec Zrinka Ujevic (à l’image), ministre assistante pour les Affaires européennes, a porté sur le Brexit et sur l’agenda de la Croatie tandis qu’elle présidera l’UE en 2020, pour la première fois de son histoire.

L’engagement en faveur de l’élargissement des Balkans occidentaux à l’Union représentera l’une des priorités de présidence croate, m’a dit la ministre, ce qui constituera un prolongement clair de la politique de la Bulgarie depuis le début 2018, et certainement celle de la Roumanie qui prendra la présidence de l’UE dans quelques mois. + d’images

Parlement

La Croatie est le dernier pays à avoir rejoint l’UE en 2013. Sa proximité avec les pays candidats à l’Union et son expérience de l’intégration font de la Croatie un observateur attentif du dossier des Balkans.

Corinne Meunier m’a organisé plusieurs rencontres avec des personnalités de premier plan, dont trois précédents ministres des Affaires étrangères croates : Davor Ivo Stier (2016-2017) ; Miro Kovac (2016) ; Vesna Pusic (2011-2016) qui a donc vécu l’adhésion.

Par ailleurs, j’ai eu le plaisir de m’entretenir, à la Résidence, avec le professeur Zeljko Reiner, vice-président du parlement croate et Daniel Mondekar, ancien député et ancien président de la commission des Affaires européennes. + d’images

Entrepreneuriat

CCIF et CCEF

J’ai débarqué à l’aéroport flambant neuf de Zagreb, réalisé par Bouygues & Aéroport de Paris.

Cette réussite tricolore m’a servi d’entrée en matière auprès des responsables de la chambre de commerce, Visnja Jezic Soric (président) et Marko Klenovic (directeur), et des conseillers du commerce extérieur, Tomislav Hrisoho (Recro) et Daniel Mondekar (EuroNavigator). J’ai eu avec Daniel un entretien très enrichissant sur le thème de l’élargissement de l’UE à l’Europe du Sud-Est.

Le tourisme s’affirme comme le secteur n°1 du pays et représente 20% du PIB.

La Croatie a retrouvé une croissance économique soutenue et la perspective d’une candidature à la zone euro est évidemment de nature à renforcer son attractivité. + d’images

Communauté française

Ambassade de France

Excellente réunion organisée à l’ambassade sur les attentes de notre communauté qui compte un bon millier d’inscrits (2/3 de binationaux), autour de Christian Furceri, consul et Florence Nigron, conseillère consulaire Croatie.

La moitié des binationaux est constituée de retraités. L’autre moitié se compose d’enfants dont les parents sont retournés vivre en Croatie. Problème : nombre d’entre eux ne parlent pas français… une vive préoccupation pour Florence.

Alors, pour favoriser l’apprentissage du français, elle dirige une association FLAM (Un autre monde), créée il y a 10 ans.

En matière d’enseignement, les bourses scolaires ont concerné 20 familles (30 enfants). L’absence de lycée français à Zagreb constitue un handicap : à partir de la seconde, il faut envoyer ses enfants en pension trois ans à l’étranger pour leur permettre de passer le bac.

Si nos compatriotes sont peu nombreux en Croatie, notre consul a souligné que les 560.000 touristes français qui viennent chaque année lui fournissaient un lot d’interventions multiple avec son cortège habituel de situations tragiques. + d’images

Enseignement

Eurocampus

Visite de l’Eurocampus avec Catherine Fronsacq, chef d’établissement.

Cette école franco-allemande fait coexister deux cursus. La partie française est conventionnée avec l’AEFE et compte 110 élèves de la maternelle à la 3ème, tandis que la partie allemande accueille 178 élèves.

Lors de ma rencontre avec les parents d’élèves français et allemands, l’entente m’a paru exemplaire.

Pour l’avenir, il y a consensus pour déménager, car le site ne peut plus accueillir d’élève supplémentaire et se trouve trop excentré. Reste à trouver le lieu et les fonds… alors cela fait un certain temps qu’on attend une solution. + d’images

En circonscription en Bosnie-Herzégovine – Sarajevo (11-12 septembre 2018)

La Bosnie-Herzégovine a représenté le 75ème pays traversé depuis le début de mon mandat. Dans ce pays aussi, on pense qu’il n’y pas d’autre d’alternative que l’intégration à l’Union européenne. Une ambition globalement soutenue par toutes les forces politiques, mais qu’il faut concilier avec un système de gouvernance qui ne facilite pas les réformes nécessaires (la présidence est un triumvirat assurée par un Bosniaque, un Croate et un Serbe).

J’ai eu le privilège d’être accompagné par Guillaume Rousson, notre ambassadeur de France, lors de tous mes rendez-vous, où mes interlocuteurs tous m’ont signifié leur espoir d’un plus grand intérêt de la France pour la Bosnie-Herzégovine sur un plan diplomatique et économique.

Politique

Ministre des Affaires étrangères

Rencontre avec Igor Crnadak, ministre des Affaires étrangères de la Bosnie-Herzégovine en présence de Guillaume Rousson, ambassadeur de France.

Le ministre ne voit pas de meilleure perspective d’avenir pour son pays qu’une adhésion à l’UE, ce qui constituerait une garantie de paix pour ses compatriotes et de développement économique.

Dans l’attente, le pays doit se réformer et faire évoluer sa gouvernance. Une partie de la population est découragée et s’expatrie, mais le ministre demeure optimiste. Afin de prévenir les départs, le ministre est conscient qu’il faut développer l’état de droit, lutter contre la corruption et changer aussi les mentalités.

Europe

Haut-Représentant

Entretien avec Valentin Inzko, Haut-Représentant international en Bosnie-Herzégovine, qui supervise la mise en place des aspects civils du traité de paix issu des Accords de Dayton de 1995 qui ont mis fin au conflit dans ce pays. 82 soldats français ont été tués lors du conflit en Bosnie.

Le Haut-Représentant rend compte de ses activités devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

M. Inzko a déploré le manque d’attention des pays occidentaux à l’égard de la Bosnie-Herzégovine qui risquait de laisser le champ libre à des pays moins bien intentionnés.

Chef de la délégation de l’UE

Entretien avec Lars-Gunnar Wigemark, ambassadeur spécial de l’Union européenne en Bosnie-Herzégovine, en présence de Guillaume Rousson, ambassadeur de France.

En termes d’effectifs, cette délégation de l’UE est la deuxième plus importante au monde, après celle d’Ankara.

Les experts européens sont directement impliqués dans de nombreuses réformes et jouent un rôle de médiateur pour résoudre les crises politiques.

Les fonds européens se révèlent indispensables au financement de certaines institutions publiques.

Le pays a remis en février 2018 son formulaire de candidature à l’UE. Le dossier est en cours d’examen par les services de la Commission.

Entrepreneuriat

Entrepreneurs

Notre ambassadeur a réuni notre communauté française ce qui m’a permis d’appréhender ses problématiques et de rencontrer nos entrepreneurs qui ont souvent accompli une brillante trajectoire en Bosnie-Herzégovine, comme Catherine et Jean-François.

Catherine Martel est psychologue. Elle a vécu plus de 15 ans à l’étranger. Son parcours d’expatriée donne le tournis : Turquie, Roumanie, Chypre, Vietnam, Autriche…avant de débarquer en famille à Sarajevo. Petit à petit, a germé l’idée d’un projet collaboratif destiné à aider les familles expatriées à mieux vivre leurs vies de nomades : c’est ainsi que le site www.expatsparents.fr est né en mai 2017. Cette plateforme collaborative montre combien une vie de mobilité était source de richesse et d’ouverture, mais également combien elle s’accompagne de défis à relever !

Jean-François Le Roch a fait une carrière internationale dans la grande distribution se traduisant par la réalisation de plus de 35 hyper et supermarchés en France, aux USA et dans les pays des Balkans. Depuis 2009 il a mis ses compétences entrepreneuriales au service du développement d’écoles françaises à l’étranger. Sous la bannière Scolae Mundi, Jean-François a tissé un réseau d’établissements privés implantés à Saint-Pétersbourg, Tirana, Pristina, Skopje, Odessa et enfin Sarajevo (CFIS) que j’ai eu le plaisir de visiter.

Je veux saluer le travail formidable réalisé par Hasan Ibrahimpasic, managing director chez Suez ; Almer Hasimbegovic, country manager du Groupe Seb ; Erol Mahmutovic, branch manager de AGS.+ d’images

Communauté française

Ambassade

Réunion avec les chefs de service à l’ambassade de France à Sarajevo autour de l’ambassadeur Guillaume Rousson.

Le pays est à la veille d’élections générales début octobre qui devraient lui permettre de procéder à quelques réformes structurelles qui s’imposent. Au quotidien, la faiblesse du réseau bancaire ou la rareté des lignes aériennes constituent des réels handicaps.

La communauté française s’élève à 420 inscrits.

Enseignement

Collège et lycée français

Visite du CIFS, Collège international français de Sarajevo (réseau Scolae Mundi), dirigé par Jean-Francois Le Roch, qui compte 258 élèves de la maternelle à la seconde.

Révélateur de son caractère international, on rencontre 28 nationalités parmi ses élèves.

Depuis sa reprise par M. Le Roch, l’école ne cesse de croître. Une aile a été ouverte en septembre pour accueillir le nouveau lycée français qui compte aujourd’hui 10 élèves en seconde.

Une bien belle histoire qui connaitra d’ici deux ans ses premiers bacheliers. Ceux-ci auront accompli toute leur scolarité au sein de cet établissement. + d’images

Culture 

Institut français

Visite de l’Institut français de Sarajevo en présence de notre ambassadeur, Guillaume Rousson, du directeur délégué Raid Faure-Abu Zaideh et du conseiller de coopération et d’action culturelle, Emmanuel Mouriez.

Les salles de cours accueillent 700 élèves par an. Ceux-ci fréquentent aussi la médiathèque et son espace jeunesse. Cet Institut est une plate-forme essentielle de la diffusion de la langue et de la culture françaises en Bosnie-Herzégovine.

Dans le pays, on trouve le site principal à Sarajevo et deux antennes dans les villes de Banja Luka et de Mostar.

L’IF de Sarajevo travaille avec les départements de français des universités de Sarajevo et de Banja Luka, toutes deux membres de l’Agence universitaire de la francophonie. L’Institut est aussi un pôle d’information pour les étudiants désireux de poursuivre leur formation supérieure en France. + d’images

En circonscription en Serbie – Belgrade (8-10 septembre 2018)

Retour à Belgrade dix mois après mon premier passage (compte-rendu) et rencontre avec les plus hautes autorités de l’État, dont le Président de la République, dans un climat très cordial.

Auprès de mes interlocuteurs, j’ai réitéré que j’étais un partisan convaincu de l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne, comme je soutiens l’intégration européenne de tous les pays des Balkans, qui ne rêvent que d’Europe, dans les plus brefs délais.

Je remercie notre ambassadeur Frédéric Mondoloni et son équipe pour l’excellence de son programme. Nous n’avons reçu que des messages positifs sur le dynamisme de notre relation bilatérale au plan politique, économique, culturel et historique.

Politique

Président de la République

Après une première rencontre en novembre 2017, j’ai eu le privilège de revoir Aleksandar Vučić, président de la République de Serbie.

Nous avons évoqué le renforcement des relations économiques franco-serbes, l’intégration de la Serbie à l’Union européenne et le soutien français à une résolution apaisée et mutuellement satisfaisante entre la Serbie et le Kosovo.

J’ai en effet relayé la position du Quai d’Orsay en ligne avec l’UE sur un sujet essentiel pour la stabilisation durable des Balkans occidentaux.

Conférence de presse avec le président (3 vidéos)

Notre entretien a été suivi d’une conférence de presse commune.

Nos conversations ont évidemment porté sur les divers aspects de l’adhésion à l’Union européenne qui reste l’objectif stratégique du gouvernement serbe pour la paix et le développement économique.

J’ai salué le courage du président Vučić qui cherche à trouver un accord avec le Kosovo.

Vidéo1 TV Pancevo – Vidéo2 TV RTS – Vidéo3 TV KCN

Première ministre

Honoré d’avoir échangé avec Ana Brnabić, Première ministre, sur divers sujets d’avenir avec une forte dominante des sujets économiques pour renforcer la relation bilatérale franco-serbe.

Consciente des attentes des entreprises étrangères, ses récentes initiatives, comme son intervention devant le forum d’affaires France-Serbie en mai 2018, visent à créer un climat de confiance dans la sphère économique serbe. Je l’en ai remercié.

Ana Brnabić encourage les entreprises françaises à développer leur courant d’affaires avec la Serbie, dont les opportunités de marché, publiques et privées, recoupent le savoir-faire français dans divers domaines (technologies de l’information, métro de Belgrade…)

Ministre des Affaires étrangères

Mon entretien Ivica Dačić, ministre des Affaires étrangères, nous a permis d’évoquer le renforcement de notre relation bilatérale. J’ai insisté sur la contribution positive de la Serbie à la sécurité européenne (crise de migrants, crime organisé…)

J’ai été sensible à la chaleur de son accueil et la finesse de son analyse sur la situation des Balkans, riche d’enseignements et propre à trouver des rapprochements.

Parlement

Rencontre avec Nenad Canak, président de la commission des Affaires européennes suivie d’un entretien avec Natasa Vuckovic, députée et présidente du groupe d’amitié Serbie-France.

M. Canak m’a proposé de l’aider à faire comprendre en France la situation à laquelle son pays est confronté au Kosovo, en soulignant la nécessité de trouver une solution qui mette fin à un statu quo qui ne profite à personne.

Sortir de ce conflit gelé serait une étape importante pour permettre l’intégration européenne de la Serbie. + d’images

Échanges commerciaux

CCE

Afin de me permettre de mesurer les avancées de nos échanges extérieurs depuis mon dernier passage à Belgrade, Frédéric Mondoloni a réuni, à la Résidence, nos conseillers du commerce extérieur, Sanja Ivanic, directrice de la chambre de commerce France-Serbie et les représentants du service économique de l’ambassade.

Alors que plus aucune PME française ne venait s’installer en Serbie depuis des années, on compte 8 implantations au cours des 10 derniers mois.

La communauté d’affaires souhaite l’arrivée rapide de l’AFD en Serbie, car nos entreprises ont besoin de liquidités pour financer leurs projets.

Les échanges français avec la Serbie se situent dans un rapport de 1 à 4 en comparaison de ceux réalisés avec les Allemands. J’ai proposé à nos compatriotes de nous mobiliser pour rééquilibrer notre présence, en portant au plus vite ce rapport de 1 à 3.

Bailleurs de fonds

Dans le cadre d’un petit-déjeuner, notre ambassadeur a favorisé une discussion avec les représentants des bailleurs de fonds internationaux pour les Balkans : Zsuzsanna Hargitai (BERD) et Bernard Atlan (IFC), en présence de Marin Le Corre, Nominee Director auprès de la BERD et IFC.

Le soutien financier de la BERD et de la BEI fut essentiel pour que Vinci obtienne la concession de l’aéroport de Belgrade. Suez traite les déchets de la capitale serbe. Des succès qui sont des encouragements pour les autres investisseurs français.

A noter que 100% des investissements français en Serbie ont été fructueux et ont entrainé un développement complémentaire de ces investissements.

Enseignement

École française

Pour mon retour à Belgrade, notre ambassadeur, Frédéric Mondoloni, a organisé une rencontre consacrée à l’École française de Belgrade, réunissant l’équipe de direction, le conseiller consulaire Eric Grasser et les représentants de l’Ambassade concernés.

L’école accueille 500 élèves de la maternelle au baccalauréat. Elle doit faire face à plusieurs défis, notamment la saturation de sa capacité d’accueil.

Les parents d’élèves ont cependant voté contre un projet de délocalisation qui s’impose compte-tenu du manque de place, mais aussi de problèmes de sécurité ou de l’augmentation mécanique des frais de scolarité si l’école ne peut grandir.

La recherche d’une solution pragmatique qui permette à l’école de poursuivre son développement constitue ma priorité d’action pour ce pays. Avancer sur ce projet est un point clé pour notre relation bilatérale.

Devoir de mémoire

Cimetière français

Dans le prolongement de mon rendez-vous au Parlement avec Natasa Vuckovic, députée et présidente du groupe d’amitié Serbie-France au Parlement, nous nous sommes rendus au cimetière français de Belgrade.

Nous avons déposé ensemble une gerbe et laissé un message de reconnaissance au sacrifice des soldats français sur le front d’Orient, durant la Première guerre mondiale, pour la libération de la Serbie.

Le ministre des Affaires étrangères m’a dit que “parmi tous les pays occidentaux, la France est le plus proche, elle est liée à la Serbie par une alliance historique”. + d’images

Voir la page internet de l’ambassade de France dédiée aux commémorations de 1918 :
– Contexte historique de l’alliance franco-serbe et liste des soldats français reposant dans les cimetières militaires français de Belgrade et Zajecar
– La programmation 2018 (cérémonies, expositions, projets scientifiques et culturels)
– Les principaux projets (concerts, conférences, expositions, visites…)

Médias Serbie

Bilan média

Mon Tweet sur la conférence de presse avec le président Vučić a été retweeté 734 fois

1/ Presse audiovisuelle nationale

La télévision de service public correspond surtout à la RTS, principal média d’information de 60% de la population serbe (lien). Elle a surtout couvert l’entretien et la conférence de presse avec le Président Vučić (7 minutes de diffusion). S’y ajoute la RTV, qui a couvert la visite en général (3m).

Les télévisions privées ont dédié un total 28 minutes à la visite. Les principales diffusions sont celles de N1 (lien), TV Pink, TV Prva, Kopernikus (lien), Studio B, TV O2 et Radio Belgrade.

2/ Presse papier (11 et 12 sept.)

– Le quotidien Vecernje Novosti (conservateur, pro-gouvernemental) : « Le Président Vučić s’est entretenu à Belgrade avec le sénateur français, Olivier Cadic – Soutien de Paris à l’adhésion à l’UE »
– Le tabloïd Kurir (modérément critique des autorités) : « Soutien de la France – L’Europe restera sans cœur si elle n’admet pas les Balkans Occidentaux ». Et en sous-titre : « ‘L’UE attend la Serbie, nous apprécions les efforts investis’ a dit le membre de la Commission des AE du Sénat français, O. Cadic ».
– Le tabloïd Informer (pro-gouvernemental : « le Kosovo est important pour l’avenir de la Serbie »

3/ Presse en ligne

La presse en ligne a diffusé pas moins de 60 articles sur ma venue à Belgrade, couvrant le plus souvent la conférence de presse avec M. Vučić (78% – dont plus des deux tiers dédiés prioritairement à l’annonce de la visite du Président Macron en Serbie), mais aussi les entretiens avec Mme Brnabic (6% articles) et M. Dačić (5,5% articles) et le dépôt de gerbe au cimetière (2%). D’autres articles couvrent la visite dans son ensemble (8,5%).

 

En circonscription en Macédoine – Skopje (6-8 septembre 2018)

Le 30 septembre 2018, les électeurs macédoniens auront à se prononcer sur la question suivante : “soutenez-vous l’adhésion à l’Otan et à l’UE en acceptant l’accord entre la Macédoine et la Grèce ?”.

Présenté par les autorités comme “la mère des batailles”, je souhaite ardemment que ce référendum autorise la République de Macédoine à poursuivre sa marche en avant pour nous rejoindre au sein de l’UE. L’agenda des réformes doit évidemment être maintenu.

Je suis très reconnaissant à notre ambassadeur de France, Christian Thimonier, pour m’avoir assisté de ses conseils et de sa présence lors de mes rencontres avec les autorités et les élus.

Politique

Premier ministre

Très honoré d’avoir été reçu par Zoran Zaev, Premier ministre de la République de Macédoine, en présence de notre ambassadeur de France, Christian Thimonier.

Le référendum du 30 septembre permettra d’ouvrir la voie aux négociations d’adhésion à l’Otan et l’Union européenne. Sur un plan pratique, le gouvernement va demander aux électeurs d’approuver le nouveau nom de “Macédoine du Nord” en vertu de l’accord passé avec la Grèce, en juin dernier.

Je salue l’action résolue de Zoran Zaev qui participe à faire avancer l’histoire de l’Union européenne.

Ministre des Affaires étrangère

Échange avec Nikola Dimitrov, ministre des Affaires étrangères, qui aborde le référendum avec beaucoup d’espérance. L’enjeu est la poursuite de l’accession de son pays vers l’UE et l’ouverture des négociations d’adhésion en juin 2019, si les progrès en matière de réformes sont constatés par la Commission.

Le ministre Dimitrov préfère des institutions fortes à un homme fort pour diriger un pays.

J’ai noté que pour accélérer les passages à la frontière entre la Macédoine et la Serbie, il est envisagé que les postes frontières fusionnent, ce qui impliquerait un seul contrôle des personnes au lieu de deux.

Assemblée nationale

Au sein de l’Assemblée nationale macédonienne, j’ai eu le plaisir de rencontrer les députés du groupe d’amitié Macédoine-France.

Je me suis également entretenu avec Talat Xhaferi, président de l’Assemblée nationale et Nikola Poposki, député et président du Conseil national pour l’Intégration européenne.

En fin de journée, je suis retourné dans ce même lieu pour participer à la réception offerte par son président Xhaferi, à l’occasion de la fête nationale du pays. + d’images

Europe

UE-OTAN

Entretien avec Bujar Osmani, vice-Premier ministre pour l’Intégration européenne.

Le cheminement de la Macédoine pour intégrer l’Otan et l’UE semble irréversible.

Le référendum du 30 septembre n’est qu’une première étape, parce que divers progrès devront être accomplis, comme des réformes constitutionnelles. Bujar Osmani fixe ses priorités avec détermination et veut démontrer par les faits que les choses changent.

Je suis ravi de ce volontarisme qui conforte ceux qui souhaitent voir la Macédoine rejoindre l’Union européenne au plus tôt.

Entrepreneuriat

Réunion d’entrepreneurs français

En présence de notre ambassadeur, Christian Thimonier, j’ai déjeuné avec des entrepreneurs qui ont partagé leur expérience et décrit les opportunités du marché local.

Jacques Nassieu-Maupasa a introduit sur le marché macédonien diverses entreprises réputées, telles que Thales. J’ai découvert l’existence de Fame, une société d’animation et production musicale, dirigée par Aude et Laurent, un couple de jeunes compatriotes qui a bâti sa réussite internationale depuis Skopje. De son côté, Olivier Dalongeville conseille les entreprises européennes désireuses de s’installer en Macédoine, où le succès est souvent au rendez-vous comme en attestent Irina Gapic, directrice de Freyssinet et Goce Markov, directeur de Mr Bricolage. + d’images

Enseignement

École française

Visite de l’EFIS, École française internationale de Skopje. Créé en 1999, l’établissement accueille les enfants depuis la petite section de maternelle jusqu’au CM2, mais peut accompagner les élèves au niveau du collège en s’appuyant sur le Cned.

Près de 80 enfants fréquentent l’école présidée par Jean-François Le Roch, homme d’affaires français, déjà gestionnaire d’autres établissements scolaires (Sarajevo, Tirana, Odessa…).

L’EFIS a signé une convention avec la Mission laïque française et ses enseignements sont reconnus conformes aux programmes français. + d’images

Culture française

Institut Français

Visite de l’Institut français de Skopje créé en 1974, conduite par Branko Cobanov, attaché culturel. L’Institut a pour priorité le renforcement de l’enseignement de la langue française dans le monde scolaire, universitaire et professionnel.

En Macédoine, l’Institut offre, tout au long de l’année, un programme culturel varié dont les points forts sont le cinéma, l’art contemporain et le débat d’idées sur des sujets d’actualité.

Merci à la sympathique équipe de l’Institut pour le temps passé à échanger sur leurs multiples activités francophones en Macédoine. + d’images

Communauté française

Réception à la Résidence

Mes vifs remerciements à notre ambassadeur, Christian Thimonier, pour avoir organisé une rencontre avec les représentants de notre communauté de Macédoine, qui compte 241 inscrits.

La tendance est à la hausse des effectifs puisqu’on note une augmentation annuelle proche de 10% sur les trois dernières années.  Évidemment, la proportion de fonctionnaires ou assimilés reste importante et le pourcentage des bi-nationaux est élevé (58%). + d’images

Skopje by night

Mes entretiens se sont terminés par un diner organisé par notre ambassadeur, Christian Thimonier, dans un restaurant de Skopje, en présence de Goran Cekov, directeur de la Direction pour les relations bilatérales avec les pays européens ; Lidija Tasevska, députée francophone et membre du groupe d’amitié ; Jordan Plevnes, directeur de l’Université ESRA et ancien ambassadeur à Paris.

Le centre-ville de Skopje est superbe et c’est un argument supplémentaire pour vous inciter à découvrir ce pays si attachant. + d’images

Devoir de mémoire

Cimetière militaire français

Au cimetière militaire français de Skopje, j’ai visité la Maison du souvenir et déposé une gerbe au pied du monument en hommage à nos soldats morts pour la France sur le territoire macédonien au cours de la Première guerre mondiale.

Leur sacrifice sur le front d’Orient nous fait réaliser que la paix en Europe est notre bien le plus précieux.

Ce cimetière comporte un ossuaire contenant environ 3000 corps et 900 tombes identifiées. + d’images

Médias Macédoine

VIDÉO – Mon interview sur Kanal 5

Mon passage à Skopje a fait l’objet de plus de 50 dépêches dans la presse nationale et d’une interview sur la chaine de télévision Kanal 5.

Je suis sincèrement heureux de cette marque d’intérêt pour notre pays. Selon les observateurs présents, j’ai bénéficié d’une meilleure couverture média que le chancelier autrichien lors de son passage à Skopje le même jour… Voir la vidéo.

PRESSE

Zaev-Cadic: Presim sukses në referendumin e 30 shtatorit
Telegrafi – 07.09.2018
Kryeministri i Maqedonisë, Zoran Zaev sot takoi senatorin e Francës dhe përfaqësuesin e shtetasve francez jashtë Republikës së Francës, Olivier Cadic, në shoqërim të ambasadorit francez në Maqedoni, Christian Thimonier. Lien

Osmani: Integrimi në BE, interes i përbashkët për Evropë më stabile
Lajm – 07.09.2018
Zëvendëskryeministri për çështje evropiane i Qeverisë së Maqedonisë, Bujar Osmani realizoi takim me Olivier Cadic, senator në Senatin francez dhe përfaqesues i shtetasve francez që jetojnë jashtë Francës, përcjell Telegrafi Maqedoni. Lien

Kryetari i Kuvendit, Talat Xhaferi u takua me senatorin në Senatin francez, Olivje Kadik
Portalb – 07.09.2018
Kryetari i Kuvendit të Republikës së Maqedonisë, Talat Xhaferi, sot realizoi takim me Olivje Kadik, senator francez dhe përfaqësues i shtetasve të Francës që jetojnë jashtë vendit, transmeton Portalb.mk. Lien

– Cadic: Shpresoj që vullneti i qytetarëve të jetë “pro” BE-së dhe NATO-s (Telegrafi – 07.09.2018)
– Osmаni: Integrimi në BE paraqet interes të përbashkët për një evropë më stabile, më të fuqishme dhe më të sigurtë (Tetova Sot – 07.09.2018)
– Olivier Cadic për vizitë në Kuvendin e Maqedoninë (Telegrafi – 07.09.2018)
– Osmani: Integrimi në BE, interes i përbashkët për Evropë më stabile (Telegrafi – 07.09.2018)
– Kadik: Shpresoj se vullneti i qytetarëve në referendum do të jetë për anëtarësim në NATO dhe BE (Idividi – 07.09.2018)
– Olivier Cadic për vizitë në Kuvendin e Maqedoninë (Lajm – 07.09.2018)
– Senatori francez Kadik për vizitë në Maqedoni (Tetova Sot – 06.09.2018)
– Cadic: Shpresoj që vullneti i qytetarëve të jetë “pro” BE-së dhe NATO-s (Lajm – 07.09.2018)
– Olivier Cadic për vizitë në Kuvendin e Maqedoninë (Botasot – 07.09.201)
– Senatori francez Kadik për vizitë në Maqedoni (Medial – 06.09.2018)
– Cadic: Shpresoj që vullneti i qytetarëve të jetë “pro” BE-së dhe NATO-s (Botasot – 07.09.2018)
– Senatori francez Kadik për vizitë në Maqedoni (Flaka – 06.09.2018)
– Kadik: Shpresoj se vullneti i qytetarëve në referendum do të jetë për anëtarësim në NATO dhe BE (Tetova Sot – 07.09.2018)
– Senatori Oliver Kadik për vizitë në Kuvendin e Maqedonisë (Medial – 07.09.2018)
– Kadik: Shpresoj se vullneti i qytetarëve në referendum do të jetë për anëtarësim në NATO dhe BE (Flaka – 07.09.2018)
– Senatori francez Oliver Kadik për vizitë në Parlamentin e Maqedonisë (Idividi – 07.09.2018)
– Kadik: Shpresoj se vullneti i qytetarëve në referendum do të jetë për anëtarësim në NATO dhe BE (Medial – 07.09.2018)

En circonscription en Albanie – Tirana & Korça (3-5 septembre 2018)

Première visite en Albanie, accueilli par Christina Vasak, ambassadeur de France, que je remercie vivement pour la qualité du programme qui m’a été proposé.

A Tirana, comme pour les cinq pays des Balkans traversés lors de ma tournée de deux semaines, les deux axes principaux de mes visites étaient le soutien au processus d’intégration dans l’Union européenne et le renforcement de la présence des entreprises françaises.

Dans la capitale et à Korça, au sud-est du pays, j’ai transmis aux autorités tous mes encouragements pour la poursuite des réformes, afin de favoriser l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Albanie en juin 2019.

TIRANA

Politique

Premier ministre

Entretien avec le Premier ministre, Edi Rama, à la Primature. M. Rama estime que son pays a la capacité de soutenir sa croissance actuelle de 4%, grâce à des potentiels immenses dans les domaines du tourisme et de l’énergie

Le Premier ministre invite la France à renforcer sa présence en Albanie et plus largement dans les Balkans.

Ministère des Affaires étrangères

Au ministère des Affaires étrangères, rencontre avec Gent Cakaj, vice-ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’intégration européenne, en compagnie d’Isabelle Le Guellec, Première conseillère.

L’objectif de l’Albanie est l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne en juin 2019. Je soutiens cette démarche et je me suis réjoui des progrès du pays, notamment en matière de réforme de la justice.

Parlement

Plusieurs entretiens m’ont été accordés au Parlement albanais, en présence de Christina Vasak, ambassadeur de France et Isabelle Le Guellec, Première conseillère.

J’ai d’abord rencontré la présidente de la commission des Affaires étrangères, Mimi Kodheli (PS), ex-ministre de la Défense et Klajda Gjosha, sa vice-présidente (LSI), ex-ministre de l’Intégration europénne. Ensuite, j’ai échangé avec Elisa Spiropali, VP du groupe socialiste (majorité), avant de rencontrer Tritan Shehu, président du groupe d’amitié Albanie-France et membre fondateur du parti démocrate (opposition).

Beaucoup de discernement et d’intelligence chez ces parlementaires nés dans un pays qui n’a jamais fait la guerre à ses voisins. Ces élus se sentent européens depuis toujours. En les écoutant, je n’ai remarqué aucune différence avec mes propres convictions sur la façon d’envisager un futur commun, bâti sur la paix et la prospérité de notre continent. + d’images

Europe

Délégation de l’UE

Entretien avec Monika Bylaite, numéro 2 de la Délégation de l’Union européenne qui a souligné les avancées en matière de réforme de la justice albanaise.

Pour l’Albanie, comme pour la Macédoine, la Commission européenne a proposé d’ouvrir les négociations d’adhésion en juin 2019, mais c’est une décision qui se fonde sur les “progrès réalisés par ces deux pays”. Parmi les réformes réclamées par l’UE, l’Albanie doit particulièrement agir dans la lutte contre le crime organisé et la corruption.

Banque européenne

Entretien riche d’enseignements avec Matteo Colangeli, représentant permanent de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) en Albanie.

Nous avons profité des éclairages de Marin Le Corre, conseiller, qui a analysé les forces et faiblesses de l’Albanie, pays qui affiche actuellement une belle croissance.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Rencontre avec les responsables de la Chambre de commerce et d’industrie France-Albanie : Julien Roche, président ; Elisabeth Gnoji, vice-présidente et Bierina Kazhani, directrice.

Forte d’une centaine de membres, la CCI France-Albanie, créée en 2014, est la 2ème Chambre bilatérale du pays.

Mes interlocuteurs ont mis en avant un pays très dynamique, où les jeunes parlent souvent deux ou trois langues et sont bien préparés au monde du travail par un système d’éducatif performant.

Idemia

Visite de l’entreprise française Idemia, dirigée par Jean-Alain Jouan, en présence de Etjen Xhafaj, vice-ministre pour l’Europe et les Affaires étrangères et de notre ambassadeur Christina Vasak.

Idemia est une entreprise française de sécurité numérique spécialisée dans la biométrie, l’identification et l’authentification. Elle a produit plus de 3,8 millions de cartes d’identité et 3,6 millions de passeports albanais depuis 10 ans.

L’Albanie est l’un des cinq pays au monde dont les papiers d’identité sont considérés comme les plus sécurisés. + d’images

Port de Tirana

Visite du port de Durrës qui reçoit 85% du trafic commercial maritime de l’Albanie.

Nous avons été accueillis par Afrim Bakaj, directeur de l’Autorité portuaire de Durrës et Ermir Maliqati, directeur général de CMA CGM Albania.

Le port projette de nouveaux quais, afin d’augmenter le trafic des bateaux de croisière. + d’images

CMA CGM

Ermir Maliqati, directeur général de CMA CGM Albania, m’a présenté son équipe et ses installations sur le port de Tirana.

La CMA-CGM, compagnie française, est le numéro 3 mondial du transport maritime par conteneurs. Elle joue un rôle de premier plan en Albanie.

Basé à Marseille, le groupe CMA CGM rayonne sur 160 pays et emploie plus de 30.000 personnes dans le monde (dont 4.500 en France). Rappelons que le transport maritime représente 90% des échanges économiques mondiaux. Ainsi, CMA CGM est le premier vecteur d’exportation du made in France. + d’images

Entrepreneurs français

Nous comptons 196 compatriotes inscrits au Registre. Parmi eux de nombreux entrepreneurs avec lesquels j’ai pris beaucoup de plaisir à échanger, comme les responsables de Idemia et de CMA CGM.

J’ai aussi dialogué avec Patrick Pascal, conseiller consulaire pour la région sud Balkans, DG de Selenice Bitume, une société qui extrait du minerai.

J’ai dégusté un remarquable Paris-Brest chez Marie-Therese Marchal, qui a ouvert un salon de thé-pâtisserie française, en plein centre de Tirana, il y a plus de vingt ans.

Avec Béranger Thibaut, nous avons parlé tourisme. Il se consacre aux milliers de Français qui veulent découvrir l’Albanie chaque année.

Enfin, Ludovic Laventure, véritable serial entrepreneur, qui a commencé par exporter des grenouilles albanaises vivantes vers la France ! Il est désormais dans les télécommunications, après avoir investi dans l’immobilier… + d’images

Enseignement

École française

Découverte de l’École française de Tirana en compagnie de Christina Vasak, ambassadeur de France, Isabelle Le Guellec, Première conseillère et Rose-Anne Bisiaux, conseillère de coopération et d’action culturelle.

L’école entame l’année scolaire dotée d’un second bâtiment qui lui permettra d’accueillir un nombre croissant d’élèves (90), dont plus de la moitié en maternelle. Elle appartient au réseau de l’association Scolae mundi dirigé par Jean-François Le Roch  + d’images

KORÇA

Autorités

Mairie de Korça

Entretien avec Sotiraq Filo, maire de Korça. Cette ville de 50.000 habitants, située à 180 km de Tirana, cultive une relation amicale et historique avec la France.

Ce lien durable remonte à la présence de nos soldats, lors de la Première guerre. A l’automne 1916, les Français rejoignent les Italiens à Korça. La ville devient le “petit Paris des Balkans” et le centre d’une république autonome albanaise sous protectorat français jusqu’en 1920. Nos soldats ont laissé derrière eux une école française. La ville abrite un cimetière militaire français où je me suis recueilli.

J’ai remercié M. le maire qui met des locaux municipaux gracieusement à disposition de l’Alliance française.

La ville de Korça réalise des efforts considérables pour développer son attractivité touristique, comme en témoigne son somptueux musée des icônes ou les travaux de préservation du centre-ville historique. + d’images

Devoir de mémoire

Cimetière militaire français

Visite du cimetière militaire français du Front d’Orient et dépose d’une gerbe en compagnie de Ilia Skendi, consul honoraire, et de Hélène Ben Moussa Marchal, chef de section consulaire.

La nécropole nationale de Korça contient les dépouilles des soldats morts pour la France en 1916-1918 en Albanie. Ce lieu de mémoire, aménagé en 1938, abrite les corps de 640 soldats français de l’infanterie coloniale de l’armée d’Orient.

Durant la Première guerre, les Balkans constituaient un théâtre d’opérations périphériques, souvent minimisé. Pourtant 300.000 soldats ont combattu sur ce front. + d’images

Communauté française

Réunion de francophones

Après la visite de l’Alliance française de Korça, présidée par Ilia Skendi (une des 5 Alliance françaises d’Albanie), une rencontre-débat a été organisée auprès de la communauté francophone et francophile de la ville, en présence du maire Sotiraq Filo.

De nombreuses questions ont jailli visant à comprendre pourquoi la France semblait moins présente que par le passé : interruption de partenariats économiques, retrait de postes d’enseignants du français…

Du reste, aucun sénateur français ne s’était rendu à Korça depuis 2007.

Afin d’exprimer ma gratitude envers cette communauté qui entretient avec ferveur son envie de France, je leur ai offert le verre de l’amitié et exprimé le souhait que nos compatriotes se fassent plus présents à l’avenir. + d’images

Médias Albanie 

Le Sénateur Olivier Cadic en Albanie
Radio Tirana International
Lors de son séjour en Albanie, il a rencontré le Premier Ministre Edi Rama et il a aussi eu un entretien avec Mme Mimi Kodheli, Présidente de la Commission parlementaire des Affaires étrangères. Lien

Senatori francez Olivier Cadic viziton portin e Durrësit
Ata
Drejtori i përgjithshëm Ekzekutiv i Autoritetit Portual Durrës (APD), Afrim Bakaj priti në një takim Senatorin francez Olivier Cadic. Lien

HEBDOLETTRE n°107 – ÉDITO : Candidature française aux Olympiades des métiers 2023 – ENQUÊTE : exprimez-vous sur l’avenir de l’Enseignement français à l’étranger – Emmanuel Macron veut que les FRANÇAIS de l’ÉTRANGER participent pleinement à “un nouveau rayonnement de la France” – Airbus à l’heure du BREXIT – Le CENTRE DE CRISE et de soutien a célébré ses 10 ans – Visite d’État au DANEMARK avec le Pdt de la République : Copenhague (28 au 29 août 2018) – En circonscription en GRÈCE : Rhodes (13 au 18 août 2018).

Lire : l’HEBDOLETTRE n°107 – 18 sept 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°107

“Nous serons la vitrine de cette excellence des métiers et de l’engagement que portent les jeunes au quotidien”. Cette ambition affichée par le président Emmanuel Macron, lors de la conférence des Ambassadeurs, pourrait paraitre bien sibylline à celui qui n’a jamais entendu parler des “Olympiades des métiers” ou WorldSkills Competition (WSC) dans son appellation internationale.

La WSC a lieu tous les deux ans et rassemble les meilleurs jeunes (< 23 ans) issus de près de 80 pays pour s’affronter dans 50 catégories de métiers artisanaux, industriels et numériques.

La France est candidate à l’organisation des WorldSkills 2023. C’est en Russie que l’été prochain, le 20 août précisément, 79 pays voteront pour choisir le pays hôte. J’espère bien qu’il échoira au nôtre de devenir, quatre jours durant, cette “vitrine de l’excellence des métiers”, dont a parlé le Président de la République. Visuel HL101

C’est donc avec joie que j’ai accepté d’endosser le rôle d’ambassadeur WSC2023 que m’a proposé Michel Guisembert, président de WorldSkills France. Cet événement est plus qu’une compétition, selon lui, c’est un enjeu politique, économique et social.

Notre pays sait former les plus grands talents. Je m’en suis rendu compte aux Worldskills 2017, à Abu Dhabi, où notre formidable “Équipe de France des métiers” a remporté 12 médailles, dont 5 d’or. Nous avons mis à l’honneur nos champions avec Élisabeth Lamure, présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises, lors de la 3ème Journée des entreprises au Sénat, en mars dernier.

Notre excellence est ce qui s’exporte le mieux. Les Français de l’étranger sont bien placés pour le savoir. Emmanuel Macron a vu juste en mobilisant nos ambassadeurs pour appuyer cette candidature.

Je souhaite à chacun d’entre vous une rentrée vivifiante et conquérante. Découvrir l’HebdoLettre n°107


 

Emmanuel Macron veut que les Français de l’étranger participent pleinement à “un nouveau rayonnement de la France”

“Nos communautés françaises à l’étranger sont une richesse, une force. Nos réformes doivent leur être expliquées et elles doivent aussi être portées par elles (…) Les Françaises et les Français de l’étranger doivent participer pleinement de ce nouveau rayonnement de la France.”

29 aout, j’étais invité à l’Élysée pour assister au discours du président Emmanuel Macron en ouverture de la Conférence des Ambassadeurs et Ambassadrices.

Le thème de cette 26ème édition était “Alliances, valeurs et intérêts dans le monde d’aujourd’hui”.

Le Président a débuté son discours en mettant en avant l’importance des Français de l’étranger : “un atout pour la France”.

Dans la foulée, il a promis, dès cet automne, une réforme de l’enseignement français à l’étranger fondée sur une “réflexion en profondeur”. Nous savons que la députée Samantha Cazebonne a reçu la responsabilité de préparer un rapport sur le sujet.

Par ailleurs, Emmanuel Macron a prévu d’aller “au bout des simplifications attendues par nos concitoyens, en termes de démarches administratives et de vote en ligne”.

J’ai également pris acte que “La France sera candidate pour accueillir les Olympiades des métiers en 2023.” Je m’en réjouis car les responsables du comité d’organisation m’ont demandé d’être l’ambassadeur de cette candidature dans mes déplacements internationaux.

Cet événement planétaire (77 pays représentés aux derniers Worldskills à Abu Dhabi) permettra de valoriser le savoir-faire de nos filières professionnelles à travers nos jeunes talents (moins de 23 ans). Le président a incité le corps diplomatique à porter cette belle initiative.

Lire le discours d’Emmanuel Macron – Conférence des ambassadeurs et des ambassadrices – (Paris, 27/08/2018)

Visite d’État au Danemark – Copenhague (28-29 août 2018)

J’adresse toute ma gratitude au Président de la République, Emmanuel Macron, pour m’avoir invité à l’accompagner durant toutes les étapes de son voyage d’État au Danemark. La première visite d’un président français dans ce pays depuis 1982.

Ce fut un honneur d’avoir été présenté à S.M. Magrethe II, reine du Danemark, entourée de la famille royale. + d’images

Un déplacement mémorable.

Cérémonies officielles

Citadelle

A la Citadelle (Kastellet), le Président de la République et Mme Macron ont été accueillis par LL.AA.RR. Frederik et Mary de Danemark.

Emmanuel Macron a entamé sa visite d’État par un dépôt de gerbe au monument aux morts des opérations extérieures danoises depuis 1948.

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Château de Christiansborg

Dîner d’État offert par S.M. la Reine Margrethe II en l’honneur du Président de la République et de son épouse.

La cérémonie de présentation des convives permet à chaque invité de saluer la Reine, la famille royale et les officiels.

Le château de Christiansborg était l’écrin idéal pour cette soirée solennelle et marquante. + d’images

Théâtre Royal

Réception de retour offerte par notre Président de la République en l’honneur de S.M. Magrethe II, reine de Danemark.

L’occasion pour le Président de la République d’adresser un hommage appuyé à notre ambassadeur François Zimeray, en poste pendant cinq ans à Copenhague.

Une véritable ovation lui a fait écho. + d’images

Ministre de l’Enfance et des Affaires sociales

Au Théâtre Royal, j’ai eu le plaisir retrouver Mai Mercado, ministre de l’Enfance et des Affaires sociales, lors de la réception offerte par notre Président en l’honneur de la reine du Danemark.

J’ai eu le privilège d’échanger avec Mai Mercado durant le diner d’État, la veille au château de Christiansborg, puisqu’elle était ma voisine de table.
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Politique

Parlement

Le Folketing, Parlement danois, a arboré le drapeau tricolore pour la venue du président Emmanuel Macron qui s’est entretenu avec les chefs des partis, dans les bureaux de Pia Kjaersgaard, présidente du Parlement.

Lors de ses discours, Emmanuel Macron a aimé rappeler que certaines réformes qu’il souhaite engager ont été mises en pratique, depuis longtemps, au Danemark…

Notre rencontre avec le groupe parlementaire d’amitié France-Danemark a donné lieu à de fructueux échanges sur le futur de l’Europe et les défis auxquels nos deux pays sont confrontés. + d’images

Consultation citoyenne

Accompagné par Lars Løkke Rasmussen, Premier ministre du Danemark, notre chef de l’Etat a participé à des “Consultations citoyennes” auprès du public danois, en partenariat avec l’Université de Copenhague.

Le débat avec les étudiants a été modéré par Lykke Friis, vice-doyenne de l’Université de Copenhague.

En diverses occasions, Emmanuel Macron a rappelé les valeurs qui fondent l’Union européennes et cherché à partager une vision propre à créer un nouvel élan. Il a reçu à chaque fois un accueil enthousiaste. + d’images

Relations commerciales

Conférence économique

La conférence économique, au siège de Dansk Industrie, a été clôturée par le président Macron.

Avec 450 entreprises danoises implantées en France qui emploient 55.000 salariés, le Danemark est un pays qui compte pour notre économie.

Les chefs d’entreprises européennes ont participé à une table ronde pour signifier que l’Europe devait constituer une force et donc devenir plus imbriquée, notamment en unifiant son marché du numérique ou de l’énergie.

Le Président Macron a rappelé les réformes engagées depuis un an en France visaient à flexibiliser le marché du travail et favoriser l’innovation. Des réformes inspirées par le modèle danois. + d’images

Culture

Musée

Après la conférence économique, notre délégation française s’est rendue au musée Ny Carlsberg Glyptotek pour une rencontre avec des figures de la culture danoise.

Originellement, c’est le fils du fondateur de la brasserie Carlsberg qui a offert ses collections et laissé son nom au musée.

On peut y découvrir les tableaux des plus grands noms de la peinture française impressionniste et post-impressionniste, comme des antiquités égyptiennes, grecques et romaines.

La précédente visite d’un chef d’État français dans ce musée remontait à 1906… + d’images

Communauté française

Acteurs français

Au Théâtre Royal, Emmanuel Macron a fait une allocution pour remercier ses hôtes, en présence de nos compatriotes vivant au Danemark.

Parmi ceux-ci, j’ai été heureux de retrouver Marie-José Caron, conseillère AFE pour l’Europe du Nord et Pascal Badache, VP du conseil consulaire pour le Danemark. Marie-José m’a présenté divers acteurs de la communauté française de Copenhague. J’ai ainsi eu le plaisir de faire la connaissance d’Anaïs Lora, designer urbain, et de Dominic Bouche, professeur et spécialiste du Danemark.

Le Danemark est le pays où les gens sont les plus heureux, selon une étude internationale. Voilà un bel objectif pour la France ! + d’images

En circonscription en Grèce – Rhodes (13-18 août 2018)

Pour mon second déplacement en Grèce depuis le début de mon mandat (CR Athènes – mai 2017), je me suis rendu sur l’île de Rhodes dans le Dodécanèse.

La région Égée du sud sera la capitale gastronomique de l’Europe en 2019. Une belle occasion de faire partager ses produits d’appellation contrôlée. Préalablement, la région exposera pour la seconde fois au salon de l’alimentation SIAL à Villepinte, en octobre prochain.

A cette occasion, j’ai invité les exposants à se rendre au Sénat, ainsi que Aliki Moschis-Gauguet, consule honoraire, afin de promouvoir les échanges entre leur région et notre pays.

Autorités locales

Mairie de Rhodes

Entretien avec Fotis Chatzidiakos, maire de Rhodes, en compagnie d’Aliki Moschis-Gauguet, consule honoraire.

Le tourisme florissant de Rhodes a permis à la ville de ne pas ressentir la crise des huit dernières années aussi intensément que le reste du pays. Du reste, j’ai été frappé par la maitrise de l’anglais du personnel des hôtels et des taxis. Le maire m’a expliqué que des cours intensifs de langues étrangères étaient offerts aux habitants, pendant quatre mois d’hiver, grâce à une structure financée par la Région et la mairie.

Fotis Chatzidiakossouhaite que les entreprises françaises soient davantage présentes pour répondre aux appels d’offre de la municipalité : construction et gestion de parkings ou marinas, système d’incinération des déchets et de multiples projets de développement. + d’images

Conseil régional Égée du Sud

Accueilli par Filimonas Zannetidis, responsable Gastronomie et du secteur Primeur au conseil régional, en compagnie de Sotrillis Thomas, vice-gouverneur et de Heidi Lazani, directrice du cabinet du gouverneur, George Hatzimarkos.

Nous avons évoqué les défis auxquels la région Égée du sud qui comprend le Dodécanèse était confrontée avec un territoire éclaté en 49 îles !

La région sera capitale gastronomique de l’Europe en 2019. + d’images

Europe

Au cours de mes rencontres avec des interlocuteurs les plus divers, nous nous sommes mutuellement réjouis de la sortie de la Grèce du mémorandum, suite à la crise de la dette publique.

Si on compte les îles, la Grèce dispose de la ligne côtière la plus étendue d’Europe. Son message à l’Union européenne est que les îles sont chères à gérer. Les Grecs font preuve de solidarité avec l’Europe, en participent à la protection des frontières de l’UE. En 2016, l’île de Rhodes a accueilli 32.000 migrants. Personne n’en a parlé.

Chacun est convaincu que seule une approche collective permettra à l’Europe de répondre à ses défis.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Réunion à la Chambre de commerce du Dodecanese avec Ioannis Pappou, président ; Nikolaos Papastamatiou, 1er vice-pdt ; Fedra Spanou, secrétaire générale ; Andonis Cambourakis, pdt de l’association des hôteliers de Rhodes.

La Chambre représente les 25.000 entreprises établies dans le Dodécanèse qui vivent directement ou indirectement du tourisme. A l’origine, ce sont les Français et les francophones qui ont été les premiers touristes sur l’île.

Il y a désormais 600 hôtels à Rhodes, sans compter les Bed & Breakfast ou les chambres louées sur internet. On estime le nombre de lits disponibles à 170.000. Mais désormais, les touristes français ne pointent plus qu’en 5ème position derrière les Allemands, les Anglais, les Scandinaves et les Russes.

Signe des temps, j’ai remarqué qu’il n’y avait plus aucun écriteau rédigé en français dans les ascenseurs des hôtels, au profit de l’anglais, l’allemand et le russe… + d’images

L’Éternel

Matthias Verdier et Alexandre Ronné ont ouvert, en juin 2018, un piano-bar baptisé l’Éternel disposant d’une terrasse d’où l’on peut contempler les toits de la vieille ville et le port qui abritait le fameux Colosse.

Ces deux entrepreneurs participent au rayonnement de la France en proposant des produits de nos terroirs : vins, fromages et charcuterie. Ils sont aussi des artistes, car ils interprètent chaque soir un répertoire musical varié.  Je leur adresse tous mes vœux de réussite. + d’images

Communauté française

Consule honoraire

Accueilli par Aliki Moschis-Gauguet, consule honoraire depuis 2006 pour le Dodécanèse et l’Égée du sud, j’ai découvert l’Auberge de France, ce lieu historique construit en 1492 dans la rue des Chevaliers. Après l’avoir rachetée aux Turcs en 1912, l’ambassadeur de France Maurice Bompard en fit don à la France. C’est donc dans le seul bâtiment restant de l’époque franque que la consule honoraire a choisi d’installer son bureau !

Comme tous les consuls honoraires, Aliki exerce ses responsabilités bénévolement auprès de 420 résidents permanents et 200.000 touristes français de passage chaque année pour faciliter leur séjour, les informer sur l’histoire de l’ile et, le cas échéant, les secourir.

Aliki Moschis-Gauguet a été élue par le Parlement européen en 2004 « Femme de l’Europe » pour sa contribution à la promotion du dialogue entre les différentes cultures de la Méditerranée. Elle est aussi Chevalier dans l’Ordre National du Mérite (2009). + d’images

Airbus à l’heure du Brexit

Alors que le Japonais Panasonic vient d’annoncer le transfert de son siège européen du Royaume-Uni vers les Pays-Bas, toutes les entreprises internationales installées outre-Manche s’interrogent sur la conduite à tenir face à un Brexit qui paraît désormais inéluctable.

Le constructeur aéronautique européen Airbus n’échappe pas à cette règle.

J’ai eu le plaisir de recevoir ses responsables, le 26 juillet au Sénat (à l’image:) Philippe Coq, secrétaire permanent des Affaires publiques, Annick Perrimond-du-Breuil, directeur des relations avec le Parlement et Bruno du Pradel, VP des Affaires publiques.

Notre entretien a porté sur l’impact du Brexit pour Airbus. Depuis quelques jours, la presse se faisait l’écho de “graves perturbations” prévisibles pour le groupe si le Royaume-Uni devait sortir brutalement de l’Union européenne (no deal). Les dirigeants m’ont confirmé que, dans tous les cas de figure, le Brexit obligera Airbus à repenser sa stratégie au Royaume-Uni et que, dès à présent, tout nouvel investissement sur place est examiné de manière très attentive.

Airbus compte 14.000 salariés outre-Manche, où il fabrique les ailes de ses avions. Un dicton britannique dit que “sans le Royaume-Uni, Airbus s’appellerait Bus”.

Fabriquer des ailes, c’est assembler une pluie de pièces détachées qui viennent du continent et c’est aussi un va-et-vient de salariés de l’ordre de 80.000 traversées de frontière par an. Demain, tout pourrait devenir un festival de surcoûts et de casse-têtes douaniers, réglementaires ou sociaux (que vont devenir les 1900 expatriés ?).

Pour résoudre ce type de problème dans l’industrie, il ne suffit pas de démonter une usine pour la remonter ailleurs, car il faut le temps de recréer tout un écosystème alentour.

J’ai été rassuré par les propos de Philippe Coq et Bruno du Pradel. Les industriels n’ont pas le choix. Ils prendront toutes les dispositions pour préserver leurs intérêts, même si c’est à regret. Un message clair pour les autorités britanniques.

Le Centre de crise et de soutien a célébré ses 10 ans

Incendies en Grèce, Séisme en Indonésie, catastrophe de Gênes, cet été le démontre encore, les drames ne prennent pas de vacances.

En juillet 2008, à l’initiative de Bernard Kouchner, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères s’est doté d’un outil pour répondre aux crises devenues de plus en plus fréquentes (sécuritaires, climatiques, humanitaires, politiques, sanitaires…).

Les trois derniers directeurs du CDCS venu témoigner d’une décennie de diplomatie de l’urgence : (g à d) Serge Mostura, Didier Le Bret et Patrice Paoli.

D’abord baptisée Centre de Crise, cette direction est née de la fusion de deux services : le premier en charge de la sécurité des Français de l’étranger, le second de l’action humanitaire.

Lorsque ses missions ont été élargies en 2014 vers l’accompagnement à la sortie de crise, son nom est devenu Centre de crise et de soutien (CDCS).

Lors de la journée anniversaire, le 10 juillet, j’ai été invité à la matinée de témoignages et de tables rondes. Il était émouvant d’entendre les trois directeurs successifs de ce centre atypique que Patrice Paoli nomme “l’urgentiste de la sécurité pour les Français de l’étranger”, rappelant qu’il agit ensuite pour “la stabilisation afin d’aider à la sortie de crise”. Tout ceci avec un budget d’une vingtaine de millions d’euros seulement.

M. Paoli m’avait fait visiter ses installations en février 2017 et décrit les moyens dont il disposait pour donner assistance à nos compatriotes en détresse, partout dans le monde.

Le ministre Jean-Yves Le Drian a détaillé sur les deux grandes missions du centre : assurer la sécurité de nos ressortissants à l’étranger et répondre aux crises humanitaires.

J’avais noté que le CDCS était la seule administration certifiée Iso 9001 du MEAE ! Un fait qui pour moi n’a rien d’étonnant : c’est justement lorsqu’on est face à l’inconnu, l’imprévu et toujours en première ligne qu’il faut des procédures d’assurance-qualité exigeantes pour savoir quoi faire immédiatement. Ce qui n’exclut pas une adaptabilité de tous les instants.

Ce 10 juillet 2018 fut un jour d’hommage particulier pour les femmes et les hommes au service de l’urgence humanitaire. Patrice Paoli nous a révélé, à la tribune, que la crise qui avait le plus marqué au CDCS était 13 novembre 2015 : “un moment de fraternité extrêmement intense qui reste gravée dans nos mémoires… cela m’a changé”.

Ce centre est l’honneur et la grandeur du service public, a souligné en substance le secrétaire d’Etat, Jean-Baptiste Lemoyne, dans son discours de clôture en rappelant le travail réalisé depuis une décennie (2008-2018) avec “humanité et professionnalisme”.

“10 ans au Centre de crise et de soutien” VIDEO du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – 10/07/2018 (6:17). Didier Le Bret, Serge Mostura et Patrice Paoli, les trois directeurs successifs du CDCS témoignent.

HEBDOLETTRE n°106 – ÉDITO : Benalla tralala – Mon intervention sur l’accord franco-autrichien relatif aux personnes en situation irrégulière : Vidéo (6:50) – Routes de la soie : peut-on croire au gagnant-gagnant avec la Chine ? – Edouard Philippe confie une mission à Samantha Cazebonne sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger – Groupe de suivi Brexit : le rapport du Sénat pointe un sérieux risque de “no deal” // les propositions du Sénat pour protéger les résidents européens // pourquoi je crois que le Brexit n’aura pas lieu – L’écho des CIRCOS : Juin 2018 + Juillet 2018 – En circonscription au ROYAUME-UNI : Bristol (16 juillet 2018) – En circonscription au PAYS DE GALLES (RU) : Cardiff (15 au 16 juillet 2018) – En circonscription en BELGIQUE : Bruxelles (14 juillet 2018) – En circonscription au ROYAUME-UNI : Londres (12 juillet 2018) – En circonscription en IRLANDE du NORD : Belfast (2-3 juillet 2018) – En circonscription en RÉPUBLIQUE d’Irlande : Dublin + Slane + Cavan (2 juillet 2018) – En circonscription en ITALIE : Rome (04 juin 2018)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°106 – 02 août 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°106

Benalla tralala

En 2014, l’un des chauffeurs d’Emmanuel Macron s’est fait retirer son permis de conduire. Voulait-il faire du zèle auprès de son patron, fraichement nommé ministre de l’Économie ? Toujours est-il qu’il fut contrôlé à plus de 200 km/h sur l’autoroute, alors qu’il devait rejoindre le ministre en province. Le chauffeur est reparti à pied, tandis qu’Emmanuel Macron rentra à Paris grâce à une voiture de la Préfecture. Une affaire qui paraissait bien “embarrassante” pour le ministre, raillait alors le Parisien.

Solidaires, les collègues du chauffeur demandèrent au ministre Macron d’intervenir pour mettre un terme à la procédure de suspension de permis. Sa réponse a fusé : “ce chauffeur est un justiciable comme un autre et les consignes sont extrêmement claires : le Code la route doit être respecté”.

Cet excès de vitesse était révélateur de dysfonctionnements que connaissait le service des transports du secrétariat général de Bercy. Un audit sur l’organisation du travail des chauffeurs fut commandité, afin que le cas ne se reproduise plus.

Le comportement d’Emmanuel Macron marquait une nouvelle époque. Il tranchait avec les habitudes de son prédécesseur, Arnaud Montebourg, filmé en train de griller 12 feux rouges en trois minutes par le magazine Auto plus. Ce même ministre avait été pris en flagrant délit d’excès de vitesse en plein reportage, en octobre 2012, juste pour vanter un modèle de voiture “made in France”.

L’affaire Alexandre Benalla, révélée par Le Monde, illustre à son tour des dysfonctionnements au sein des services de l’Élysée. A un moment où l’opposition parlementaire se sentait politiquement anémiée, il était tentant pour elle d’exploiter cette faille qui laissait passer la lumière crue d’un évident manquement.

Deux commissions d’enquête parlementaire, deux motions de censure ! Mais surtout, on aura tout vu et tout entendu !
Visuel HL101
Parmi ceux qui parlent haut et fort, nous avons Marine Le Pen. Gardienne patentée de la morale républicaine, elle s’est exclamée que ” cette affaire Benalla révélait le projet d’une police parallèle qui dépend exclusivement du Président de la République “. Rien que ça ! C’est vrai qu’elle s’y connait en guise d’organisation sécuritaire, puisqu’elle a déclaré son garde du corps en qualité d’assistant parlementaire, ce qui leur vaut d’être mis en examen, tous les deux.

Autre saillie drolatique de la reine héritière du FN : le fonctionnement de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, présidée par LREM, lui donne l’impression d’être en Corée du Nord. Faux. La Corée du Nord est bien mieux disciplinée : personne ne dépose de motion pour censurer Kim Yong Un. On gagne du temps.

Il y a un an, deux tiers des Français ont pensé que la France méritait mieux que Mme Le Pen. Grâce à Emmanuel Macron, l’image de notre pays a été transformée à l’international. On peut même parler d’un véritable engouement, tout récemment conforté par la victoire des Bleus.

Cette image de cohésion retrouvée demeure friable, on l’a vu ces derniers jours, à l’heure où nous avons un besoin vital d’ambition et d’espérance collective.

Je vous souhaite à chacune et chacun un bel été. Découvrir l’HebdoLettre n°106

L’écho des circos / Juillet 2018

Argentine – Chine – Brésil – Égypte – États-Unis – Finlande – Liban – Macédoine – Madagascar – Nouvelle-Zélande et Monde

FINLANDE

Chambre de commerce (5 juillet)

A l’invitation de notre groupe d’amitié, présidé par Jean-François HussonPatrice Dano, président de la CCI franco-finlandaise a fait un point sur l’évolution des relations commerciales entre nos deux pays.
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MONDE

ANEFE (5 juillet)

Entretien au Sénat avec André Ferrand, ancien sénateur des Français de l’étranger et président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises de l’étranger) pour évoquer sa contribution à l’avenir de l’enseignement français à l’étranger.
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ÉTATS-UNIS

Congressman Pittenger (6 juillet)

Robert Pittenger est membre du Congrès, où il préside le groupe de travail consacré au terrorisme et à la guerre non conventionnelle. J’ai partagé ma vision en matière de cyberdéfense. Il m’a invité à intervenir au Parliamentary Intelligence-Security Forum à Washington, en fin d’année.
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MONDE

FAPEE : Assemblée Générale (6 juillet)

Participation à l’AG de la fédération des associations de parents d’élèves à l’étranger qui a élu François Normant à sa présidence. Échanges sur la politique éducative dans l’enseignement français à l’étranger (langues, réformes du lycée et du baccalauréat). Table ronde sur l’avenir du réseau de l’enseignement français.

NOUVELLE-ZÉLANDE

Nouvelle ambassadrice de France (10 Juillet)

Présidé par Jean-Marie Vanlerenberghe, le groupe d’amitié France-NZ a reçu la nouvelle ambassadrice de France à Wellington, Sylvaine Carta-Le-Vert, succédant à Florence Jeanblanc-Risler. Opportunité d’exprimer ma gratitude à Mme Carta-Le-Vert pour son action en qualité de consule générale à Londres.

CHINE

UFE Chine (10 juillet)

Venu de Chengdu, j’ai reçu Jean-Pierre Palier, président de l’UFE Chengdu. Nous avons parlé de la communauté française, de l’importance de son expérience au service de l’UFE pour aider nos compatriotes à s’implanter dans une ville en plein essor.
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MONDE

Mémorial en hommage à nos soldats morts en Opex (10 juillet)

Lors de la réunion du groupe d’études “Sénateurs anciens combattants et de la mémoire combattante”, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a annoncé la création d’un mémorial aux militaires tombés en opérations extérieures depuis 1963. Ce monument portera près de 600 noms et sera prochainement érigé au parc André Citroën à Paris.

BRÉSIL

Un pays en crise (11 juillet)

Rencontre au Sénat avec Anne-Marie Ballande, conseillère consulaire de Sao Paulo, établie à Curitiba dans le sud du Brésil. La situation des Français vivant au Brésil est délicate entre crise économique et crise politique, mais ils sont devenus très résilients ! Et Anne-Marie est toujours aussi enthousiasmante.
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ÉGYPTE

Amitié France-Égypte (17 juillet)

Participation au diner organisé pour le groupe d’amitié France-Égypte présidé par Catherine Morin-Desailly avec Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte. Il s’est exprimé sur la situation politique de son pays depuis la réélection du président Abdel Fattah al-Sissi.
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MACÉDOINE

Pays rebaptisé (18 juillet)

La nouvelle ambassadrice de Macédoine en France, Jadranka Chaushevska Dimov, a été reçue par notre groupe d’amitié France-Balkans occidentaux, présidé par Marta de Cidrac. Un accord a été conclu avec la Grèce pour changer le nom du pays en « République de Macédoine » qui sera soumis à référendum fin septembre. Un préalable pour pouvoir prétendre intégrer l’Union Européenne.

LIBAN

Enseignement français (19 juillet)

Le groupe d’amitié France-Liban a auditionné Jean-Christophe Deberre, directeur général de la Mission laïque française. Échange sur la crise dans les établissements scolaires français au Liban contraints d’accroitre leurs tarifs de 25 à 30% suite à l’adoption d’une loi par le Parlement libanais imposant une augmentation des salaires de 70%.

ARABIE SAOUDITE

Relations commerciales (19 juillet)

Conseiller consulaire, président de l’UFE Al Khobar et aussi conseiller du commerce extérieur de la France, Roland Raad m’apporte toujours un regard précieux sur les réussites et les difficultés de nos entrepreneurs au Moyen-Orient.
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MADAGASCAR

Relations commerciales (25 juillet)

Nous avons assisté à une présentation captivante de Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océanie au MEAE, invité par le GIA France-Madagascar. Les considérations économiques ont aussi laissé place à l’inquiétude face au phénomène galopant de kidnapping dont sont victimes les ressortissants franco-malgaches d’origine indienne.

MONDE

FedEx de nuit (25 juillet)

Visite nocturne du hub de FedEx, situé en bout de pistes à Roissy, qui emploie 2500 personnes. Avec 50 vols quotidiens, 1200 tonnes de fret quotidien, et 400.000 colis traités par jour, le transporteur américain indique qu’il contribue à hauteur de 2,6 milliards d’euros au PIB annuel de la France. Roissy, un autre exemple de la France qui gagne à l’international.

ARGENTINE

Conseiller consulaire (26 juillet)

Rencontre avec le passionné Michel Menini qui vient régulièrement échanger avec les parlementaires représentant les Français établis hors de France. Il évoque la difficulté de travailler à distance avec certaines administrations.

L’écho des circos / Juin 2018

Australie – Botswana – Cambodge – Corée du Nord – Corée du Sud – États-Unis – Irlande – Mozambique – Royaume-Uni – Singapour – Slovaquie – Suède

SUÈDE

Fête nationale (6 juin)

Grand succès pour la réception organisée à Paris par l’ambassadeur de Suède, Veronika Wand-Danielsson, à l’occasion de la fête nationale suédoise (à l’image avec ma collègue Elisabeth Doineau).

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IRLANDE

Droit à l’avortement (6 juin)

À l’ambassade de Suède pour la fête nationale, heureux d’avoir pu féliciter Patricia O’Brien, ambassadrice d’Irlande en France, pour le résultat du référendum qui ouvre la voix au droit à l’avortement en Irlande.

 

ROYAUME-UNI

70 ans du CEI (8 juin)

Préfacé par le président Macron, un superbe ouvrage illustré «Ouvrir le monde aux jeunes / 1947-2017» retrace toute l’aventure du Centre d’échanges internationaux (CEI), dirigé par Guillaume Dufresne. Fier d’avoir apporté mon témoignage à ce projet.

 

AUSTRALIE

Délégation de parlementaires (12 juin)

Échanges avec Scott Ryan, président du Sénat australien, conduisant une délégation de parlementaires, à l’invitation de mon collègue Marc Daunis, président du groupe d’amitié France-Australie. Scott a succédé à Rod Kemp. J’ai rencontré Rod à Melbourne, puis à Paris. Il est le mari de Danièle Kemp, élue AFE..

 

CORÉE du SUD

Relations avec la Corée du Nord (12 juin)

Au Sénat avec Jong-Moon Choi, ambassadeur de la république de Corée. Notre entretien a porté sur le mur qui sépare les deux Corées, dernier vestige de la guerre froide. Les Coréens sont fatigués par cette séparation qui les use.

 

ROYAUME-UNI

Délégation de francophones (12 juin)

Accueil au Senat d’un groupe de Britanniques francophones, conduit par Marie Blanche Camps, déléguée consulaire Londres. L’occasion de découvrir les acarnes du Sénat, haut lieu de la République et palais historique.

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ÉTATS-UNIS

AmCham (14 juin)

Présentation de mon rapport sur le cycle de vie de l’entreprise “Pour une France libre d’entreprendre” lors d’une réunion organisée par l’American Chamber of Commerce, à l’invitation de Jérémie Gallon, directeur et de Stéphanie Barreau, présidente.

 

ASIE

Corée du Nord (15 juin)

Entretien avec Thierry Mathou, directeur Asie au MEAE, pour évoquer l’évolution de la relation entre les USA et la Corée du Nord (RPDC). La France pourrait jouer un rôle sur la vérification de la dénucléarisation de la RPDC.

 

SINGAPOUR

Colloque Business France (15 juin)

Table ronde : “L’année de l’innovation France-Singapour : une chance pour l’ASEAN ?”. J’estime que Singapour offre à nos PME innovantes un environnement juridique sécurisant, des partenaires de haut niveau et bon accès au marché chinois.

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CORÉE du NORD

Audition historique de Kim Yong-Il (19 juin)

Au Sénat, en qualité de président du groupe d’études France/Corée du Nord, j’ai interrogé Kim Yong-Il, délégué général de la République populaire démocratique de Corée, notamment sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne (compte-rendu et vidéo).

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ROYAUME-UNI

Délégation UFE Corporate (21 juin)

Avec ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam, accueil d’une délégation de l’UFE Corporate conduite par Stéphane Rambosson, conseiller consulaire et Carole Rogers, pdte UFE GB et délégué consulaire. Discussions sur le Brexit et le train de réformes depuis un an.

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MOZAMBIQUE

Lancement de la CCI (22 juin)

La chambre de commerce France-Mozambique est née ! Avec ma collègue Nassimah Dindar nous avons accueilli son pdt Laurent Thong-Vanh et sa directrice Audrey Gortana-Vallet pour fêter ce qui était ma priorité pour ce pays (compte-rendu).

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MONDE

Booster nos PME (25 juin)

Autour d’Arnaud Vaissié, pdt de CCI_France International et 19 présidents de CCI dans le monde, j’ai organisé un déjeuner de travail sur le thème “Quelles solutions originales pour favoriser le développement international de nos PME ?” Beaucoup d’idées neuves et de bonnes pratiques partagées ! (compte-rendu)

BOTSWANA

Développement bilatéral (26 juin)

Pierre Voillery, notre ambassadeur au Botswana (2 millions hab.) a été invité au Sénat par le GIA France-Botswana. Le développement économique est l’enjeu majeur : 40% des jeunes sont sans-emploi. Le pays dispose toutefois de finances solides et offre de belles opportunités d’affaires.

CAMBODGE

Diner pour la création d’une AF (26 juin)

Soutien à l’ouverture d’une Alliance française à Siem Reap à l’initiative de l’entrepreneur Arnaud Darc et la relance du chantier de restauration du temple du Mébon à Angkor, conduit par l’EFEO. Merci à mes collègues présents Jacky Deromedi et Vincent Eblé. (compte-rendu)

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SLOVAQUIE

Relations commerciales (27 juin)

Avec Martina Malakova, pdte de la CCI franco-slovaque. La Slovaquie fait face à une pénurie de main d’œuvre spécialisée (personnel de santé, informaticiens…) et une surchauffe des salaires. Martina a initié un “Industry Innovation Cluster” associant les grands groupes français.

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ROYAUME-UNI

Audition de l’ambassadeur du RU (27 juin)

J’ai demandé à Edward Llewellyn, ambassadeur du RU en France : Quand disposerons-nous d’une évaluation de l’impact économique du Brexit ? Est-il prêt à consulter de nouveau les Britanniques lorsqu’ils auront pleinement connaissance des conséquences du Brexit ? (compte-rendu)

En circonscription en Irlande du Nord – Belfast (2-3 juillet 2018)

Après plusieurs auditions en République d’Irlande, notre délégation composée de membres de la commission Brexit de l’Assemblée nationale et du groupe de suivi Brexit du Sénat s’est rendue à Belfast.

Pour parvenir à la paix, Républicains et Unionistes ont dû faire des concessions. En 1998, Ils ont choisi un destin différent pour les futures générations que celui dont ils avaient hérité, fait de larmes et de sang.

L’appartenance à l’Union européenne permet aux Irlandais, aux Britanniques et aux binationaux de créer un trait d’union pour outrepasser leurs différences.

Mais au Parlement, nous avons rencontré des Brexiters résolus qui veulent tourner le dos à l’UE en niant toute conséquence négative. Je crains que ces exaltés ne prennent le risque de ramener le chaos en Irlande, en guise de perspective à long terme.

Politique / Brexit

20 ans de paix

Nous avons profité d’une visite guidée des “Peace Lines”, ces murs qui séparent les communautés dans certaines parties de Belfast.

A 18h30, certains axes deviennent fermés à la circulation. Ces images de grilles, de murs et de barbelés que l’on croirait appartenir à un temps révolu, perdurent. Elles démontrent que la paix en Ulster demeure fragile et que tout le monde n’est pas encore prêt à vivre ensemble.

Certains Britanniques ont voté Brexit en aspirant à une image mythifiée du Royaume-Uni d’antan… pas sûr que cette perspective suscite l’emballement en Irlande du Nord. + d’images

Parlement

Depuis 500 jours, les Irlandais du Nord n’ont plus de gouvernement…

Notre délégation de députés/sénateurs s’est rendue au Parlement d’Irlande du Nord (Stormont) pour trois entretiens avec des parlementaires représentant les principales sensibilités irlandaises.

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Parlement – L’option Backstop

(g. à d.) Rencontre avec Mairtin Muilleoir (Sinn Fein), Colum Eastwood, président du SDLP (Social Democrat Liberal Party, 3ème parti nord-irlandais)

Les partis du Sinn Fein et du SDLP se montrent pragmatiques en défendent la proposition d’un Backstop de l’UE qui permettrait à l’île de constituer une zone économique unique au sein de l’union douanière, pendant un certain temps.

Parlement -L’option hard Brexit

Échanges avec Simon Hamilton (n°2 du DUP, ancien ministre de l’Économie d’Irlande du Nord). Le DUP demeure strictement aligné sur Londres, en justifiant que 75-80% des produits partant de Belfast sont destinés à la Grande Bretagne.

J’ai demandé à Simon Hamilton s’il accepterait qu’un référendum soit organisé pour donner le choix aux Irlandais du Nord entre le rétablissement d’une frontière sur l’ile ou bien le maintien d’une libre circulation des biens et des personnes en appliquant le backstop. Le responsable du DUP refuse cette perspective en arguant que l’Irlande du Nord peut être en dehors de l’Union sans créer de frontières en dur, tout en sachant que cette position est totalement inacceptable pour l’UE…

A ma question de savoir si le DUP respectera les accords du “Vendredi saint” de 1998 qui ont permis de faire la paix sur l’île grâce à l’UE (et avec son soutien financier), Simon Hamilton a fait valoir qu’il appréciait le fait que les débats se fassent désormais dans l’enceinte du Parlement plutôt que par l’épreuve de force dans la rue. Le parlementaire a toutefois rappelé les raisons qui ont amené le DUP à ne pas souscrire aux accords.

Comme tous les partisans de la sortie de l’UE, M. Hamilton fait le pari que les Britanniques verront les effets positifs du Brexit à long terme.