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Plan Ecole (7) : Génèse du plan

Je m’étais permis de l’exprimer en ces termes au sein de l’UFE, l’Union des Français de l’étranger : un plan école d’envergure ne peut se concevoir sur le coin d’un bureau par un conseiller solitaire, si brillant soit-il.

Un plan école devait évidemment être le fruit de la concertation de toutes les parties prenantes de la communauté scolaire (parents d’élèves, enseignants, élus ou encore représentant des entreprises).

A l’occasion de notre première rencontre le 19 décembre 2007, Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, répondait à mon attente et lançait la dynamique dès son arrivée. Il fallait désormais un animateur pour synthétiser toutes les réflexions et les formaliser par écrit. Je salue la performance de Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint. Il a accompli un travail considérable, multipliant les déplacements, organisant quantité d’entrevues et concertations pour aboutir à un document consensuel, mais audacieux.

Un plan se définit selon des objectifs, puis par des actions pour atteindre ces objectifs, et enfin des indicateurs pour mesurer la progression vers les objectifs. Évidemment, les moyens disponibles conditionnent la hauteur des prétentions.

Voici les trois objectifs du plan :

1 – Augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni.

2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.

3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue.

Photo Flickr de Zigazou76.

Algérie / Alger – Vers un plan Ecole, sous l’impulsion de l’ambassadeur Bernard Emié ?

Olivier Cadic et Bernard Emié, ambassadeur de France à Alger, 7 janvier 2015

Olivier Cadic et Bernard Emié, ambassadeur de France à Alger, le 8 janvier 2015

Certains épisodes de nos vies ne pourront jamais s’effacer de nos mémoires. Le lendemain du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, j’assistais au conseil de sécurité conduit par Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie.

Sous le coup de l’émotion, l’esprit rationnel est à la peine. Alors, ce 8 janvier, je regardais avec respect Bernard Emié animer son conseil de sécurité, tour à tour rassurant, rassembleur et intransigeant sur les mesures à prendre. Ambassadeur à Beyrouth, il y a dix ans de cela, l’homme a été rompu aux situations critiques, cela frappe l’observateur.

Je revoyais aussi Bernard Emié dans son rôle de président du comité de pilotage du plan Ecole pour le Royaume-Uni. Tandis qu’il était ambassadeur à Londres, du printemps 2011 jusqu’à l’été 2014, j’ai participé à ses côtés à des dizaines de réunions ou de cérémonies officielles, en qualité d’élu à l’AFE.

Le plan Ecole est notre plus grande fierté commune. Aucun établissement secondaire français n’avait vu le jour à Londres depuis 1917 ! Lorsqu’il quitte ses fonctions, la création du lycée international de Wembley est acquise, succédant à l’ouverture du CFBL, le Collège français bilingue de Londres, deux ans plus tôt (lire : “Bernard Emié pose la première pierre d’un nouveau lycée français à Londres” du 02 juillet 2014).

Réunion d'entrepreneurs à la Résidence des Oliviers à Alger

Réunion d’entrepreneurs à la Résidence des Oliviers à Alger

L’efficacité du plan Ecole repose sur une approche managériale et participative. Nous nous fixons des indicateurs chiffrés et nous impliquons toutes les parties prenantes à l’exécution.

Une approche qui ne peut que séduire le parterre d’entrepreneurs devant lequel nous sommes intervenus à tour de rôle et qui lui a valu une belle ovation.

En Algérie, notre ambassadeur s’est rendu compte qu’il manquait vraisemblablement un plan Ecole…

Un seul établissement secondaire français pour toute l’Algérie ne peut suffire à assurer la continuité du service d’éducation pour les enfants français, dont les parents résident et travaillent en Algérie. D’autant que les relations d’affaires vont bon train entre nos deux pays et que la France peut se flatter de son excédent commercial.

Ecole supérieure algérienne des affaires – Olivier Cadic entre deux diplômés qui viennent de créer l'association des anciens élèves. A leur droite, Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie et Arnaud de Rincquesen, Associé de Deloitte Algérie

Ecole supérieure algérienne des affaires – Olivier Cadic entre deux diplômés qui viennent de créer une association des anciens élèves. A leur droite, Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie et Arnaud de Rincquesen, associé de Deloitte Algérie

Le lycée international Alexandre Dumas, appartient au réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et accueille près de 1000 élèves. A noter que les bourses scolaires ont représenté une dépense de 1,2M€ pour 365 enfants, essentiellement scolarisés à Alger.

Comment désormais anticiper les besoins et densifier le réseau d’écoles françaises ?

Bernard Emié a d’ores et déjà lancé une réflexion prospective à 10 ans en imaginant l’ouverture d’un lycée à Oran et d’un autre à Annaba. Les autorités algériennes ont été sollicitées pour envisager de quelle manière on pourrait ouvrir un établissement dans ces deux villes qui comptent beaucoup de Français.

L’Algérie est le troisième pays le plus francophone du monde. Et pour cause, on y dénombre 55.000 professeurs de français! Cet atout nous encourage à la promotion de la langue et de la culture françaises, comme à la coopération éducative bilatérale.

A ce propos, l’occasion m’a été donnée de visiter l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), un établissement d’excellence d’enseignement supérieur de gestion, bel exemple de coopération entre l’Algérie et la France qui fêtera ses 10 ans en Avril prochain. Leurs anciens élèves occupent tous des postes du niveau de directeurs d’activité.

Je salue la vision courageuse de notre ambassadeur à Alger. Je ne doute pas de son succès et de l’empreinte qu’il laissera de son passage en Algérie, à tous égards.

(Je publierai ultérieurement d’autres billets pour relater toutes les étapes de mon déplacement en circonscription dans les pays du Maghreb, en ce début d’année).

La Petite école de Londres fait rimer tradition et ambition

Il était une fois une petite école française qui devait fermer, car son propriétaire l’avait décidé. Devika Malik-Mery travaillait dans la finance, et comme tous les autres parents d’élèves, elle était désemparée. C’est alors que son mari l’a encouragée à l’action en lui suggérant même d’acheter l’école. C’est pourquoi Devika se trouve depuis quatre ans à la tête de la petite Ecole française de Londres.

Samedi dernier, Devika m’a invité a visiter les locaux dans lesquels l’école a emménagé en septembre 2010 (73 Saint Charles Square). J’ai pu mesurer combien les enfants appréciaient leur cour d’école disposant d’une grande aire de jeux, la qualité de la restauration et la bienveillance de leurs maitresses.

L’école accueille 90 enfants répartis en 5 classes de maternelle : 2 Petites sections, 1 Moyenne, 1 Grande et 1 section combinée Grande/Moyenne. Belle ambition : l’école va s’ouvrir à l’enseignement Primaire avec un cours préparatoire (CP) de 10 élèves à la rentrée prochaine et l’année suivante, sera constitué d’une classe mixte CP-CE1 de 20 élèves. L’ambition est aussi d’augmenter la proportion des cours en anglais comparativement au système français.

Devika est fière des excellents rapports délivrés par les inspecteurs français tout autant que par l’Ofsted.

Fondée il y a trente ans, La Petite Ecole Française est une des cinq écoles homologuées de Londres avec le Hérisson, l’Ecole Bilingue, l’école des Petits Fulhamet et l’école de Battersea.

Corinne Clement, directrice adjointe, Oliver Cadic, Devika Malik-Mery and Typhaine Dauchez, directrice

Ce dispositif complète l’offre scolaire française de Londres assurée par le lycée Charles de Gaulle, ses annexes et les deux établissements conventionnés Jacques Prévert et l’Ile aux Enfants (qui déménagera à l’été pour intégrer le CFBL).
Les établissements scolaires hors de France doivent faire l’objet d’une procédure d’homologation attestant leur conformité aux programmes, aux objectifs pédagogiques et aux règles applicables en France pour des établissements publics similaires.

La continuité de la scolarité est garantie par une charte signée avec l’AEFE (Agence de l’enseignement français à l’étranger). Aujourd’hui, les enfants issus de la Grande section de la Petite école française entrent en Primaire et ils intègrent généralement l’école Jacques Prévert ou le lycée français Charles de Gaulle.

J’avoue avoir été impressionné par l’énergie et la recherche d’excellence qui anime Devika.

Je profite de ce billet pour saluer ces entrepreneurs qui comme Devika sont à la tête des écoles homologuées de Londres. Je sais la passion qui les habite pour offrir les meilleures conditions possibles d’enseignement. Leur travail relève davantage d’une vocation que d’une profession.

Le site de la Petite école française

Plan Ecole (1) : On va enfin commencer !

Le 28 septembre dernier, j’ai profité d’une invitation de Bernard Vasseur, nouveau proviseur du lycée Charles de Gaulle, pour obtenir (enfin !) une réunion pour évoquer un Plan Ecole pour le Royaume-Uni.

La création d’un «Plan Ecole», établi en concertation avec toutes les parties prenantes de la communauté scolaire est le premier objectif de notre profession de foi de 2006.

Il m’aura fallu 15 mois pour obtenir de l‘Administration cette première rencontre à laquelle ont été conviés les conseillers élus à l’AFE et la présidente de l’Association des parents d’élèves.

Et là, surprise, nous découvrons qu’un Plan Ecole était déjà tout prêt ! Il avait été rédigé par les soins de Laurence Auer, attachée culturelle de l’ambassade. De surprise en surprise, on nous explique “qu’à aucun moment, Paris n’a demandé de le négocier avec les parents ou les élus.” J’ai alors répondu : “A quoi servent les élections si l’Administration fait ce qu’elle veut ?”.

La réponse fut plus timorée : “Nous savons où nous voulons aller, mais nous ne sommes pas sûrs des moyens disponibles. Donc nous proposons un schéma imprécis.”

Pour sa part, le proviseur Bernard Vasseur souhaite reprendre la discussion sur le plan Ecole dès qu’il aura une réponse venant de Fulham. En effet, il saura le 3 décembre s’il peut compter sur un nouvel établissement à Londres afin de transférer au plus vite les maternelles de South Kensington vers ces nouveaux locaux. M. Vasseur est d’autant moins tranquille que ses classes maternelles sont actuellement situées au 4ème étage, ce qui représente un risque accru en cas d’évacuation.

A mon invitation, Mme Auer va effectuer un pointage sur le nombre de classes et de places offertes dans l’enseignement français en Grande-Bretagne. Je lui ai laissé entendre que notre communauté méritait une information complète sur ces données et entendait suivre leur évolution en toute transparence.

J’ai également suggéré que soit pris en compte la pyramide des âges des Français inscrits au consulat, afin d’anticiper l’offre scolaire sur la demande prévisible. Le consul général nous a d’ailleurs appris que la barre des 112.000 inscrits au consulat avait été dépassée en début d’année.

Une nouvelle réunion du Plan Ecole est prévue pour la fin de l’année.

Photo Flickr de Kwerfeldein.

Royaume-Uni : succès de la réunion virtuelle “plan École” (vidéo 1h32)

(re)découvrez l’intégralité de la réunion en vidéo.

Exactement un mois après le succès de sa réunion virtuelle « Vivre au RU après la sortie de l’UE » (compte-rendu), Nicolas Hatton, président de the3million et délégué consulaire, a une nouvelle fois réussi son pari en attirant des centaines de participants, ce 6 mars, autour du thème suivant : Le plan École. C’est quoi ? C’est pour qui ?

Afin d’apporter des réponses aux enjeux éducatifs propres à notre communauté au Royaume-Uni, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de

. Amelie Mallet, pdte de l’Association des Parents du Lycée international de Londres
. Laurent Batut, ancien conseiller culturel adjoint à l’ambassade
. Joëlle Simpson, présidente du Parapluie FLAM
. Christian Ravel, co-fondateur du Parapluie FLAM
. Bénédicte Yue, co-fondatrice de Europa School UK

https://youtu.be/IKD5hFYyNQw

Rappelons que le 1er novembre 2010, en qualité de conseiller culturel adjoint à l’ambassade, Laurent Batut animait sa première réunion du plan Ecole pour le Royaume-Uni, lancé en 2008 sous le leadership de l’ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne (compte-rendu).

Ce plan a permis de créer un véritable élan pour l’enseignement français au Royaume-Uni (nouvelles écoles françaises, écoles locales bilingues, réseau FLAM). Il est devenu une référence et a inspiré le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger présenté en juin 2011 par Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères.

Laurent Batut a estimé qu’il était temps “de faire retravailler les acteurs de la filière éducation ensemble et de recréer du lien”, en avançant cet argument : “il n’est pas sain de vouloir résoudre ses problèmes chacun dans son coin”.

En effet, il faut nécessairement faire appel à l’intelligence collective et s’inscrire ainsi dans la perspective globale d’un doublement du nombre d’élèves scolarisés à l’étranger d’ici 2030, ambition affichée par le président de la République.

Cette réunion publique peut être considérée comme le premier pas vers la construction d’un nouveau plan École pour tous les Français du Royaume-Uni.

Plan Ecole (22) : Le nouveau tableau de bord de l’enseignement français au Royaume Uni est disponible

Suite à ma proposition à la réunion du Plan Ecole du 19 mai 2010, à la Résidence de l’Ambassade (Lire : “Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement” du 19 mai 2010), un groupe de travail a été constitué pour suivre les indicateurs qui permettront de mieux évaluer les besoins de scolarisation au Royaume Uni.

Ce groupe s’est réuni le 31 janvier dernier autour de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint. Il a partagé avec nous le tableau de bord 2010-2011, issu de “l’enquête de rentrée AEFE”, qui regroupe les écoles conventionnées et homologuées du réseau éducatif français au Royaume Uni. Le lycée Charles de Gaulle et ses annexes (Marie d’Orliac et Wix pour le Primaire) a absorbé presque tout l’afflux de nouveaux élèves scolarisées entre la rentrée 2009 et 2010.

De la maternelle au lycée, on dénombre 5,395 élèves actuellement scolarisés dans le système éducatif français en Grande Bretagne, répartis en 220 classes. Nous en comptions 4.970 en 2007/2008, lors du lancement du plan-écoles.

Pour être exhaustif sur les effectifs, notre groupe de travail a convenu de créer un tableau complémentaire intégrant les élèves inscrits au CNED dans le cadre d’une scolarité complète, les nurseries, les établissements secondaires non homologuées dispensant un enseignement à 50% en français, les sections bilingues françaises dans les écoles anglaises. Ces données devraient enrichir le prochain tableau de bord.

Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, attaché de coopération éducative

Nos débats ont ensuite porté sur le choix des indicateurs, toujours dans l’idée d’anticiper les besoins futurs, tout en harmonisant les informations recueillies auprès des familles au moment des inscriptions. Nous pouvons aussi croiser ces éléments avec les statistiques du consulat, par exemple la courbe des âges qui montre que nous avons beaucoup de petits Français entre 0 à 10 ans.

Outre les informations d’usage portant sur l’état civil, la composition de la fratrie ou le parcours scolaire, je suis attaché à l’idée de connaître la catégorie socio-professionnelle (CSP) de la famille.

En effet, l’augmentation des frais de scolarité pourrait à terme restreindre l’accès au système français aux catégories les moins favorisées, ce que les chiffres bruts ne feraient pas apparaître (Lire : “Plan Ecole (13) : Démocratiser et internationaliser l’accès à l’enseignement français” du 2 octobre 2008). Dans le même ordre d’idée, l’examen des listes d’attente et des candidats refusés pourrait être révélatrice de la pression qui pèse sur nos établissements et révéler le besoin de places supplémentaires (Lire : “Inscriptions en maternelle à CDG: Deux tiers des demandes refusées !” du 14 avril 2010).

Une nouvelle « free school » primaire bilingue, à côté du futur lycée international de Wembley

Harrow Bilinguel Primary SchoolLes autorités britanniques ont donné leur accord pour la création d’une future école primaire bilingue, nommée Harrow Bilingual Primary School, qui devrait ouvrir ses portes en septembre 2015, au même moment que le lycée international de Wembley et probablement dans le même quartier !

Cette école aura le statut de free school que nous avons souvent évoqué, parce que c’est une solution remarquable pour augmenter le nombre d’écoles bilingues au Royaume-Uni, dans la droite ligne de l’objectif n°2 du plan Ecole qui vise à multiplier ce genre d’établissements au profit des trois-quarts de nos plus jeunes compatriotes qui n’ont pas accès au réseau d’enseignement français (lire : “Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ? par Bénédicte Yue” du 20 septembre 2013).

Les free schools sont des écoles d’état anglaises et gratuites, bénéficiant d’une gestion autonome sous contrôle d’un « Board of Governors ». Elles sont directement financées par l’Etat sur la base du nombre d’élèves et gèrent leur propre budget. Il y a deux ans, nous avons inauguré l’Europa School UK, une free school multilingue près d’Oxford (lire : “Inauguration officielle de l’Europa School UK” du 30 septembre 2012).

Je remercie Bénédicte Yue, membre du groupe de travail objectif 2 du plan Ecole, de nous nous avoir transmis tous les détails sur la future école, ci-dessous.

Si vous désirez en savoir davantage, un « Open day » sera organisé :

Samedi 22 novembre 2014 de 13h30 à 15h30
Locaux de Harrow School, Old Harrovian Room,
War memorial Building, High Street, Harrow, HA1 3HP.
Téléchargez l’Open Day Flyer – Harrow Bilingual Primary School (fichier pdf)

Penny Roberts, Consultant Development Officer, London Diocesan Board for School ; Daniel Norris, Executive Headteacher Designate, Harrow Bilingual Primary School and Holy Trinity School Northwood ; Bénédicte Yue, Vice Chair of Governors, Europa School UK, membre du groupe de travail Objectif n°2 du plan Ecole

(de g. à d.) Penny Roberts, Consultant Development Officer, London Diocesan Board for School ; Daniel Norris, Executive Headteacher Designate, Harrow Bilingual Primary School and Holy Trinity School Northwood ; Bénédicte Yue, Vice Chair of Governors, Europa School UK, membre du groupe de travail Objectif n°2 du plan Ecole

 “Harrow Bilingual Primary School vient d’obtenir l’accord du Department for Education pour une ouverture en septembre 2015. Il s’agit d’une free school bilingue anglais-français financée par le gouvernement anglais. Harrow Bilingual Primary School sera une école Church of England offrant un programme anglais (English National Curriculum) qui sera enseigné en anglais ou en français selon les matières avec, en sus, la possibilité d’activités complémentaires en français après l’école. L’école ouvrira dans un premier temps des classes de Reception (4-5 ans) et de Year 1 (5-6 ans) et s’étendra progressivement à toutes les classes de primaire (4-11 ans).

Ce projet a été mis en place par un groupe de parents dont Ian Fernandes qui présidera le Board of Governors. Le principal, Daniel Norris, est déjà à la tête de Holy Trinity School Northwood, une école notée outstanding par l’Ofsted.

L’école bénéficie en outre du soutien et de l’expérience de nombreux partenaires dont la prestigieuse Harrow School et le London Diocesan Board of Schools qui gère déjà plus de 150 écoles au Nord de Londres.

Penny Roberts et l’équipe de « project management » du Diocèse conduisent d’une main de maître la phase de pré-ouverture. Le site qui accueillera l’école a d’ores et déjà été identifié et il devrait être annoncé dans les prochaines semaines.

Tous les atouts sont donc réunis pour faire de cette nouvelle école bilingue un succès. Sa proximité avec le nouveau lycée de Wembley offrira sans doute des opportunités de collaboration entre les deux établissements. ”

Bénédicte Yue

Pour toute inscription ou renseignements complémentaires, vous pouvez consulter le site web de l’école : www.harrowbilingualprimary.co.uk

FLAM : 13 petites écoles subventionnées au Royaume-Uni !

Que du bonheur !

Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) a décidé de subventionner nos petites écoles Flam à hauteur de 90.700€, soit 3 fois plus que l’an dernier !

Une sacrée réussite : nous avions demandé 101.893,07€, pour être précis.

Il faut en premier lieu féliciter Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français à l’ambassade pour le formidable travail d’animation du réseau entrepris auprès des petites écoles du programme Flam en Grande-Bretagne.

Voici la liste des associations bénéficiaires des subventions, accordées au titre de l’année 2010 :

La Petite école Edimbourg 1.000 €
Les Poussins Milton Keynes 2.500 €
Les Parents francophones Glasgow 1.600 €
1, 2, 3 Soleil Maidenhead 9.000 €
La Petite école kentoise Harrieshard 10.000 €
Un Jour en France Enfield 1.000 €
Petit club français Oxford 9.300 €
Les Allouettes Colchester 10.500 €
Les Franglophones Brighton 10.300 €
L’école buissonière Londres 15 000 €
La Petite école Canterbury 5.500 €
La Marelle Dartford 10.000 €
La Petite école Leeds 5.000 €

Initié en 2001, le programme «français langue maternelle» (programme FLAM) a pour objectif de permettre aux jeunes enfants français expatriés de pratiquer la langue française et de s’imprégner de notre culture. Cette démarche est salutaire pour des familles binationales dont les enfants ne peuvent être scolarisés dans un établissement d’enseignement français pour des raisons d’éloignement ou de budget.

Le succès est grandissant comme l’atteste l’éclosion de ces écoles, dites “écoles du samedi”, un peu partout et surtout en Angleterre, à l’initiative des parents. Je rappelle que le programme Flam constitue le troisième objectif du plan Ecole.

En mai dernier, Joëlle Garriaud-Maylam avait interrogé par écrit le ministre des Affaires étrangères pour savoir si un bilan détaillé du programme avait été réalisé depuis sa création il y a dix ans. Au mois d’août, elle a reçu un certain nombre d’informations statistiques sur le nombre d’écoles subventionnées et leur répartition géographique.

On apprend ainsi qu’en 2010, l’enveloppe prévue pour le programme FLAM se monte à 600 000 €, soit le double de l’année 2009 avec 300.000€ qui avaient servi à financer 50 établissements dans une vingtaine de pays.

L’enveloppe budgétaire 2010 met perspective que le Royaume-Uni perçoit 90K€ sur un total de 600K€ pour le monde. N’est pas le signe de la reconnaissance sans équivoque de la dynamique engendrée par le plan Ecole ?

Lire aussi : “Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM” du 19 avril 2010

Lire aussi : “Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)” du 24 juin 2008

PJ. La réponse à la question écrite de la sénatrice “Bilan et avenir du programme FLAM

Inauguration officielle de l’Europa School UK

(g. à d.) Olivier Cadic, John Howell, Member of Parliament et Lord Hill, Schools Minister.

Le 4 septembre dernier, 165 élèves faisaient leur rentrée à Europa school UK, la nouvelle free school multilingue qui vient d’ouvrir ses portes sur le site de l’école européenne de Culham près d’Oxford (lire: “Il reste des places vacantes à l’école européenne de Culham” du 30 juin 2012).

“Nous avons été agréablement surpris par la grande diversité culturelle des familles qui ont rejoint l’école.  Près de 40 nationalités ont été recensées sur 165 inscrits”, note, avec satisfaction, Bénédicte Yue,  parent d’élèves

Puis, le 21 septembre dernier, ce fut l’inauguration officielle réussissant un aréopage de hautes personnalités. Pour autant, l’événement ne fut ni compassé, ni cérémoniel et c’est en toute simplicité que profs et parents d’élèves ont pu dialoguer avec Lord Hill, Schools Minister et John Howell député dans cette circonscription, ou encore le maire d’Oxford venu en compagnie de ceux des communes avoisinantes, mais aussi des représentants des ambassades allemande et autrichienne. J’ajoute que nous avons aussi le plaisir de voir Yves Letournel de l’Institut Français arrivé à Londres l’été dernier pour remplacer Vincent Gleizes.

Rappelons que cette nouvelle école a été créée pour palier la fermeture progressive de l’Ecole européenne de Culham. Autrement dit, l’Europa School UK reprendra progressivement les classes fermées par l’Ecole européenne permettant d’assurer une continuité de l’enseignement. Par exemple, l’Europa school UK entâmera prochainement une procédure d’accréditation qui à terme devrait permettre de continuer à conduire au baccalauréat européen, comme le propose actuellement l’Ecole européenne.

Bénédicte Yue : “Ce concept d’école d’état anglaise est très innovant dans la mesure où il répond à un réel besoin des familles multi-culturelles”

Son statut est néanmoins différent de l’Ecole européenne puisque l’Europa school UK est une école d’Etat anglaise (lire: “La première « free school » bilingue franco-anglaise va ouvrir ses portes en 2012 près d’Oxford” du 30 octobre 2011).

“Ce concept d’école permet de démocratiser les filières bilingues, de part la gratuité de son enseignement ainsi qu’une meilleure intégration avec la communauté locale”, souligne Bénédicte Yue. Je me félicite, pour ma part, que l’objectif 2 du plan Ecole prenne corps, à savoir un enseignement bilingue gratuit au Royaume-Uni.

Grâce à Pascal Marechau, nouveau directeur du Primaire d’Europa School UK qui assurait auparavant la coordination de la filière bilingue à Wix , nous avons tous pris conscience de l’ampleur du défi : “Ouvrir une nouvelle école est toujours un projet ambitieux et risqué…  mais lorsque cette école est totalement multilingue, située dans la campagne de l’Oxfordshire, financée par des fonds publics en pleine période de récession, et qu’elle crée 6 classes d’un coup, l’ambition frise la démesure et le risque devient aventure. Pourtant depuis quelques semaines une nouvelle communauté scolaire s’est constituée avec ses richesses et sa diversité, le projet a pris corps et a bien démarré – et je suis personnellement très heureux et très fier d’en faire partie !”

Olivier Cadic, Simon Sharron, directeur de l’Ecole Europeenne de Culham et Peter Ashbourne, Principal d’Europa School UK.

En effet, précisons que, pour l’année 2012-2013, Europa school UK propose deux filières bilingues franco-anglaise et germano-anglaise sur 3 niveaux : Reception, Year 1 et year 2.  Puis, l’école européenne prend le relais à partir du CE1 jusqu’au bac, à travers différentes sections linguistiques dont une section française homologuée.

Sur le plan des chiffres, l’addition des effectifs des deux écoles représente près de 850 enfants de la maternelle à la terminale, dont 220 en section française à l’Ecole européenne et 80 en section bilingue franco-anglaise au sein d’Europa school UK.

Je souhaite vivement que cette initiative d’enseignement gratuit bilingue puisse essaimer en de nombreux points à travers le Royaume-Uni. L’avenir est là et je remercie le gouvernement britannique d’avoir rendu possible cette évolution.

Pour plus d’information :
European School Culham (CE1 à Terminale – section française)
Europa school UK (Reception/year1/year 2 – section bilingue franco-anglaise)

Une nouvelle école Flam dans le Kent : l’Ecole Tricolore

Chaque année, la kermesse d’été de La Marelle agit sur moi comme un bain de jouvence lorsque je déambule entre le château gonflable et les buffets de spécialités culinaires des parents d’élèves. Et ce ne sont pas quelques gouttes de pluie sur le Kent, comme lors du 14 juillet dernier, qui pouvaient doucher l’enthousiasme général des 120 élèves de cette “petite école du samedi”.

Sur ce blog, nous en étions restés avec le projet d’Hasina Harris, directrice et co-fondatrice de la Marelle, d’ouvrir une école primaire bilingue à Dartford  (lire : “La Marelle, à peine trois ans et des ambitions de géant” du 14 mai 2012). L’idée suit son cours au travers de la concrétisation d’un autre projet auquel elle est étroitement associée : l’ouverture d’une nouvelle école à Bromley, baptisée l’Ecole Tricolore, dans le cadre du programme Flam (Français langue maternelle).

Cette association à but non lucratif proposera d’abord des classes de maternelle française et étoffera son offre avec le temps et les aspirations des parents de la région de Bromley. Lire le programme détaillé de l’Ecole Tricolore (fichier pdf).

Les préinscriptions sont déjà ouvertes et vous êtes invités à une journée portes ouvertes le samedi 8 septembre de 10h a 12h00.

J’adresse tous mes vœux de réussite au nouvel établissement qui s’inscrit dans la belle dynamique du programme Flam rassemblant déjà 3000 enfants au Royaume-Uni, dont 10% dans le Kent (lire : “Au Royaume-Uni, le nombre d’écoles Flam a été multiplié par 4 depuis 2008 !” du 24 décembre 2011). Je rappelle que Flam correspond à l’objectif n°3 du plan Ecole, dont je vous parle souvent.

Ecole Tricolore
22 Dorcis Avenue
Bexleyheath, Kent DA7 4RJ
Tel: 07986 031 845
Mail: elina.ecoletricolore@gmail.com

Site de La Marelle

Elections consulaires 2014 – Notre projet (1ère partie) : plan Consulat, plan Emploi, soutien aux entreprises françaises

olivier-cadic élections 2014Françaises et Français du Royaume-Uni,

Le 25 mai prochain (*), vous serez appelés à élire 9 conseillers consulaires. Ils succèderont à vos 6 conseillers à l’AFE.

Notre liste « L’union des Français du Royaume-Uni, rassemblement de la droite et du centre » soutenue par l’UMP, l’UDI et l’UFE a pour ambition de faire de la circonscription de Londres un exemple d’amélioration du service public pour les Français vivant hors de France.

Nous vous présentons aujourd’hui la première partie de notre projet consacrée à l’administration consulaire, à l’emploi et au développement de nos entreprises au Royaume-Uni.

Administration consulaire : Avec Annie Burnside, consule honoraire de Bristol et élue à l’AFE à mes côtés, nous avons pris en compte vos attentes en matière de service consulaires tout au long de notre mandat. Forte de cette expérience, notre liste propose de lancer un plan Consulat sur le modèle du plan École, car nous pensons que l’administration ne doit plus décider seule de ce qui est bon pour vous.

Emploi : Notre liste propose d’aider nos entreprises et l’emploi des jeunes autour de 5 priorités que vous découvrirez ci-dessous.

Entreprises françaises au Royaume-Uni : Nous connaissons bien les problématiques : un quart de notre liste est constitué de chefs d’entreprises à la tête de PME au Royaume-Uni. Certains d’entre nous sont membres de la Chambre de commerce française en GB (CCFGB) et Stéphane Rambosson est également conseiller du commerce extérieur. Avec Loic Dumas, nous avons été les initiateurs des Apéros Entrepreneurs à Londres et de l’UFE Corporate.

Si vous souhaitez vous aussi encourager notre action, vous pouvez nous envoyer un message à notre comité de soutien : soutienconsulaires@oliviercadic.com.

Durant cette campagne, les membres de notre liste iront à votre rencontre !

Du vendredi 25 avril au dimanche 27 avril 2014, nous serons à Jersey et Guernesey pour évoquer les difficultés particulières de nos compatriotes situés dans les iles anglo-normandes.

Pour nous contacter, merci d’adresser votre courriel à consulaires@oliviercadic.com.

Très cordialement,

Olivier Cadic
Tête de liste «L’union des Français du Royaume-Uni, rassemblement de la droite et du centre» avec le soutien de l’UMP, l’UDI et l’UFE
http://consulaires2014.oliviercadic.com
Retrouvez mon bilan sur : http://consulaires2014.oliviercadic.com/realisations

(*) Pour l’élection des conseillers consulaires, vous pouvez voter par internet à partir du portail www.votezaletranger.gouv.fr, du mercredi 14 mai 12h00 au mardi 20 mai 12h00 (heure de Paris).

NOTRE PROJET :

ENSEMBLE,
FAISONS DE LA CIRCONSCRIPTION DE LONDRES
UN EXEMPLE D’AMELIORATION DU SERVICE PUBLIC
POUR LES FRANÇAIS VIVANT HORS DE FRANCE !

 1. PLAN CONSULAT POUR TOUS : améliorons l’efficacité de l’administration consulaire

Sur le modèle du plan École, nous proposons le lancement d’un plan Consulat. Nous œuvrerons à améliorer son fonctionnement administratif et simplifier l’accès et les démarches pour les Français du Royaume-Uni.  Nous organiserons des réunions semestrielles associant les consuls honoraires, les élus et l’administration pour définir ensemble des objectifs d’amélioration de l’action consulaire et évaluer les progrès au travers d’indicateurs publics.

1.1 – Création d’un plan Consulat

1.2 – Réduisons les déplacements obligatoires au Consulat Général de Londres

1.3 – Ouvrons le Consulat le samedi

1.4 – Diminuons le délai d’attente pour le dépôt d’une demande de papiers d’identité

1.5 – Obtenons le vote par internet pour l’élection présidentielle.

Film réalisé le 22/4/12 par Olivier Cadic pour plaider en faveur du vote par internet pour les Français de l’étranger aux prochaines élections présidentielles.

2. PLAN EMPLOI POUR TOUS : aidons nos entreprises et l’emploi des jeunes autour de 5 priorités

Nous voulons favoriser la mobilité professionnelle des jeunes et le développement de nos entreprises. Nous amplifierons l’action en faveur du centre Charles Péguy pour permettre à plus de 1 000 jeunes Français de trouver un emploi chaque année au Royaume-Uni. En coordination avec la Chambre de Commerce, les associations et les organismes publics, nous soutiendrons la création d’une « Marque France » qui servira de label pour les entreprises françaises.

2.1 – Favorisons la mobilité pour développer l’emploi

2.2 – Obtenons l’ouverture du métro transmanche entre Calais et Ashford

2.3 – Sécurisons l’accueil des jeunes Français et proposons une filière d’apprentissage au Royaume-Uni

2.4 – Développons la marque France pour promouvoir les entrepreneurs et les entreprises françaises

2.5 – Organisons des groupements par filière pour accroître nos exportations.

Lire notre programme sur le site de campagne

Plan Ecole (3) : Avez-vous des suggestions sur le plan en gestation ?

Une réunion animée par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint de l’ambassade de France, destinée à répondre à cette question :

Quel réseau d’enseignement français en Grande-Bretagne voulons-nous dans cinq ans et comment parvenir à le constituer ?

le 21 mai prochain à Ambassade de France à Londres.

Elle contribuera à la finalisation du Plan Ecole pour le Royaume-Uni, dont nous avions fait notre cheval de bataille lors de la dernière campagne pour l’élection de notre liste à l’AFE.

Si vous souhaitez discuter avec moi avant la tenue de cette réunion, je serais content d’entendre vos suggestions et points de vue sur le sujet. Veuillez me faire parvenir un email à olivier@cinebook.co.uk.

Une première réflexion sur le développement de l’enseignement français au Royaume-Uni avait été mise en place l’an dernier. Elle s’est poursuivie cette année par la définition sommaire d’une stratégie dont l’objectif global est :

Augmenter de façon sensible et rapide la capacité de scolarisation au Royaume-Uni des enfants français dans un cursus qui préserve les apports linguistiques et culturels nécessaires à une éventuelle insertion dans le système scolaire ou universitaire français.

Par les moyens suivants :

– Développant les filières bilingues dans le cadre de partenariats avec les établissements anglais publics (maintained schools) ou privés (Independents schools).

– Développant les possibilités d’implantation de la Mission Laïque ou des Ecoles Européennes dans les sites où les entreprises françaises sont implantées.

– Encourageant le développement des initiatives associatives telles que celles qui bénéficient du programme « FLAM » (Français Langue Maternelle)

– Poursuivant la stratégie d’implantation d’école du type « Wix » dans les « boroughs » de Londres et des environs.

Photo Flickr de Pink Sherbet.

Le comité de pilotage du plan Ecole unanime en faveur d’un 3ème établissement secondaire à Londres

Cette année encore, notre système d’enseignement français au Royaume-Uni est à saturation : 500 demandes de places ont été refusées. Avec 5560 élèves scolarisés dans notre réseau en 2012, contre 5.484 l’année précédente, de nombreux établissements affichent complet.

Le nouveau CFBL (Collège français bilingue de Londres) enregistre 676 élèves pour une capacité maximale de 700 places. Ces résultats dépassent les prévisions les plus optimistes du plan de lancement de cet établissement qui a ouvert ses portes, il y a tout juste un an.

Cette situation tendue n’est pas récente et elle a conduit à la création du plan Ecole, en juin 2008. Le premier objectif de ce plan était de créer 1500 nouvelles places. Nous en sommes très exactement à 979.

Fort de ces chiffres, j’ai rappelé lors du comité de pilotage l’absolue nécessité de créer un 3ème établissement secondaire à Londres, aux côtés du CFBL et de Charles de Gaulle où il me parait essentiel de pérenniser la situation des élèves  jusqu’en terminale, ce qui n’est pas forcément acquis.

Nous pourrions à court terme nous trouver dans la position dramatique d’exclure du réseau français des enfants aujourd’hui scolarisés en primaire, faute de pouvoir les accueillir en classe de collège ou de lycée.

Si les choses restent en l’état, on sait déjà que 300 élèves devront quitter le système dès la rentrée 2015, sans compter l’inflation des demandes de scolarité rejetées.

Nous sommes donc face à l’impérieuse nécessité d’ouvrir un nouvel établissement d’ici deux ans.

Dans ce but, il nous faut finaliser l’acquisition d’un nouveau site, au plus tard en février 2013. Le comité de pilotage du plan Ecole, réuni à la Résidence autour de l’ambassadeur le 24 octobre, s’est déclaré unanime en ce sens.

Je vous avais informé qu’un groupe de travail du plan Ecole était chargé de la recherche immobilière depuis mai dernier (lire : “Sauriez-vous où implanter un nouvel établissement scolaire à Londres ?” du 04 mai 2012). Il a présenté 3 propositions dont 2 sont situées dans le nord de Londres. Aucune d’entre-elle n’est sécurisée, car elles restent sujettes à acceptation de notre offre.

J’en appelle toujours à la mobilisation de la communauté française pour alerter ce groupe de travail de toute opportunité qui pourrait se révéler.

Nos réquisitions peuvent se résumer en trois points :
– Superficie : minimum 5000m2 et surface bâtie minimum 10,000 m2
– catégorie de bâtiment/espace : D1 (école, hôpital, église, centre médical)
– accessibilité : proche d’un transport en commun (tube, overground, bus)

Merci de communiquer toute information utile à l’équipe de recherche immobilière à cette adresse email : nouveaucollege@hotmail.co.uk

Pour plus d’information sur le réseau scolaire au Royaume-Uni : www.institut-francais.org.uk/francais/education

Photo Morguefile de Krosseel

Plan Ecole : Axelle Lemaire préfère l’observation à l’action

Axelle Lemaire, députée socialiste des Français de l’étranger, se vante sur son blog d’avoir obtenu « la création d’un observatoire des frais de scolarité » qu’elle aurait conquis de haute lutte face à ma supposée opposition.

Il est formellement précisé que j’ai tenté de « torpiller cette initiative qui profitera aux familles modestes, aux classes moyennes et à tous ceux  qui dans les établissements du réseau, ont exprimé leur malaise face à l’imprédictibilité des variations des frais d’écolage ».

Quelle affabulation ! Que d’ignorance, surtout !

En premier lieu, l’idée de créer un groupe de travail dédié aux frais de scolarité n’est pas neuve. Il y a 4 ans, l’équipe du plan Ecole avait, en effet, créé un groupe de travail baptisé « Frais de scolarité », lors de son assemblée générale du 20 octobre 2009. Ce groupe avait pour mission de répondre à l’inquiétude des parents de l’école l’Ile aux Enfants face aux différences de coûts prévisibles entre le lycée Charles de Gaulle (CDG) et le futur collège CFBL à Kentish Town.

Ce groupe s’est réuni deux fois pour conclure que l’évolution des coûts relevait du libre choix de chaque établissement. Par conséquent, nous avons un mis un terme à ses travaux pour ne pas être suspectés de rechercher une « entente illicite sur les prix » (lire : Compte-rendu de la réunion dans CR Frais de scolarite du 19 03 10). Les représentants du CFBL avaient d’ailleurs décliné l’invitation à participer à la réflexion pour cette raison.

Le 10 juin 2013, par la voix de son assistant parlementaire, Mme Lemaire a proposé de créer un groupe de travail consacré aux frais de scolarité. L’affaire ayant eu un précédent, tel que je l’ai évoqué, l’assemblée générale du plan Ecole a logiquement rejeté sa proposition.

Mme Lemaire est animée d’une idée toute personnelle de la démocratie participative, ce qui explique qu’elle est revenue à la charge pour imposer sa proposition lors du comité de pilotage du plan Ecole le 1er juillet 2013.

Pourquoi dis-je “imposer” ? Parce que notre ambassadeur, qui préside le comité, pouvait difficilement rejeter une demande émanant d’un député. Pour lui épargner tout embarras et par esprit de consensus, cette décision fût actée sans avoir reçu un quelconque soutien.

N’en déplaise à Mme Lemaire, notre problème n’est pas “d’observer les frais de scolarité”. Il suffit de se rendre aux commissions des bourses pour les connaître dans leur intégralité. Nous attendons plutôt qu’elle agisse pour tempérer leur inflation.

Sur la question des frais d’écolage, j’avais proposé, dès 2010, d’influer sur les choix budgétaires du lycée CDG en soutenant la création d’une commission permanente au sein de l’établissement. Il faut dire que cette même année, le proviseur Bernard Vasseur anticipait une progression annuelle de 10% des frais de scolarité ! Je vous avais communiqué sur mon blog, en novembre 2010, l’impact prévisible de cette hausse jusqu’en 2014/2015 (lire : “Frais de scolarité : l’impact du plafonnement de la PEC au lycée Charles de Gaulle” du 10 novembre 2010).

La commission permanente avait été créée, à ma grande satisfaction. Elle a permis de modérer la hausse anticipée : les frais trimestriels 2014/15 du lycée devraient s’élever à £1,986, contre la prévision initiale de £2,103 faite en 2010. Aussi, lors du dernier comité de pilotage du plan Ecole, j’ai rappelé que cette commission permanente était cruciale pour contrôler l’évolution des frais de scolarité.

Mme Lemaire prétend s’inquiéter des variations des frais d’écolage et de leur incidence sur les familles modestes et les classes moyennes. Je lui en donne acte. Toutefois, elle vote, sans sourciller un budget qui vise à «rapprocher les écolages versés par les familles du coût réel complet de la scolarisation des élèves dans les EGD.»  Comprenne qui pourra ! C’est vraiment l’image du pompier pyromane. (Note : EGD = Etablissement en gestion directe par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger)

Chacun doit clairement comprendre que les parents d’élèves vont, à terme, assumer l’intégralité des coûts de la scolarité à l’étranger. Ce phénomène se traduira immanquablement par un accroissement substantiel des frais de scolarité.

Le budget affecté à l’enseignement français à l’étranger s’élève à 535.3M€* en 2014, contre 539.8M€**en 2011. L’engagement de l’Etat pour 2014 est donc inférieur à celui de 2011. Dans le même temps, les frais d’écolage ont augmenté de plus de 38% au lycée CDG (£1,437 en 2010/11 contre £1,986 prévus en 2014/15). L’Etat fait donc supporter aux parents d’élèves l’intégralité de l’augmentation des coûts du lycée CDG et, de surcroit, l’intégralité de l’augmentation des coûts de son administration centrale !

En parallèle, le budget des bourses, lui, ne progresse plus en fonction des besoins des parents aux moyens financiers limités. Cette évolution aboutira à un fort recul de la mixité sociale au sein des établissements du réseau AEFE. C’est imparable. Je le déplore.

Il y a deux semaines, afin de permettre aux parents de déterminer s’ils pourront supporter ou non le financement de tout le parcours scolaire de leurs enfants au lycée Charles de Gaulle, j’ai demandé à Olivier Rauch, proviseur, de nous indiquer le taux annuel d’augmentation des écolages qu’il anticipe pour les 5 prochaines années. (Lire : mon intervention lors du conseil d’établissement du lycée Charles de Gaulle du 12/11/13 dans 131112 CE CDG – OC).

Compte tenu du clair-obscur qui entoure nos finances publiques, le proviseur a répondu qu’il n’était plus en mesure de faire un pronostic.

Plutôt que d’agir pour faire baisser concrètement les frais de scolarité, Axelle Lemaire préfère les observer et tente de faire diversion en m’intentant un faux procès. Dommage!

* PAP 2014 – Action extérieure de l’Etat (page 14) Crédits de paiement 2014 : subvention AEFE : 416.5M€ ; aide à la scolarité : 118.8 M€ (lire : PAP_2014_BG_action_exterieure_etat p14)
** PAP 2011 – Action extérieure de l’Etat (page 14) Crédits de paiement 2011 : subvention AEFE : 420.8M€ ; aide à la scolarité : 119.0 M€ (lire : PAP2011_BG_Action_exterieure_etat)

Photo Flickr de Mauricio Ulloa

Londres : un an d’activité de vos conseillers consulaires

Déjà un an de mandat accompli par vos conseillers consulaires de la circonscription de Londres, élus sur la liste d’Union de la droite et du centre : Sophie Routier, Véronique CartouxStéphane Rambosson et Roch Miambanzila.

J’ai le plaisir de publier leur rapport semestriel, rédigé en commun :

CC Londres

« Chers compatriotes,

Nous avons le plaisir de vous présenter nos actions, classées par thème :

Sécurité

Le début de l’année fut traumatisant pour tous les Français du Royaume-Uni qui se sont rassemblés dans un élan républicain pour montrer leur détermination face au terrorisme. Nous étions tous présents à Trafalgar square pour soutenir notre démocratie.

Nous avons été convoqués par le consul général pour une réunion d’urgence du conseil consulaire sur le thème de la sécurité. Les forces de sécurité britanniques ont permis la mise en œuvre d’un dispositif de protection de la communauté française, notamment à travers ses établissements scolaires et ses entreprises.

Enseignement

Plan Ecole

En mars, sous l’égide de l’UFE dirigée par Carole Rogers, un meeting sur le plan Ecole a été organisé dans les locaux de l’EIFA, dont nous remercions sa directrice Sabine Dehon.

Nous avons pu présenter aux nombreux participants le système d’éducation britannique et faire un bilan d’étape du plan Ecole. Nous avons donc évoqué la progression du nombre de places dans l’enseignement français, dans la perspective de l’ouverture de trois nouveaux établissements en septembre 2015. Rappelons que le plan Ecole a déjà permis d’ajouter 1500 places dans notre réseau scolaire depuis 2008.

Lors de cette réunion, il fut aussi question du développement de l’enseignement bilingue et de la dynamique du programme FLAM.

Ce rendez-vous annuel est proposé par l’UFE depuis la création du plan Ecole en 2008 et il est toujours plébiscité par notre communauté.

Bourses scolaires

Le premier conseil consulaire relatif aux bourses de l’année 2015 s’est tenu en avril dernier.
Avec les services du consulat, nous avons examiné avec beaucoup d’attention près de 150 demandes de bourse dont deux tiers ont reçu un avis favorable.

Bienfaisance

Vos conseillers consulaires ont soutenu les galas des écoles françaises de Londres : celui du collège français bilingue de Londres (CFBL) en janvier et celui du lycée Charles de Gaulle, en mars. Ces deux événements ont connu un franc succès dont il faut féliciter les organisateurs pour leur travail remarquable. Les levées de fonds sont en ligne de mire de ces diners de gala.

Ainsi, l’Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle (APL) a récolté £140.000. Ce montant sera affecté, à hauteur de £80.000, pour aider les familles en difficulté, tandis que £60.000 serviront à améliorer les conditions de travail des élèves.

Perspectives Enseignement

Vos conseillers consulaires ont pris fortement pris position sur les deux points suivants :
– Créer un Observatoire des frais de scolarité.
Il convient de mutualiser le parc immobilier des écoles publiques françaises à Londres, afin de niveler les frais de scolarité entre établissements. En effet, les écoles récemment construites subissent de plein fouet le coût de l’immobilier et sont donc beaucoup plus chères d’accès.
– Rebâtir le plan Ecole
Comme l’a révélée la réunion animée par Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, en mars dernier, notre enseignement doit évoluer dans le cadre d’un plan Ecole 2.0 favorisant la technologie, la transparence dans l’attribution des places, le développement des écoles bilingues, la refondation du système de bourse ou encore la démocratisation de l’accès à l’enseignement français sur tout le territoire britannique.

Francophonie

Nous avons participé aux célébrations de la francophonie à l’ambassade de France, ainsi qu’aux fameux matches d’improvisation à l’Institut français, où s’affrontaient les équipes de divers pays francophones (Suisse, Canada, Tunisie, Belgique….).

Enquête

Les conseillers consulaires ont été saisis par le ministère des Affaires étrangères pour rendre des propositions d’avenir. En effet, le MAEDI a lancé une grande enquête sur la vision de la France à l’étranger au 21ème siècle, à laquelle vous pouvez participer.

Si vous avez des idées à soumettre, merci de contacter : sophie@routier.co

.

Comme vous l’avez fait lors de la campagne d’inscription dans les écoles françaises, n’hésitez pas à nous solliciter si vous avez des questions. Elus de terrains, nous sommes à votre disposition.

Bien à vous

Sophie, Véronique, Stéphane et Roch

Plan Ecole (23) : Que faire pour les enfants sur liste d’attente ?

Suite à la réunion du plan Ecole, le 19 mai 2010, je vous avais parlé dans mon précédent article de la création d’un groupe de travail affecté au suivi des indicateurs. La seconde initiative fut de constituer un groupe de travail “Flux d’inscriptions” dont l’objectif est de parvenir à une gestion concertée des flux et des procédures d’inscription des élèves. Il s’est réuni à Londres le 31 janvier dernier.

L’ouverture du nouveau Collège français bilingue de Londres (CFBL) va sûrement relancer la polémique sur les fatales liste d’attentes (lire : “Kentish Town (20) : le CFBL entame sa promotion” du 24 décembre 2010).

Aujourd’hui, chaque école conventionnée ou homologuée dispose de ses propres critères d’admission. Cette situation se justifie par des particularismes locaux nécessitant plusieurs offres pédagogiques et différents niveaux de frais de scolarité. Partout cependant les parents sont invités à visiter les lieux avant une inscription officielle qui a lieu en janvier/février. Pour Charles de Gaulle, ils apprennent généralement début juin si leurs enfants sont retenus ou non.

Comment améliorer les sorts des laissés pour compte de l’enseignement français en Grande-Bretagne?

La création d’une carte scolaire pour y voir plus clair suscite plus de difficultés que d’enthousiasme, il faut bien l’avouer.

Une procédure donne satisfaction : chaque école envoie en février/mars une liste de ses élèves en CP et 6ème afin de leur garantir une place au lycée Charles de Gaulle. Les fratries sont évidemment favorisées.

Une autre procédure a fait ses preuves, mais elle est plus sujette à caution : les familles inscrivent leur enfant dans plusieurs écoles simultanément par multiplier leur chance d’accès, parfois dès la naissance de celui-ci. Les écoles et les parents sont attachés à la confidentialité de ces listes de postulants qui ne peuvent donc pas s’échanger, ni faire l’objet de recoupement. Conclusion, on ne sait pas combien d’élèves sont réellement refusés par le réseau éducatif français. Du reste, le lycée Charles de Gaulle ne gère aucune liste d’attente.

Réunion du groupe de travail Flux d'inscriptions, à Londres, le 31 janvier 2011

Le groupe de travail a préconisé une meilleure information des parents sur l’ensemble des possibilités du réseau AEFE, ainsi qu’au sujet des alternatives existantes dans les établissements français non homologués, certaines écoles anglaises ou les écoles internationales. C’est l’évidence même.

La suggestion qui me semble plus plus pertinente serait d’organiser une réunion, disons fin mai, conviant l’ensemble des écoles afin de gagner en visibilité sur ces fameuses listes d’attentes en faisant un état statistique. Outre d’éviter les doublons, l’objectif serait de permette éventuellement de faire des propositions de places aux parents en fonction des critères de priorité.

A-t-on vraiment un autre choix ? Qu’en pensez-vous ?

La prochaine réunion du groupe de travail “Flux d’inscriptions” aura lieu le 28 mars 2011.

Comment trouver une école Flam près de chez vous ou bien en créer une ?

Vous avez décidé de créer une “petite école” française près de chez vous ?  Heureuse et généreuse idée ! Le gouvernement a augmenté la ligne budgétaire pour soutenir ce type d’initiative au travers du programme “français langue maternelle” (Flam).

Généralement créées à l’initiative de parents, les écoles Flam permettent aux enfants de se familiariser avec la langue française, le samedi matin. Tous les petits Français expatriés n’ont pas la chance de pouvoir fréquenter un établissement du réseau AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), ne serait-ce que pour des raisons de proximité. Les cours et activités sont organisés pour un effectif minimum de 10 élèves français âgés de 5 à 16 ans (dont binationaux), auxquels peuvent se joindre des élèves d’une autre nationalité.

Je suis particulièrement attaché au programme Flam qui constitue le troisième objectif du plan Ecole et fier du dynamisme sans égal du Royaume-Uni qui perçoit 90K€ de subvention de la part de l’AEFE sur une enveloppe totale de 600K€ pour le monde. En 2010, nos Petites écoles Flam ont reçu 90.700€, soit 3 fois plus que l’année précédente !  (Lire : “Flam : 13 petites écoles subventionnées au Royaume-Uni !” du 16 septembre 2010).

Les écoles Flam devaient transmettre avant la fin du mois leur demande de soutien à Vincent Gleizes, notre attaché de Coopération pour le français à l’ambassade de France, service culturel. Rançon du succès, Vincent assume une lourde tâche administrative, ne disposant que de 15 jours de battement pour examiner une quarantaine de dossiers avant de les transmettre à l’AEFE.

Lors de la création du plan Ecole, nous avions observé qu’il est essentiel de partager les expériences réussies pour faciliter l’émergence de nouvelles écoles. Trouver des locaux, des élèves et des professeurs qualifiés et lever des fonds sont autant d’obstacles surmontés par ces parents qui accueillent chaque samedi plus de 2.000 enfants au Royaume-Uni.

Pour ceux qui souhaiteraient créer une école dans le cadre du programme Flam, je vous invite à visiter le remarquable site du service culturel “Petite-Ecole” qui y consacre une rubrique.

Le site du programme Flam de l’AEFE

Le site des Petites Ecoles pour trouver une école près de chez vous ou en créer une !

Photo Flickr de Korean Center

Invitation : les attentes des parents d’élèves au cœur de la 4ème réunion publique annuelle de l’UFE GB sur le Plan Ecole

La section britannique de l’UFE organise sa 4ème réunion annuelle sur le Plan Ecole au Royaume-Uni,

le jeudi 12 mai 2011, de 18h30 à 20h30 à l’Institut français

Lors du lancement du Plan Ecole, en juin 2008, en présence des sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand, j’avais pris l’engagement d’organiser chaque année une réunion publique pour évaluer les progrès accomplis.

Cette année, afin de vérifier si les attentes des parents d’élèves sont prises en compte, j’ai invité François Denis, président de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement français à l’étranger) qui, tout comme moi, siège au conseil d’administration de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

Bernard Vasseur, proviseur du lycée Charles de Gaulle et Arnaud Vaissié, président de la Chambre de commerce française de Grande-Bretagne et du Comité de gestion du CFBL (Collège français bilingue de Londres) qui doit ouvrir ses portes en septembre 2011 (lire : “Inauguration du toit du futur collège français” du 13 février 2011) seront également présents pour répondre aux questions. Nous débattrons avec vous des enjeux auxquels est confronté l’enseignement français au Royaume-Uni. Je serai heureux de pouvoir vérifier auprès de vous que le chemin emprunté par le plan école vous convient.

Ci-joint votre invitation pour le 12.05.2011, en vous remerciant de bien vouloir vous inscrire en cliquant sur le lien suivant : Inscription réunion plan Ecole.

Participation : £4 à régler à l’entrée. Gratuit pour les membres de l’UFE.

Photo Flickr de Picture Meeting

Kentish Town (2) : La réponse à deux priorités du Plan Ecole

La nouvelle école française de Kentish Town, promise à ouverture pour la rentrée 2011, constitue tout à la fois une priorité, un symbole, un financement modèle… et une immense fierté personnelle.

Dès 2007, face à la pénurie de places dans l’enseignement français à Londres, j’ai dû faire face à une situation qualifiée parfois d’intolérable, voire d’explosive. Je me suis démené pour la création de trois outils primordiaux, à mon sens :

– un tableau de bord de l’offre française éducative au Royaume-Uni, présentant les établissements, le nombre de classes par niveau et le nombre d’élèves par niveau.

– une géolocalisation des enfants français scolarisés au Royaume-Uni

– un Plan Ecole

Ce plan est aujourd’hui une réalité et l’école de Kentish Town son premier sujet de fierté. Il répond aux deux priorités du premier objectif du plan école à savoir l’ouverture d’un second collège à Londres et délocaliser l’école maternelle et primaire l’Ile aux Enfants afin de la pérenniser.

Photo Flickr de Cristiano de Jesus.

Mes vœux à la communauté française du Royaume-Uni pour 2011

Madame, Monsieur, chers compatriotes,

Je souhaite que 2011 vous apporte une santé rayonnante, qu’elle accomplisse vos espoirs, tout en vous réservant d’heureuses surprises…

Dès son arrivée à Londres, fin 2009, le Consul Général Edouard Braine s’est engagé en faveur de nos jeunes compatriotes venus au Royaume-Uni à la recherche d’un premier emploi. Il les a baptisé les “Oubliés de Saint -Pancras”. Edouard Braine a exaucé le vœu que j’exprimais l’an dernier et réuni une équipe motivée pour créer un Plan Emploi. Il a mobilisé les énergies et trouvé les ressources destinées à garantir la survie du Centre Charles Péguy (CCP), qui permet à environ 650 jeunes compatriotes de trouver chaque année un emploi au Royaume-Uni ! Désormais, le premier objectif du Plan Emploi est d’offrir à Péguy des moyens supplémentaires pour lui permettre de placer 1000 jeunes par an. Le second objectif est de créer un “RER transmanche”, reliant Calais-Frethun à Ashford. Permettre l’éclosion d’une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers, désenclaver le Nord-Pas-de-Calais, offrir de nouvelles perspectives pour les entreprises des Français du Kent justifient cette ambition. Je forme le vœu que sous la conduite de notre Consul Général, ce Plan Emploi aboutisse et contribue à la réduction du chômage en France.

Avec l’emploi, l’essentiel de mes efforts se porte sur l’éducation. Ma conviction est que nous devons démocratiser l’accès à l’enseignement français au Royaume-Uni tout en favorisant le bilinguisme dans les écoles anglaises. Depuis trois ans, Maurice Gourdault-Montagne, Ambassadeur de France au Royaume-Uni, conduit remarquablement un Plan Ecole en y associant les représentants de notre communauté scolaire et les élus. Notre objectif premier vise à accroitre de 500 places par an la capacité d’accueil de l’enseignement français au Royaume-Uni. Nous avons déjà créé près de 500 nouvelles places depuis le lancement du Plan Ecole.

Afin de créer de nouvelles écoles sans peser sur nos finances publiques, le Plan Ecole a décidé la création d’un Trust à vocation immobilière. Avec le soutien du Sénateur André Ferrand, nous avons obtenu la garantie de l’Etat afin de diminuer le coût d’emprunt finançant l’acquisition d’un premier bâtiment. L’ouverture en septembre du collège français bilingue de Londres (CFBL) couronnera les efforts des acteurs du Plan Ecole.

Tous ces succès ne me font pas oublier que l’inflation à deux chiffres des frais de scolarité du lycée Charles de Gaulle menace la mission de continuité du service public de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE). Je forme le vœu que nous parvenions à plus de transparence sur les coûts et je prendrai l’initiative d’organiser un grand débat sur ce sujet en mai prochain.

Les 70% des enfants français vivant au Royaume-Uni scolarisés dans le système éducatif local ne sont pas oubliés. Cette année, le Gouvernement va publier un décret instituant un “label France“. C’est l’outil dont nous avions besoin pour favoriser le développement du bilinguisme dans les écoles britanniques, objectif n°2 du Plan Ecole.

Notre dynamisme doit beaucoup à l’engagement des parents d’élèves. A Londres, leurs opérations de levées de fonds ont apportés en quelques années plus d’un million de livres sterling au profit du lycée Charles de Gaulle. Dans le cadre du programme Français Langue Maternelle (Flam), partout dans le Royaume-Uni, ils ouvrent des petites écoles du samedi qui familiarisent les plus petits à la langue française. Nous comptons désormais 39 écoles de ce genre contre 28 l’an dernier ! Invité en 2010 par leurs directrices (à Bristol, Canterbury, Colchester, Dartford, Leeds, Maidstone…), j’ai ressenti à chaque fois la même passion et le même amour pour ces 2 000 enfants aujourd’hui concernés par le programme Flam, la plupart binationaux. Je souhaite que cet élan formidable s’amplifie, d’autant que notre sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam a permis le financement d’une méthode novatrice d’apprentissage du français spécifique aux plus jeunes. Tous ces progrès n’auraient pu se concrétiser sans l’action formidable du Service Culturel conduit par notre nouveau Conseiller Culturel Laurent Burin des Roziers.

Je poursuivrai aussi mon action pour que le Ministère dégage un budget pour moderniser le standard du consulat de Londres afin d’améliorer l’accueil téléphonique. Car comme le souhaitent Edouard Braine et les agents du consulat, tout doit être mis en œuvre pour ne pas rebuter nos compatriotes lorsqu’ils cherchent à entrer en contact avec leur administration. Ils ont d’ailleurs mené une action exemplaire en 2010 afin que le consulat soit enfin conforme aux exigences britanniques d’accessibilité au public.

2011 précédera une année historique pour les Français de l’étranger. L’an prochain, pour la première fois, vous aurez l’occasion d’élire un député représentant les Français du Royaume-Uni et d’Europe du Nord. Edouard Braine a initié une démarche de mise à jour de la liste électorale qui devrait aboutir à radier prochainement 15000 noms. Je vous invite à vérifier votre situation électorale au cours de l’année.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus cordiaux,

Olivier Cadic
Canterbury, le dimanche 9 janvier 2011

Pour télécharger ce texte en pdf : Voeux à la communauté du RU 2011

Photo Flickr de Mooi