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En circonscription au Royaume-Uni – Londres (26 & 29 janv. 2024)

2024 marque ma dixième année en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France.

« Le monde tel que je le vois » est le titre d’une série de conférences que j’ai prévu de donner en 2024, à la faveur de mes rencontres avec les Français de l’étranger, ayant pour thème les effets de la géopolitique sur nos vies.

Mes différentes responsabilités au Sénat au sein de la commission des Affaires étrangères de la Défense et des Forces armées, mes 518 déplacements au travers de 111 pays, ma vie au Royaume-Uni entre le Kent et Londres, et mon positionnement Indépendant, en dehors de tout parti, m’offrent une grille de lecture particulière sur le monde.

Communauté française

Un tour du monde en 80 minutes

Ce 29 janvier, j’ai choisi Londres et l’Église protestante française de Soho, un lieu emblématique pour donner ma première conférence « Le monde tel que je le vois », en présence d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni.

Près d’une centaine de compatriotes du Royaume-Uni ont répondu à cette invitation, dont certains venus spécialement depuis Milton Keynes.

Je remercie Thibault Lavergne, vice-président du consistoire, Andrea Morosanu, Anne Vigouroux et tous ceux qui ont œuvré à l’organisation de cet événement. J’adresse également toute ma gratitude aux participants pour leur participation et la chaleur de leurs messages adressés à l’issue de la conférence. +d’images

Enseignement

L’École Bilingue fête ses 20 ans

Retour à l’École Bilingue de Londres, cofondée par Véronique Ferreira et Franck Laurans, pour le plus grand bonheur des enfants qui l’ont fréquentée. Depuis deux décennies, 120 élèves sont accueillis chaque année dans les classes de maternelle et de primaire.

Une équipe enthousiaste et passionnée, des parents et des anciens élèves rayonnants ont célébré la fête marquant les 20 ans de cette école laïque installée dans une ancienne église.

En instituant un enseignement bilingue en 2004, Véronique et Franck apparaissaient alors comme de véritables précurseurs. Chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui les bienfaits de leur approche qui se généralise.

Forts de leur expérience, Véronique et Franck ont créé depuis à Lisbonne, « l’École trilingue » qui scolarise une cinquantaine d’élèves.

Comme il y a 10 ans, j’ai eu le privilège de rappeler l’importance de l’engagement de Véronique et Laurent pour la réussite du plan École afin de favoriser la réussite de l’écosystème éducatif français à Londres.

Je leur souhaite un très joyeux anniversaire et leur adresse mes plus sincères félicitations ! +d’images

ESCP Business School

Rencontre à l’ESCP Business School Londres avec Kamran Razmdoost, doyen, et Florence Mele, directrice, suivie d’une visite d’une des plus prestigieuses Business school.

ESCP pointe à la 4ème place dans le classement annuel 2023 des Business School européennes du Financial Times.

Créée en 1819 par Jean-Baptiste Say, l’École supérieure de Commerce de Paris est considérée comme la doyenne des écoles de commerce et de gestion. Outre Londres et Paris, elle est également implantée à Berlin, Madrid, Turin et Varsovie. Elle accueille 1200 étudiants à Londres.

À l’issue de la visite, j’ai eu un échange avec une dizaine d’élèves sur le rôle du sénateur représentant les Français établis hors de France. Plusieurs d’entre eux ont fréquenté des écoles françaises à l’étranger. Ils ont partagé leur expérience et parfois leurs interrogations toujours pertinentes sur leur fonctionnement. Je ne saurais dire qui d’eux ou moi a le plus appris à la faveur de cet échange.

Merci à Elias Abaibou, étudiant en Master in Management d’avoir eu l’initiative de m’inviter à l’ESCP. +d’images

Diplomatie économique

Mission économique

Entretien à l’ambassade de France au Royaume-Uni avec Pierre Chabrol, conseiller économique, et Justine Duval, attachée économique, pour faire le point sur le climat des affaires pour nos entreprises, deux ans après la mise en oeuvre du Brexit.

Le 31 janvier 2024 marquera le début des obligations en matière de certificats et d’étiquetage pour les produits agroalimentaires entrant au Royaume-Uni. Ce formalisme spécifique au Royaume-Uni risque de dissuader certains petits exportateurs.

En sortant de l’UE, le Royaume-Uni est sorti du CETA. Ironie de l’histoire, c’est en cherchant à conserver les règles imposées par l’UE, refusant le boeuf aux hormones canadien, que le Royaume-Uni a vu les négociations suspendues par le Canada.

Depuis 2016, les investissements stagnent au Royaume-Uni. Le pays affiche un des plus faibles taux de robotisation parmi les pays industrialisés et a un important besoin de main d’oeuvre.

Les Brexiters faisaient valoir pendant la campagne du référendum que la sortie de l’Union européenne permettrait aux Britanniques de reprendre le contrôle de leurs frontières, afin de faire chuter l’immigration, dont le solde migratoire était de 200 000 immigrés en 2016. En 2023, ce solde a pratiquement quadruplé (735 000) après avoir constamment progressé depuis, quels que soient les Premiers ministres qui se sont succédés depuis David Cameron. +d’images

L’UFE GB vous invite à la 5ème réunion annuelle du plan Ecole, le jeudi 2 mai 2013

Sept ans de réflexion ! Mais aussi d’action, vous le savez. Pour répondre aux attentes de nombreux parents expatriés, je lançais en 2006 au nom de l’UFE GB, l’idée d’un plan Ecole au Royaume-Uni impliquant la société civile le plus largement possible.

La première réunion consacrée au plan se déroula quinze mois plus tard (lire : “Plan Ecole : On va enfin commencer !” du 09 octobre 2007). Chaque année depuis le lancement du plan Ecole, à l’exception de 2012 pour cause de campagne électorale, l’UFE GB organise une réunion publique pour exposer les progrès de cette démarche et se confronter aux attentes de chacun.

J’ai donc le plaisir de vous convier, en compagnie de Sophie Routier, à notre prochain rendez-vous à Londres organisé par l’UFE GB, Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne :

5ème réunion publique annuelle
Bilan et perspectives du plan Ecole
Jeudi 2 mai 2013 – de 18h30 à 20h00
EIFA, Portland Place W1 Westminster
Entrée libre

Inscription obligatoire auprès de Sophie Routier : sophie@routier.co

Vous noterez que nous nous réunirons dans les locaux de l’EIFA, Ecole Internationale franco-anglaise, située à Marylebone, ouverte en janvier dernier par Sabine Paradis-Dehon et Isabelle Faulkner (lire : “L’EIFA, une nouvelle école maternelle et primaire bilingue à Londres” du 26 janvier 2013).

En 2011, à la veille de l’ouverture du CFBL, Collège français bilingue de Londres, la capacité d’accueil était au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole (lire : “La capacité d’accueil au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole” du 26 mai 2011)

Sophie Routier et Olivier Cadic devant le futur lycée français à Brent

La création d’un troisième établissement secondaire à Brent, près de Wembley, permettra d’atteindre l’objectif n°1 du plan Ecoles, soit la création de 1.500 places supplémentaires dans l’enseignement français au Royaume-Uni. Nous évoquerons aussi le fait que ce plan aura facilité la création de près de 50 petites écoles FLAM et œuvré au développement de filières bilingues dans les écoles britanniques.

Si la capacité d’accueil demeure une préoccupation, d’autres sujets brulants seront traités, tels que l’évolution des frais de scolarité dans les établissements de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, les conséquences de la réforme des bourses, les effets de la création du futur établissement de Wembley ou encore le rôle des écoles homologuées dans le réseau AEFE.

Une réunion passionnante et porteuse d’avenir qui va mobiliser toutes les parties prenantes dans l’enseignement français outre-Manche.

Photo Flickr de Enokson

Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion

Au Royaume-Uni, le plan Ecole est l’œuvre de toute la communauté scolaire et éducative française avec pour seul objectif commun l’intérêt de nos enfants. Nous n’avions pas créé d’école secondaire depuis 1917. Les quelque 4000 places du lycée Charles de Gaulle, pourtant l’un des plus grands du monde, ne suffisaient plus à répondre à la demande d’enseignement français.

Dans le cadre du plan Ecole, animé par à l’origine par Michel Monsauret, puis par Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, nous avons conçu un partenariat inédit entre l’Administration et le secteur privé au service de la communauté française. Le 11 février 2011, l’ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne posait la première pierre du Collège français bilingue de Londres (CFBL).

Après les 600 nouvelles places du CFBL, le plan a permis d’en ajouter le double grâce au lycée international de Londres qui va accueillir 1300 élèves, dès septembre 2015, dans un bâtiment rénové à Brent, non loin du stade Wembley.

Mais Londres pourrait accueillir deux établissements secondaires supplémentaires, dès septembre prochain également ! Ces projets émanent de l’EIFA (Mission Laïque Française) et de l’école Jeannine Manuel, dont les responsables sont venus nous faire l’exposé, ce 12 décembre dernier, lors de l’Assemblée générale du plan Ecole.

PE Laurent BatutLaurent Batut, conseiller culturel adjoint, fait le bilan chiffré du plan Ecole. Depuis la rentrée 2007-2008, le nombre de places dans l’enseignement français à l’étranger (premier objectif du plan) a bondi de 31% au Royaume-Uni (de 5031 à 6640 places). La progression est encore meilleure sur Londres avec +35% en 7 ans (de 4581 places en 2007 à 6198 en 2014).
Rappelons que le réseau londonien inclut 13 écoles homologuées (Liste des écoles françaises du Royaume-Uni : https://planecoleroyaumeuni.wordpress.com/lenseignement-francais-a-londres)

PE Jeannine MichelBernard Manuel prévoit une nouvelle école Jeannine Manuel pouvant accueillir 184 élèves, du côté du British Museum. La capacité serait portée, à terme, à 480 élèves pour un objectif futur de 1200 ! A noter que leur établissement parisien compte 2400 places.
Créée en 1954, l’école se donne pour mission de promouvoir la compréhension internationale par l’éducation bilingue, le brassage des cultures et une innovation pédagogique constante.

 

PE EIFASabine Paradis, co-fondatrice de l’EIFA (Ecole internationale franco-anglaise), prévoit l’ouverture d’un collège de 4 classes de 20 élèves en moyenne. Elle vise la préparation de l’International Baccalauréat (IB) en deux langues. Ouverte en janvier 2013, l’EIFA accueille déjà une centaine d’élèves et marque l’arrivée à Londres de la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde, dont le slogan est «deux cultures, trois langues».

 

Après l’ouverture de ces trois nouveaux établissements, on peut estimer qu’il faudra encore créer plusieurs centaines de places pour passer le cap de 9000 places dans l’enseignement bilingue français-anglais à Londres d’ici à 2020.

Le plan Ecole est en cours de redéfinition et déjà rebaptisé le « plan Ecole pour tous ». Il tourne autour de 3 objectifs et ne se limite donc pas à l’objectif quantitatif en termes de places supplémentaires d’ici à 2020 (lire : “En route pour le « plan Ecole pour tous », édition 2014-2020” du 13 juillet 2014).

Plan Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)

– Objectif 3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue. –

J’ai une affection et une admiration particulière vis à vis des parents français qui ont créé des petites écoles, afin d’offrir aux enfants en bas âge un éveil à la maîtrise de notre langue.

Il me semble impérieux de pérenniser ces initiatives individuelles dans un cadre pédagogique, le programme Flam.

L’action émérite des parents doit pouvoir, à terme, se transformer en premier maillon d’une chaine d’un enseignement bilingue, tout en se rapprochant d’établissements britanniques afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif 2 (favoriser l’enseignement bilingue).

Photo Flickr de Woodleywonderworks.

En circonscription au Cambodge – Phnom Penh (22-24 février 2023)

Je remercie infiniment Victor Remigi (à l’image), conseiller des Français de l’étranger au Cambodge, de m’avoir accompagné dans toutes les étapes de mon déplacement et enrichi de ses connaissances.

Le volet économique a été dense, d’autant qu’Arnaud Darc, président des CCEF Cambodge, Antoine Fontaine, ex-pdt des CCEF et Soreasmey Ke Bin, pdt de la CCIFC, ont multiplié mes rencontres.

Enfin, j’ai emporté de Phnom Penh l’image de deux réussites exceptionnelles : l’École française internationale (EFI), fondée par Carolyne Phuong et Amaury de Saint Blanquat, ainsi que l’organisation “Sourire d’Enfant” fondée par Christian et Marie-France des Pallières qui ont donné un avenir à des milliers d’enfants en les sortant de la plus grande misère.

Diplomatie parlementaire

Sénat

Je me suis rendu au Sénat en compagnie de Victor Remigi, conseiller des Français de l’étranger et Anthony Gay, conseiller à l’Ambassade.

J’ai reçu un chaleureux accueil de la part de M. Mom Chim Huy, président du groupe sénatorial d’amitié Cambodge-France, président de la commission de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports, des Cultes, de la Culture, des Beaux-Arts et du Tourisme.

Au programme, un entretien de travail, une visite institutionnelle et un déjeuner amical au Malis, un restaurant fondé par Arnaud Darc, président des CCEF Cambodge.

Le président était accompagné de ses collègues Mann Chhoeurn et Men Siphan, membres du groupe interparlementaire d’amitié Cambodge-France, de Lim Bunhok, secrétaire général adjoint du Sénat et de Melle Kong Sokmony, secrétaire administrative du groupe d’amitié. M. Mom Chim Huy m’a confié que notre groupe d’amitié France-Cambodge était le plus performant au Sénat cambodgien.

Il a loué le plan de coopération qu’il cherche à renforcer : experts, séminaires, projets formation des fonctionnaires, échanges de stagiaires. Nous avons évoqué de nombreux sujets concernant la relation bilatérale et la situation internationale.

J’ai félicité le Cambodge pour la fermeté de ses positions sur le conflit en Ukraine et ses votes à l’ONU en faveur du respect de la souveraineté de l’Ukraine face à l’invasion de la Russie. Le président m’a confié que la division du monde en blocs antagonistes est dangereuse. Et d’ajouter : « La guerre prend naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut mettre la paix ». J’ai approuvé en formant le vœu que nous trouvions au plus vite quelqu’un pour mettre la paix dans l’esprit de M. Poutine. +d’images

Diplomatie économique

AFD

Entretien avec Emmanuel Dollfus, directeur adjoint du bureau cambodgien de l’Agence française de développement (AFD), en compagnie de Victor Remigi.

L’AFD célèbre ses 30 ans d’action au Cambodge durant lesquels elle a engagé un milliard de dollars au travers de 92 projets. L’eau et l’assainissement constituent 40% des projets.

Un projet important de modernisation du réseau électrique est en cours dans le domaine de l’énergie. Le Cambodge s’est engagé à ne plus construire de barrage sur le Mékong.

L’AFD a financé deux écoles de formation professionnelle pour le tourisme à Sihanoukville et Phnom Penh qui prévoient d’accueillir chacune 2000 étudiants.

La Chine détient 50% de l’endettement public du Cambodge. +d’images

Réunion avec les CCEF Cambodge

Evénement organisé par Arnaud Darc, président des CCEF Cambodge.

Plus de 50% des entreprises ont fermé dans le secteur du tourisme. Nous sommes aujourd’hui parvenus à 70% de l’offre de 2019.

Au total, le Cambodge a perdu 60% de ses touristes.

Dans la construction, si les chantiers ont opéré pendant le Covid, il est désormais très difficile de voir de nouveaux chantiers démarrer.

Un conseiller m’a confié que beaucoup d’entreprises souhaitaient sortir de Chine et que c’est une opportunité pour les pays à proximité, dont le Cambodge.

Réunion “AF Siem Reap”

Dans un second temps, Arnaud Darc m’a invité en compagnie de l’ambassadeur Jacques Pellet, de Victor Remigi et Antoine Fontaine, ex-Pdt des CCEF Cambodge pour évoquer le dossier de l’Alliance française de Siem Reap, afin de la relancer.

Sa création était ma priorité lors de mon premier mandat. Sa renaissance sera la priorité du second mandat pour le Cambodge.

CCI France Cambodge – FrenchTech – EuroCham

Assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Cambodge (CCIFC).

La Chambre de Commerce et d’Industrie France-Cambodge (CCIFC) est à l’image du marché cambodgien : dynamique et en croissance.

La chambre compte 162 membres en 2022, contre 140 en 2019, et envisage de dépasser 170 membres en 2023.

Elle participe à l’animation de notre diplomatie économique en participant à l’EuroCham et en soutenant la FrenchTech.

Je remercie sincèrement le président Soreasmey Ke Bin de m’avoir proposé d’intervenir pour clôturer l’AG avant les échanges avec les adhérents.

Lors des différents événements de cette séquence économique j’ai été accompagné par Victor Remigi, conseiller des Français de l’étranger, Emmanuel Ly-Batallan, chef du service économique et Antoine Fontaine.

➡️ Entretien avec Soreasmey Ke Bin, président de la CCIFC, et Estelle Lefèbvre, directrice. Ils mettent en valeur les opportunités du marché local et invitent nos entreprises à faire l’effort de se déplacer pour les constater.

Dans un second temps, j’ai visité les nouveaux locaux de Confluence qui accueille les entreprises françaises souhaitant prendre pied sur le marché cambodgien.

J’ai salué la belle évolution de cette société, déjà visitée il y a 5 ans.

Sa méthodologie pour faciliter l’obtention de contrats en mutualisant les savoir-faire de différentes entreprises pour remporter des appels d’offres est astucieuse et inspirante.

➡️ Réunion à l’EuroCham avec Tassilo Brinzer, président.

Créée en 2011, l’EuroCham compte 400 membres, dont plus d’un tiers sont français.

Nous avons évoqué les possibilités pour l’UE de soutenir les activités des EuroCham et les règles qui devraient être édictées pour déterminer quelles sociétés peuvent être admises.

➡️ Café avec les représentants de la French Tech, dont on célèbre les 10 ans en 2023, Matthew Tippets (Clik), Clément Barbier (Belaws).

Des esprits tournés vers l’innovation qui changent l’image de la France des affaires en la rendant plus technologique. +d’images

Bred

Seule banque européenne du Cambodge

Entretien à la banque BRED, avec Nicolas Hollanders, directeur général (en visioconférence) et Sopha Min, directrice adjointe.

Créée en 2017 au Cambodge, sous forme d’une société de droit cambodgien, la Bred Cambodge emploie 380 salariés qui y travaillent au service de 12.000 clients dont 1000 entreprises.

5 ans plus tard, il n’y a pas une entreprise française implantée localement qui n’ait pas un compte à la Bred. Certaines d’entre elles se financent auprès du siège en France.

Le Cambodge est un pays très dynamique, en croissance, qui est classé numéro 2 en Asie parmi les pays ayant le mieux supporté le Covid.

La Bred offre une garantie de sécurité et de confidentialité pour les affaires. Un véritable atout pour nos entreprises qui veulent se développer sur ce marché. +d’images

Beton block and Pave

Une réussite française en béton !

Rencontre avec Serge Pak, CEO de la société “Beton block and Pave Co Ltd”.

La société apporte le savoir-faire industriel français dans la production de produits préfabriqués à base de ciment : parpaing, bordures de trottoirs, pavés… standard France.

Tout l’outil industriel provient de la société Quadra, basée en Haute Savoie.

Il leur a fallu cinq années pour parvenir à la reconnaissance de leurs produits sur le marché.

Les pavés et trottoirs du boulevard Norodom et de la route de l’aéroport proviennent de cette société.

Communauté française

UFE Cambodge

Réunion avec Victor Remigi, conseiller des Français de l’étranger et VP de l’UFE, Cendy Lacroix (Présidente UFE Cambodge 2023), Antoine Fontaine et des soutiens de l’association.

5269 personnes sont inscrites sur le registre consulaire. Deux séquences de travail m’ont permis d’évaluer les attentes de notre communauté.

Le soutien des associations comme l’UFE Cambodge permet d’amplifier l’action du consulat en matière de solidarité.

En effet, le service des affaires sociales est très sollicité au Cambodge : 230 boursiers pour un budget de plus de 1 125 000, soit la 7eme subvention du réseau pour l’OLES. +d’images

Consulat

Visite de la section consulaire, secteur administration des Français avec Sophie Guegan, consule.

Un cinquième des inscrits ont 60 ans et plus. Certains s’abstiennent de souscrire à une couverture santé, ce qui s’est avéré fatal pour un compatriote, récemment. Nous avons parlé des difficultés rencontrées avec la CFE pour certains adhérents. Nous avons échangé sur les cas psychiatriques qui font perdre beaucoup de temps et coûtent de l’argent aux associations d’entraide.

Une solution reste à trouver pour ces situations difficiles, afin d’éviter qu’ils quittent le territoire français et abandonnent leur traitement.

Enseignement

École Française Internationale

L’enseignement français libre d’entreprendre

Visite de l’École Française Internationale (EFI) avec Carolyne Phuong (présidente), Amaury de Saint Blanquat (administrateur), Fabrice Filachet (principal), Antoine Fontaine (administrateur, parent d’élèves), Victor Remigi (conseiller des Français de l’étranger) et Anthony Gay (Conseiller).

L’EFI est née d’une rencontre entre Amaury, entrepreneur, président de l’Association des parents d’élèves de Descartes, qui avait conçu un projet d’école bilingue. À l’époque, l’ambassadeur lui avait interdit de mener son projet à terme. Mais la liberté trouve toujours son chemin. Sa rencontre avec Carolyn qui avait créé un campus et l’école internationale canadienne lui a permis de concrétiser son rêve.

Trois ans plus tard, Amaury a demandé à pouvoir homologuer l’EFI. Pas de réponse.
L’EFI s’est donc rapprochée du réseau britannique Cambridge qui les a accueillis à bras ouverts. On comprend mieux ainsi pourquoi Cambridge compte 10,000 écoles accréditées dans le monde et l’AEFE, 562.

L’EFI compte désormais 165 élèves de la maternelle à la seconde.

Elle bénéficie de toutes les infrastructures de l’école internationale canadienne (labellisée France Éducation) qui compte 900 élèves : gymnases, médiathèques, piscine olympique, stades, salle polyvalente de 1000 places… un espace de mini-golf. On trouve même un jardin des papillons qui permet aux enfants d’observer le cycle de leur vie.

Les infrastructures sont d’une telle qualité que j’en suis resté pantois.

L’EFI suit les programmes français de l’Éducation nationale en bilingue et travaille avec le CNED. Les trois premiers élèves à passer le brevet des collèges l’ont obtenu avec mention très bien. L’EFI démontre qu’homologuée ou pas, il est possible d’élever très haut la qualité de l’enseignement bilingue à la française.

La liberté trouve toujours son chemin ! +d’images

Culture

Institut français du Cambodge

Visite de l’Institut français du Cambodge (IFC) avec Valentin Rodriguez, directeur et Victor Remigi.

L’IFC offre désormais un espace de détente propre à la sérénité et envisage d’agrandir son espace vert au détriment du parking pour arranger un espace scénique.

Le cinéma, la médiathèque, l’espace d’exposition, l’espace numérique… sont autant de lieux qui permettent aux apprenants de français de compléter le travail réalisé dans les salles de cours de l’autre côté de la rue.

Très heureux de découvrir les nombreuses améliorations de l’IFC depuis mon précédent passage, il y a cinq ans. +d’images

Solidarité

Pour un Sourire d’Enfant

De la misère à un métier !

Visite de l’ONG « Pour un Sourire d’Enfant » (PSE). Fondée par Christian et Marie-France des Pallières, il y a 25 ans, après qu’ils ont découvert la décharge de Phnom Penh où travaillaient et vivaient des milliers d’enfants, l’association Pour un Sourire d’Enfant (PSE) a déjà sauvé 12 000 enfants de la misère !

Face à la maltraitance et les violences subies par les enfants, un programme de protection a été mis en place afin de les protéger des dangers dans leurs familles ou dans les rues.

Les fondateurs se sont aperçus que l’école primaire et secondaire qu’ils avaient créée ne suffisait pas. Certains jeunes – même avec le Brevet en poche – ne trouvaient pas de travail et retournaient sur la décharge.

Alors ils ont créé un programme de formations professionnelles – ce qui n’existait pas dans le pays ! – adaptées aux besoins du marché de l’emploi cambodgien. Ceux qui ne sont pas en capacité de suivre des formations professionnelles sur 3 ans sont orientés vers des formations courtes de 4 à 6 mois : cuisine, coiffure, ménage, service au comptoir, réparation de téléphone ou de climatisation… +d’images

En circonscription en Australie (2) – Sydney (8 au 11 sept. 2017)

Je remercie Nicolas Croizer, consul général, pour la qualité du programme proposé lors de mon séjour de quatre jours passés à Sydney.

Il m’a permis de rencontrer nos entrepreneurs et les acteurs de notre communauté, dont il doit gérer tous les besoins administratifs depuis Sydney, non pas à l’échelle d’un pays mais à celle d’un continent.

Il peut heureusement s’appuyer sur un réseau de consuls honoraires dévoués à leur mission.

Peuplée de près de 5 millions d’habitants, Sydney est l’emblème de l’Australie, une des dernières régions du monde à entretenir le mythe de l’Eldorado…

Relations commerciales

Entrepreneurs

Petit-déjeuner économique organisé par Nicolas Croizer, consul général, en présence d’entrepreneurs français installés à Sydney.

Claire Kasses, directrice de la FACCI (Chambre de commerce franco-australienne) a résumé le décalage entre nos deux pays par cette formule : « pour un Français, un voyage en Australie est le voyage d’une vie ; pour un Australien, un voyage lointain est habituel ».
(à l’image) Frédéric Leforestier a d’abord réussi en affaires au Royaume-Uni avant de s’installer à Sydney, il y a sept ans. Il est Business Angel auprès de diverses start-ups qu’il conseille aussi dans leur développement. Il a rappelé que le marché australien était étroit, car composé seulement de 24 millions de consommateurs. Il faut donc le voir comme une rampe de lancement vers la Chine et ses 1,3 milliards d’habitants.
Corinne Blot, fondatrice et CEO de la société Polyglot, investie dans le consulting et l’externalisation des RH, estime également que c’est le bon pays pour tester ses produits avant de se lancer en Asie. Elle a remarqué de grands changements depuis 30 ans en Australie. Les JO de Sydney ont incontestablement bonifié la vision que les Australiens avaient d’eux-mêmes en leur redonnant confiance.
Florence Edmond, manager chez Pierre Fabre, a fait progresser ses ventes de 5M$ à 30M$, tout en déplorant que vu de France on puisse croire que le succès en Australie est facile. Il faut travailler dur et rien n’est jamais acquis, comme dans tous les pays anglo-saxons.
François Romanet, CEO de Safran Pacific a salué l’action de “l’équipe France” qui a travaillé de concert dans le cadre du contrat historique signé entre la France et l’Australie pour la fourniture de sous-marins par la DCNS. Tous les Français d’Australie ont eu l’impression d’avoir gagné ! L’idée de modéliser la démarche mise en oeuvre par la DCNS devrait faire son chemin…
Christophe Hoarreau, CCEF, a vanté la qualité de la vie au pays du kangourou où le taux de chômage est de 5%, une donne favorable à l’employé sur le marché du travail.

Et cette prospérité pousse les Australiens à consommer, d’autant qu’ils ont un tempérament de « early adopters », toujours friands d’innovation.

Neoen

Visite de la société Neoen, en présence de Nicolas Croizer, consul général.

Neoen est le premier acteur français indépendant dans le domaine de l’énergie. Créée en 2008, la société emploie 150 personnes dont 25 en Australie, où elle est implantée depuis 2013 pour vendre son savoir-faire en gestion de projet.

Damien Bonnamy, CFO, m’a exposé le détail de ses réalisations, comme la ferme solaire Degrussa dans l’ouest du pays ou le parc éolien de Hornsdale dans le sud, à 200 kilomètres d’Adélaïde.

Initialement venue en Australie pour faire du solaire, Neoen effectue désormais le gros de son activité dans l’éolien. Notre brillante PME vient de remporter avec Tesla un appel d’offres lancé par l’Etat d’Australie-Méridionale pour installer un système de stockage d’électricité sur une batterie lithium-ion d’une capacité de 100 mégawatts, la plus grande du monde ! Ce système sera couplé aux fermes éoliennes de Neoen à Hornsdale.

Atout France

Visite des bureaux d’Atout France dirigés par Christophe Bories.

Malgré l’éloignement, 1,2 millions de touristes australiens se rendent en France chaque année, soit 10 fois plus que les Français en sens inverse. On peut parler d’un véritable engouement, car ce chiffre représente 5% de la population australienne !

Une réussite à laquelle Atout France n’est pas étranger par son action assidue sur les réseaux sociaux et auprès des professionnels pour valoriser notre offre touristique. L’organisation s’appuie aussi sur des événements de prestige associant les grandes marques tricolores.

Pour relancer notre tourisme affecté par les attentats, des stars australiennes ont bénévolement participé à « J’aime Paris », un film promotionnel où elles déclarent leur flamme pour notre capitale.

Accor

Ouverture à la rentrée d’un second Sofitel à Sydney, situé juste à côté d’un Novotel et d’un Ibis.

Cet investissement illustre la santé éclatante du groupe Accor, leader sur le marché australien de l’hôtellerie.

Communauté française

Consulat

(à l’image) Au sein du conseil consulaire, les élus Bernard Le Boursicot et Sébastien Vallerie portent, depuis Sydney, les attentes d’une population qui s’élève à 27.654 personnes inscrites au consulat. On estime toutefois que nos compatriotes représentent entre 50 à 70.000 résidents. 40% d’entre-eux vivent à Sydney ou ses environs..

Notre consul général, Nicolas Croizer, m’a présenté les locaux du consulat et permis de rencontrer son équipe.

Le taille du territoire australien constitue un défi pour nos services consulaires basés à Sydney. Paris a pourtant décidé d’élargir la circonscription du poste en incluant la Papouasie Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, les Fidji et 4 autres pays d’Océanie…

Le rêve australien est toujours vivace auprès de nos jeunes, d’autant que cette attractivité repose sur des faits incontestables, comme la qualité de la vie, la croissance de l’économie ou les grands espaces.

Élus consulaires et responsables associatifs

Un déjeuner avec les élus consulaires et les responsables d’association a été organisé par Nicolas Croizer, consul général de France.

Les élus consulaires d’Australie m’ont fait l’honneur de participer à cette rencontre : Bernard Le Boursicot, vice-pdt du conseil consulaire, Sébastien Vallerie et Jean-Philippe Grange, conseillers consulaires et Pierre Elias, délégué consulaire venu de Brisbane.

J’ai retrouvé avec joie John Mac Coll, avec lequel j’ai siégé pendant 8 ans à l’AFE.

Éducation, soutien aux jeunes, action sociale ou anciens combattants… les motifs d’échanger n’ont pas manqué avec nos compatriotes de Sydney, ville où se concentre près de la moitié de notre communauté.

Enseignement français

Lycée Condorcet

Accueilli par Philippe Courjault, proviseur, j’ai visité le lycée Condorcet en compagnie de notre consul général.

Il s’agit d’un établissement conventionné avec l’AEFE regroupant 870 élèves de la maternelle à la terminale. Un projet d’envergure baptisé Condorcet 2020 a été lancé pour accroitre les capacités d’accueil du lycée jusqu’à 1300 élèves d’ici 5 ans. Toute la stratégie du lycée est axée sur les besoins de la communauté française.

Pour situer le niveau de Condorcet, c’est 100% de réussite au baccalauréat 2017 + 100% avec mention (dont 63% de mentions très bien) ! Félicitations au proviseur et à toute l’équipe pédagogique.

(Re)vue Condorcet

Trois élèves de terminale ES, Léa Marill, Clémentine Rigaudie et David Dubau, m’ont accueilli au studio de leur web radio pour une interview.

Ce fut l’occasion de commenter l’actualité française et internationale, tout comme de répondre aux questions des représentants des parents d’élèves et des enseignants.

Cet interview a été publiée sur le blog “(Re)vue Condorcet” des élèves du lycée. Écouter le podcast.

Kilarney Heights

L’école publique bilingue de Kilarney Heights est située dans la partie nord de Sydney.

Elle a reçu le label France Éducation en 2013 qui lui a été renouvelé en 2015.

Kilarney Heights comptait 251 élèves francophones en 2016. Dans le cadre de 25 classes bilingues, son programme est le fruit d’un partenariat avec l’Association francophone du North Shore (FANS) qui emploie 14 enseignants francophones.

Merci à sa directrice Christine Gandon pour son accueil et à toute l’équipe de direction pour son enthousiasme envers l’enseignement bilingue.

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Sydney en compagnie de sa présidente Lyn Tuit et de Laurie-Anne Pecqueux, directrice adjointe.

Avec 3700 cours de français vendus en 2016, l’Alliance peut se targuer d’une activité soutenue dans le domaine de l’apprentissage du français.

Les foules se déplacent aussi pour le “French film festival” des Alliances en Australie qui a séduit dernièrement 768.017 spectateurs, dont 48.879 pour la seule ville de Sydney !

Sur place, j’ai retrouvé Philippe Osterman, tout nouveau directeur de l’AF de Sydney. Précédemment directeur général de Dargaud, maison d’édition de bandes dessinées, il ne manquera pas d’idées pour enrichir la programmation et étonner les Sydnéens.

Devoir de mémoire

Musée La Pérouse

En chemin pour son exécution, on dit que Louis XVI aurait demandé : «a-t-on des nouvelles de monsieur de La Pérouse ?» Le roi s’était passionné pour la préparation de cette expédition qui se termina en 1788 par une nuit de tempête.

Le destin des deux navires engagés, l’Astrolabe et la Boussole, comme celui d’éventuels survivants conserve toujours sa part de mystère et de controverses.

Le musée La Pérouse est situé dans la baie qui a vu arriver les explorateurs, le 26 janvier 1788. Nicole Forrest Green, présidente des Amis du musée (fondé par Pierre Roussel, un ancien élu des Français d’Australie) et les membres du Board m’ont fait l’amitié d’ouvrir le musée à la faveur de ma venue avec Nicolas Croizer, notre consul et Sébastien Vallerie, conseiller consulaire.

Hébergé dans le bâtiment historique des télécommunications, reliant autrefois l’Australie au reste du monde, le musée raconte l’expédition à travers divers objets et documents. Il tient également lieu de rassemblement pour les cérémonies du 14 juillet.

Figure de notre mémoire collective, le comte de La Pérouse n’avait d’autre “objet en décrivant les peuples nouveaux que de compléter l’histoire de l’homme”, comme il le note dans son journal de bord, le 30 mai 1786, au large d’Hawaï.

Londres : un an d’activité de vos conseillers consulaires

Déjà un an de mandat accompli par vos conseillers consulaires de la circonscription de Londres, élus sur la liste d’Union de la droite et du centre : Sophie Routier, Véronique CartouxStéphane Rambosson et Roch Miambanzila.

J’ai le plaisir de publier leur rapport semestriel, rédigé en commun :

CC Londres

« Chers compatriotes,

Nous avons le plaisir de vous présenter nos actions, classées par thème :

Sécurité

Le début de l’année fut traumatisant pour tous les Français du Royaume-Uni qui se sont rassemblés dans un élan républicain pour montrer leur détermination face au terrorisme. Nous étions tous présents à Trafalgar square pour soutenir notre démocratie.

Nous avons été convoqués par le consul général pour une réunion d’urgence du conseil consulaire sur le thème de la sécurité. Les forces de sécurité britanniques ont permis la mise en œuvre d’un dispositif de protection de la communauté française, notamment à travers ses établissements scolaires et ses entreprises.

Enseignement

Plan Ecole

En mars, sous l’égide de l’UFE dirigée par Carole Rogers, un meeting sur le plan Ecole a été organisé dans les locaux de l’EIFA, dont nous remercions sa directrice Sabine Dehon.

Nous avons pu présenter aux nombreux participants le système d’éducation britannique et faire un bilan d’étape du plan Ecole. Nous avons donc évoqué la progression du nombre de places dans l’enseignement français, dans la perspective de l’ouverture de trois nouveaux établissements en septembre 2015. Rappelons que le plan Ecole a déjà permis d’ajouter 1500 places dans notre réseau scolaire depuis 2008.

Lors de cette réunion, il fut aussi question du développement de l’enseignement bilingue et de la dynamique du programme FLAM.

Ce rendez-vous annuel est proposé par l’UFE depuis la création du plan Ecole en 2008 et il est toujours plébiscité par notre communauté.

Bourses scolaires

Le premier conseil consulaire relatif aux bourses de l’année 2015 s’est tenu en avril dernier.
Avec les services du consulat, nous avons examiné avec beaucoup d’attention près de 150 demandes de bourse dont deux tiers ont reçu un avis favorable.

Bienfaisance

Vos conseillers consulaires ont soutenu les galas des écoles françaises de Londres : celui du collège français bilingue de Londres (CFBL) en janvier et celui du lycée Charles de Gaulle, en mars. Ces deux événements ont connu un franc succès dont il faut féliciter les organisateurs pour leur travail remarquable. Les levées de fonds sont en ligne de mire de ces diners de gala.

Ainsi, l’Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle (APL) a récolté £140.000. Ce montant sera affecté, à hauteur de £80.000, pour aider les familles en difficulté, tandis que £60.000 serviront à améliorer les conditions de travail des élèves.

Perspectives Enseignement

Vos conseillers consulaires ont pris fortement pris position sur les deux points suivants :
– Créer un Observatoire des frais de scolarité.
Il convient de mutualiser le parc immobilier des écoles publiques françaises à Londres, afin de niveler les frais de scolarité entre établissements. En effet, les écoles récemment construites subissent de plein fouet le coût de l’immobilier et sont donc beaucoup plus chères d’accès.
– Rebâtir le plan Ecole
Comme l’a révélée la réunion animée par Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, en mars dernier, notre enseignement doit évoluer dans le cadre d’un plan Ecole 2.0 favorisant la technologie, la transparence dans l’attribution des places, le développement des écoles bilingues, la refondation du système de bourse ou encore la démocratisation de l’accès à l’enseignement français sur tout le territoire britannique.

Francophonie

Nous avons participé aux célébrations de la francophonie à l’ambassade de France, ainsi qu’aux fameux matches d’improvisation à l’Institut français, où s’affrontaient les équipes de divers pays francophones (Suisse, Canada, Tunisie, Belgique….).

Enquête

Les conseillers consulaires ont été saisis par le ministère des Affaires étrangères pour rendre des propositions d’avenir. En effet, le MAEDI a lancé une grande enquête sur la vision de la France à l’étranger au 21ème siècle, à laquelle vous pouvez participer.

Si vous avez des idées à soumettre, merci de contacter : sophie@routier.co

.

Comme vous l’avez fait lors de la campagne d’inscription dans les écoles françaises, n’hésitez pas à nous solliciter si vous avez des questions. Elus de terrains, nous sommes à votre disposition.

Bien à vous

Sophie, Véronique, Stéphane et Roch

La rentrée du CFBL différée au 16 septembre

Je vous fais part de deux lettres émanant d’Arnaud Vaissié, président du Board du CFBL et de François-Xavier Gabet, directeur du CFBL qui font état d’un nouveau report de la date de rentrée au collège français bilingue de Londres (CFBL). Les élèves sont attendus :

le vendredi 16 septembre
à 9h pour les classes de secondaire
et à 13h pour les classes de maternelle et primaire

L’ensemble de l’équipe du CFBL continue à mettre les bouchées doubles pour que les enfants soient accueillis dans des conditions idéales, après ces quelques jours de report. J’ai toute confiance dans la capacité de l’équipe éducative pour rattraper le retard lié à cette rentrée différée.

“La création du Collège Français Bilingue de Londres est une longue course contre la montre depuis l’acquisition des locaux il y a 22 mois et les dernières semaines ont été particulièrement tendues pour assurer à vos enfants l’ouverture de cet établissement dans des locaux de grande qualité et entièrement rénovés”, justifie Arnaud Vaissié.

La communauté scolaire peut toutefois se réjouir d’avoir reçu l’autorisation du Department for Education pour l’ouverture du Collège français bilingue de Londres.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur site du CFBL

Lettre de Arnaud Vaissié (9 sept 2011) (fichier pdf).

Lettre aux parents de François Xavier Gabet, directeur de l’école

Chers Parents,

Comme vous en avez été informés par le courrier de Monsieur Arnaud Vaissié, Président du Comité de Gestion, l’établissement ne pourra recevoir vos enfants avant le Vendredi 16 Septembre et ce, malgré les efforts coordonnés de tous les acteurs de ce projet.

Sachez que je suis totalement conscient des problèmes que ce nouveau report de rentrée occasionne dans l’organisation de vos vies privées et professionnelles. Je le regrette sincèrement.

Je suis au jour le jour, l’évolution du chantier en m’y rendant quotidiennement depuis maintenant plusieurs semaines. Je n’ai qu’un seul souci, celui de pouvoir accueillir vos enfants dans des conditions de confort et de sécurité optimales. Ce qui, à ce jour n’a pas été possible.

Il est probable que certains d’entre vous aient eu l’impression de ne pas être volontairement tenus informés de la situation générale. Je le regrette. Mais l’école n’étant pas en charge du chantier, et les intervenants étant nombreux, les prises de décision étant lentes et complexes, il n’est pas toujours facile de divulguer en temps réels des informations.

Après concertation avec l’ensemble des équipes enseignantes, il a donc été décidé que cette journée du Vendredi 16 Septembre constituera une journée de prérentrée pour nos élèves. Il n’y aura pas de service de restauration scolaire ce jour-là. Les élèves seront accueillis soit le matin (classes du secondaire) soit l’après-midi (classes du primaire et de maternelle). Elle sera organisée de la façon suivante :

De 9h00 à 12h30 : Accueil des élèves du secondaire.

Les élèves arriveront  par le portail situé sur Willes Road.

Ils seront accueillis par leurs professeurs principaux.

Programme de la demi-journée : Tests de niveaux de langue – visite de l’établissement – Découverte des emplois du temps – Présentation et Etude du règlement intérieur.

Il s’agit d’une demi-journée de pré-rentrée et non pas de cours. Les élèves ne doivent pas venir avec leurs manuels scolaires ni leurs cahiers mais simplement avec de quoi prendre des notes.

Les élèves quitteront l’établissement à 12h30 par le portail de Willes Road.

De 13h00 à 15h30 : Accueil des élèves du primaire

Les élèves seront accueillis dans la cour de récréation des classes primaires dans laquelle ils accèderont  par le portail situé sur Cathcar Street.

Les élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 devront rentrer dans la cour sans leurs parents, trop petite pour contenir parents et enfants. Ils seront appelés par leurs enseignants.

Les parents des enfants de CP et GSM resteront avec leur enfant à l’extérieur de la cour jusqu’à la fin de l’appel des plus âgés. Puis ils accompagneront leur enfant jusqu’à la porte de leur classe.

Après la classe, les parents des élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 attendront leurs enfants dans la cour.

Les parents des élèves de GSM et CP iront chercher leurs enfants à la porte de leur classe.

Si cette organisation s’avère efficace, permettant à la fois de sécuriser les moments d’entrée et de sortie des élèves sans pour cela encombrer la cour de récréation ni gêner la circulation de Cathcar Street, elle sera reconduite durant toute l’année.

Durant cette demi-journée, les enfants rencontreront leurs deux enseignants qui leur feront visiter l’école et qui leur présenteront le fonctionnement des classes.

Vous aurez sans doute remarqué une information contradictoire dans la version anglaise de notre précédent email. Il s’agit d’une erreur. Veuillez s’il vous plait ne retenir que la version décrite dans cette lettre de l’organisation de la journée du vendredi.

En attendant d’avoir le plaisir de vous rencontrer je vous prie chers parents de croire  en mes sentiments dévoués.

Ps :

— Nous sommes conscients du besoin que de nombreuses familles ont de voir leurs enfants confiés à une garderie avant et après l’école. Sachez qu’avec l’aide de certains parents,  je suis à la recherche d’une solution que nos locaux pourraient nous permettre d’organiser.

— Les professeurs des classes secondaires vous feront parvenir dès lundi des propositions de travaux à faire cette semaine, afin que vos enfants scolarisés au collège puissent reprendre le travail. Ces travaux s’appuieront sur l’utilisation des manuels scolaires qui ont été listés sur le site de l’école.

François Xavier Gabet, Directeur

Crédit Photo CFBL

En circonscription au Royaume-Uni – Leeds (15-16 mars 2019)

Brexit means Brexit, mais comment vous dire…?  A J-13, à Leeds comme partout ailleurs, on peine toujours à comprendre ce que cela signifie. Devant la communauté française, Henriette Mahamane, l’initiatrice de mon déplacement, a partagé son rêve : Que le Brexit n’aie jamais lieu. Puisse-t-elle être entendue.

Communauté française

Settled Status

J’ai rencontre la communauté française du Yorkshire sur le thème : “Settled Status : pourquoi en faire la demande et comment l’obtenir ?”

Une bonne centaine de personnes est venue s’informer sur la procédure administrative donnant droit de demeurer sur le sol britannique aux Européens, après la sortie de l’UE.

La réunion était animée par Henriette Mahamane et j’ai eu le plaisir d’intervenir en compagnie de Jérémy Burton, consul honoraire, et d’un solicitor.

L’association «Settled» vient juste d’être créée à Londres par les fondateurs de the3million, afin d’assister les personnes qui auraient des difficultés à concrétiser leur demande. + d’images

Enseignement français

Plan École

Réunion avec un groupe de parents porteur d’un projet de création d’école française à Leeds, tous désireux que leurs enfants soient parfaitement bilingues.

J’ai rappelé que l’objectif n°2 du plan École initial du Royaume-Uni visait à doubler le nombre d’écoles bilingues français-anglais.

L’objectif 3, quant à lui, incite justement les autorités locales à créer des écoles bilingues dans le prolongement des fameuses “petites écoles du samedi”, relevant du programme FLAM (français langue maternelle). Je suis convaincu que les services culturels de l’ambassade faciliteront leurs démarches.

La Petite École

L’invitation de Henriette Mahamane et Rudolphe Solentini, tous les deux co-director de la Petite école de Leeds, m’a offert un véritable retour aux sources !

Je n’étais plus revenu dans cette Petite école depuis mon élection au Sénat en septembre 2014, alors que je m’y rendais auparavant chaque année en novembre, depuis sa création.

Fondée en 2005 par Patricia Lefèvre, Catherine Blain et Corinne Lapierre, la structure regroupe 120 élèves tous les samedis matin, répartis en neuf classes de niveaux différents (de la maternelle à la classe ado, équivalent de la 6ème) pour découvrir la langue française à travers diverses activités.

J’avais rencontré, en novembre 2013, lors de ma dernière visite, la seconde équipe dirigeante de l’école composée d’Olivia Neligan, Fabienne Harrigan et Céline Faure.

Et ce samedi 16 mars, je me suis rendu compte que les CM2 avaient consciencieusement préparé ma visite, en apprenant notamment la différence entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Ces enfants m’ont dit qu’ils avaient fait leur propre sondage sur le Brexit : 90% étaient en faveur du maintien dans l’UE et 10%… ne savaient pas se prononcer.

J’ai ensuite eu le plaisir de faire un débat citoyen avec les ados de l’école. A l’issue de nos échanges, leur avis était unanime et affirmé : ils se prononcent à 100% en faveur d’un Royaume-Uni intégré à l’Union européenne.

Je me sens heureux de travailler dans le sens qu’ils souhaitent. + d’images (crédit photo : Daniel Higham, La Vue Photographique).

Commerce extérieur

Projet de CCI

Réunion autour du projet de création d’une chambre de commerce franco-nord de l’Angleterre, avec des compatriotes installés de longue date à Leeds, en présence de Jérémie Burton, consul honoraire à Leeds.

Dans un contexte qui relève du Brexit, il y a nécessité pour les entreprises de la région de développer leurs liens avec des entreprises et institutions françaises, mais aussi d’apporter du soutien à la présence française (entrepreneuriale) dans le nord de l’Angleterre.

Merci à Henriette Mahamane ; Leeds City Council ; Leeds Migration Support Coordinator ; Vivien Badaut (Driad) ; Meryem Benohoud (Kerecol), de m’avoir associé à leurs réflexions. + d’images

En circonscription au Mexique (Mexico, Valle de Bravo, Guadalajara – 12 au 18 février 2016)

Second déplacement en Amérique latine en qualité de sénateur pour aller à la rencontre de notre communauté installée dans ces cinq pays : Mexique, Costa-Rica, Honduras, Salvador et Guatemala.

1 AmbassadeurCette tournée s’est inscrite dans un contexte économique et diplomatique favorable au développement des échanges avec la France qui bénéficie toujours d’une belle image de marque.

(A l’image) J’aurai passé six jours au Mexique où j’ai reçu un accueil remarquable de la part de Maryse Bossière, ambassadrice de France au Mexique, de Gérard Maréchal, consul général de France et des élus consulaires Geneviève Suberville, Mylène Audirac et Gérard Signoret. Ils m’ont parfaitement guidé et offert des conditions de travail remarquables. Je souhaite un prompt rétablissement à Patrick Javelly, élu consulaire établi à Guadalajara. Victime d’un accident qui l’immobilise pour de longues semaines, nous n’avons pu le rencontrer lors du déplacement à Guadalajara.

Politique

MEXICO

2 Gabriela_CuevasAu Sénat

Rencontre avec la sénatrice Gabriela Cuevas Barron, présidente de la commission des Affaires étrangères du Sénat mexicain.

Gabriela a d’abord exprimé la solidarité du Sénat mexicain envers la France, suite aux attaques du 13 novembre dernier.

Cette jeune femme a développé une brillante analyse des enjeux géopolitiques auxquels nos deux pays sont confrontés. Un entretien très enrichissant.

3 Marco1Au siège du PAN

Entretien avec Marco Adame, coordinateur des Affaires internationales du PAN (Parti action nationale), principal parti d’opposition au Mexique.

Après avoir été élu sénateur en 2000, Marco Adame a été gouverneur de Morelos de 2006 à 2012. La réélection n’est pas autorisée pour les gouverneurs par la Constitution mexicaine.

Nous avons échangé sur le commerce mondial et la politique intérieure au Mexique.

Relations commerciales

MEXICO

4 Club France 1Club France

Le Club France est un haut lieu de la communauté française de Mexico. J’ai déjeuné en compagnie de directeurs de PME et d’élus consulaires.

Le droit du travail mexicain est aux antipodes de celui que nous connaissons. A titre d’exemple, les salariés bénéficient de 6 jours de congé par an et d’un jour supplémentaire par année de présence dans l’entreprise…

5 CCI1CCI franco-mexicaine

Rencontre avec Alfred Rodriguez, président de la Chambre de commerce franco-mexicaine et Hajer Najjar, directrice.

Alfred se réjouit du fait que les relations diplomatiques soient revenues au beau fixe entre nos deux pays. C’est donc sous de bons auspices que la Chambre prépare un forum économique franco-mexicain, en novembre prochain.

Si le commerce franco-mexicain reste relativement modeste, il ne cesse de s’accroître.

Le Mexique est devenu notre 2ème client en Amérique latine, derrière le Brésil. En 2015, les exportations françaises au Mexique devraient passer la barre des 3 Mds€.

Au Mexique, la France est le 1er exportateur européen de produits aéronautiques (devant le Royaume-Uni et l’Espagne) et le 2ème exportateur européen de produits pharmaceutiques, derrière l’Allemagne. Plus globalement, nous sommes hélas seulement le 5ème partenaire européen du Mexique.

A noter encore que les importations françaises en provenance du Mexique ont connu une progression à deux chiffres ces dernières années et devraient dépasser 2 Md€. Ces importations sont constituées à 90% de produits industriels et d’un peu de pétrole (30M€ env).

GUADALAJARA

6 PMEGuadRencontre avec nos entrepreneurs

Maria Salud Fernandez, consule honoraire de Guadalajara, a organisé un dîner en compagnie d’entrepreneurs français établis dans cette ville.

J’ai ainsi eu le plaisir de découvrir 123 Flores, la start-up de Jérémy Leys, qui livre des fleurs à domicile en 4 heures dans tout le Mexique !

7 Virbac1Visite de Virbac

Fondé en 1968 par un vétérinaire français, Virbac est le premier groupe indépendant dédié à la santé animale. Ce laboratoire pharmaceutique, dont le siège est à Carros, a décidé d’ouvrir une filiale à Guadalajara en 1989. Celle-ci emploie aujourd’hui 250 salariés pour un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros.

A l’occasion de son 25e anniversaire en 2014, Virbac Mexique a emménagé dans un nouveau site que nous a fait visiter Pierre Catignol, directeur de production. L’usine flambante neuve exporte plus de la moitié de sa production, notamment à travers l’Amérique latine.

Dans plus d’une centaine de pays, le groupe a développé une relation personnalisée avec les vétérinaires et les éleveurs locaux. Rien ne semble entraver la croissance de Virbac qui s’est déjà hissé à la 7ème place mondiale de son secteur.

Communauté française

VALLE DE BRAVO

8 Valle1Inauguration

A l’invitation de Geneviève Suberville, conseillère consulaire au Mexique, je me suis rendu dans la ville de Valle de Bravo, située à 150 kilomètres au sud-ouest de Mexico.

(photo) J’ai eu l’honneur d’inaugurer la “place Barcelonnette” aux côtés du maire de la ville, Lic. Mauricio Osorio Dominguez, en présence de Maryse Bossières, ambassadrice de France au Mexique et Gérard Maréchal, consul général de France au Mexique.

En effet, Valle de Bravo est jumelée avec la ville de Barcelonnette dans les Alpes de Haute Provence, où de nombreux français ont décidé de s’expatrier au Mexique.

Marc Suberville, le mari de Geneviève, est l’architecte génial qui a réalisé une superbe villa de 850m² sur les hauteurs de Valle de Bravo, avec une vue panoramique sur le lac. Ils y ont invité les Français de la ville à fêter ce jour mémorable.

9 Valle4(photo) Avec les élues consulaires Mylène Audirac et Geneviève Suberville.

Dans mon message, j’ai salué la mémoire de Gilbert Béraud, aux côtés duquel j’ai siégé par le passé à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger. Père de Geneviève Suberville, il a été l’artisan du jumelage entre Barcelonnette et Valle de Bravo.

La place de la mairie de Barcelonnette avait été rebaptisée Valle de Bravo.

MEXICO

10 ResiMex2Résidence de France

Déjeuner à la Résidence de France au Mexique autour de Maryse Bossière, ambassadrice, qui avait réuni Gérard Maréchal, consul général ; les élus consulaires du Mexique Geneviève Suberville, Mylène Audirac et Gérard Signoret ; Arnaud Lavasier, président de l’UFE Mexique ; Michel Michot, président de l’ADFE Mexique, ainsi que des chefs de poste de l’ambassade de France.

Cette rencontre a permis de faire un tour d’horizon sur les relations bilatérales franco-mexicaines dans les domaines diplomatique, économique et culturel, laissant entrevoir de nombreuses opportunités.

11 ConsulatConsulat de France

En marge de ma visite au consulat, Gérard Maréchal, consul général de France au Mexique, avait organisé une réunion consulaire avec un ordre du jour en deux temps : affaires consulaires et sécurité.

Lors de la réunion Sécurité, nous avons fait le point avec les élus sur la page “conseils aux voyageurs” du MAEDI pour le Mexique. Chacun a pu juger de la pertinence des indications publiées et valider les zones à éviter.

12 UFEMex2UFE Mexique

Présidée par Arnaud Lavasier (au centre de l’image), l’UFE Mexique a organisé une réunion pour me permettre de débattre de sujets concernant les Français du Mexique. Les questions ont principalement porté sur l’enseignement, la fiscalité et les aides sociales.

En présence des élus consulaires Geneviève Suberville, Mylène Audirac et Gérard Signoret, nous avons prolongé les échanges avec les participants autour d’un verre de l’amitié.

Mes remerciements au bureau de l’UFE Mexique pour l’organisation cette événement convivial.

Enseignement français

MEXICO

13 LyceeMex2Lycée franco-mexicain

Le président du conseil de direction, Claude Le Brun, m’a fait visiter le lycée franco-mexicain de Mexico (LFM), fleuron local de l’enseignement français avec plus de 3000 élèves.

Fondé en 1937, celui-ci jouit d’une solide réputation auprès du public local et des autorités mexicaines. Il est l’un des plus importants établissements du réseau scolaire français dans le monde.

Cet ensemble scolaire comprend deux sites (dans les quartiers de Polanco et de Coyoacán) qui accueillent 3121 élèves (dont 1405 Français), de la maternelle au baccalauréat (plus une section BTS technologique).

14 LyceeMex1Le conseil d’administration du lycée a dénoncé sa convention-type avec l’AEFE. Une décision actée en novembre 2014 pour être en conformité avec les lois du Mexique et mettre un terme à un conflit avec des syndicats de l´Education nationale. Les représentants du syndicat des recrutés locaux ont été solidaires avec la décision du conseil.

Une nouvelle convention est entrée en vigueur le 1er septembre 2014 : les 86 enseignants résidents français ont été remplacés par 86 enseignants français recrutés locaux (TNR), dont 25 anciens résidents.

J’ai salué le travail de Claude Le Brun qui se distingue par son engagement et ses actions réussies au service de l’enseignement français à l’étranger.

15 EFAD1EFAD

L’EFAD, Ecole française Alexandre Dumas, est une école bilingue maternelle et primaire qui accueille aujourd’hui 98 élèves (dont 63 Français), de la maternelle au CM1.

L’établissement est situé dans le quartier résidentiel de Lomas de Chapultepec, à proximité de l’ambassade de France.

16 EFAD4Créée en 2014 par des enseignants français et des familles principalement françaises, l’école a signé un partenariat avec l’AEFE et elle est dirigée par María Fernanda Ortega (à l’image).

L’EFAD prévoit de s’agrandir à la rentrée prochaine pour faire face à une demande croissante.

Plus qu’une école bilingue, l’EFAD se veut une véritable école biculturelle franco-mexicaine.

GUADALAJARA

17 LyceeGuad1Lycée français de Guadalajara

Sous la houlette du proviseur Marc Salvetat, le lycée français de Guadalajara accueille 1030 élèves, de la maternelle à la terminale.

L’installation en 2006 dans un bâtiment moderne a contribué à augmenter les effectifs.

Fondé en 1948, l’établissement scolarise les enfants des familles françaises établies dans cette ville depuis plusieurs générations et ceux des élites mexicaines locales.

18 LyceeGuad3Par ailleurs, le lycée a toujours joué un rôle prépondérant dans l’implantation d’entreprises françaises dans la deuxième ville du pays, grand centre industriel.

(à l’image) Le proviseur a organisé une réunion qui m’a permis de débattre avec les représentants des parents d’élèves et des professeurs. Divers thèmes été abordés : réduction du budget de l’AEFE, situation des bourses, développement du réseau, statut des enseignants… les sujets de discussion n’ont pas manqué.

Culture française

MEXICO

19 Casa1Casa de Francia

J’ai eu le plaisir de retrouver Jean-Paul Rebaud, conseiller culturel au Mexique, avec lequel j’avais collaboré lorsque j’étais administrateur de l’AEFE, notamment sur un projet de “label France” pour valoriser les établissements scolaires étrangers qui proposent un enseignement bilingue.

Casa2En compagnie de Carine Delplanque, directrice adjointe de l’Institut français d’Amérique latine (IFAL), Jean-Paul m’a fait découvrir la “Casa de Francia”, appartenant à l’Institut français.

Installé dans l’ancien et imposant bâtiment de l’ambassade de France, la Casa multiplie les événements culturels et porte bien haut notre créativité et notre culture au sein de Mexico.

 

20 AFMex1Alliance française de Mexico

Acteur incontournable de la vie culturelle à Mexico, l’Alliance française de Mexico, dirigée par Marc Cerdan, compte 110 employés qui diffusent notre culture tambour battant.

L’offre est riche et éclectique : musique, cinéma, danse, littérature, expositions, conférences, théâtre, gastronomie…. et même un camp d’été pour les enfants avec sensibilisation à la langue française.

21 AFMex3Pour les Mexicains, parler français est une marque d’ouverture sur le monde et de différenciation.

Et pour cause, le Mexique est le premier pays d’influence, hors Union Européenne, pour l’AF : il compte 17.000 candidats au DELF chaque année, dont 10.000 viennent du réseau des Alliances !

Le réseau des Alliances a décidé de se professionnaliser en créant un poste “démarche qualité” et il se retrouve deux fois par an pour consolider ses liens.

22 VeraCruzConsule française de Vera Cruz

(g. à d.) : Olivier Cadic, Lygie de Schuyter et Gérard Signoret, conseiller consulaire pour la circonscription de Mexico.

Lygie est consule honoraire de Vera Cruz, directrice de l’Alliance française de Vera Cruz, représentante de TV5 Monde au Mexique et de la Chambre franco-mexicaine à Vera Cruz!

Et, cela va sans dire, elle est une fervente promotrice de la francophonie.

Venue à Mexico pour me rencontrer, nous avons avons fait le point sur les projets de développement de son Alliance qui est un vecteur culturel important à Vera Cruz.

GUADALAJARA

23 AFGuad1Alliance française de Guadalajara

A 500 km de Mexico, visite de l’alliance française de Guadalajara, dirigée par Jacques Pétriment.

1200 élèves fréquentent les 3 sites administrés par l’Alliance de Guadalajara, trois points de référence pour la diffusion de notre langue au cœur d’une ville de 1,6 millions d’habitants.

24 AFGuad2Créée en 1948, l’AF de Guadalajara a su tisser un solide réseau de relations auprès des entreprises françaises, ainsi qu’avec le gouvernement de l’État de Jalisco, la mairie, les universités et les collèges de la région.

Jacques organise des manifestations où l’on vient spécialement déguster les produits de nos terroirs. Les Mexicains sont fous de gastronomie. Une recette qui leur donne envie de visiter notre pays !

Souvenir

25 MexicoMon arrivée à Mexico

Cela ne s’oublie pas : j’ai atterri à l’aéroport de Mexico, une heure seulement après le pape François.

Lorsque j’ai découvert de la capitale mexicaine en compagnie de Gérard Maréchal et de son épouse Anne-Marie, j’ai pris la mesure de l’événement que représentait la venue du pape, dans le cœur et dans l’esprit des Mexicains qui sont à plus de 80% catholiques.

En Bref – du 10 au 15 octobre 2016

Londres : vernissage de l’expo “Débarquement de Provence” (10 oct.)

cdg_1944_hl69Merci à Brigitte Williams, déléguée de la fondation La France-Libre en Grande-Bretagne d’avoir facilité cet événement. Avec Sylvaine Carta Le Vert, consule généralenous avons visité l’exposition “Débarquement de Provence – 15 août 1944”, installée temporairement au lycée français Charles de Gaulle par le comité du Souvenir Français de St Raphaël. 

Les éclairages de l’historien Jean Sarraméa nous ont aidés à mesurer la portée de cette superbe exposition. Ce fut l’occasion de retrouver  Guy Audibert (AMAC) et Olivier Renard (Souvenir Français de GB) et les nombreuses personnes engagées à Londres en faveur du devoir de mémoire.

Haïti : visite de Jacques Marie, nouveau délégué UDI Haïti (11 oct.)

jacques_marie_hl69Mon ami, Jacques Marie, géologue de profession, fut longtemps mon collègue à l’AFE lorsqu’il était élu représentant les Français de Caraïbes.

Jacques s’est désormais investi dans le tourisme à Haïti pour contribuer au redressement économique de ce pays à nouveau dévasté par le cyclone Matthew. Jacques force également l’admiration par son action humanitaire au profit de la communauté haïtienne.

Je suis heureux qu’il ait rejoint l’UDI Monde pour nous aider à défendre nos idées.

Bulgarie : accueil d’une délégation parlementaire (11 oct.)

f_bulgarie_hl69Avec le groupe interparlementaire d’amitié France-Bulgarie, présidé par mon collègue Loïc Hervé, nous avons eu le plaisir de recevoir une délégation de six parlementaires bulgares.

A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle en Bulgarie, les débats se cristallisent sur la présence de deux millions de réfugiés à leurs portes, c’est-à-dire en Turquie. Frontex est désormais officiellement en charge de sécuriser la frontière extérieure avec la Turquie.

Les parlementaires bulgares ont réitéré leur souhait de voir leur pays rejoindre l’espace Schengen et l’euro.

 Accord UE-Canada : audition de Matthias Fekl (11 oct.)

m_fekl_l69Le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, du Tourisme et des Français de l’étranger, Matthias Fekl, s’est rendu au Sénat pour répondre aux questions sur le projet d’accord économique et commercial global (AECG ou CETA en anglais) entre l’Union européenne et le Canada.

Il reviendra au Parlement de ratifier l’accord négocié qui aura pour effet de développer notre commerce bilatéral avec le Canada. Je soutiens cet accord, comme je l’ai exprimé à plusieurs reprises dans le passé.

PLFSS : audition de Christian Eckert (12 oct.)

cas_h69Le secrétaire d’État chargé du Budget, Christian Eckert, a répondu aux questions de la commission des Affaires sociales (CAS) dans le cadre projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

Je l’ai interrogé sur le niveau de remboursement des prélèvements sociaux (CSG-CRDS) payés indûment par les non-résidents sur leurs revenus immobiliers. Par ailleurs, je lui ai demandé si le nouveau dispositif qui a pour but de modifier l’affectation de ces prélèvements sociaux vers le Fonds de solidarité vieillesse (histoire de contourner la condamnation de la France par la Cour de justice de l’Union européenne…) avait déjà fait l’objet d’un recours.

Christian Eckert m’a répondu : “Monsieur Cadic, votre question sur l’arrêt de Ruyter devient presque une tradition, vous la posez régulièrement… Nous avons reçu 50.000 réclamations, en avons traité la moitié et remboursé 130 millions d’euros.” Lire la suite.

Commerce ext. : réunion avec Alain Bentejac, pdt CNCCEF (12 oct.)

a_bentejac_h69Déjeuner de travail avec Alain Bentejac, président  du Comité national des conseillers du commerce extérieur.

La semaine précédente, M. Bentejac avait organisé, à Deauville, une conférence réunissant les CCE du monde entier qui fut, pour la première fois, ouverte à toute personne concernée par le bon développement de nos échanges internationaux. Le succès fut au rendez-vous avec près de 1000 participants.

Espagne : fête nationale (12 oct.)

fete1_l69En l’espace de deux ans, je me suis rendu sept fois en Espagne en qualité de sénateur.

A l’invitation de Ramón de Miguel, ambassadeur d’Espagne en France, j’ai participé à la fête nationale du Royaume d’Espagne, lors d’une réception à Paris.

Les discussions ont souvent porté sur les chances d’un accord politique rapide afin que l’Espagne retrouve un gouvernement avant la fin du mois d’octobre, sinon…il faudra organiser de nouvelles élections.

DSAE : simplification des normes (13 oct.)

dsae_hl69nLa Délégation sénatoriale aux entreprises a effectué un déplacement en Suède et en Allemagne entre le 28 au 30 septembre 2016, sur le thème de la simplification des normes. Je vous ferai prochainement un rapport sur cette mission d’observation.

Lors de notre réunion présidée par Elisabeth Lamure (à l’image), j’ai présenté un compte-rendu consacré à Berlin, où nous avons eu des échanges avec divers acteurs locaux, dont le Conseil de contrôle des normes. Soulignons que l’Allemagne a importé du Royaume-Uni le principe du “one in, one out” en vigueur depuis le 1er juillet 2015 : tout ministère qui crée de nouvelles charges doit en supprimer dans la même proportion. Bilan : 1 milliard d’économies pour les entreprises en un an ! (lire le rapport Berlin)

Réunion “Français détenus à l’étranger” (13 oct.)

francais_hl69J’ai eu l’occasion de faire le point sur un certain nombre de dossiers de Français détenus à l’étranger avec Alexandre Garcia, chef du service des Conventions, des Affaires civiles et de l’Entraide judiciaire ; Annie Evrard, chef de la Mission de la protection des droits des personnes (qui a remplacé Marie-Anne Courrian) et Pascale Gay, chef du service de la Protection des détenus.

Pour information, au 31 mars 2016, le Bureau de la protection des détenus du MAEDI recensait 2670 ressortissants français incarcérés à l’étranger. Une majorité (70%) de détenus est localisée en Europe occidentale. Dans le monde, huit compatriotes sont actuellement condamnés à la peine de mort.

Londres : inauguration d’un collège-lycée bilingue (EIFA) (13 oct.)

eifa2_h69(à l’image) En compagnie des deux fondatrices de l’EIFA : (g à d) Isabelle Faulkner, administration et finances ; Sabine Dehon, directrice ; Olivier Cadic ; Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord ; Patricia Connell, déléguée consulaire UDI Royaume-Uni.

L’Ecole Internationale Franco-Anglaise a inauguré à Londres son nouveau collège-lycée bilingue (français-anglais). Avec une crèche, une école primaire et ce nouveau collège-lycée, l’EIFA est, depuis début septembre, la seule école du Royaume-Uni à proposer un enseignement bilingue continu de 18 mois à 18 ans !

Funérailles : hommage à Françoise Lindemann (14 oct.)

francoise_l69Une véritable foule s’est tassée dans l’église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly-sur-Seine pour dire adieu à Françoise Lindemann. Quatre parlementaires et beaucoup d’anciens collègues de l’AFE, dont ceux du groupe UDIL, se sont recueillis pendant la cérémonie religieuse et présenté leurs condoléances à la famille de Françoise.

Conseillère consulaire pour la circonscription de Rio de Janeiro et présidente de l’UFE locale, Françoise a siégé à l’AFE depuis 1991 sans discontinuer. Lire mon hommage.

Londres : Forum de la FAFGB (15 oct.)

fafgb2(g. à d.) Colonel Antoine de Loustal ; Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale de France à Londres ; Olivier Cadic ; Sylvie Bermann, ambassadeur de France au Royaume-Uni et Anne Faure, présidente de la FAFGB.

Etaient également présents les élus consulaires Marie-Blanche Camps, Patricia Connell, Carole Rogers, Olivier Bertin et Roch Miambanzila.

Comme chaque année, j’ai eu le plaisir de participer du Forum des Associations françaises de Grande-Bretagne. Cette 4ème édition a fait le plein de monde et d’exposants, parmi lesquels le consulat de France, l’UFE, l’ADFE, les associations caritatives, le Dispensaire français, le centre Charles Péguy, les Auvergnats, les associations d’anciens combattants, d’anciens élèves et de parents d’élèves, la fédération des écoles FLAM, French Radio London, le magazine L’Echo ou encore de la librairie La Page, stand sur lequel mon ami historien, Eric Simon, dédicaçait ses ouvrages.

J’ai salué la grandeur de l’engagement de tous ces bénévoles au service de leurs compatriotes outre-Manche.

La capacité d’accueil au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole

La 4ème réunion annuelle de l'AFE consacrée au plan Ecole a attiré une soixantaine de parents d'élèves à l'Institut français

La création d’un plan Ecole, bâti en concertation avec toutes les parties prenantes de la communauté scolaire, était le premier objectif de ma profession de foi lors de l’élection à l’AFE de 2006.

En juin 2008, lorsque le plan Ecole pour le Royaume-Uni fut lancé, après accord de l’ambassadeur, il m’a paru naturel d’organiser une réunion publique en présence de nos sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand (Lire : “Lancement d’un Plan Ecole ambitieux pour le Royaume-Uni” du 19 juin 2008).

Trois ans en arrière, je me souviens que de nombreux participants étaient dubitatifs, car souvent échaudés par les promesses avortées de nouvelles places à Londres. Aussi, avais-je pris l’engagement d’organiser chaque année une rencontre publique pour évaluer les progrès de ce plan Ecole et m’assurer qu’il s’exécutait dans le respect des attentes de chacun.

Jeudi 12 mai, j’ai été très heureux d’accueillir une soixantaine de participants, dans la bibliothèque de l’Institut Français loué pour la circonstance par l’UFE GB, pour sa 4ème réunion annuelle du plan Ecole. Certains parents étaient des habitués des diverses écoles françaises londoniennes, tandis que d’autres se montraient désireux d’y inscrire leurs enfants. Notre conseiller culturel, Laurent Burin des Roziers, nous a adressé un message de bienvenue et rappelé l’engagement du poste diplomatique en faveur du développement de l’enseignement français au Royaume-Uni.

Cette année, les attentes des parents d’élèves étaient placées en tête d’affiche. François Denis, président de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement français à l’étranger) avait tout spécialement fait le déplacement jusqu’à Londres pour débattre d’un sujet dont il est l’expert et le garant au sein d’une institution indépendante et proactive, reconnue d’utilité publique dès 1985. En fédérant les intelligences et les bonnes volontés au service des enfants, je pense que la FAPEE préfigure l’évolution de l’enseignement en donnant aux parents leur rôle à jouer dans la bonne marche des établissements.

Associer les parents dans une démarche plus transparente et plus citoyenne a déjà trouvé sa traduction concrète au lycée Charles de Gaulle, dont le proviseur, Bernard Vasseur, nous a fait l’honneur de sa présence. Il a exposé avec franchise les difficultés auxquelles le lycée est confronté en termes de capacité d’accueil. Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, nous a rejoints pour compléter l’éventail des acteurs et des compétences.

Le premier objectif du plan Ecole consistait à créer 500 places par an, au cours des trois prochaines années, dans l’enseignement français au Royaume-Uni.

Trois ans plus tard, nous constatons que 425 places ont été créées (voir le détail dans le tableau ci-joint). L’ouverture du CFBL, collège français bilingue de Londres, à la rentrée de septembre 2011, devrait contribuer à l’ajout de 300 places environ (contre un investissement de 22 millions de livres à Kentish Town). Clairement, nous sommes à la moitié des prévisions.

Il a été souligné que le nouveau collège va forcément augmenter l’afflux d’élèves vers le lycée français, c’est pourquoi Bernard Vasseur prévoit de graves difficultés à l’horizon 2013. Il s’ajoute que le nombre de classes de primaire a également progressé. Conclusion, la création d’un troisième collège à Londres se révèle incontournable.

Sur un plan pratique, lors d’une réunion consacrée au plan Ecole le 13 avril dernier, Bernard Vasseur avait exposé ces trois options :
1. Création d’un collège de 20 divisions, soit 5 divisions pour chaque classe (640 élèves). Le Lycée Charles de Gaulle n’assurerait que la scolarisation en collège de ses effectifs de primaire. Il deviendrait en outre le seul lycée de Londres alimenté par 3 collèges.
2. Création d’un collège/école primaire (un “nouveau CFBL” de 1140 élèves), 18 divisions d’élémentaires soit 3 divisions de chaque classe et 20 divisions de collège. Le site de South Kensington ne conserverait qu’une petite école primaire en permettant la création des classes bilingues de ses annexes.
3. Création d’un collège/lycée de 32 divisions (960 élèves), soit 20 divisions de collège et 12 divisions de lycée (3 divisions pour chaque classe)

Il ressort nettement de cette 4ème réunion annuelle de l’AFE consacrée au plan Ecole que la première préoccupation des parents d’élèves était de trouver une place pour leurs enfants.

Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, Olivier Cadic, François Denis, président de la FAPEE, Bernard Vasseur, proviseur du lycée CDG

L’enjeu est le suivant : soit nous ne faisons rien au-delà du CFBL et, dans ce cas, il faut prévoir que 400 enfants déjà inscrits dans l’enseignement français au Royaume-Uni devront en sortir à la rentrée de septembre 2013, soit nous poursuivons notre politique d’expansion, une seconde perspective dans laquelle je me place. Une réunion du plan Ecole sera organisée par notre nouvel ambassadeur, Bernard Emié, avant l’été pour en décider.

François Denis a exprimé son soutien à l’idée de poursuivre la croissance du réseau et l’engagement de la FAPEE pour coordonner les initiatives des associations de parents d’élèves de Londres.

70% des enfants français à l’étranger sont scolarisés en dehors de l’enseignement français. C’est pourquoi je termine en rappelant que le plan Ecole a également pour objectif de développer l’enseignement bilingue au Royaume-Uni (objectif 2) et le nombre de petites écoles Flam (objectif 3), appelées aussi “écoles du samedi” qui sont passées de 12 à 38 en 3 ans ! Je reviendrai sur les progrès enregistrés sur ces deux autres objectifs dans un prochain billet.

Enfin, je vous invite à lire l’excellent article paru sur le site avenuedesecoles.com : Le Lycée Charles de Gaulle au bord de la rupture à l’horizon 2013.

En circonscription aux États-Unis – Atlanta (22-24 janv. 2017)

Je remercie Louis de Corail, notre consul général à Atlanta pour m’avoir assisté tout au long de ce déplacement. Il m’a permis de découvrir le National Center for Civil and Human Rights ouvert récemment qui rend hommage au mouvement américain des droits civiques, dans la ville même où est né Martin Luther King.

Capitale du sud-est des États-Unis, Atlanta a triplé sa population en 25 ans (2 à 6 millions) et dispose du 1er aéroport du monde avec un trafic de plus de 100 millions de passagers par an ! Cette ville où siègent Coca Cola et CNN est en plein boom économique.

Politique

État de Géorgie

(g. à d) Olivier Cadic : le Commissioner, Pat Wilson ; Louis de Corail, consul général.

Nommé en novembre 2016 par le gouverneur de l’État de Georgie, Pat Wilson dirige l’agence en charge de la création des emplois et des opportunités d’investissements.

En charge du commerce international, du tourisme, des arts, cinéma et musique, Pat a mis en avant les atouts et l’environnement économique de la Georgie qu’il juge très compétitifs.

Deux chiffres méritent d’être mis en exergue : la France est le 8ème investisseur dans la capitale de Géorgie. Ses entreprises y emploient plus de 10.000 personnes.

Municipalité d’Atlanta

Entretien avec Claire Angelle, directrice des Relations internationales de la mairie d’Atlanta.

Le 12 octobre dernier, Kasim Reed, maire d’Atlanta, a inauguré la 7ème édition de France-Atlanta, une programmation d’événements culturels et scientifiques. Un événement créé par notre consulat et le Georgia Institute of Technology.

Entrepreneuriat

Présence française

(g. à d.) Louis de Corail, consul général ; Olivier Cadic ; Iwan Streichenberger, pdt des CCEF ; Dominique Lemoine, conseiller consulaire ; Robert Blumel, Business France. Etait également présent David Aferiat, pdt de la chambre commerce franco-américaine d’Atlanta.

Emblème de notre présence, la chambre de commerce franco-américaine, forte de ses 150 membres, tire avantage d’être installée sur le même site que notre consulat et Business France.

Les entrepreneurs français d’Atlanta sont unanimes : si vous envisagez de vous implanter aux États-Unis, omettre d’étudier la destination d’Atlanta serait une erreur. Les Allemands, quant à eux, sont présents en force.

En effet, Atlanta est un pôle économique majeur. C’est la capitale de la cyber-sécurité et des procédés de paiement, on y trouve la Fintech Valley. La ville est un gigantesque centre de logistique (UPS, Fedex). Moins chère que Los Angeles, on y tourne plus de film qu’à Hollywood ! Précisons également que c’est le siège de Delta Airways, partenaire d’Air France.

Gravotech – réussite française

Visite de la société Gravotech, une PME française qui a son siège à Rieu-la-pape, près de Lyon.

Leader mondial dans les solutions de marquage, gravure et de découpe, la société compte près de 1000 collaborateurs, dont 155 à Atlanta.

Frédéric Lallemand, directeur de Gravotech pour l’Amérique du nord et l’Australie, m’a fait découvrir les différentes facettes de cette belle réussite française à l’international.

Asselin inc. – les artisans de l’Hermione

A la Résidence de France à Atlanta, j’ai eu le plaisir de rencontrer Alexis Boutrolle, directeur des opérations d’Asselin inc, Cette filiale de la PME, dirigée par François Asselin, également président de la CGPME, est présente à Atlanta depuis 20 ans.

Artisan spécialisé dans la charpente et la menuiserie haut de gamme, Asselin a acquis une forte notoriété aux États-Unis en construisant une réplique de l’Hermione, le navire emprunté par La Fayette !

Communauté française

Consulat général

Ouvert en 1989, le consulat de France à Atlanta est compétent pour six États du sud-est américain. Il administre ainsi plus de 7000 Français.

Présentation de l’équipe consulaire et réunion sur les actions du consulat général (communauté française, volet culturel, linguistique et scientifique). Notre consul a poursuivi l’évolution entamée en matière de diplomatie économique, notamment par le biais de divers événements et de rencontres régulières avec nos conseillers du commerce extérieur.

Réception à la Résidence

(g. à d.) Dominique Lemoine ; Olivier Cadic ; Elisabeth Marchal ; Michèle Olivères.

La réception de la communauté française d’Atlanta, organisée par le consul général Louis de Corail , fût l’occasion de retrouver le conseiller consulaire LR, Dominique Lemoine, personnalité engagée de longue date au service des entrepreneurs qui s’installent dans l’Etat de Géorgie.

Il était accompagné de sa colistière Elisabeth Marchal, également élue au conseil consulaire. Michèle Olivères, élue consulaire de gauche s’est jointe aux deux élus de droite pour faire l’unanimité sur les deux priorités des Français d’Atlanta : l’éducation et la fiscalité des non-résidents.

Enseignement

Atlanta International School

Visite de l’Atlanta international School, en compagnie du consul général et du directeur Serge Petitpre, suivi d’un entretien avec Kevin Glass, headmaster.

L’école homologuée par l’AEFE pour la partie primaire accueille 1200 élèves de la maternelle au baccalauréat. Les enfants choisissent l’une des trois filières bilingues proposées (anglais + français ou allemand ou espagnol). A partir de 2018, une filière bilingue anglais-mandarin ouvrira pour les maternelles.

Puisque l’école compte 97 nationalités différentes, il a également été mis en place des cours de soutien dans de très nombreuses langues, afin que les enfants puissent retrouver leur langue maternelle à l’école. La section française est complète !

Little Da Vinci School

(g. à d.) Thomas Tugulescu, attaché de coopération ; Soraya Rouchdi, directrice ; Olivier Cadic ; Louis de Corail

Visite de la Little Da Vinci School, maternelle bilingue, fondée et dirigée par Soraya Rouchdi.

Née en 2009, cette école homologuée accueille 102 élèves de la maternelle au CE2. En septembre prochain, l’école ouvrira un CM1-CM2.

L’objectif de Soraya est de poursuivre sa croissance pour couvrir à terme toute la scolarité jusqu’à la terminale. Elle souhaite allier la solidité académique et la créativité française à l’approche optimiste de la méthode américaine et son intérêt porté au développement personnel de l’enfant.

La Marelle avance de case en case

Localisée à Dartford dans le Kent, la Marelle est une de ces “écoles du samedi” qui enseigne aux plus jeunes les rudiments de la langue française, dans le cadre du programme Flam (objectif 3 du Plan Ecole).

Le fameux pont de Dartford

Cet été, je me suis une nouvelle fois rendu à la kermesse de la Marelle et les projets annoncés par Hasina Harris et Emma Burrows, les administratrices, ont pris bonne tournure.

Principale nouveauté pour la rentrée 2010: l’enseignement du français aux élèves qui préparent le GCSE (General Certificate of Secondary Education), âgés de 13/14 ans, avec l’ambition pour l’école d’intégrer de plus en plus d’anglophones. Dans le cas des élèves francophones, Hasina peut les aider à se présenter à l’examen, en candidat libre, dès l’âge de 11/12 ans.

Autre initiative, les cours de conversation pour adultes ont débuté. Hasina anime déjà cinq débutants et quatre étudiants plus avancés, presque tous des parents d’élèves.

Le développement rayonnant de la Marelle sous l’impulsion émérite de ses fondatrices s’inscrit parfaitement dans la philosophie du Plan Ecole. En effet, 78 élèves sont officiellement inscrits, soit 8 de plus que l’an dernier, en dépit du départ de quelques familles.

Comme l’avait présagé Michel Monsauret lors du lancement du Plan-écoles, la multiplication des écoles Flam au Royaume-Uni sera un point d’appui fondamental pour faciliter la création de filières bilingues.

“A long terme, le projet d’une école bilingue me tient a cœur, dès le primaire”, confie Hasina. Plusieurs familles l’ont déjà sollicitée en ce sens. Il faut dire que la Marelle bénéficie d’une situation géographique favorable : “Nous attirons des familles du Kent, de l’Essex, de Bromley, de Londres et même de West Sussex (Crawley). De plus, nous avons suffisamment de personnel avec neuf enseignantes rémunérées, six assistantes rémunérées et trois assistantes bénévoles.”

J’ai prié Laurent Batut qui remplace Michel Monsauret de bien vouloir inviter tous les responsables d’écoles Flam qui partagent ces velléités lors de la prochaine réunion du Plan Ecole concernant de l’objectif 2 (“Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni”). Je vous tiendrai informés.

J’ai une infinie tendresse pour ces petites écoles Flam qui font avec les moyens du bord et les bonnes volontés de tous. Pour le moment, le problème à la Marelle est le stockage de ses ressources. L’école ne dispose que d’un étroit cagibi pour entreposer le matériel de travail de 8 classes. Une anecdote qui illustre bien l’esprit prosaïque qu’il faut pour avancer au quotidien. “Je dois voir la directrice de l’école dont nous louons les salles pour en discuter”, confie Hasina, en souriant. Toujours.

Le site de la Marelle – Tel. : 07954 585 601

Photo Flickr de KH 1234567890

En circonscription en Australie (1) – Melbourne (5 au 7 sept. 2017)

Je dois à Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire de France à Melbourne, capitale de l’État du Victoria, d’avoir bénéficié d’un programme riche et varié pour la première de mes trois étapes prévues en Australie, 61ème pays traversé depuis le début de mon mandat.

Je salue son engagement bénévole en faveur de nos compatriotes. Par le biais de Myriam, le consulat dispose d’un appréciable relais de proximité pour son action consulaire.

J’adresse également ma gratitude à Danièle Kemp, conseillère consulaire établie à Melbourne, qui fut à mes côtés le plus souvent possible pour m’apporter toutes précisions concernant les attentes de nos compatriotes.

Avec son mari Rod, qui a été sénateur australien pendant 18 ans et membre du gouvernement fédéral pendant 10 ans, ils m’ont rapporté de nombreuses anecdotes sur la vie politique locale. Grâce à leur aide, ma première escale australienne a été particulièrement réussie.

Revue de Presse

Courrier Australien : “Oliver Cadic, sénateur-entrepreneur pour la première fois en Australie”

Entretien publié dans le Courrier Australien, du 09.09.2017 :

“Je me suis fixé une priorité d’action par pays, explique-t-il. En Australie, je vais auprès des Français, je les observe, je les écoute. J’ai prévu de revoir l’ambassadeur en novembre à Paris pour que nous passions en revue ses objectifs et que je voie comment l’aider.”
(…)
“A Singapour ou au Paraguay, ils ont une vision à 30 ans. En France, on est toujours sur le court terme et on se retrouve dos au mur à dépenser de l’argent public qui diminue et qui nous coûte cher. Il faut penser les choses autrement, en privilégiant le consensus, c’est le bon moment.” Lire l’article.

Radio SBS : “La France peut devenir la porte d’entrée dans l’Union européenne pour l’Australie”

Interviewé par Christophe Mallet, producteur exécutif, pour SBS radio :

“Mon déplacement vise aussi à accompagner nos entreprises pour qu’elles se renforcent à l’international. (…) Elles ne pourront gagner que si elles font gagner leurs partenaires là où elle s’installent. C’est du win-win”.
(…)
“Il existe un lien privilégié et historique avec l’Australie : l’an prochain nous fêterons les 100 ans de la relation franco-australienne”. Ecoutez le podcast.

Politique

Victorian Legislative Assembly – Colin Brookes

Entretien très cordial avec Colin Brookes, “speaker”, soit le président de l’Assemblée législative du Victoria, comprenant 88 membres élus pour 4 ans. M. Brookes est aussi le président de la commission du Règlement.

Nous avons essentiellement évoqué le développement des échanges économiques entre nos deux pays.

Victorian Legislative Council – Bruce Atkinson

Lors de ma visite, tandis que je suivais les débats dans la Chambre Haute du parlement de Victoria, son président, Bruce Atkinson, a interrompu la séance pour saluer ma présence à l’Assemblée, ainsi que celle de Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade et de Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire.

Je lui ai exprimé toute ma reconnaissance pour ses mots très chaleureux envers la France.

Entrepreneuriat

Chambre franco-australienne

La directrice générale de la Chambre de commerce franco-australienne, Estelle Pages, m’a invité à participer à une soirée réunissant des V.I.E, arrivés depuis peu à Melbourne.

Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier des missions d’ordre scientifique, technique ou commercial à des jeunes désireux d’une expérience internationale.

Cette soirée fut une excellente opportunité pour ces volontaires d’échanger sur leurs premières impressions en entreprise, étant confrontés à un environnement professionnel très différent de celui qu’ils ont connu en France. Racontés avec beaucoup de spontanéité et de fraicheur, leurs retours d’expérience s’apparentent à un véritable choc culturel !

Transdev

(g. à d.) Myriam Boibouvier-Wylie, consule honoraire à Melbourne ; Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade ; Olivier Cadic ; René Lalande, pdg de Transdev Australasia.

En compagnie de Danièle Kemp, conseillère consulaire, nous nous sommes rendus chez Transdev Australasia, acteur majeur du transport public en Australie et en Nouvelle-Zélande. Filiale de la Caisse des dépôts (70%) et de Veolia (30%), Transdev Australasia transporte 145 millions de passagers par an, à l’aide d’une flotte de 2050 véhicules (bus/cars/bateaux/trains de banlieue) et de 5760 employés.

Melbourne et Sydney prévoient une croissance de 25% dans les 10 ans. A Melbourne, où Transdev gère déjà 30% du réseau des bus (500 véhicules), un nouveau métro et une nouvelle autoroute sont programmés.

Transdev peut donc voir l’avenir en rose et imaginer des solutions de “transport collectif à la demande”, chainon manquant entre le taxi et les transports en commun classiques.

Engie

(g. à d.) Myriam Boibouvier-Wylie, consule honoraire ; Greg Billman, directeur de la stratégie chez Engie ; Olivier Cadic

Responsable des opérations stratégie chez Engie (ex-GDF Suez), fournisseur de gaz naturel et d’électricité verte, Greg Billman nous a exposé son plan de développement pour consolider son rôle d’acteur énergétique majeur en Australie.

Nous avons abordé en détail le plan de démantèlement de l’usine d’Hazelwood, arrivée en fin de vie et devenue très polluante. 750 personnes y produisaient 5% de l’électricité du pays. Elles ont toutes été accompagnées dans leur reconversion professionnelle. Saluons l’approche socialement responsable de Engie qui investit lourdement dans le respect de l’environnement.

Yarra Trams

(g. à d.) Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade ; Nicolas Gindt, pdg ; Olivier Cadic.

Depuis janvier 2016, Nicolas Gindt est le directeur général de KD Victoria, l’exploitant de Yarra Trams à Melbourne, le plus important réseau de tramways au monde, avec plus de 250km de double-voies et 2200 salariés.

Par son haut niveau de service, Yarra Trams contribue de manière significative à l’image que veut produire Melbourne (“the most liveable city in the world”) et revendique 180 millions de voyages chaque année sur son réseau.

Chez Philippe

L’art culinaire français est dignement représenté à Melbourne en la personne de Philippe Mouchel qui propose une cuisine lyonnaise raffinée et inspirée, sous l’enseigne Chez Philippe.

Philippe Mouchel avait été envoyé en Australie par Paul Bocuse pour y passer une année. 25 ans plus tard, il est toujours sur place pour le grand bonheur des amateurs de notre terroir qui ne se limitent pas aux Melbourniens, loin s’en faut !

Communauté française

Consulat honoraire

Notre consule honoraire, Myriam Boisbouvier-Wylie, a convié les représentants de la communauté française de Melbourne à me rencontrer autour d’un déjeuner, dans des locaux qu’elle met personnellement à disposition du consulat honoraire.

Spacieux et élégant, l’endroit accueille le public français de Melbourne, lui évitant un déplacement à Sydney. Myriam a eu l’idée de créer une page Facebook nommée «Passeports perdus à Melbourne» qui permet de retrouver les étourdis et leur évite de refaire un passeport.

Avec Daniele Kemp, conseillère consulaire, nous avons répondu aux questions relatives à l’action des élus. Ce fut l’occasion de valoriser le travail des acteurs de notre communauté, comme l’action sociale de French Assist notamment pour certains jeunes qui débarquent avec une désarmante insouciance, ou bien les démarches des parents de l’école française de Melbourne et les activités initiées par Melbourne Accueil ou bien encore le devoir de mémoire de nos anciens combattants.

Lors de cette réunion, j’ai eu le plaisir de retrouver Jeannine Sandmayer (en veste bleue à ma gauche sur l’image), ancienne conseillère élue à l’AFE pour l’Australie, aux côtés de laquelle j’ai siégé pendant 8 ans à l’AFE. J’ai souligné combien son engagement avait été déterminant en matière de mobilité professionnelle.

Enseignement

Caulfield Junior College

Accueilli par Caroline Pommier, directrice de la section française, j’ai visité cet établissement homologué AEFE en compagnie de Danièle Kemp, conseillère consulaire pour l’Australie, Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire et Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade de France.

L’établissement comprend 13 classes de la grande section de maternelle à la 6ème, soit 288 élèves et une équipe pédagogique de 18 personnes.

A Melbourne, l’enseignement du français repose, en grande part, sur un réseau de 5 établissements à programmes français homologués, dont Caulfield. Ce réseau scolarise actuellement 2056 élèves et puise son originalité dans les sections franco-australiennes au sein des établissements publics australiens.

Ecole franco-australienne de Geelong

Nous avons rencontré Noémie Ruffo de l’école franco-australienne de Geelong, deuxième ville du Victoria. La “petite école” accueille 35 élèves qui suivent un programme pédagogique proche de l’école maternelle française.

Noémie m’a exposé son projet de développer un enseignement bilingue dans une école publique, avec un modèle intégré qui suivrait à la fois le programme d’enseignement français et australien.

Noémie estime que ce type de scolarité est plus complet pour les élèves et facilite leur retour en France, par rapport à l’idée d’une classe bilingue suivant uniquement le programme australien (option que préférerait l’AEFE). Ce programme intégré permettrait en outre de désengorger Caufield Junior College, école qui a dû refuser des admissions à 25 familles lors de la dernière rentrée.

Pour amorcer ce projet, il faut commencer par susciter localement l’intérêt d’une l’école publique australienne.

Glen Eira College

Accueillis par Sheereen Kindler, principal et Loveena Narayjayneen, responsable du département des langues, nous avons visité cette école publique bilingue qui offre une scolarité de la 6ème à la seconde.

L’école dispose d’une convention avec le CNED international pour les programmes français et bénéficie du Label FranceEducation pour les programmes basés sur le curriculum australien.

Au printemps dernier, l’école a remporté le concours “dis-moi dix mots”, organisé par le ministère de la Culture. Elle a envoyé trois représentants à Paris pour recevoir le premier prix au sein de l’Académie française !

Trois élèves de classe de 5ème m’ont présenté la vidéo de la remise des prix, en me racontant comment ils avaient remporté cette compétition internationale de sensibilisation à la langue française.

Auburn High School

Ma visite d’Auburn High School a été conduite par sa directrice, Geneviève Papon, également coordinatrice de la section française. Cette découverte a été ponctuée par un déjeuner avec des enseignants et des parents d’élèves français.

Cet établissement public australien offre un programme binational, créé en 2014, destiné aux classes de collège (6ème à 3ème) qui a été homologué par l’AEFE en 2016.

Un nouveau niveau (2nde à terminale) est prévu, s’étalant de 2017 à 2019. Mais pour y parvenir il faudra attirer davantage d’élèves, ce qui n’est pas gagné vis à vis des parents australiens. Autant par tradition que pour leur image sociale, ceux-ci préfèrent inscrire leurs enfants dans une école privée (80% des cas) qui leur coûte facilement l’équivalent de 20.000€ par an.

Culture

Alliance française

Nichée dans une résidence victorienne, l’Alliance française de Melbourne (AFM) ne manque pas de cachet.

La directrice adjointe, Françoise Libotte, nous a présenté les lieux, notamment la galerie d’exposition mettant en valeur le travail de Caroline Bouquet, artiste française installée en Australie.

A noter que la médiathèque permet aux visiteurs de l’Alliance de découvrir les programmes de Canalsat diffusés en Australie.

Fondée en 1890, l’AFM est la plus grande école d’apprentissage du français dans l’État de Victoria avec une moyenne de 3000 étudiants par an et l’unique centre d’examen accrédité pour passer les diplômes délivrés par le ministère de l’Éducation (DELF, DALF, TFC..)

En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)

Tous mes remerciements à Vincent FLOREANI (au centre en cravate rouge), un consul général soucieux de mettre son expérience au service de notre diplomatie économique et d’aider au mieux nos entreprises à réussir localement.

Notre consul a avancé son retour de vacances pour présider un diner de travail réunissant Henri-Charles Claude, président de la chambre de commerce française au Vietnam qui compte 280 membres (à gauche sur la photo) et des CCEF afin d’explorer les diverses façons de renforcer les relations franco-vietnamiennes.

Je suis reparti avec une priorité, celle de suivre et de soutenir le déménagement du Centre médical international (CMI), une formidable initiative française, source de financement de l’Institut du Cœur de Saigon qui a sauvé la vie de milliers d’enfants.

Santé

CMI

Le Centre médical international (CMI), créé par le Pr. Alain Carpentier, est une clinique française employant des médecins français et vietnamiens.

J’ai visité ce centre, situé en plein cœur d’Hô-Chi-Minh-Ville, en compagnie de Maëlle Jarlier directeur administratif et financier, du Dr Nicolas Lagüe, spécialiste des maladies tropicales installé depuis 15 ans au Vietnam, et de Trinh Thi Minh Ngoc, chargée de développement (santé, art de vivre) chez Business France.

Nous nous sommes ensuite rendus sur le nouveau site qui doit permettre au CMI  de tripler sa surface et donc étoffer son offre. Je resterai très attentif à la réussite de ce projet de déménagement, capital pour l’avenir de l’établissement, qui est en attente de toutes les autorisations nécessaires.

Fait exceptionnel : le CMI reverse tous ses bénéfices à la fondation Alain Carpentier qui permet aux enfants souffrant de maladies cardiaques et indigents d’être néanmoins opérés à l’Institut du Cœur de Hô-Chi-Minh-Ville.

Des compatriotes m’ont également parlé du FV Hospital du District 7 (Franco-Vietnamese Hospital) qu’ils qualifient de meilleur hôpital du Vietnam et qui est accrédité “Joint Commission International” (JCI).

Institut du coeur

Créé en 1992 par le Pr. Alain Carpentier et le Pr. Duong Quang Trung, l’Institut du Cœur soigne les troubles cardiaques. Grâce aux dons du CMI,  4300 enfants ont déjà pu être sauvés.

La demande en chirurgie cardiaque croit au même rythme que la réputation de l’Institut, d’autant que l’accès est facilité aux plus démunis par le département d’aide sociale.

La fondation Alain Carpentier a permis la création de deux établissements du genre et s’emploie à transmettre son expertise de pointe en formant des chirurgiens cardiaques vietnamiens.

Communauté française

Communauté dynamique et entreprenante

(à l’image) Avec Edouard George, président de la section UFE Vietnam et fondateur de Phoenix, agence de voyages touristiques en Asie et Patrick Molko, conseiller consulaire pour le Vietnam.

Je les remercie d’avoir partagé leur long vécu dans un pays qui les passionne.

On estime la communauté française au Vietnam à 11.000 personnes (8.000 sont inscrits sur le Registre). Elle est installée pour les 2/3 dans la capitale vietnamienne. Il s’agit d’une population dynamique (60 % d’actifs), majoritairement masculine (62 % d’hommes) et comprenant de nombreux entrepreneurs.

(à l’image) Parmi ces Français prometteurs, citons les deux chefs  qui accompagnent le chef vendéen étoilé Thierry Drapeau, dont j’ai découvert le restaurant ouvert deux semaines auparavant… en compagnie de quelques uns de ces entrepreneurs installés au Vietnam de longue date.

Créer une entreprise est une solution de plus adoptée par les jeunes diplômés et les anciens stagiaires, parfois même avant de chercher un premier emploi, tant les opportunités de marché semblent foisonnantes

(à l’image) A Vinh Long situé à 2 heures de route de Saigon dans le delta du Mekong, j’ai rencontré nos retraités, membres  de l’UFE Delta du Mékong, section présidée par Bernard Verneveaux. L’obligation de produire un certificat de vie est un sujet épineux dans cette partie du monde. Il ne faut pas être naïf : obtenir la signature d’un certificat d’existence par les autorités locales n’est pas gratuit. Sans parler de la lenteur des services postaux qui entraine la suspension du paiement des pensions par les caisses de retraite basées en France.

Patrick Molko m’a alerté sur des problèmes bancaires récurrents. On a vu des banques françaises fermer unilatéralement des comptes, au motif que les requêtes de nos services des impôts leur faisaient perdre trop de temps !

Enseignement

Lycée bilingue

Fierté de l’éducation vietnamienne, j’ai découvert le lycée Nguyen Thi Minh Khai aux côtés de Jean-Philippe Rousse, conseiller culturel. Nous avons été reçus par la proviseure de l’établissement, Mme Nguyen Thi Hong Chuong et la proviseure adjointe, Mme Nguyen Minh Bach Lan, ainsi que le chargé de mission auprès du service de l’Éducation et de la Formation, M. Pham Quan Tam.

Le lycée propose le programme bilingue et le programme de français LV2. Avec 520 élèves inscrits à la rentrée 2017, il s’agit du plus important contingent d’élèves francophones de niveau secondaire à Ho-Chi-Minh-Ville.

Le Vietnam comptait à la rentrée 2015 environ 48.400 élèves francophones dans l’enseignement scolaire (dont environ 3650 élèves à Hô-Chi-Minh-Ville) : 12.900 en classes bilingues et 35.500 ayant choisi le français comme 1ère (LV1) ou 2e langue vivante (LV2).

Besoins en scolarité

La question scolaire est cruciale. Fermé pour la période des vacances scolaires, je n’ai pu visiter le lycée français Marguerite Duras à Hô-Chi-Minh-Ville qui compte 865 Français sur 1.130 élèves, soit 76 %. Dans la capitale vietnamienne, les Français représentent le groupe le plus important d’expatriés européens !

Un entrepreneur français m’a confié que des investisseurs vietnamiens seraient prêts à créer une école française de 6.000 places !… si l’homologation était acquise avant l’ouverture.

Si seulement on pouvait faire évoluer les procédures d’homologation pour qu’elles génèrent un élan, au lieu de freiner le développement de l’enseignement français à l’étranger…

Entrepreneuriat

Gameloft

Visite du site de Gameloft, éditeur de jeux pour mobiles et tablettes, avec Nguyen Ngoc Thuan, directeur RH pour l’Asie Sud-Est. Trente Français y travaillent à des postes stratégiques.

Créée en 1999 par UBI Soft, Gameloft est devenue indépendante en 2008, avant d’être rachetée par le groupe Vivendi en 2016. L’entreprise emploie 6000 personnes dans 38 pays. 30% de ses effectifs se trouvent en Asie du Sud-Est pour seulement 8% du coût global du personnel…

En Asie sud-est, Gameloft est présent dans 3 pays (Vietnam, Indonésie et Philippines) : 7 studios et 2166 employés. En 10 ans, la société a multiplié sa taille par 20 dans cette région. Son catalogue présente plus de 500 jeux vidéo.

Dans ce secteur industriel en surchauffe, il faut prévoir une augmentation annuelle de 10-15% aux employés et affronter une vive compétition pour recruter les talents !

Linkbynet

Linkbynet a été fondée en 2000 par deux frères dionysiens (93), Patrick et Stéphane Aisenberg, ayant juste le baccalauréat en poche.

Pionnière de l’informatique en nuage (Cloud Computing), Linkbynet propose à ses quelque 800 clients, de la PME aux grands noms du CAC40, des solutions d’hébergement et d’infogérance.

Linkbynet Vietnam a ouvert ses portes en 2014. La filiale ne comptait alors qu’un seul collaborateur ; elle en compte une cinquantaine désormais. Linkbynet Vietnam est gérée par Thuy Bui, un Français d’origine vietnamienne qui m’a reçu, en présence de Benoit Lauvray, directeur de la production.

Justifiant d’une croissance annuelle moyenne de 25 %, le groupe compte 650 employés (dont 250 à son siège) et réalise un CA de 45M€.

Culture & Sciences

Institut culturel

Visite de l’IDECAF (Institut d’échanges culturels avec la France), dirigé par Mme Nguyen Ngoc Lan.

Ce centre culturel français placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères vietnamien, dont les cadres sont des diplomates vietnamiens, constitue une véritable exception dans notre réseau culturel !

En effet, l’IDECAF a été créé en 1982 par accord intergouvernemental, en reprenant les bâtiments de l’Institut français de Saigon, lui-même créé en 1954.

L’institut assume avec dynamisme la promotion de la culture française, d’abord en termes d’apprentissage de la langue : 2000 élèves annuels ; 60 professeurs, dont 10 Français. Salle de spectacle, salle d’exposition et médiathèque (25.000 références sur 800m2, ouverte en 2006 avec l’aide de la France) sont autant de puissants outils au service de notre rayonnement national.

Coopération scientifique et culturelle

Lors d’un déjeuner à la Résidence en présence de Jean-Philippe Rousse, conseiller culturel, j’ai rencontré Alexis Drogoul, représentant de notre Institut de recherche pour le Développement (IRD) installé depuis les années 1990 pour partager ses connaissances scientifiques et travailler en partenariat avec les principales institutions de recherche et d’enseignement vietnamiennes, notamment sur l’environnement, les ressources naturelles, la santé et les sciences sociales.

Cette réunion m’a aussi permis des échanges passionnants avec Pascal Chinarro, fondateur du studio audiovisuel Bonjour Saigon ; Sandrine Llouquet (Salon Saigon) et puis Olivier Tessier de l’Ecole française d’extrême Orient (EFEO), établissement spécialisé dans l’étude des civilisations de l’Asie depuis 1898.

Gala de bienfaisance du CFBL, le 1er février 2014

Vous êtes invités, dès à présent, à réserver cette date importante sur votre agenda.

Soirée de gala du Collège Français Bilingue de Londres
Samedi 1er février 2014 aux Grand Connaught Rooms
A partir de 18h30 (ou 17h pour vivre France-Angleterre de Rugby)

Pour toute information, veuillez visiter le site du gala 2014.

Affiche Gala CFBL 2014Par ailleurs, les organisateurs font un appel aux dons pour la vente aux enchères silencieuse qui a lieu pendant le dîner. Toutes les idées sont les bienvenues : objets ou services, consommables ou œuvres d’art. Pensez que votre générosité peut être l’opportunité de faire connaitre vos activités au sein de notre communauté.

Cette seconde édition prend très bonne forme, nous dit Elisabeth O’Regan, présidente de l’association des parents d’élèves du CFBL, avec des innovations, des surprises, bref tout sera encore mieux que la première fois (lire : “Le premier diner de gala du CFBL” du 11 octobre 2012).

Les fonds recueillis serviront à alimenter l’opération Orphée, un projet formidable qui vise à faire chanter un opéra aux 700 élèves du collège sur une scène londonienne, en juin prochain  (lire : “Le CFBL lance l’opération Orphée” du 18 décembre 2013).

On rappelle que le premier diner de gala a servi à financer les £18.000 du projet « cour verte » qui devrait s’achever en 2015 pour donner un cadre de verdure aux élèves. En outre, votre générosité a permis de créer un fonds de solidarité au profit des parents ne pouvant couvrir la participation de leurs enfants à des voyages éducatifs (5000£) , ainsi qu’un « welfare fund » dont la responsabilité a été confiée à Sophie Routier pour aider les parents ne pouvant faire face aux frais de scolarité (7000£).

Ouvert en 2011, le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) a atteint sa pleine capacité et accueille plus de 700 élèves en primaire et en secondaire. Il est le deuxième établissement scolaire francophone de Londres, après le Lycée Charles de Gaulle.

A l’instar du lycée de Gaulle, l’établissement bénéficie de l’épatant dynamisme de ses parents d’élèves, multipliant les projets : lire le petit abécédaire des activités sur le site de l’association des parents d’élèves du CFBL.

Plan Ecole : comment redynamiser l’enseignement français à l’étranger?

L’UFE GB, l’Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne, a organisé jeudi 2/05/13 sa 5ème réunion publique annuelle sur le plan Ecole. J’ai co-animé la réunion avec Sophie Routier, en charge du pôle Enseignement au sein de l’UFE GB et membre du Board du collège français bilingue de Londres (CFBL).

Fidèle à mon engagement pris lors du lancement du plan Ecole, en juin 2008, cette réunion publique permet d’évaluer chaque année les progrès de cette action collective en faveur du développement de l’enseignement français au Royaume-Uni et d’en débattre avec tous ceux qui le souhaitent (lire : Texte Intervention OC 19 06 2008 d’Olivier Cadic, lors de la rencontre-débat UFE GB du 19 juin 2008 – ficher pdf).

Je remercie Sabine Paradis et Isabelle Faulkner co-fondatrices de l’EIFA (Ecole Internationale Franco-Anglaise) de nous avoir permis d’organiser notre dernière rencontre dans leurs locaux flambant neufs. Cette nouvelle école londonienne ouverte en janvier 2013 accueillera déjà plus de cent dix élèves dès la rentrée de septembre 2013. L’ouverture de l’EIFA marque l’arrivée à Londres de la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde dont le slogan est «deux cultures, trois langues».

En 2008, notre objectif initial était de créer 1500 places nouvelles dans l’enseignement français sur une période de trois ans, au rythme de 500 créations annuelles, pour s’ajuster au volume de la demande insatisfaite de l’époque. Le plan Ecole vise donc à trouver les moyens d’accroître l’offre par une démarche maitrisée et constante. Cinq ans plus tard, nous pouvons revendiquer la création de 955 places, soit une moyenne de 200 unités supplémentaires par an et une augmentation de 21% de la capacité d’accueil des établissements.

Nous sommes encore loin de l’objectif initial.

Voici le bâtiment qui va accueillir le 3ème établissement secondaire français de Londres, à Brent, près de Wembley, en septembre 2015

Toutefois, il faut saluer le travail accompli avec la création du Collège français bilingue de Londres (CFBL) à Kentish Town et l’ouverture programmée à Brent, près de Wembley, d’un établissement qui représentera à la fois un troisième collège  et un second lycée à Londres, en septembre 2015. Forts de ces succès, qui rompent avec les années d’immobilisme, la mise en œuvre du plan Ecole fournira bien les 1500 places promises, au bout de sept ans certes, au lieu de trois…

Il faut se réjouir de tels progrès et je rends un vif hommage à tous ceux qui s’impliquent au quotidien dans le cadre du plan Ecole.

Nous devons également faire preuve d’humilité en considérant l’écart entre le résultat obtenu et le besoin non satisfait exprimé chaque année par les parents d’élèves. Environ 700 demandes ont été rejetées lors de la dernière rentrée. En interne l’AEFE parle de “taux de pression” sur les établissements quand les demandes d’inscription ne sont pas honorées. J’ai réclamé la communication de ces données en conseil d’administration à de nombreuses reprises… sans succès.

La frustration de centaines de familles qui ne trouvent toujours pas la possibilité de s’inscrire dans le réseau français s’exprime avec force et nous devons y être particulièrement sensibles.

Il va bien falloir débattre un jour des raisons profondes qui brident la capacité d’accueil de notre réseau d’enseignement à l’étranger. Une nouvelle circulaire du ministère de l’Education nationale du 10 avril 2013 prévoit que l’homologation d’une nouvelle école sera sujette à l’avis favorable du MAE (ministère des Affaires étrangères), auquel s’ajoute désormais l’avis de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger). Lien vers la circulaire : www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=71388

Or, l’AEFE est un établissement public national placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères. Elle pilote le réseau d’enseignement français à l’étranger, en charge notamment de fournir les personnels détachés par l’Education nationale. Mais elle demeure aussi le principal opérateur de ce réseau composé de 480 établissements. A l’image du lycée Charles de Gaulle de Londres, 75 de ces établissements sont gérés directement par l’Agence (les “établissements EGD”),  tandis que 156 écoles ont passé une convention avec l’AEFE (les “établissements conventionnés”), comme le CFBL ou Jacques Prévert, alors que tous les autres, soit 249 écoles, sont désignés comme “établissements partenaires”.

Peut-on être juge et partie ? N’y a-t-il pas un conflit d’intérêt à piloter un réseau dont on est le principal opérateur ?

Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, nous avait laissé entendre que Londres ne saurait constituer une priorité pour l’AEFE lors de sa première visite au Royaume-Uni, le 14 novembre 2008.

C’est la raison pour laquelle, soulignons-le, le conseiller culturel adjoint a fait appel à la MLF (Mission laïque française) pour nous aider alors à créer le business plan et à monter le projet du CFBL. Une fois le plan bouclé, le bâtiment trouvé et le financement assuré, l’AEFE a pris la décision de devenir l’opérateur de ce nouvel établissement, et conservé son monopole sur l’enseignement secondaire à Londres. Clairement dit, sans le poste diplomatique et la MLF ce dossier n’aurait jamais abouti.

Pour l’EIFA, le cycle était le même. L’AEFE a tenté de décourager Sabine Paradis dans son projet. Soutenue par la MLF et les conseillers culturels adjoints, représentants locaux du MAE, la tenacité de Sabine a fini par payer. Lorsque l’EIFA a pu voir le jour, elle est restée loyale envers la MLF et a éconduit l’AEFE. Là encore sans l’action combinée du poste diplomatique et de la MLF, plus de 100 places nouvelles n’auraient pas vu le jour.

Revenons à la circulaire. En ayant la possibilité de contrôler dorénavant ce qui peut être homologué ou non, l’AEFE dispose d’un pouvoir exorbitant, celui d’empêcher la naissance de toute concurrence !

C’est une régression inacceptable pour tout républicain qui se respecte.

Depuis un an, le gouvernement socialiste légitime un retour vers un dirigisme insidieux et anachronique. L’opacité règne désormais à tous les niveaux. Les personnels de direction détachés me confient parfois leur malaise face aux pressions qui pèsent sur leur avenir professionnel s’ils ne font pas preuve de docilité. C’est navrant.

Afin d’apporter un nouvel élan au développement de notre enseignement à l’étranger, il faut
absolument découpler l’action de l’AEFE qui devrait se concentrer sur sa mission de pilotage
et, par conséquent, abandonner son rôle opérationnel, au profit d’acteurs tels que la MLF ou
divers organismes privés ou même publics étrangers.

La MLF a démontré sa souplesse, sa capacité d’adaptation à prendre en compte les besoins des familles françaises tout en valorisant la culture et la langue des pays d’accueil. Elle necessite moins d’argent public car sa structure et son mode de fonctionnement sont plus légers.

Nous devons garantir la liberté d’établissement de structures qui contribuent au rayonnement de la France à l’étranger et cesser de mettre des barrières à l’entrée de toutes les bonnes volontés!

Elections consulaires 2014 : Michel Monsauret nous apporte son soutien

Michel Monsauret, notre ancien conseiller culturel adjoint chargé de la coopération éducative de 2007 à 2010, nous a adressé le message suivant :

“Olivier est un homme engagé qui ne renonce jamais et met ses qualités entrepreneuriales au service de causes qui servent les intérêts de tous les Français sans esprit partisan. Je lui apporte mon entier soutien”.

Je suis particulièrement touché de recevoir l’appui de Michel qui fut l’artisan inlassable et habile du plan Ecole pour le Royaume-Uni et je saisis l’occasion pour lui redire toute la reconnaissance de notre communauté pour l’ensemble de son travail (Lire : “Il y aura un avant et un après, Michel Monsauret…” du 06 octobre 2010).

Michel Monsauret et Sophie Routier, en 2009, prenant possession des clés du futur Collège français bilingue de Londres (CFBL)

Michel Monsauret et Sophie Routier, en 2009, prenant possession des clés du futur Collège français bilingue de Londres (CFBL)

Son arrivée à Londres, en septembre 2007, a eu un effet déclencheur au moment même où je me sentais désabusé à cause du faible répondant de l’Administration à mes demandes d’information. Michel m’a proposé de travailler ensemble. Nous avons commencé par construire une cartographie de l’offre scolaire française au Royaume-Uni qui est devenue un outil de référence : le “tableau de bord de l’enseignement français au Royaume-Uni”.

Ce tableau a été alimenté par une copieuse collecte d’information pour savoir dans quelles circonstances étaient scolarisés les enfants des familles enregistrées au consulat. Une fois les chiffres posés, les besoins se sont clairement révélés.

Cette démarche nous a conduit au lancement du plan Ecole sur décision de l’ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, fin 2007, avec pour premier objectif de créer 1500 nouvelles places dans l’enseignement français à Londres.

La contribution de Michel Monsauret fût déterminante pour assurer le succès de ce plan, dont l’une des plus grandes réussites aura été l’acquisition d’un bâtiment à Kentish Town, devenu le Collège français bilingue de Londres (CFBL).

Cette opération a permis à Michel d’apporter tout son soutien à Sophie Routier dont la mission initiale était de sauver l’école “l’Ile aux enfants”. Sophie n’oubliera jamais la journée du 30 novembre 2009, lorsqu’ils sont allés tous les deux récupérer les clés du bâtiment destiné à abriter le CFBL (Lire : “Kentish Town (7) : Le jour de la remise des clés !” du 06 octobre 2010).

L’impulsion donnée par Michel lors de la création du plan Ecole ne s’émousse pas et je sais qu’il en est heureux.

Notre liste aux élections consulaires, “L’union des Français du Royaume-Uni, rassemblement de la droite et du centre” soutenue par l’UMP, l’UDI et l’UFE, a pour ambition de créer de nouveau 1500 places dans l’enseignement français à Londres au cours des 6 prochaines années ! Elles s’ajouteront donc aux 1500 places déjà créées depuis 2007 dans le cadre du plan Ecoles.

Lire notre programme sur le site de campagne

Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni

A l’Institut français, les participants partagent leurs bonnes pratiques, lors des premières Rencontres des écoles Flam du Royaume-Uni, le 16 juin 2013

La décision de créer une fédération des écoles Flam est prise ! L’idée a été consacrée dans les salons de l’institut français de Londres, le 16 juin dernier, lors des premières Rencontres Flam. Les nombreux bénévoles présents qui se dévouent pour faire vivre ces “petites écoles du samedi”, retiendront que c’était un dimanche et le jour de la fête des pères !

Il faut féliciter Yves Letournel, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France, pour avoir pris l’initiative de cette grande journée pédagogique. Son organisation fut sans faille. Le contenu fut riche d’intérêt pour tous les participants.

La journée du 16 juin 2013 est historique. Elle a permis de créer une structure fédérant les associations Flam du Royaume-Uni. En présentant son projet de comité d’organisation des écoles FLAM, Yves a clairement exprimé le souhait que les associations puissent prendre en main leur propre développement et ne soient plus dépendantes d’une structure administrative. L’attaché de coopération a suscité l’adhésion et la reconnaissance générale !

Yves Letournel, attaché de coopération pour le français à l’ambassade de France, entouré de candidats pour créer une charity qui fédèrera les associations Flam du RU

Quant au planning de la journée, la matinée fut animée par Adeline Douard pour favoriser l’échange d’expériences entre les écoles. Au cours de l’après-midi, divers intervenants ont présenté leur méthodologie avec cet impératif commun de donner aux enfants le plaisir d’apprendre et d’éveiller l’envie de progresser.

Axelle Oxborrow a présenté le diplôme d’études en langue française (DELF Prim) qui récompense le travail des enfants par un diplôme ; Emmanuelle Fournier-Kelly (Maskarade Languages) a expliqué l’intérêt de faire parler les enfants en les amusant ; Tania Czajka (Le Petit Monde) a fait une démonstration pédagogique avec une marionnette ; Anne-Laure Cano (Catfish) a exposé son matériel pédagogique pour les enfants de 5 à 11 ans ; enfin, Gabrielle Gazi (Hachette Education) a détaillé une méthode baptisée “Les Loustics”.

La pyramide d’apprentissage illustre l’objectif de Maskarade : faire parler les enfants en s’amusant puisque que 70% se souviendront de ce qu’ils ont dit.

La journée s’est achevée autour de trois tables rondes, animées par des responsables d’école chevronnées, portant sur ces trois sujets : la gestion d’une école FLAM (Aline McDermott, La Petite Ecole Française d’Elmbridge), celui des programmes éducatifs (Joëlle Simpson, de la Petite Ecole d’Ealing) et, pour finir, celui de la création et de l’animation de l’équipe pédagogique (Hasina Harris, de La Marelle et de l’Ecole Tricolore).

L’assistance étant enchantée et la seule présence de tous ces bénévoles qui mettent tout leur coeur au service de la culture française était émouvant. J’ai voulu en féliciter individuellement le plus possible ! Pour certains parents, ces “petites écoles” sont le seul espace où leurs enfants peuvent pratiquer notre langue.

Dans mon discours, j’ai rappelé les raisons qui avaient conduit Michel Monsauret et moi-même à créer l’objectif n°3 du plan Ecole, dédié au programme Flam. C’était en 2008 et nous voulions mettre en commun diverses expériences pour construire le premier maillon d’un réseau d’écoles bilingues. Résultat, nous sommes passés en 5 ans de 12 à 46 écoles de ce type au Royaume-Uni, ce qui place notre communauté au 1er rang dans le monde !

En démonstration, Tania Czajka, marionnettiste et directrice de la compagnie Le Petit Monde, associe le plaisir et l’éducation

A propos des écoles bilingues, Hasina Harris (La Marelle à Dartford, Ecole tricolore de Bromley) démontre que l’ objectif n°3 participe pleinement à l’atteinte de l’objectif n°2 du plan Ecole avec l’ouverture prochaine de l’école de Bromley Bilingual Primary School.

J’ai également souligné que cette fédération, sous forme juridique de Charity, permettra à l’Administration, représentée par Yves Letournel, de se concentrer sur un rôle de facilitateur.

De leur côté, les représentants des petites écoles FLAM deviennent les véritables leaders de l’objectif 3 du plan Ecole. Ils peuvent organiser leurs réunions et mutualiser les ressources necessaires à leur développement. Pour ma part, je vais agir pour leur permettre de contrôler eux-mêmes les attributions de subventions publiques aux associations Flam. Cet impératif de transparence évitera aux associations de devenir les otages de parlementaires qui chercheraient à les instrumentaliser politiquement ou les assujettir moralement en contrepartie d’aides publiques complémentaires et discrétionnaires.

Je poursuis ainsi mon engagement à les aider sur la voie du libre développement, au sein d’un réseau solidaire et indépendant !