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UFE GB : Bienvenue au Red Carpet Day, le jeudi 10 octobre 2013, au Tapis Rouge à Paris !

Vous souhaitez exporter, investir, créer, financer ou faire grandir votre entreprise au Royaume Uni ?

Depuis trois ans, l’ambition des Britanniques est de créer le système fiscal le plus compétitif des pays du G20 et de faire du Royaume-Uni l’un des meilleurs endroits pour créer, financer et faire grandir une entreprise. En septembre 2013, selon l’OCDE, l’économie britannique repart plus vite que les autres.

Du fait de sa proximité et de son attractivité, le Royaume-Uni est le premier excédent commercial de la France depuis cinq ans. Le Royaume-Uni est classé n°1 mondial par « Doing business (Source : Banque Mondiale et IFC) pour l’offre de prêt aux entreprises. Il représente 51% du marché du capital risque européen.

Olivier Cadic, président, David Blanc, vice-président, David Macdonald, trésorier, Frédéric Gayral, Katherine Passerieu et Stéphane Rambosson, administrateurs de l’UFE GB mobilisent la communauté  d’affaires française du Royaume-Uni pour dérouler le tapis rouge aux entrepreneurs, créateurs d’entreprises et investisseurs dynamiques et favoriser leur réussite.

Avec la participation de Gérard Pélisson, président de l’UFE Monde et co-fondateur du groupe Accor, d’Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP, Fabrice Delon, Fondateur de Graines de Boss France et de New Sparks UK, François Bergerault, Atelier des Chefs – Croissance Plus, Catherine Fournier, maire de Fréthun et chef d’entreprise et de plus de 20 experts.

Le jeudi 10 octobre 2013, au centre de conventions le « Tapis Rouge » (67, rue du Faubourg Saint-Martin – 75010 Paris), vous pourrez participer aux événements suivants :

· 12 conférences et ateliers avec des experts et pour favoriser l’échange d’expérience avec des entrepreneurs déjà installés avec succès.
· 1 speed dating entre les experts et les visiteurs.
· 1 mini-salon au service des Français désireux de s’implanter au Royaume-Uni.

Places limitées. Inscription gratuite sur le site UFE Corporate

Mon Infolettre n°19 de septembre est disponible

J’ai eu plaisir d’adresser à un grand nombre d’entre-vous mon Infolettre n°19 qui liste les articles publiés au cours de l’été et de la rentrée 2013, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial.

Madame, monsieur, chers compatriotes du Royaume-Uni,

Comme le chante si bien Laurent Voulzy, en regardant vers le pays de France, mon cœur est loin de l’indifférence. Depuis l’arrivée de François Hollande, en un an seulement la France a perdu 80.000 PME, 300 usines et 400.000 emplois. Il y a ainsi aujourd’hui plus de 40% d’écart entre les taux de chômage français et britannique. Reçu à Bercy par Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, j’ai évoqué la faiblesse de son dispositif pour les PME et relayé le message de ceux qui se plaignent d’être harcelés par notre administration fiscale désormais autorisée à utiliser des moyens abusifs pour les surveiller.

Pour pouvoir exporter, tout doit être entrepris pour faciliter la mobilité. C’est l’esprit du « Red Carpet Day » organisé par l’UFE GB à Paris au Tapis Rouge le 10 octobre prochain. Je remercie nos entrepreneurs qui partageront leur expérience avec ceux qui veulent exporter, investir, créer, financer ou faire grandir leur entreprise au Royaume Uni. Premier excédent commercial de la France, ce pays est la première destination non francophone pour nos compatriotes à l’étranger.

Cette année encore, ce sont plus de 1000 enfants qui n’ont pas pu trouver une place dans le système éducatif français au Royaume-Uni. Je me réjouis de la ténacité de notre ambassadeur Bernard Emié qui ne ménage pas ses efforts en faveur du plan Ecole. Le permis de construire vient d’être accordé pour le futur établissement de plus de 1000 places à Brent près de Wembley et dont l’ouverture est prévue en septembre 2015. C’est encore grâce à son appui et à la loyauté du poste diplomatique envers des engagements pris par leurs prédécesseurs que l’Ecole Internationale Franco-Anglaise a ouvert cette année à Marylebone avec le concours de la Mission Laïque Française. Mais cette orientation ne suffira jamais à combler une demande exponentielle et disséminée. Aussi, j’ai proposé au comité de pilotage du plan Ecole qu’une journée d’information soit organisée pour faciliter la création de « Free Schools » bilingues à l’image de celle de Culham près d’Oxford.

Londres est la ville qui délivre le plus de passeports au sein du réseau français à l’étranger ! Je tiens à féliciter Olivier Chambard, consul général et toute l’équipe du Consulat qui font remarquablement face dans un contexte tendu avec des moyens limités. Les procédures d’obtention d’un passeport sont source de frustration pour tous ceux qui vivent éloignés du consulat. Les Britanniques proposent un passeport électronique que l’on peut obtenir sans se déplacer et les allemands permettent la saisie à distance des empreintes biométriques par leurs consuls honoraires. La France a opté pour des tournées d’un fonctionnaire pourvu d’une station mobile «itinera» qui s’illustre pour sa faible productivité et son taux de panne élevé.

Il paraît urgent de simplifier les procédures administratives. Plutôt que d’entendre le directeur des Français de l’étranger se féliciter devant l’AFE de la création de 75 postes de fonctionnaires pour délivrer des visas, j’aurais préféré que nous imitions le Nigéria qui permet l’enregistrement et le paiement des visas en ligne.

La Commission européenne vient d’ouvrir une procédure d’infraction contre la France pour avoir appliqué une CSG (contribution sociale généralisée) de 15,5% sur les revenus du capital de source française (revenus fonciers et plus-values immobilières) perçus par les non-résidents. J’avais dénoncé cette décision du gouvernement Ayrault dès juillet 2012. En effet, les non-résidents ne bénéficiant pas de la protection sociale française, ils ne devraient pas y être assujettis. La semaine dernière, suite à ma demande en commission Finances, l’AFE a émis le vœu que le gouvernement prenne en compte le risque de condamnation encouru, et sursoie à cette mesure dès 2014.

Il y a un an, nous étions 300 à fonder l’UDI autour de Jean-Louis Borloo. Aujourd’hui, nous comptons 50 000 adhérents mobilisés pour la reconquête d’un projet européen conduit par Jean Arthuis. Un contre gouvernement de l’UDI prépare l’alternance. Si en regardant vers le pays de France, votre cœur est loin de l’indifférence, je vous invite à lui apporter votre contribution.

Fidèlement – Olivier Cadic

Accédez à l’infolettre n°19 (juillet-septembre 2013)

Photo Flickr de Leo Reynolds

Venez découvrir les associations françaises à Londres !

Voici une idée de sortie en famille par excellence. La Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne, la FAFGB, organise un grand Forum pour présenter les activités de ses membres.

 Forum des Associations
Organisé par la FAFGB
Samedi 12 octobre, de 13h à 17h
à Baden Powell House, South Kensington
– Entrée gratuite –

A la manière d’un salon, chaque association disposera d’un emplacement qu’elle va personnaliser pour valoriser et promouvoir son travail auprès des visiteurs et, par le fait même, séduire de nouveaux adhérents.

“C’est une occasion exceptionnelle pour la communauté française d’apprécier la diversité de ses associations, et pour celles-ci de gagner en visibilité”, résume Anne Faure, présidente de la FAFGB.

Je m’associe à Anne pour vous inciter de venir nombreux et faire le buzz à propos de cet événement. Venez au moins par curiosité ! Au gré des 70 associations membres de la FAFGB, vous constaterez que les gens ne se réunissent pas seulement pour jouer au Bridge ou faire du Scrapbooking, ils s’investissent parfois dans des activités insolites, érudites ou excentriques.

Vous découvrirez également nos diverses associations régionales (Corses, Alsaciens, Auvergnats…) !

Ainsi donc, s’il vous prend l’envie de rencontrer des compatriotes partageant vos propres centres d’intérêts, il est impossible de ne pas trouver votre bonheur puisque le Forum va réunir toutes les familles d’activités possibles : loisirs, culture, spiritualité, business, bienfaisance, éducation, anciens élèves ou anciens combattants…

Toutefois, si vous ne présentez aucun atavisme pour la vie associative, vous ne perdrez pas votre après-midi qui sera ponctuée de dégustations de produits régionaux, d’une tombola et de diverses animations pour vous faire passer un moment festif et convivial.

L’entrée est gratuite pour le public. Informations pratiques et complémentaires sont disponibles auprès de la FAFGB.

Je serai évidemment de la partie en qualité de représentant de la section britannique de l’UFE, Union des Français de l’étranger, et je suis persuadé que nous serons très nombreux à répondre à cette belle initiative de la FAFGB, fédération créée en 1942, rappelons-le.

Je vous laisse découvrir la jolie affiche du Forum : Affiche FAFGB – Forum du 12 octobre 2013 (fichier pdf)

“Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ?” par Bénédicte Yue

Il y a un an, presque jour pour jour, j’inaugurais l’Europa School UK, une nouvelle free school multilingue près d’Oxford, en compagnie de tous les élus locaux et de Lord Hill, Schools Minister (lire : “Inauguration officielle de l’Europa School UK” du 30 septembre 2012).

Michale Gove, Secretary of State for Education, aux parents d’élèves: « Les gens se souviendront de vous parce que vous aurez été à l’origine des premières free schools » (“Free Schools Live!” du 29 juin 2013)

Parmi les parents d’élèves figurait Bénédicte Yue, dont je vous ai parlé en mai dernier puisqu’elle a proposé de fabriquer un « kit d’information » à l’attention des parents qui souhaitent créer d’une Free School bilingue.

Son initiative a pris corps en même temps que la constitution d’une équipe dédiée à l’objectif 2 du plan Ecole, inchangé depuis 2007 : doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni. (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues !” du 31 mai 2013).

J’ai participé à la journée “Free Schools Live!” le 29/6/13 à Westminster en compagnie de Bénédicte. Le discours passionnant et visionnaire prononcé par Michael Gove, ministre de l’éducation britannique, offre des perspectives nouvelles pour les parents désireux d’obtenir un système éducatif répondant à leurs aspirations d’enseignement bilingue.

Rappelons que 2/3 des jeunes Français de Grande Bretagne fréquentent des écoles britanniques, principalement du fait de leur éloignement de Londres. Un  enseignement bilingue leur offrirait une ouverture culturelle française, tout en restant intégrés au système scolaire britannique.

Après l’Europa School en 2012, nous attendons l’ouverture en 2014 de l’école bilingue de Bromley (français/anglais) ou encore de l’International Academy of Greenwich (secondaire multilingue). Nous souhaitons que d’autres projets prennent forme et voient le jour en 2015. J’ai le plaisir d’ouvrir mes colonnes à Bénedicte Yue pour vous faire partager son expérience de création d’école à Culham et les informations recueillies lors du Free Schools Live conference and exhibition. Je la remercie vivement de cette contribution.

 Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ?  – Bénédicte Yue

Face à la saturation des établissements français sur Londres, le concept de free school pourrait s’avérer une alternative intéressante pour développer des écoles bilingues en Angleterre.

Les Free schools sont des écoles d’état anglaises disposant d’une gestion autonome sous contrôle d’un « Board of Governors ».  Elles sont indépendantes du contrôle des autorités locales et supervisées directement par le Department for Education, l’OFSTED et l’Education Funding Agency.

Les free schools disposent d’une plus grande liberté à plusieurs niveaux :
– Elles n’ont pas l’obligation de suivre le programme anglais (National curriculum) mais doivent offrir une éducation « vaste et équilibrée » ;
– Elles sont directement financées par l’Etat sur la base du nombre d’élèves et gèrent leur propre budget ;
– Elles ont également certaines libertés en matière de rythme scolaire ou encore de politique de recrutement et de rémunération ;
– Enfin, et ce qui n’est pas négligeable, elles sont « free » d’un point de vue financier.

Cette initiative, lancée par le gouvernement de coalition en juin 2010 et qui s’inspire des exemples américains (Charter schools) et suédois, connait un vif succès. Il y a aujourd’hui en Angleterre 171 free schools (24 ouvertes en 2011, 55 en 2012, 92 en 2013) et 115 ont déjà été approuvées pour ouvrir en 2014.

Très peu d’entre-elles axent leur curriculum sur un programme multilingue. On peut citer notamment Europa school UK (près d’Oxford) offrant 2 filières anglais/français et anglais/allemand et l’école de Brighton (primaire anglais/espagnol), Judith Kerr (primaire anglais/allemand), Tiger Primary school (primaire mandarin/anglais) et nous nous réjouissons de l’ouverture en 2014 de l’école bilingue de Bromley (fançais/anglais) ou encore de l’International Academy of Greenwich (secondaire multilingue).

La flexibilité qu’offrent les free schools en matière de programme pédagogique en font un véhicule idéal pour mettre en place des écoles bilingues/multilingues qui s’intègrent dans le système éducatif britannique.

Cela peut représenter une opportunité pour toutes les familles françaises ou franco-anglaises installées durablement en Angleterre qui tout en faisant le choix de l’immersion dans le système scolaire de leur pays de résidence peuvent continuer à offrir à leurs enfants une éducation multiculturelle. Cela favorise en outre l’intégration avec la communauté anglaise désireuse d’améliorer ses compétences linguistiques.  Enfin, cela peut également offrir une alternative aux familles qui n’ont pas de place dans les écoles françaises ou encore qui habitent en province.

Alors, quelle est la marche à suivre ?

1) Equipe. La première étape consiste à bâtir une équipe autour d’un projet éducatif dans une zone où la demande pour ce projet est forte. L’équipe est en général un groupe de volontaires de la société civile (parents, enseignants, associations, etc…) dont la multidisciplinarité est essentielle.  Pour créer une free school bilingue par exemple, il s’agira de démontrer des compétences en matière d’éducation tant du côté anglais que français, des compétences juridiques, et, ce sur quoi le Department for Education insiste de plus en plus, des compétences financières.

2) Projet. Il faut ensuite pouvoir articuler son projet pédagogique en respectant un format très précis.

3) Demande. Enfin, recenser la demande pour chaque niveau des classes à créer.

Notons qu’il n’est pas essentiel d’avoir identifié un site et que, si votre projet est retenu, l’Education Funding Agency sera à vos côté pour rechercher un site, en faire l’acquisition le cas échéant et engager les travaux.

(de g. à d.) Olivier Cadic, Natalie Evans, director New Schools Network, et Bénédicte Yue lors du “Free Schools Live” au Queen Elisabeth II Conference Centre, à Westminster.

Une fois ces trois conditions remplies (équipe-projet-demande), il conviendra de vous doter d’un statut juridique sous forme d’Academy trust sans but lucratif (charitable company limited by guarantee) et de déposer un dossier auprès du Department for Education selon le format indiqué sur son site internet ci-dessous.

En termes de calendrier, il faut compter minimum 18 mois entre le dépôt du dossier initial et l’ouverture de l’école.  Il existe maintenant 3 fenêtres par an pour déposer un dossier (septembre, janvier et mai).  Si votre dossier passe la présélection, vous serez ensuite convoqué 2 mois plus tard pour un oral de présentation devant un panel.  Suite à cet oral, vous aurez ou non un accord pour passer en phase de pré-ouverture.  A partir de ce moment-là, le gouvernement vous allouera des fonds pour mettre en place votre projet.  Vous serez en général assisté par des consultants spécialisés et si tout se passe bien, votre projet débouchera sur la signature d’un funding agreement, lequel constitue le véritable acte de naissance de l’école.

N’hésitez pas à informer Yves Letournel, attaché de coopération pour le français au service culturel de l’ambassade mail : yves.letournel@diplomatie.gouv.fr qui pourra vous mettre en contact avec d’autres équipes et faciliter la communication au sein de la communauté française.

Le gouvernement anglais a également mis en place le New School Network (NSN).   Le NSN, dirigé par Nathalie Evans, a pour missions de conseiller gratuitement les équipes sur le montage des dossiers.  Il dispose de nombreuses informations utiles sur son site internet référencé ci-dessous et propose également un programme de développement vous permettant de bénéficier de subventions et de conseils personnalisés.

Il ne reste plus qu’à vous lancer dans l’aventure !

Liens utiles:
News school network – Application guidance
Department for Education website – How to apply guide
Education Funding Agency – Recherche de site, acquisition  et construction

19ème session AFE : Fleur Pellerin présente un bouquet de mesures fanées aux PME-PMI exportatrices

Les premiers mots de Fleur Pellerin ont mis tout le monde d’accord et allumé la curiosité des membres de la commission Finances de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger : “La rentabilité trop faible de nos entreprises freinent leurs investissements, ce qui nous conduit à la compétitivité par les prix et, dans ce cas de figure, nous sommes vaincus d’avance”.

Où en sommes-nous dans la compétition mondiale ? Une entreprise française sur vingt justifie d’une présence sur le marché international, contre… une sur dix en Allemagne. Une situation qui empire, en dépit des opportunités de la mondialisation, puisque le nombre des exportateurs nationaux régresse : 130.000 en 2002 contre 120.000 en 2012.

Fleur Pellerin, ministre chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique, lors des travaux de l’AFE, le 09 septembre 2013, est venue porter ce message de la part gouvernement : nos entreprises doivent se battre à armes égales.

Lorsque l’on sait que 30.000 entreprises démarrent à l’export chaque année, on ne peut pas nier une certaine dynamique. Dans le même temps, toutefois, 30.000 sociétés plient bagages et rentrent à la maison, a nuancé notre ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique.

Comment s’approcher dès lors de l’objectif fixé à Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, celui de rétablir l’équilibre de la balance extérieure d’ici 5 ans ? Un défi ambitieux ou insensé ?

Au rang des solutions, il faut d’abord être innovant. “60% des entreprises qui innovent, exportent, ce ratio est très élevé”, caractérise la ministre. Ensuite, il faut “créer de la synergie entre les acteurs”. Le modèle germanique est à nos portes, chacun connait cette technique de chasse en meute qui permet aux sous-traitants de s’engouffrer dans le sillage de leurs grands clients exportateurs.

Et quelles initiatives le gouvernement propose-t-il pour conquérir des marchés ? Tout commence par cette déclaration d’intention : permettre à nos entreprises de “se battre à armes égales”, nous a transmis Fleur Pellerin.

Concrètement et pêle-mêle, on a noté le lancement de BPI France Export, dans le but de créer “une nouvelle offre financière simplifiée et démocratisée” vers nos PME-PMI, tout comme l’extension du crédit d’impôt aux dépenses d’innovation et le renforcement du statut de “jeune entreprise innovante”. Pour faire bonne mesure, il faut ajouter le recadrage des missions des pôles de compétitivité et encore l’antienne du développement de l’emploi des VIE, Volontaires international en entreprise.

La création des Maisons à l’international, sorte d’incubateurs dans les pays où la France peut avoir des marchés à conquérir, se veut être une innovation selon la ministre, alors que les expériences similaires tentées précédemment par les régions françaises se sont surtout révélées être des structures de frais fixes difficiles à amortir. Ce sera Boston et San Francisco dès cette année, puis un autre site en Chine, précise-t-elle. Décidément, l’imagination n’est pas au pouvoir !

Puis, ce fut le temps des questions émanant des membres de la commission.

Pour ma part, ce fut d’abord l’occasion de dire à notre ministre qu’il est illusoire de corréler le nombre de VIE avec l’amélioration du commerce extérieur. Une entreprise ne gagnera pas des marchés stratégiques à l’international en les confiant à un junior qui a tout à apprendre. L’Etat confie à UBI France un rôle d’entreprise de travail temporaire qui n’a jamais démontré son efficacité pour nos exportations depuis huit ans. J’ai ensuite souligné que ce que veulent les entreprises, ce sont des commandes. Est-ce que cette idée n’a jamais effleuré nos innombrables conseillers publics qui vous aident volontiers à monter un salon à l’étranger ou des tournées “touristiques” et s’en repartent le sentiment du devoir accompli ?

Fleur Pellerin : “La France est décrochée en termes de compétitivité. Elle est pourtant bien placée en R&D, mais cela ne se transforme pas en excellence sur le terrain de l’innovation et de l’exportation” (AFE, 09/09/2013)

En troisième lieu, j’ai profité de l’occasion pour apporter une nuance économique de taille à mon sens. Il existe, d’une part, des entreprises qui peinent à exporter et, d’autre part, des entreprises qui s’implantent à l’étranger et qui réussissent brillamment. Dans ce second cas, le poids de notre fiscalité les incite à organiser leurs activités internationales depuis des centres localisés en dehors de France. Malheur aux PME-PMI qui souhaitent avoir un pied en France et un autre à l’étranger, car elles deviennent hautement suspectes aux yeux du fisc.

“Le Président est sensible à cet argument, m’a répondu tout sourire Fleur Pellerin, il veut éviter le harcèlement des PMI”, tout en complétant “qu’il faut trouver le bon équilibre entre le risque de détournement des nouveaux dispositifs et l’enjeu de la collecte des fonds pour l’Etat”. Mis à part “la priorité de redresser nos comptes publics”, la ministre a évoqué une réforme de la plus-value de cession de valeurs mobilières dans le projet de loi de finance 2014. Le Président de la République annule le montage fiscal de son gouvernement voté à l’automne dernier et décrié par les “Pigeons”, mouvement d’investisseurs dans les start-up internet. Que de temps perdu!

Pour sa part, Gérard Deleens, élu de la circonscription Chine-Corée-Japon, est resté perplexe devant tous ces mécanismes  gouvernementaux prétendument salvateurs pour notre commerce extérieur. Sa conviction est que « les vrais entrepreneurs n’ont pas besoin d’assistance ». Il fustige les systèmes d’aides et de subventions qui conduisent à une perversion des mentalités laissant penser que les entreprises doivent avoir “tout gratuit”. Désormais, celles-ci ne raisonnent plus en termes d’investissement, mais seulement en termes de coûts. Or, « vouloir aller en Chine représente un investissement commercial d’au moins trois ans, ce que comprend le vrai entrepreneur. »

Une occasion pour Fleur Pellerin de revenir sur son concept de Maison à l’international qui va dans le sens d’une mise en réseau des Français de l’étranger avec nos exportateurs potentiels. La prochaine maison ouvrira sur une colline de San Francisco, l’histoire dira si elle sera bleue, mais il n’est pas certain qu’on s’y retrouvera ensemble après des années de route… La cour des comptes pourrait passer par là avant !

Sciences Po Alumni UK organise son 6ème gala de charité, jeudi 26 septembre

Kenneth Clarke

Pour son diner annuel 2013, l’association des anciens élèves Sciences Po Alumni UK a prévu d’inviter une haute figure de la vie politique britannique, Kenneth Clarke.

Député depuis 1970, membre du cabinet ministériel de Margaret Thatcher dès 1979, puis au service de John Major, chancelier de l’Echiquier de 1993 à 1997, Kenneth Clarke est aujourd’hui ministre d’Etat, sans portefeuille.

Sous le patronage de Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni, vous êtes invités à vous rendre au

6ème gala de charité annuel des SciencesPo Alumni UK
Jeudi 26 septembre 2013, à partir de 19h
Royal Institute of Britsh Architects, sur Portland Place
Ticket standard : £100
Réservations en ligne, suivez ce lien

Comme chaque année, l’association propose une soirée au bénéfice du SciencesPo Alumni UK Charity Trust et nous permet de découvrir une personnalité atypique tout en passant un moment fort en convivialité dans un cadre raffiné.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Cécile d’Angelin à cette adresse
cbdangelin@yahoo.co.uk

Signature du livre d’Eric Simon, “Londres au fil de la France Libre”, le 25 septembre 2013

Parmi ses passions, Eric Simon aime Londres. Depuis sa première visite en 1965, il a arpenté tous les recoins de la cité pour y ressentir ce frisson de nostalgie pour un passé mythique ou mystérieux.

Eric aime raconter l’histoire. C’est notre chance et c’est aussi pourquoi la télévision fait souvent appel à lui.

Après avoir publié “Londres, Balades au fil des ombres”, Éric Simon nous renvoie aux années 1940 en mettant ses pas dans ceux du général de Gaulle et dans ceux de ses compagnons qui ont relevé l’honneur et l’espérance de tout un peuple.

Je vous invite à rencontrer ce romancier et historien des plus agréable, autour d’un verre, qui vous dédicacera son nouveau livre “Londres au fil de la France Libre” (Keswick Editions) :

Mercredi 25 septembre 2013
de 18h30 à 20h30
The European Bookshop
5 Warwick Street, Londres

Cet ouvrage est une promenade qui vous conduira à travers les nombreux endroits qui, de South Kensington à Soho, ont fait la légende de la France Libre. Vous découvrirez la BBC du temps des services français, le lycée Charles de Gaulle lorsque nos concitoyens aimaient se retrouver chaque week-end pour se distraire, les maisons secrètes de Londres à l’époque des réseaux d’espionnage.

Grâce à Eric, nous découvrons aussi l’histoire de ces héros ordinaires, ces ainés dont nous pouvons être si fiers. Il nous fera faire la connaissance de Pierre Dac, Romain Gary, Joseph Kessel, Violette Szabo, Muriel Byck, lycéenne parachutée en France, la famille Berlemont, propriétaire du glorieux French pub, de ce grand amateur de jazz qu’est Franck Bauer. Il partage les anecdotes d’Eddy Hasson, engagé dans les Forces Françaises Libres qui réside toujours aujourd’hui à Londres à près de 100 ans.

Bientôt, si vous êtes londonien, vous marcherez dans votre quartier avec un tout autre œil…

J’ai déjà publié un extrait de l’ouvrage, avant sa sortie, relatif au commando Kieffer : “Extrait de Londres, balade au fil des Français libres…” du 12 mai 2012

CSG sur les revenus mobiliers des non-résidents : la Commission européenne ouvre une procédure d’infraction !

Soudain l’été dernier, le gouvernement avait fait voter, dans son projet de loi de finances rectificative 2012, une CSG (contribution sociale généralisée) de 15,5% sur les biens locatifs des Français de l’étranger situés en France ! Et de manière rétroactive au 1er janvier 2012… J’avais dénoncé cette décision du gouvernement Ayrault. En effet, les non résidents ne bénéficient pas de la protection sociale française.

Claudine Schmid, députée des Français de l’étranger

Concernant cette extravagante affaire fiscale, nous étions en attente de la décision de la Commission européenne, sollicitée par Claudine Schmid, députée UMP des Français de l’étranger de la 6ème circonscription (Suisse) à propos du bien fondé d’un tel impôt.

Déjà, au tout début de cet été, la représentation en France de la Commission européenne avait répondu à notre parlementaire qu’elle était en attente de la réponse des autorités françaises à ses propres interrogations, ajoutant avoir été le réceptacle de « nombreuses plaintes » ! (lire : “CSG sur les revenus immobiliers des non-résidents : la Commission examine la conformité du dispositif” du 25 juin 2013).

Le temps de l’examen est désormais clos et c’est un pavé dans la mare que lance la Commission !

On peut ainsi lire sous la plume de Renaud Soufflot de Magny : “La Direction générale de l’Emploi, des Affaires sociales et de l’Inclusion de la Commission européenne a clôturé le dossier par un avis négatif. Une procédure d’infraction a donc été ouverte et une lettre de mise en demeure est en préparation.”

Nous sommes impatients de connaitre la suite donnée et, comme nous le promet Claudine Schmid sur son blog, elle ne manquera pas de vous tenir informés des suites de la procédure contre cet impôt inique.

Dans cette attente, je lui adresse mes plus vives félicitations.

Lire le courrier de la Commission européenne à Claudine Schmid, en date du 28 août.

L’UFE GB vous invite à une rentrée vitaminée, le lundi 23 septembre

Parmi vos bonnes résolutions de rentrée, j’espère avoir le plaisir de vous rencontrer à la prochaine réunion de l’UFE GB, Union des Français de l’étranger, d’autant que nous vous avons concocté un ordre du jour des plus savoureux.

Que vous soyez adhérent ou non de l’UFE, les membres du conseil d’administration se joignent à moi pour inviter :

LUNDI 23 SEPTEMBRE 2013
18h45 à 20h30
Hotel Pullman St-Pancras
100-110 Euston Road, London, NW1 2AJ

L’ordre du jour se déroulera en trois étapes :
1 – Rapport de la 19ème session de l’AFE (9-13 sept à Paris)
– intervenant : Olivier Cadic –
2 – Lancement de “The New Sparks” (Graines de Boss U.K)
– intervenant : Fabrice Delon –
3 – Les Français de Londres pendant la Révolution française
– intervenant : Eric Simon –

Ainsi, en début de réunion, je partagerai avec vous les moments forts de la 19ème session de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, qui se tiendra à Paris dans les prochains jours, notamment sur le sujet de la réforme de la représentation des Français de l’étranger votée cet été (lire : “Feu vert du conseil constitutionnel à la réforme de l’AFE” du 23 juillet 2013).

Au cours de ces travaux de l’AFE à Paris, la Commission finances de l’AFE auditionnera, le 9 septembre, Fleur Pellerin, ministre déléguée, chargée des PME-PMI, de l’innovation et de l’économie numérique. Je profiterai de cette opportunité pour vous faire part des  mesures décidées par le gouvernement pour aider les PME et PMI françaises à se développer à l’international.

Dans un second temps, il reviendra à Fabrice Delon de nous présenter The New Sparks (Graines de Boss U.K) – The Mentoring Network for Start-ups.

Suite au succès de Graines de Boss en France qui depuis 10 ans contribue à soutenir le développement de jeunes entreprises en collaboration avec la chaîne de télévision M6, Fabrice Delon, fondateur de Graines de Boss France viendra vous présenter le lancement de « The New Sparks » au Royaume Uni. Sur le modèle de Graines de Boss, The New Sparks fait appel aux compétences d’entrepreneurs et cadres dirigeants expérimentés qui ensemble contribueront au succès de jeunes entreprises sous la forme d’un concours annuel.

The New Sparks a l’ambition de créer une passerelle entre les entrepreneurs britanniques et français et est ouvert à toute entreprise en France ou en Grande-Bretagne qui a moins de cinq ans d’existence.

Vous trouverez plus d’informations sur cette courte vidéo “Graines de Boss 9th édition” (4m)

Enfin, en dernière partie, nous accueillerons à nouveau l’historien Eric Simon, qui nous avait tant passionnés lors de la dernière réunion de l’UFE GB en nous présentant son dernier livre “Londres, ballade au fil de la France Libre”.
Cette fois, il nous entraînera aux heures sombres de la Révolution française. A l’occasion du 220ème anniversaire de la funeste loi des Suspects, il évoquera le destin de ces Français qui ont fui la Terreur pour s’installer à Londres. Bon nombre d’entre eux reposent au cimetière de St Pancras.

Il va sans dire que nous prolongerons la soirée autour du verre de l’amitié !

L’entrée est libre. Pour vous inscrire, il suffit d’envoyer un mail à event@ufecorporate.org.uk, en nous laissant vos coordonnées.

Dans l’attente de cette soirée exceptionnelle, je vous souhaite une bonne rentrée !

Photo Flickr de KGBKitchen