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Sénat – Égypte – Ambassadeur

Ce 25 mars, Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France, est venu au Sénat partager son enthousiasme concernant diverses réalisations qui préfigurent une « une Égypte plus moderne, plus ambitieuse, plus jeune ».

Ainsi, les progrès du chantier de la Nouvelle capitale administrative, située dans le désert, distante d’une cinquantaine de kilomètres du Caire. Cet ensemble architectural exceptionnel sera relié au Grand Caire par un consortium dirigé par Alstom, déjà très présent en Égypte, a rappelé l’ambassadeur. Il revient au Français d’assumer la construction et l’exploitation de la ligne de monorail.

Sur un plan international, Alaa Youssef a déploré que le cycle de négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance n’ait pas pu aboutir à la satisfaction de son pays. En effet, Le Caire considère le barrage éthiopien comme une menace pour son approvisionnement en eau qui met « en jeu sa sécurité nationale », pointe M. Youssef.

C’est pourquoi nous avons évoqué l’hydro-diplomatie qui repose sur un dialogue constant, respectueux et constructif. L’hydro-diplomatie a pour objectif un usage raisonné et durable de l’eau par une gestion concertée entre pays riverains et, ainsi, devenir un facteur de paix entre les peuples. A ce titre, en janvier 2020, j’avais organisé au Sénat avec Fadi Comair, un colloque réunissant notamment les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (compte-rendu).

Sénat – Liban – Président de la Ligue maronite

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, présidé par Christine Lavarde, a auditionné Khalil Karam, président de la Ligue maronite, ce 19 mars.

J’ai eu le plaisir de croiser régulièrement Khalil Karam, que ce soit au Liban, ou au Sénat, lors des conférences sur l’hydro-diplomatie, organisées avec le Dr Fadi Comair.

Le président a partagé les difficultés du Liban accrues par la pression liée à la présence des réfugiés syriens. Une solution, d’après lui, serait que les Syriens puissent continuer à percevoir l’aide aux réfugiés après être retournés dans leur pays.

De mon côté, j’ai partagé ma préoccupation devant l’absence d’élections d’un président de la République au Liban depuis 18 mois.

Ce blocage affaiblit le Liban et renforce l’influence du Hezbollah. Cette situation me paraît susceptible de contribuer à alimenter une escalade dans le conflit entre le Hezbollah et Israël. +d’images

En circonscription au Brésil (2/3) – Foz do Iguaçu – 29 avril-01 mai 2023

Afin de compléter ma mission dans l’État du Paraná, Ana Fábia Ferraz Martins, présidente du conseil consulaire, m’a proposé de visiter Foz do Iguaçu, le 2ème site touristique du Brésil après Rio.

Ce fut l’occasion de visiter les installations du colossal barrage d’Itaipu et de découvrir les impressionnantes chutes d’eau d’Iguaçu au coeur de la forêt tropicale.

A noter aussi que les autorités locales et les conservateurs du Centre Pompidou envisagent de créer une antenne Pompidou qui prendra le nom de MIA (Museu Internacional de Arte de Foz do Iguaçu).

Diplomatie économique

Barrage d’Itaipu : Une Hydro-diplomatie réussie

Visite du barrage d’Itaipu, élu comme l’une des sept merveilles du monde moderne, en compagnie d’Alexandre Barbosa, directeur de Projets, Événements et Collecte de fonds de la Fondation Culturelle de Foz do Iguaçu.

La centrale hydroélectrique d’Itaipu est située sur le Rio Paraná à la frontière entre le Brésil et le Paraguay.

Construite et exploitée à parts égales par les deux pays, la centrale est aujourd’hui la deuxième au monde derrière le barrage des Trois Gorges en Chine et reste la première en quantité cumulée d’énergie produite.

2800 personnes y travaillent, dont la moitié provient de chacun des deux pays partenaires. La direction de la centrale comme chacun des postes, tout autant que la production d’électricité sont partagés à égalité entre le Brésil et le Paraguay.

Les 20 turbines génèrent une puissance totale de 14 000 MW.
20% de la production de la centrale fournit 85% des besoins du Paraguay.

Le Paraguay revend automatiquement ses 30% non consommés au Brésil, qui reçoit au total 80% de la production d’Itaipu. Cela correspond à 8,5 % de la consommation du Brésil.

Pour sa construction, Itaipu a utilisé quinze fois plus de ciment que le tunnel sous la Manche.

Le lac de retenue s’étend jusqu’à 150 km au nord d’Itaipu. 13 millions d’arbres ont été plantés autour du lac pour limiter l’érosion et augmenter la durée de vie de la centrale.

J’ai eu l’opportunité de voir le barrage relâcher le trop plein du lac, ce qui arrive dans 5% du temps.

Le gigantisme de l’ouvrage et l’équilibre du partenariat trouvé entre deux pays pour l’exploiter, en tenant compte de la préoccupation de l’Argentine, illustrent l’efficacité d’une Hydro diplomatie réussie, chère à mon ami Fadi Comair. +d’images

Zone des trois Frontières

La zone des trois frontières entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay se situe au point de confluence entre les fleuves Iguaçu et le fleuve Paraná.

Elle réunit les villes de Puerto Iguazu (100 000 habitants) en Argentine ; Foz do Iguaçu (300 000 hab.) au Brésil ; et Ciudad del Este (400 000 hab) au Paraguay.

La dévaluation de la monnaie argentine a rendu la destination argentine très attractive pour les Brésiliens qui font la queue, parfois plus d’une heure, pour dîner dans la ville mitoyenne et faire des emplettes d’alcool ou de carburant à bon compte.

De son côté, le Paraguay a décidé de transformer sa ville frontière en zone franche, ce qui permet de trouver toutes les nouveautés technologiques à un prix très attractif.

En passant du Brésil en Argentine à deux reprises, j’ai pu évaluer la facilité avec laquelle on traverse la frontière. +d’images

Communauté française

Consul honoraire

Lors de mon échange avec Carlos Piedrabuena, consul honoraire à Foz do Iguaçu depuis 2008, j’ai découvert les pratiques qui permettent aux habitants de prendre avantage de la perméabilité de ces frontières et d’améliorer le pouvoir d’achat des habitants.

Cette zone est aussi connue pour son trafic de drogue, d’armes et de carburant.

La contrebande rapporterait ainsi plus de revenus que les 2 millions de touristes qui visitent les chutes chaque année (avant la pandémie).

Cette zone décrite comme dangereuse par beaucoup révèle plutôt une ville pleine d’énergie lorsque l’on prend le temps d’échanger avec ses habitants.

Culture 

Projet de centre Pompidou

Des discussions ont débuté pour ouvrir un musée Pompidou à Foz do Iguaçu, le MIA (Museu Internacional de Arte de Foz do Iguaçu), afin d’enrichir le patrimoine culturel de ce site mondialement connu.

Lors de mon échange avec Joaquim Rodrigues, président de la Fondation culturelle de la commune de Foz do Iguaçu, je l’ai assuré de ma détermination à soutenir ce projet de centre Pompidou, qui est porté non seulement par la ville mais également par l’État du Paraná, par Renault et par le barrage d’Itaipu. +d’images

Alliance française

Geferson Ecker, président de l’Alliance française d’Iguaçu, m’a accueilli en compagnie de toute l’équipe, un dimanche soir, pour un entretien convivial.

J’ai visité les locaux de cette petite Alliance méritante qui m’a surpris par ses installations.

Rares sont celles qui disposent d’une piscine ou d’une ruche pour élever les abeilles indigènes. Ces dernières sont minuscules et ont l’avantage de ne pas piquer.

L’Alliance française de Foz do Iguaçu, Brésil, a reçu le 2ème prix dans la catégorie « Vie de l’Alliance et éco responsabilité » pour le projet « Une Alliance favorable aux abeilles indigènes ». +d’images

Les chutes d’Iguaçu

À l’invitation de la mairie, grâce à Geferson Ecker, guide de la mairie qui est également président de l’Alliance française locale, j’ai parcouru plus de 10 kilomètres pour découvrir les chutes d’Iguaçu situées au milieu de la forêt tropicale entre le Brésil et l’Argentine. Ce site naturel est inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO.

Les multiples cataractes et leurs arcs-en-ciel fascinent. Les parcs nationaux, brésiliens et argentins, qui entourent la zone des chutes nous enveloppent dans la végétation exubérante de la jungle subtropicale, où s’épanouissent plantes, oiseaux et animaux.

D’autres sites intéressants sont à découvrir, comme le Parc des Oiseaux Tropicana. +d’images

Centre d’Etudes Supérieures de Conscientiologie

Visite du premier campus conscienciologique de la planète, dédié à l’enseignement et à la recherche dans le domaine de la conscientiologie, l’étude de la conscience.

Théorisée par Waldo Vieira, un médecin brésilien, la conscientiologie est une néoscience qui vise l’étude de la conscience et de ses diverses formes de manifestation. Le terme « conscientiologie » vient du latin : conscientia (connaissance) et du grec : logos (étude).

Nous avons découvert le Tertuliarium, un espace débat où se tiennent les Rencontres conscientiologiques et déambulé dans l’allée des génies de l’humanité qui comprend de nombreux français parmi lesquels : Pascal ; Descartes ; Diderot ; Rousseau ; Balzac ; Poincarré ; Louis Braille ; Pasteur ; Marie Curie…

Une visite très inspirante ! +d’images

Lire aussi l’article publié par “100Fronteiras”: Senador francês Olivier Cadic visita o CEAEC, em Foz do Iguaçu

Lire aussi le Rapport de visite édité par la municipalité de Foz do Iguaçu qui revient sur les étapes de mon déplacement (centrale hydroélectrique, parc national, Alliance française, CEAEC…) et rend compte de mes entretiens.

En circonscription à Chypre – Nicosie (22–25 juin 2022)

Premier déplacement à Chypre à l’invitation du professeur Costas Papanicolas, président du Cyprus Institute, et de Fadi Comair (à l’image), directeur du Energy, Environment and Water Research Center (EEWRC) pour intervenir lors de la conférence intitulée “L’Hydrodiplomatie et le Nexus en Méditerranée Orientale et au Moyen Orient vers une coopération régionale”.

Je remercie vivement, Fadi Comair, qui est à l’initiative de ce déplacement, Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France, et l’équipe du poste pour l’organisation de ce séjour de 4 jours sur l’ile.

Hydro-diplomatie

Conférence

L’Eau : un enjeu stratégique pour la Région

Je suis intervenu en ouverture de la conférence intitulée “L’Hydrodiplomatie et le Nexus en Méditerranée Orientale et au Moyen Orient vers une coopération régionale”, en compagnie de Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France à Chypre et de Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement.

J’ai rappelé les cinq conférences consacrées à l’hydro-diplomatie que j’ai organisées au Sénat en compagnie de Fadi Comair.

J’ai plaidé pour une gestion durable de l’eau dans les pays de la région Méditerranée orientale et du Moyen Orient (EMME). L’espoir d’un avenir meilleur passe par une meilleure compréhension des enjeux du changement climatique en proposant des solutions. J’ai ensuite présidé la première session du matin, au cours de laquelle sont intervenues de nombreuses personnalités.

L’Eau constitue un enjeu stratégique pour la région EMME. Compte tenu des défis croissants dans la région qui sont strictement liés au changement climatique, à la croissance démographique, à l’évolution des modes de vie et aux modes de consommation et de production non durables, les ressources en eau nationales et transfrontalières devenues de plus en plus rares sont assujetties à plusieurs pressions d’ordre quantitatif et qualitatif.

Pour relever ces défis et dans le cadre de l’initiative Climatique lancée par le gouvernement Chypriote, le rapport sur l’état hydrique de la région, publié par la Cyprus Institute, propose aux États, plusieurs politiques d’adaptation et des approches Innovantes pour la gestion des ressources en eau, basées sur une coopération régionale en raison de ses nombreuses ressources en eau partagées, au-delà des frontières nationales.

La mise en œuvre des Conventions pertinentes de l’ONU, en liaison avec l’Hydrodiplomatie et la prise en considération de la sécurité du Nexus Eau-Energie-Alimentation et Écosystème, pourraient offrir le cadre nécessaire à cette coopération.

Le dialogue entre les pays riverains aboutissant à des accords durables sur le partage équitable et l’utilisation raisonnable de la ressource, est considéré comme le seul moyen viable pour la résolution des conflits aux niveaux des bassins transfrontaliers.

La Conférence s’est clôturée par la signature de la déclaration de lancement d’une Plateforme pour la Gestion de l’Eau dans la Région EMME. +d’image

Cyprus Institute

Recherche – Technologie – Innovation
En complément de la conférence organisée par le Cyprus Institute, j’ai eu l’opportunité de visiter quelques-uns de ses laboratoires en compagnie de Fadi Comair et d’experts français dont Brice Lalonde, ancien ministre.

J’y ai rencontré Jean Sciare, un compatriote issu du CNRS, directeur du centre STAR-C Pollution atmosphérique qui élabore des drones pour accomplir ses missions.

Du drone miniature, qui s’infiltre dans les bâtiments effondrés pour voir s’il y a des survivants à l’intérieur, au drone propulsé à 3500 mètres d’altitude à l’aide d’un ballon pour analyser la pollution et mesurer son rôle dans le changement climatique, les multiples applications et les variétés de drones développés au Cyprus Institute méritent d’attirer des entreprises privées françaises susceptibles de les industrialiser.

Nous avons vu également le Linear Fresnel Facility (LIFE), un système produisant de l’énergie solaire en se passant des panneaux solaires « made in China ». Il a été mis en application pour générer l’énergie destinée à une unité de dessalement d’eau de mer à Chypre.

De son côté, le « Andreas Pittas Art Characterization Laboratories » utilise les nouvelles technologies pour conduire des recherches qui révolutionnent l’histoire de l’art et l’archéologie.

Ces deux heures passées au Cyprus Institute m’ont permis de n’appréhender qu’une partie du large éventail de recherches qui y sont entreprises. +d’images

Partenariat scientifique bilatéral

Mme Salina Grenet-Catalano a reçu à la Résidence de France, les participants français à la conférence du Cyprus Institute organisée par notre compatriote Fadi Comair.

Afin de renforcer les échanges entre les différents experts qui étaient présents à cette conférence, The Cyprus Institute et le GID (Groupe Interacadémique pour le Développement) ont lancé une plateforme collaborative.

Les experts pourront partager des expériences liées à la gestion de l’eau ; à la surveillance de la pollution ; des projets de recherche sur des solutions innovantes et des partenariats stratégiques avec des organisations régionales.

Cette plateforme sera également dédiée aux résultats de la recherche archéologique en Méditerranée, et notamment à leur gestion, préservation et valorisation. +d’images

Diplomatie parlementaire

Président de la commission des Affaires étrangères

Entretien avec Harris Georgiades, président de la commission des Affaires étrangères du parlement chypriote et ancien ministre de l’Économie de Chypre, soucieux de savoir si le Président de la République allait parvenir à constituer une majorité parlementaire afin de gouverner dans la sérénité.

Concernant les sanctions de l’UE contre la Russie, Chypre paie un prix élevé, alors que le pays n’achète rien à la Russie, contrairement à ceux qui sont dépendants des énergies fossiles venant de la Russie. L’ambassadeur de Russie a d’ailleurs menacé ouvertement Chypre d’envoyer les touristes russes en Turquie plutôt qu’à Chypre.

Le président Georgiades a évoqué les excellentes relations bilatérales qui unissent nos deux pays.

En matière de défense, le contrat signé, le jour même, entre le ministère chypriote et Airbus hélicoptères démontre que la coopération fonctionne. Chypre souhaite développer ce partenariat avec la France, car les défis militaires se révèlent critiques.

Harris Georgiades appelle les entreprises françaises à ne pas voir Chypre comme un marché, mais comme une base pour accéder aux marchés régionaux. +d’images

Maire de Nicosie

La dernière capitale du monde divisée.

Entretien avec Constantinos Yiorkadjis, maire de Nicosie, en présence de l’ambassadrice de France, Salina Grenet-Catalano à l’hôtel de ville.

Diplômé de l’université de Boston en économie et en droit des affaires, le maire de Nicosie est franco-chypriote. Si les hasards de l’histoire ne lui ont pas permis d’être francophone, il se révèle très francophile et multiplie les soutiens à notre endroit.

Constantinos Yiorkadjis m’a invité à monter sur le toit de la mairie pour observer les effets de la division de la ville en deux, suite à l’invasion turque dans le nord de l’ile.

La ligne verte, appelée « buffer zone » passe à quelques dizaines de mètres de la mairie. Certains endroits conservent une image figée de théâtre de guerre. Cette zone démilitarisée contrôlée par l’ONU partage la totalité de l’ile entre la République de Chypre (membre de l’UE depuis 2004) et la partie de son territoire toujours militairement occupée par la Turquie, qui s’est autoproclamée en 1983 : République turque de Chypre nord (RTCN).

J’ai visité plusieurs points de contrôle qui jalonnent cette ligne matérialisée par un mur. Celui-ci se révèle être parfois le dernier obstacle physique pour les migrants qui cherchent à entrer dans l’UE.

Je me suis rendu avec l’ambassadrice au Check-point de la rue Ledra, grande rue commerçante de Nicosie et constaté la différence de développement entre les deux parties de la ville. L’écart devrait se creuser encore car la crise sanitaire a aggravé l’inégalité économique entre les deux parties de l’ile. +d’images

Flux migratoires

Pression migratoire : les autorités de la partie occupée de l’île et de la Turquie sommées par l’UE de prendre leurs responsabilités.

Installée sur un plateau de bureaux à l’image des ambassades d’Autriche et des Pays-Bas, l’ambassade de France à Chypre dispose de locaux fonctionnels et sécurisés pour recevoir le public.

J’ai rencontré les personnels en poste en compagnie de Salina Grenet-Catalano, ambassadrice, et de Virginie Corteval, première conseillère.

Au cours d’un échange avec notre attaché de Sécurité intérieure, nous avons longuement évoqué les effets de la pression migratoire sur cette frontière de l’UE qui scinde l’ile. Chypre confirme sa place de premier pays de l’Union européenne pour le nombre de demandeurs d’asile rapporté à sa population. D’après les dernières estimations, ce ratio s’établit désormais autour de 5%.

12.000 migrants sont arrivés en 2021. Ils sont 9000 à être comptabilisés en juin 2022, soit une progression de 100% sur la même période.

La visite à Chypre de Margaratis Schinas, vice-président de la Commission européenne, le 18 juin dernier, a donné lieu à une mise en cause directe des autorités de la partie occupée de l’île et de la Turquie.

Leur responsabilité dans les flux migratoires qui affectent la République de Chypre a été évoquée, pour la première fois à ce niveau, sans détour. Le vice-président de la Commission a ainsi souligné que des contacts étaient établis au plus haut niveau avec les autorités turques, ainsi qu’avec les opérateurs aériens Turkish Airlines et Pegasus, en vue de les inviter fermement à prendre leurs responsabilités. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Une base arrière pour le Moyen-Orient

Réunion à la Résidence de France avec Salina Grenet-Catalano, ambassadrice, les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (section Chypre) et des agents du poste.

De nombreuses opportunités existent à Chypre, un pays francophile, pour nos entreprises dans plusieurs domaines comme l’énergie, le numérique, l’agroalimentaire… Andreas Kashiouris, président CCEF Chypre et de l’association d’affaires Chypre-France, a regretté que trop d’entrepreneurs français confondent Chypre et la Crète.

Une entreprise spécialisée dans l’alimentation animale a corrigé cette erreur d’analyse. Résultat, elle est passée de 3 à 40 conteneurs de produits expédiés à Chypre dans l’année.

Le grand distributeur local Alpha Méga a remplacé récemment les produits Tesco par les produits Casino, preuve que le Brexit peut se révéler positif pour nos entreprises. Les produits agro-alimentaires tricolores sont recherchés.

Chypre souffre d’un déficit de notoriété en France. La fiscalité chypriote est prévisible et incitative (12% d’IS). Chypre doit être envisagé comme une base arrière pour le Moyen-Orient et non seulement comme un marché. Il nous apparaît donc opportun de relancer une chambre de commerce bilatérale à Paris. +d’images

Agence France Presse

La crédibilité avant la rapidité

Visite du centre de l’AFP de Nicosie, dirigé par Sylvain Estibal et composé d’une équipe de 83 personnes couvrant tout le Moyen-Orient et le Maghreb, depuis Nicosie.

L’AFP dispose également d’un bureau à Dubaï et à Tunis. Le golfe est la région qui monte en matière d’information. Un poste a été créé à Riyad.

L’AFP a ouvert un nouveau service de « fact checking » qui apporte une belle notoriété à l’agence. Trois personnes sont employées à Beyrouth dans ce cadre et un réseau de 100 contrôleurs des faits a été créé dans le monde pour évaluer les nouvelles qui sont soumises à l’AFP.

Privilégier la rapidité de la transmission d’une dépêche sans la contrôler amène une agence concurrente à transmettre une information erronée une fois sur cinq. Très satisfait et fier d’observer que l’AFP a fait le choix de la crédibilité avant la rapidité, car il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge. +d’images

Communauté française

Réunion à la Résidence

Entretien à la Résidence de France en compagnie de Virginie Corteval, Première conseillère, Eleni Kyprianidou, conseillère des Français de l’étranger à Chypre, les trois consuls honoraires, Sozos-Christos Theodoulou, Paphos ; Melina Papavassiliou, Limassol ; Georges Mitsis, Larnaka, des agents du poste et Fadi Comair.

L’opportunité d’évoquer les attentes des 1200 compatriotes enregistrés à l’ambassade et le bon déroulement des récentes opérations de vote pour la présidentielle et les législatives.

La communauté est constituée principalement de retraités, de françaises mariées à des chypriotes et plus récemment de jeunes.

La nécessité de développer le nombre de rotations aériennes directes entre nos deux pays, et pas seulement avec Paris, constitue une priorité pour chacun des interlocuteurs. +d’images

Campus France

Une initiative inédite destinée à rapprocher la jeunesse européenne.

Très heureux d’avoir assisté à la réception offerte à la Résidence de France, par Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France à Chypre, pour 50 jeunes bacheliers ayant choisi la France pour y faire leurs études supérieures, à la rentrée prochaine.

Hélène François-Losfides, responsable des cours et de l’espace Campus France, compte environ 75 étudiants ayant choisi la France, ce qui nous place en 8ème destination, encore loin derrière la Grèce et le Royaume-Uni.

Une cinquantaine de jeunes compatriotes d’écoles hôtelières prestigieuses (Vattel ; Bonneville – Savoie ; Pontarcher – Haute-Saône) en stage dans les hôtels et restaurants locaux étaient également invités.

Une initiative destinée à rapprocher la jeunesse européenne, dont je me suis réjoui en compagnie du Dr Niki Papadopoulou-Papa, présidente de l’Alliance française de Limassol, une des Alumni présente.

Félicitations à l’ambassadrice d’avoir eu l’idée de cette rencontre inédite. +d’images

Enseignement – Culture

École Franco-Chypriote de Nicosie

Visite de l’École Franco-Chypriote de Nicosie (EFCN) en présence de Myriam Jacquet, proviseure, Petros Josephides, président du comité de gestion et d’Emmanuel Mouriez, COCAC.

Créée en 2012, la première rentrée scolaire de la proviseure en septembre dernier a pris des allures d’inattendu. Dimensionné pour accueillir 300 élèves, l’établissement a reçu 600 demandes supplémentaires suite à la crise au Liban voisin.

Il a fallu faire preuve de de beaucoup de souplesse pour accepter 150 élèves supplémentaires en l’espace d’une semaine. Il a fallu trouver des tables supplémentaires, adapter les sanitaires, commander des bâtiments modulaires et tout ce qui est nécessaire pour les faire fonctionner.

Ma participation à la fête de fin d’année à l’EFCN m’a permis d’échanger avec plusieurs parents d’élèves parmi les 900 présents venus admirer leur progéniture.

J’y ai retrouvé Eleni Kyprianidou, conseillère des Français de l’étranger à Chypre, qui suit attentivement les progrès de l’EFCN.

En admirant l’énergie, la solidarité et la bonne humeur des enseignants et des parents, de nationalités diverses, pour animer cette fête scolaire, j’ai compris pourquoi Myriam Jacquet m’avait dit que l’EFCN se révèle être l’épicentre de la francophonie et de la francophilie à Chypre ! +d’images

Institut français de Chypre

Visite de l’Institut français de Chypre (IFC) en présence d’Emmanuel Mouriez, COCAC, directeur de l’IFC et de toute son équipe.

Dans des locaux spacieux de 1200 mètres carrés, une équipe de 6,5 ETP mène l’action culturelle de la France dans un pays francophile mais peu francophone. L’action du ministre de l’Éducation locale qui est francophone pourrait faire évoluer la tendance.

Élodie Wynar, attachée de Coopération pour le français, directrice des cours de l’Institut m’a confié que le français est devenu obligatoire au collège et en première année de lycée, avant d’être étendu à court terme à toutes les classes de lycée.

1600 élèves passent le DELF chaque année. L’équipe de l’IFC sait être multitâche. Ainsi, Georgia Yiangoulli assure à la fois l’accueil et l’animation des cours de français aux petits.

L’IFC abrite également les activités de Campus France.

Deux Alliances françaises (Limassol et Paphos) viennent compléter notre dispositif éducatif et culturel. +d’image

Hydrodiplomatie – un colloque sur la sécurité hydrique dans l’Himalaya prévu en 2021

Avec Fadi Georges Comair, président de Medurable, association dont la vocation est d’agir pour une Méditerranée durable, j’organise chaque année au palais du Luxembourg un colloque international sur “l’Hydrodiplomatie et le changement climatique pour la paix”.

Concept initié par Fadi, l’hydrodiplomatie est le moyen d’apaiser les tensions par une diplomatie qui conduise à un partage équitable de l’eau.

La première lettre d’information de Medurable revient largement sur la 5ème édition du colloque, le 20 janvier 2020, consacrée à la gouvernance des bassins internationaux, dont les travaux avaient été ouverts par S.A.R. Sumaya Bint El Hassan, Princesse de Jordanie et présidente de la Société scientifique royale (https://bit.ly/36FeLSh).

Parmi les personnalités, nous avons été heureux d’accueillir les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil : M. Ehab Badawi (Égypte) ; M. Henok Teferra Shawl (Éthiopie) ; M. Daffa-Alla Ali-Osman (Soudan)

Plusieurs de mes collègues ont activement participé à la réussite de ce colloque : Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et président du groupe d’amitié France-Maroc ; Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte ; Didier Marie, président du groupe d’amitié France-Grèce et Cédric Perrin, président du groupe d’amitié France-Pays de la Corne de l’Afrique (Éthiopie, Soudan).

En 2021, notre colloque portera sur la sécurité hydrique dans l’Himalaya avec les représentants des pays de la région himalayenne. La date exacte sera fixée dès que les conditions sanitaires le permettront.

Enfin, je suis sensible aux remerciements de Fadi pour mon engagement dans la création du CIFME (Centre d’Information et de Formation aux Métiers de l’Eau), installé à Beyrouth en 2018.

Un projet qui me tenait à cœur, d’autant qu’il avait été initié par Jean-Louis Borloo, et pour lequel j’avais obtenu la finalisation du financement de l’étude de faisabilité par l’AFD, grâce à l’appui d’Emmanuel Macron du temps où il était ministre de l’Économie.

Longue vie à la lettre d’information Medurable et mes chaleureuses félicitations à son président et son équipe.

5ème colloque Hydrodiplomatie au Sénat

Nouveau succès pour notre colloque international qui a réuni près de 300 personnes ce 20 janvier, dont les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (g à d, à ma gauche) : M. Henok Teferra Shawl (Éthiopie) : M. Daffa-Alla Ali-Osman (Soudan) ; M. Ehab Badawi (Égypte).

Je les remercie chaleureusement de leur présence qui atteste des progrès accomplis sur le sujet de la gouvernance des eaux du Nil dans la perspective de l’ouverture du gigantesque barrage éthiopien en 2020.

Ils sont d’abord travaillé ensemble, le matin, dans un atelier dédié au Bassin du Nil, avant d’intervenir lors des restitutions en plénière de l’après-midi.

Afin que l’eau soit un facteur de paix entre les peuples et non une source conflit, l’hydro-diplomatie propose un usage raisonné et durable de l’eau et une gestion concertée entre pays riverains. Ce concept, repose sur un dialogue constant, respectueux et constructif.

Avec Fadi Comair, président de Medurable, nous essayons de promouvoir l’hydro-diplomatie, en co-organisant chaque année ce colloque.

J’adresse toute ma reconnaissance aux ministres, diplomates, experts et sommités qui ont enrichi ce colloque par leurs analyses et propositions.

Je salue mes collègues sénateurs qui ont contribué à la réussite du colloque en s’impliquant sur certaines thématiques : Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte ; Didier Marie, président du groupe d’amitié France-Grèce ; Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense, intervenu en conclusion du colloque pour se féliciter que le palais du Luxembourg soit “un lieu de paix, de dialogue et de concertation”.

Enfin merci à SAR Soumaya Bint El Hassan, Princesse de Jordanie et présidente de la Société scientifique royale, pour avoir ouvert la séance plénière. + d’images

ATELIER n°1 (Bassin du Nil)
“Hydrodiplomatie et Nexus du Bassin du Nil : quelle médiation pour une gouvernance durable ?”

L’atelier 1 a été présidé par ma collègue Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte et modéré par Fadi Comair, président de Medurable et président du Programme Hydrologique Intergouvernemental de l’UNESCO (PHI).

Cet atelier a permis de constater des progrès majeurs dans les discussions entre trois pays riverains : le Soudan, l’Éthiopie et l’Égypte. A l’heure où l’immense barrage éthiopien de la Renaissance va devenir opérationnel, les tensions semblent retombées, grâce au dialogue constant entre les protagonistes.

Les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil ont participé à cet atelier : M. Ehab Badawi (Égypte) ; M. Henok Teferra Shawl (Éthiopie) ; M. Daffa-Alla Ali-Osman (Soudan).

Ces trois ambassadeurs ont impressionné l’assistance par leur approche en bonne intelligence d’enjeux extrêmement sensibles.

En effet, depuis quelques mois, les échanges se sont intensifiés sous l’impulsion de plusieurs pays qui ont joué un rôle de médiateur, en particulier les États-Unis. Un accord devrait être conclu à Washington, fin janvier, concernant la phase de remplissage du barrage et la gouvernance des eaux du Nil. + d’images

ATELIER n°2 (Bassin Méditerranéen)
“Hydrodiplomatie et Nexus : créer les conditions d’une gouvernance durable pour la Méditerranée”

J’ai présidé l’atelier 2 qui a été modéré avec brio par Charafat Afilal, ancienne ministre déléguée en charge de l’environnement du ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc.

Si la Méditerranée ne représente que 1% de la surface maritime mondiale, elle représente 20% de la production maritime mondiale.

Notre atelier a révélé de graves dégradations de la Grande Bleue du fait de la poussée démographique (+145 millions d’habitants depuis 1990 impliquant une forte urbanisation du littoral), le tourisme de masse non contrôlé, le terrorisme et les trafics illicites, la pollution déversée par les fleuves ou le plastique, l’exploitation intensive…

Il est urgent d’assurer la préservation durable de l’écosystème et de sécuriser l’offre en eau par une entente solidaire entre les 22 pays concernés. Cette prise de conscience concerne tout autant les grandes agglomérations : Barcelone, Istanbul, Rome, Athènes ou Le Caire.

Ceci implique des changements comportementaux, notamment celui des touristes et une coopération parlementaire. + d’images

En circonscription au Liban – Beyrouth (10-11 avril 2019)

Retour à Beyrouth, deux ans après ma précédente participation à la Semaine de l’eau, conférence relative à l’hydro-diplomatie (compte-rendu). Merci au Dr Fadi Comair, directeur général du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, pour avoir renouvelé son invitation à venir au pays du cèdre, et plus largement pour sa contribution à la réussite de ma mission.

Ce 4ème passage au Liban (et 312ème déplacement depuis le début de mon mandat) fut l’occasion de constater que les dispositifs techniques du consulat avaient été améliorés.

Belle opportunité d’apprécier à nouveau l’efficacité de l’engagement de nos conseillers consulaires, Denise Revers-Haddad (Vice-Pdte)Jean-Louis MainguyCharles Kanaan, et Ghassan Ayoub, lors de nos rencontres.

Dans le prolongement de mon déplacement à Riyad, Roland Raad, conseiller consulaire pour l’Arabie-Saoudite, m’a accompagné également à Beyrouth pour me faire découvrir les endroits où il a grandi et rencontrer des entrepreneurs libanais qui réussissent à l’international.

Hydro-diplomatie

7ème semaine de l’Eau

Invité par le Dr Fadi Comair, directeur général du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, je suis intervenu en clôture des 3 jours de conférence réunissant ministres, diplomates et éminents experts internationaux du secteur.

Je suis revenu sur mon action prioritaire au Liban qui concernait le CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau) pour lequel j’ai obtenu la finalisation du financement de l’étude de faisabilité par l’AFD, grâce à l’appui du ministre de l’Économie de l’époque… un certain Emmanuel Macron. J’espère que le Président de la République posera la première pierre de cet édifice lorsqu’il viendra au Liban.

Initiateur du principe d’hydro-diplomatie, Fadi a co-organisé avec moi 4 conférences au Sénat sur les thèmes de l’Oronte, du Jourdain, du Nil, du Tigre & l’Euphrate (compte-rendu), afin d’inciter le monde politique à prendre conscience de l’importance de la gestion partagée de l’eau pour éviter les conflits. + d’images

Diplomatie parlementaire

Toujours à l’invitation du Dr Fadi Comair (au centre de la photo), je suis intervenu en ouverture de la rencontre consacrée à la convention sur l’Eau des Nations Unies, au palais du Grand Serail à Beyrouth, dans la salle du conseil des ministres du Liban.

J’ai partagé ma perception sur l’importance d’adhérer aux conventions internationales pour surmonter les situations conflictuelles entre pays traversés par un même fleuve. Je suis aussi revenu sur les réflexions issues des quatre conférences organisées sur l’hydro-diplomatie au Sénat.

Ce fut l’occasion de saluer l’action de l’UNECE (United Nation Economic Commission for Europe) pour répondre aux challenges globaux concernant l’eau. L’Union européenne finance l’UNECE, ce qui lui permet de fournir des conseils techniques ou juridiques, comme apporter un soutien politique pour résoudre des litiges entre états en matière d’eau.

De nombreux intervenants ont signifié que la maîtrise partagée de cette ressource indispensable à la vie est essentielle pour assurer la stabilité des pays à long terme.

Il est apparu déterminant pour un pays comme le Liban d’adhérer à la convention mondiale de l’eau de 1992, pour pouvoir rééquilibrer l’accord avec la Syrie pour l’Oronte. + d’images

Communauté française

Conseillers consulaires

De gauche à droite : Charles Kanaan, Denise Revers-Haddad (V-pdte), Ghassan Ayoub et Jean-Louis Mainguy.

Au consulat, j’ai retrouvé les quatre conseillers consulaires pour la circonscription de Beyrouth (Liban et Syrie), dans la foulée d’un entretien avec le consul général, Karim Ben Cheikh, le consul adjoint et le chef des visas.

La salle où les élus consulaires recoivent le public a été agencée et décorée par Jean-Louis Mainguy. C’est assurément la plus luxueuse et la plus élégante qu’il m’ait été permis d’observer.

Lors de mon passage précédent à Beyrouth, nous avions convenu avec Cécile Longé, consule générale de l’époque, et les conseillers consulaires que nous unirions nos forces pour que le ministère entreprenne de régler les problèmes de réseau du consulat.

Deux ans plus tard, les choses se sont considérablement améliorées.  La réactivation du système de Prise de rendez-vous a permis d’augmenter le nombre de titres délivrés, soit de passer de 4800 CNI et passeports en 2016 au nombre de 6800 en 2018.

Les conseillers ont souligné la difficile situation d’un Liban privé de gouvernement durant deux ans. S’ajoute à cela, le retour aux pays de familles franco-libanaises en provenance des EAU, d’Arabie Saoudite ou du Qatar. Ils ont souvent besoin d’aide et ne trouvent pas de travail.

Le budget des bourses s’élève à 6 M€ en année pleine et concerne environ 1300 enfants et 600 à 700 familles. La première commission des bourses nécessite 3 jours pleins d’études des demandes, avec la participation active et assidue des conseillers consulaires.

Le service social du consulat comprend deux agents qui assurent 4000 entretiens individuels et 250 visites à domicile par an.

Je remercie les élus consulaires pour leur accueil et l’esprit consensuel qui les anime pour servir l’intérêt général et notre communauté dans leur circonscription. + d’images

Réunion publique

Je remercie notre ancien ambassadeur, Marcel Laugel, d’avoir invité des personnes de tous horizon à l’occasion de ma venue.

Quatre ans après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec des représentants de notre communauté dans une réunion ouverte à tous, en présence des conseillers consulaires : Denise Revers-Haddad et Jean-Louis Mainguy (Liban-Syrie) ; Roland Raad (Arabie-Saoudite).

Leur préoccupation dominante est la défense de la francophonie. Ce sujet est revenu à de nombreuses occasions. Cela m’a permis de partager ma vision du problème et des pistes que je propose pour financer l’apprentissage de notre langue aux générations de Français qui naissent à l’étranger.

Ma gratitude au Dr Fadi Comair pour ses suggestions dans l’organisation de cette réunion et pour avoir organisé, la veille, un dîner privé destiné à me permettre d’échanger avec des relais importants de notre communauté. + d’images

Jean-Louis Mainguy

J’ai rencontré Jean-Louis Mainguy pour la première fois, il y a près de 13 ans. Nous siégions alors ensemble dans le même groupe à l’AFE. Président de l’UFE Liban, la plus importante section des UFE à l’époque, il m’impressionnait déjà par sa manière d’aborder les difficultés sans jamais se départir de son calme.

Quand l’AFE s’enflammait sur un sujet, il partageait ses arguments avec une force tranquille, sans jamais élever la voix.

Passionné par l’action sociale, il s’est engagé avec constance et dévouement à la CFE, dont il fait partie des administrateurs.

Son indépendance d’esprit l’a toujours incité à rester à l’écart des partis politiques, et je l’ai toujours vu soucieux de ne jamais être instrumentalisé.

On pourrait penser que l’indépendance peut mener à l’isolement et représenter le poids politique d’une plume. Mais j’ai pu observer que cette plume est souvent déterminante pour faire pencher la balance dans le bon sens.

Avec le temps, et plus encore depuis que je suis élu au Sénat, j’ai eu de nombreuses occasions d’apprécier ses conseils, fruits de son expérience.

Malgré le temps passé en sa compagnie, je n’ai jamais prétendu connaître Jean-Louis, tant sa personnalité est riche et parfois empreinte d’un peu de mystère.

A la faveur de ce 4ème déplacement à Beyrouth, Jean-Louis m’a ouvert son bureau d’architecte et sa maison qui est un vrai musée. Découvrir son univers m’a aidé à comprendre comment il cultive cette forme de sagesse qui l’anime.

Merci Jean-Louis pour tout ce qui te rend unique dans ton engagement au service des autres. + d’images

Roland Raad

Conseiller consulaire pour la partie orientale de l’Arabie Saoudite (Riyad – Al Khobar) et Koweït, Roland Raad m’a accompagné lors de toutes les étapes de mon déplacement à Riyad.

Roland a prolongé ce déplacement en m’accompagnant également à Beyrouth et en me faisant rencontrer des entrepreneurs libanais qui démontrent que ce pays ne manque pas de ressources.

Comme j’ai pu l’expérimenter avec d’autres élus consulaires, ce travail en binôme “sénateur-conseiller consulaire” me permet à l’évidence de gagner en efficacité.

Merci à Roland d’avoir pleinement contribué à la réussite de ces deux déplacements. + d’images

HEBDOLETTRE n°115 – ÉDITO : Un sujet de moins pour le grand débat national… – Hommage : GUY SAVERY nous a quittés – Colloque HYDRO-DIPLOMATIE 2018 : le bassin du Tigre et de l’Euphrate – Question écrite : il est désormais possible aux ÉTUDIANTS FRANÇAIS à l’étranger de venir faire un stage… en France – Question écrite : conséquences fiscales du transfert de capitaux d’un contrat d’épargne retraite dit “Madelin” vers un PERP – En circonscription en ISRAËL : Jérusalem, Bethléem, Ramallah, Cisjordanie / Tel Aviv / Beer Sheva (29 déc. – 03 janv. 2019) + Vœux à la communauté française (Tel Aviv) en vidéo – BREXIT – The Connexion – Olivier Cadic : “I find it natural to speak for Britons”

Lire : l’HEBDOLETTRE n°115 – 21 janv. 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°115

Un sujet de moins pour le grand débat…

Je vous présente, ainsi qu’à vos proches, mes vœux les plus chaleureux pour une nouvelle année vivifiante, solidaire et propice à tous vos projets.

Cette année marque un anniversaire : il y a 350 ans, en 1669, Colbert instituait les “députés de la Nation” dans les pays d’Orient (Inde, Égypte…). Élus chaque année, par et parmi les membres de nos colonies, ils avaient pour mission d’assister le consul et d’exprimer… leurs doléances auprès du Roi.

En 2019, animé du même dessein, Emmanuel Macron appelle tous les Français à débattre, citant expressément ceux de l’étranger. Cette mobilisation générale peut prêter à tous les commentaires, mais le pari ne manque pas d’envergure, puisque “de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées”, a-t-il écrit aux Français.

C’est certainement ce qui manque actuellement aux Britanniques : un grand débat national sur le Brexit.

Entre les vicissitudes du Brexit ou les remous du grand débat, la zone de confort de la pensée se situerait entre ironie et perplexité… mais je m’y refuse, car je veux être optimiste. Et dans les deux cas.

Et l’optimisme associé à l’action permet parfois d’obtenir des avancées.

Lors de la campagne qui a conduit à ma réélection comme conseiller consulaire de Londres, le 25 mai 2014, mon programme prévoyait de “lever les obstacles qui empêchent nos enfants en universités britanniques de faire un stage professionnel en France”.

Visuel HL110

Sans être impossible, il était très compliqué pour un étudiant français à l’étranger de décrocher un stage sous convention au sein d’une entreprise en France, pour des raisons administratives hexagonales.

Une forme de discrimination inacceptable et incompatible avec l’idée d’une construction européenne réussie, ai-je souligné dans une question écrite au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en date du 13 juillet 2017.

Le 20 décembre 2018, le ministère m’a appris que le problème était réglé. Pour lever toute incertitude juridique, un modèle de convention-type traduit en plusieurs langues est disponible sur le site du ministère, associé à un “guide des stages étudiants”.

J’adresse mes félicitations à notre ministre Frédérique Vidal, car voilà un sujet de moins à débattre ! Découvrir l’HebdoLettre n°115

Colloque Hydro-diplomatie 2018 : le bassin du Tigre et de l’Euphrate

La 4ème édition du colloque sur “l’hydro-diplomatie et le changement climatique pour la paix en Mésopotamie” que j’ai co-organisé, le 10 décembre, avec Fadi Comair, président de Medurable a constitué un nouveau succès international et diplomatique pour le Sénat.

Quatre ministres avaient fait le déplacement : Mohammed Abdel Ati, ministre égyptien de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques ; César Abi Khalil, ministre de l’Énergie et de l’Eau au Liban ; Hasan Janabi, ambassadeur et ancien ministre des Ressources hydriques d’Irak, ainsi que Shaddad Attili, ancien ministre palestinien chargé des Négociations sur l’Eau.

L’après-midi était consacré au bassin du Tigre et de l’Euphrate. La matinée était destinée à faire le point sur les fleuves que nous avions précédemment traité : l’Oronte (2015), le Jourdain (2016) et le Nil (2017).

L’occasion de remercier Brice Lalonde, président de l’Académie de l’Eau, de sa nouvelle participation, puisque notre ancien ministre de l’Environnement était déjà présent lors des 2 précédentes éditions.

Cette année encore, chaque intervenant s’est montré convaincu par le concept d’hydro-diplomatie, initié par Fadi Comair, qui vise à une répartition équitable et une utilisation raisonnable des ressources en eau, facteurs clés pour une paix durable entre les peuples.

En ouverture du colloque, j’ai rappelé que la région du Tigre et de l’Euphrate, berceau de la civilisation, était, depuis 2011, le théâtre d’une insurrection terroriste sans précédent qui s’est traduite par l’émergence de l’État islamique en Syrie et en Irak. Lire mon discours.

Au-delà des préoccupations sécuritaires, j’ai évoqué une situation sociale et environnementale très préoccupante autour de ces deux fleuves. Du fait de la pollution de l’eau, la population de Bassorah, à la confluence des deux fleuves, manifeste son mécontentement depuis la mi-août.

Depuis 2015, nous avons l’impression d’apporter notre pierre à la stabilisation des rapports au Moyen-Orient en permettant un dialogue franc et constructif entre diplomates et experts de l’eau. Malgré les diversités de points de vue sur les enjeux hydriques, chaque acteur est conscient qu’il doit être porteur de promesses pour les générations futures.

Je remercie de leur participation mes collègues Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, Bernard Cazeau, président du groupe d’amitié France-Irak et Dominique de Legge, président du groupe d’amitié France-Liban, ainsi que ma collègue Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Egypte, dont j’ai eu l’honneur de prononcer un message en son nom.

VIDEO de mon discours d’introduction (6m45)

L’écho des circos / Février 2018

Cambodge – Namibie – Liban – Canada – Maroc – Arabie Saoudite – Royaume-Uni – Angola – Espagne – Corée du Nord – Asie du Sud-Est – Israël – Vietnam – Irlande

CAMBODGE

Ambassadrice de France (1er fév.)

Trois semaines après mon déplacement à Phnom Penh, heureux d’avoir revu Eva Nguyen-Binh, ambassadrice de France au Cambodge, lors d’un déjeuner au Sénat organisé en son honneur par le groupe d’amitié interparlementaire France-Cambodge, présidé par mon collègue Vincent Eblé.

Sur place, notre ambassadrice m’avait permis rencontrer les divers acteurs économiques français, ainsi que la journaliste Tina Kieffer et Chantal Thomass, respectivement fondatrice et marraine de l’association française “Toutes à l’école”.

Lire aussi :
En circonscription au Cambodge (1) – Phnom Penh (4 au 6 janv. 2018)
– En circonscription au Cambodge (2) – Siem Reap (6 au 8 janv. 2018)

NAMIBIE

Ambassadrice de France (1er fév.)

Rencontre avec Claire Bodonyi qui a pris ses fonctions d’ambassadrice en Namibie en juin dernier. Celle-ci s’était rendue au Sénat à l’invitation de Guillaume Chevrollier, président du groupe d’amitié France-Afrique australe.

 

 

LIBAN

Fadi Comair à l’honneur (2 fév.)

Félicitations à Fadi Comair pour son installation en qualité de membre associé de l’Académie des sciences d’outre-mer. Une reconnaissance méritée pour l’initiateur du code de l’Eau au Liban et le père du concept d’hydro-diplomatie, car il sait si parfaitement allier expertise et diplomatie.

En décembre, nous avons organisé notre 3ème colloque sur hydro-diplomatie au Sénat, cette fois consacré au Nil, qui a réuni cinq ministres et deux ambassadeurs du Moyen-Orient.

Lire aussi : Colloque hydro-diplomatie au Sénat : le bassin du Nil (déc. 2017)

CANADA

Amitié France-Québec (6 fév.)

Présentation du livre “Le Code Québec” par ses auteurs Jean-Jacques Léger et Jacques Nantel devant le Groupe d’amitié France-Québec qui vient de se reconstituer au Sénat, présidé par mon collègue Jean-Claude Carle.

On se souviendra qu’ils ont été reçus le jour où le palais du Luxembourg était sous la neige, clin d’œil du ciel de Paris. Avec humour et bonne humeur, ils nous ont décrit les sept différences qui font des Québécois un peuple unique au monde, sous l’œil de Line Beauchamp, déléguée générale du Québec et de Pierre-Marc Johnson, ancien Premier ministre de la Belle Province.

Lire aussi : Montréal – Deux lycées d’exception et de tradition (mars 2015)

MAROC

Ambassadeur du Maroc (7 fév.)

(à l’image) Notre groupe d’amitié sénatorial France-Maroc, présidé par Christian Cambon, a été accueilli par Chabib Benmoussa, ambassadeur de sa Majesté le Roi du Maroc.

Sur un plan économique, la croissance est au beau fixe au Maroc : 4,6% en 2017. Nos deux pays ne cessent de raffermir leurs liens bilatéraux dans tous domaines. Peugeot vient d’emboîter le pas à Renault en décidant d’ouvrir une usine en 2019.

L’objectif affiché du Maroc est de franchir la barre du million de véhicules produits en 2020. Le pays est aussi dynamique en matière d’énergie renouvelable : la centrale de Ouarzazate passera de 150 Mw à 550 Mw dès 2018.

Lire aussi : En circonscription au Maroc
– Marrakech & Essaouira / 05-17 août 2017. Lien
– Tanger / 19-21 mai 2017. Lien
– Rabat & Casablanca / 11-13 avril 2017. Lien
– Casablanca, Rabat & Tanger / 15-17 fév. 2017. Lien
– Casablanca & Marrakech (COP22) / 7-9 nov. 2016. Lien
– Agadir / 26-30 mai 2016. Lien
– Casablanca / 8-9 mai 2016. Lien
– Meknès / 6-7 mai 2016. Lien
– Fès / 4-5 mai 2016. Lien
– Agadir / 10-11 oct. 2015. Lien

ARABIE SAOUDITE

Conseiller consulaire (7 fév.)

Conseiller consulaire UDI pour l’Arabie Saoudite, Roland Raad ne manque jamais de me saluer lorsqu’il passe à Paris. Nous avons évoqué la réforme de la représentation des Français de l’étranger, un sujet qui tient à cœur à cet élu qui sert avec passion “tout Français de tout bord et de toute origine”.

Rappelons que Roland a fondé l’UFE Al Khobar en 2007 qui comprend près de 300 membres ! Ce brillant architecte est aussi conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF).

Lire aussi : En circonscription en Arabie saoudite – Jeddah & Médine / 23 au 25 février 2015

ROYAUME-UNI

Conseiller consulaire Ecosse (13 fév.)

Entretien au Sénat avec Christian Albuisson, conseiller consulaire d’Édimbourg, au sujet de la réforme de la représentation non parlementaire des Français de l’étranger.

Pour pallier la transformation du consulat d’Édimbourg en consulat d’influence impliquant la fermeture des services de chancellerie, nous avons longtemps ferraillé avec Christian pour trouver une solution acceptable, notamment sur le modèle de l’administration allemande qui délègue beaucoup de compétences à ses consuls honoraires.

Lire aussi :
Brexit Tour n°2 : En circonscription au Royaume-Uni – Aberdeen – 7 sep. 2016
Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande » (déc. 2015)

ANGOLA

Ambassadeur de France (13 fév.)

Exposé très intéressant de Sylvain Itté, ambassadeur de France en République d’Angola, à l’initiative de Guillaume Chevrollier, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique australe.

Notre Ambassadeur cherche à mobiliser nos entreprises pour répondre aux demandes de partenariats de l’Angola. Ce pays est le 1er producteur de pétrole d’Afrique et Total y réalise 42% de l’extraction. 70 entreprises françaises opèrent déjà sur place. Alors que les Chinois sont omniprésents dans l’économie (50% du pétrole a été pré-vendu à la Chine jusqu’en 2023), la France doit capitaliser sur son image à la faveur du changement politique.

ESPAGNE

Ambassadeur d’Espagne (13 fév.)

Les sénateurs du groupe d’amitié France-Espagne ont été invités par Fernando Carderera, ambassadeur d’Espagne en France pour faire le point sur l’avenir de nos relations bilatérales qui se résument à deux défis prioritaires aux yeux des Espagnols : d’abord le développement de liaisons grande vitesse dans le domaine du transport et ensuite le développement de l’interconnexion pour l’énergie (très en retard par rapport à l’objectif fixé pour 2020).

Notons que le volume d’exportation de l’Espagne vers la France équivaut à celui que l’Espagne réalise avec les deux Amériques (Nord + Sud) !

L’Espagne est deuxième producteur automobile européen, derrière l’Allemagne et occupe le deuxième rang mondial en termes de fréquentation touristique (82 millions) – après la France – et une deuxième place également en termes de recettes touristiques (82 Mds€) – après les États-Unis, cette fois –

Lire aussi : En circonscription en Espagne
– Barcelone / 13-14 nov. 2017. Lien
– Malaga / 11 oct. 2017. Lien
– Madrid & Villanueva / 18-19 nov. 2016. Lien
– Barcelone & Platja de Aro / 26-28 août 2016. Lien
– Saragosse / 25-26 août 2016. Lien
– Barcelone / 13-14 juillet 2016. Lien
– Madrid / 2-3 juin 2016. Lien
– Barcelone / 14 déc. 2015. Lien
– Madrid / 28-29 mai 2015. Lien
– Malaga / 27-28 mars 2015. Lien
– Madrid / 27 nov. 2014. Lien
– Barcelone / 27 nov. 2014. Lien

CORÉE DU NORD

Rencontre avec la délégation générale (14 fév.)

Le 23 janvier dernier, j’ai été nommé président du “groupe d’études et de contact France-République populaire démocratique de Corée” au Sénat qui regroupe 19 sénateurs, dont certains collègues représentant les Français établis hors de France : Hélène Conway, Jacky Deromedi et Christophe Frassa (VP).

A ce titre, j’ai rencontré la délégation générale de la République populaire démocratique de Corée à Paris. Kim Yong Il, délégué général et ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, ainsi que Jong Chang Gwon, conseiller à la délégation, pour une prise de contact.

Audition du directeur Asie (15 fév.)

Le GIE “Corée du Nord” a auditionné Thierry Mathou, directeur d’Asie et d’Océanie du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, afin de nous exposer la position de l’exécutif sur la situation géostratégique actuelle.

 

ASIE DU SUD-EST

Soirée Jacky Deromedi (15 fév.)

Présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Asie du Sud-Est, ma collègue Jacky Deromedi, a organisé un inoubliable et convivial dîner de travail à l’occasion du Nouvel an chinois, au restaurant Le Mandarin à Paris.

Nous avons été impressionnés par la pléiade d’ambassadeurs des pays de la zone de compétence du groupe qui ont répondu à son invitation (Bangladesh, Birmanie (Myanmar), Brunei, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande).

Lire aussi :
En circonscription en Thaïlande (1) – Bangkok (8 au 9 janv. 2018)
En circonscription en Thaïlande (2) – Leam Chabang & Pattaya (10 janv. 2018)
En circonscription en Thaïlande (3) – Phuket (11 au 13 janv. 2018)
En circonscription au Cambodge (1) – Phnom Penh (4 au 6 janv. 2018)
En circonscription au Cambodge (2) – Siem Reap (6 au 8 janv. 2018)
En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)
En circonscription en Chine (1) – Hong Kong (17-19 sept. 2017)
En circonscription en Chine (2) – Canton (19-21 sept. 2017)
En circonscription à Singapour (01-05 septembre 2017)

ISRAËL

Saison croisée (21 fév.)

Rencontre au Sénat avec Marc Attali, ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Israël en France, pour évoquer certains enjeux diplomatiques et les événements qui se dérouleront lors de la “Saison croisée 2018 France-Israël”.

Culture, innovation, sciences, éducation ou francophonie seront au cœur de cette Saison croisée, qui se déroulera simultanément dans les deux pays, de juin à novembre 2018.

Ainsi, 2018 marquera une nouvelle et importante étape dans les relations entre les deux pays, en mettant à l’honneur tous les domaines de la création, tout en traçant des perspectives d’avenir.

VIETNAM

Ambassadeur du Vietnam (21 fév.)

Petit-déjeuner de travail autour de Nguyen Thiep, ambassadeur du Vietnam en France, pour rappeler les axes prioritaires de notre coopération bilatérale, à l’aube de cette année qui célèbre le 45ème anniversaire des relations diplomatiques entre nos deux pays !

La coopération française pourrait se développer autour des besoins importants de ce pays (80 millions d’habitants) en infrastructures, en énergie nucléaire ou bien en l’agriculture. Par exemple, nos produits se sont illustrés lors de la dernière Vietnam Foodexpo, comme le beurre, le pain, la viande et les fruits français.

Les débats ont aussi porté sur le projet Maison de France à Ho Chi Minh Ville, et sur la Fondation Carpentier et le Centre médical international que j’ai visité en début d’année.

Lire aussi :
En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)

IRLANDE

Groupe de suivi “Brexit” (21 fév.)

Le “groupe de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l’Union européenne”, présidé par Christian Cambon, a invité à s’exprimer Stéphane Crouzat, ambassadeur de France en Irlande, où il a pris ses fonctions en juin dernier.

Pour l’anecdote, notre ambassadeur a été rapidement interpellé par le ministre des Finances irlandais, car la France avait mis en cause la politique fiscale de Dublin qui offre un taux d’impôt sur les sociétés de 12,5%,

Au sujet de l’Irlande, les négociateurs britanniques et européennes affirment qu’il n’y aura pas de frontière “en dur” entre les deux parties de l’ile. Une manière de garantir l’accord de paix de 1998. A ce stade, il s’agit surtout de déclarations d’intention et nous avons envisagé plusieurs cas de figure.

L’écho des circos / décembre 2017

Vietnam – Égypte – Irak – Liban – Soudan – Corée du Nord – République Serbe

VIETNAM

Président UFE Vietnam (5 déc.)

Au Sénat, visite d’Edouard George, président de l’UFE Vietnam à Ho-Chi-Minh-Ville et lui-même professionnel du tourisme. Il m’a donné plusieurs repères pour préparer mon voyage au Vietnam, où il réside depuis 20 ans.

Edouard m’a parlé de l’attractivité de ce pays pour les entrepreneurs français, première étape idéale pour conquérir l’Asie du Sud-Est et à fortiori la Chine. La présence française s’incarne aussi sur le terrain de la coopération scientifique et culturelle.

Lire aussi : En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018).

VIETNAM

Groupe d’amitié sénatorial (6 déc.)

Le groupe d’amitié France-Vietnam, présidé par ma collègue Catherine Deroche, a organisé un diner en l’honneur d’une délégation de députés membres de la commission de la Culture, de l’Éducation, de la Jeunesse et de l’Enfance de l’Assemblée nationale du Vietnam.

A cette occasion, la sénatrice Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation du Sénat, a accueilli son homologue à l’Assemblée nationale du Vietnam.

Une belle entrée à matière dans la perspective de mon déplacement en Asie à partir de la fin du mois de décembre.

Lire aussi : En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)

Moyen-Orient : ÉGYPTE, IRAK, LIBAN, SOUDAN

Colloque hydro-diplomatie : le bassin du Nil (11 déc.)

Après l’Oronte et le Jourdain, la 3ème édition du colloque sur hydro-diplomatie que j’organise avec Fadi Comair a été consacrée au Nil.

Nous sommes heureux d’avoir accueilli cinq ministres et deux ambassadeurs pour évoquer le partage équitable et l’utilisation raisonnable des eaux du Nil, au service de la paix, ce qui est le principe de l’hydro-diplomatie :

(g. à d.) Ehad Badawi, ambassadeur de la République arabe d’Égypte en France ; Seif El Din Hamad Abdullah, ancien ministre des Ressources en Eau du Soudan ; Daffa-Alla Elhag Ali Osman, ambassadeur du Soudan en France ; Mahmoud Abou Zeid, président du Conseil Arabe de l’Eau, ancien ministre ; Hussein El-Atfy, secrétaire général du Conseil arabe de l’Eau, ancien ministre ; Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime ; Mohammed Abdel Ati, ministre des Ressources hydriques et de l’Irrigation d’Égypte ; Fadi Comair, président d’honneur du REMOB ; Olivier Cadic ; Hasan Al-Janabi, ministre des Ressources hydriques d’Irak.

Lire aussi : Colloque hydro-diplomatie au Sénat : le bassin du Nil

CORÉE DU NORD

Débat sur l’avenir de la Corée du Nord (12 déc.)

L’Institut Diderot nous a accueilli pour passionnant déjeuner-débat organisé, autour des intervenants Juliette Morillot, co-auteur de “La Corée du Nord en 100 questions” et Antoine Bondaz, auteur de “Corée du Nord, plongée au cœur d’un état totalitaire”.

Peut-on accepter une Corée du Nord nucléarisée ? La tension n’a jamais été aussi forte depuis l’accélération du programme balistique nord-coréen qui met désormais le territoire américain à portée de missile. Il faut coûte que coûte ouvrir la table des négociations. Seuls deux pays de l’Union européenne n’ont pas d’ambassade à Pyongyang : l’Estonie et la France…

Lire aussi : interviews de J. Morillot et A. Bondaz

RÉPUBLIQUE SERBE

Frédéric Mondoloni, ambassadeur de France (12 déc.)

A la faveur de la visite du président de la République serbe, Aleksandar Vučić, à Paris, pour assister au One Planet Summit, j’ai fait la connaissance Frédéric Mondoloni qui venait de prendre son premier poste d’ambassadeur de France.

Celui-ci connait parfaitement les problématiques de l’Est de l’Europe, puisqu’il était précédemment ministre conseiller à l’ambassade de France en Russie.

Je me suis rendu en Serbie, début novembre, où j’avais eu le privilège d’un entretien avec le président Vučić.

Lire aussi : En circonscription en Serbie – Belgrade (1-3 nov. 2017)

Colloque hydro-diplomatie au Sénat : le bassin du Nil

Après l’Oronte et le Jourdain, la 3ème édition du colloque sur hydro-diplomatie que j’organise avec Fadi Comair a été consacrée au Nil, le 11 décembre dernier.

(g. à d.) Mohammed Abdel Ati, ministre égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation ; Hasan Al–Janabi, ministre irakien des Ressources hydriques ; Olivier Cadic ; Fadi Comair, pdt d’honneur du REMOB ; ma collègue Catherine Morin-Desailly, pdte du groupe d’amitié France-Egypte ; Loïc Fauchon, pdt honoraire du Conseil mondial de l’Eau et pdt de la Ste des Eaux de Marseille.

L’événement a eu lieu au Sénat comme à l’accoutumée. J’ai été heureux de la présence mes collègues des groupes interparlementaires d’amitié France-Égypte, France-Pays de la Corne de l’Afrique, France-Irak et France Liban. Je remercie tout particulièrement ma collègue Catherine Morin-Dessailly d’avoir ouvert le colloque.

Dix pays sont liés au Nil. Nous avons apprécié que tous les intervenants aient privilégié une approche globale des enjeux, sans esprit partisan.

Il faut sécuriser l’usage de l’eau aujourd’hui et pour les générations futures, nous a dit Fadi Comair, en développant une nouvelle diplomatie, l’hydro-diplomatie, qui doit impliquer toutes les composantes de la société.

Il ressort de cette journée un message clair : l’eau doit être une source de vie, et non pas une source de conflit.

Je remercie chaleureusement tous les participants d’avoir contribué à la réussite de ce colloque et je salue tous les contributeurs pour avoir permis la présence de cinq ministres et deux ambassadeurs à Paris, afin de partager des perspectives pacifiques et durables dans la gestion des eaux du Nil.

(g. à d.) Ehad Badawi, ambassadeur de la République arabe d’Égypte en France ; Seif El Din Hamad Abdullah, ancien ministre des Ressources en Eau du Soudan ; Daffa-Alla Elhag Ali Osman, ambassadeur du Soudan en France ; Mahmoud Abou Zeid, président du Conseil Arabe de l’Eau, ancien ministre ; Hussein El-Atfy, secrétaire général du Conseil arabe de l’Eau, ancien ministre ; Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime ; Mohammed Abdel Ati, ministre des Ressources hydriques et de l’Irrigation d’Égypte ; Fadi Comair, président d’honneur du REMOB ; Olivier Cadic ; Hasan Al-Janabi, ministre des Ressources hydriques d’Irak.

HEBDOLETTRE n°82 – L’inimaginable présidentielle (édito) – 6ème Semaine de l’Eau (conf. à Beyrouth) – Portrait de Patrice Blois, délégué UDI Honduras – En Bref du 03 au 10 avril 2017 (Sénat et Circo.) – Vote électronique pour les FE : réponse de JM Ayrault à G. Larcher – En circonscription : LIBAN / Beyrouth (26-29 mars 2017) – En circonscription : ROUMANIE / Bucarest (30 mars au 01 avril 2017) – Législatives 7e circo : Benoit Mayrand, UDI, lance sa campagne – Le projet de l’UDI pour la France (2017-2022) en 9 points

Lire : l’HEBDOLETTRE n°82 – 18 avril 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°82

Pour vous, que serait l’inimaginable en mai prochain ?

C’est la question que j’ai posée à mes collègues sénateurs, au lendemain du Brexit. Pour les Français du Royaume-Uni, l’inimaginable venait de se produire.

A la même époque, en juin 2016, qui aurait cru que le Président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls n’appelleraient pas à voter pour le candidat officiel du Parti socialiste au premier tour ?

Comment imaginer aussi que François Fillon serait largement vainqueur en décembre de la primaire de la droite et du centre, puis qu’il serait mis en examen et plongerait son électorat dans la sidération ?

Dimanche, nous allons vivre l’élection de tous les dangers pour la France et les Français. Un tiers des électeurs se déclarerait encore indécis.

Les deux candidats des extrêmes envisagent chacun une sortie de l’Union Européenne. L’une fait le choix du repli identitaire conjugué au rabougrissement économique, tandis que l’autre envisage de rejoindre l’Alliance bolivarienne créée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chavez.

Devant un tel cauchemar, il paraît superflu de finasser entre les personnalités d’Emmanuel Macron et de François Fillon ou leur niveau respectif de libéralisme parce qu’ils ont, tant l’un comme l’autre, la capacité de nous faire sortir par le haut de cette présidentielle.

Visuel HL55 Lorsqu’à la rentrée de septembre, cherchant à imaginer l’inimaginable, j’évoquais l’éventualité d’un second tour Le Pen-Mélenchon, il m’était répondu : impossible !

Pourtant à quelques jours du premier tour de la Présidentielle, Thierry Breton, ministre de l’économie de Jacques Chirac, a déclaré qu’il voterait Macron pour éviter ce scénario.

L’adage dit qu’au premier tour, on choisit et qu’au deuxième tour, on élimine.

Parce qu’il y a péril en la demeure, des personnalités LR et PS déclarent désormais que pour avoir un choix au second tour, elles doivent éliminer le candidat émanant de leur parti dès le premier tour.

Et ça… c’était vraiment inimaginable ! Découvrir l’HebdoLettre n°82

En Bref – du 27 mars au 02 avril 2017

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

– Participation à la 6ème Semaine de l’eau, invité par César Abi Khalil, ministre de l’Énergie et de l’Eau et son directeur Fadi Comair. Lire le compte-rendu.
– Réunion au consulat avec Cécile Longe, consule générale et les conseillers consulaires Ghassan Ayoub et Charles Kanaan.
– Visite d’établissements scolaires avec Serge Tillmann, conseiller culturel : lycée Nahr Ibrahim ; lycée franco-libanais MLF Verdun ; Collège Notre-Dame de Nazareth.

Lire le compte-rendu

En circonscription en Roumanie – Bucarest / 30 mars – 1er avril 2017

J’ai retrouvé Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie-Moldavie et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord pour suivre le programme suivant :
– Visite d’entreprises : Telus, Ubi Soft et Arta Grafica
– Rencontre avec la communauté française : réunion avec notre ambassadeur François Saint-Paul et carnaval organisé par l’UFE Roumanie.

Lire le compte-rendu

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

(g. à d.) Claude Comair ; Brice Lalonde, ancien ministre et président de l’Académie de l’eau ; Dr Fadi Comair, DG des ressources hydrauliques et électriques et président d’honneur du Remob ; César Abi Khalil, ministre de l’Energie et de l’Eau ; Olivier Cadic.

Je suis reconnaissant à Fadi Comair et son épouse Claude de m’avoir assisté tout au long de ce troisième déplacement au Liban, dont le point d’orgue fut la 6ème Semaine de l’eau.

A l’occasion de cet événement consacré à l’hydro-diplomatie, j’ai eu le plaisir de revoir Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI Liban (à l’image).

Outre la conférence, je me suis concentré sur le réseau d’enseignement français du Liban, le plus important au monde, mais très peu doté en nombre de professeurs titulaires (8%). Mes échanges avec Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint au Liban, ont été passionnants.

Hydro-diplomatie

6ème Semaine de l’eau à Beyrouth

Pour avoir facilité l’ouverture du CIFME au Liban, un centre de formation et d’information aux métiers de l’eau, j’étais l’invité d’honneur du ministre de l’Energie et de l’Eau, César Abi Khalil, lors de la 6ème semaine de l’Eau à Beyrouth.

Cette édition de trois jours intervenait après la Cop-22 et s’intitulait “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?”

En discours d’ouverture (lien), puis pour faire le compte-rendu de la conférence sur le Jourdain (lien) que j’avais organisée avec le Dr Fadi Comair, en décembre à Paris, je suis intervenu deux fois à la tribune les 26 et 27 mars.

Communauté française

Réunion au consulat général

(à l’image) Au consulat général de France au Liban (g. à d.) Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Pascale Harfouche ; Cécile Longe, consule générale, Ghassan Ayoub, conseiller consulaire, Olivier Cadic, Charles Kanaan, conseiller consulaire.

J’ai pu faire un point détaillé sur les dysfonctionnements informatiques au sein de notre consulat à Beyrouth observés lors de mes deux précédents passages en 2015 et 2016. Un problème lancinant, tant pour les personnels que pour les élus, qui provoque le mécontentement des usagers. La consule a même été contrainte de renoncer à accueillir le public sur rendez-vous, faute d’assurance de pouvoir honorer le traitement des demandes !

Peu après mon dernier passage en juillet 2016, Cécile Longe, consule générale s’est adressée à la direction des Systèmes d’information du ministère, tandis que, de mon côté, j’ai dénoncé cette situation, que nous retrouvons également dans d’autres postes, à la tribune du Sénat lors du débat budgétaire. Malheureusement sans résultat pour l’instant.

Enseignement français

Réseau scolaire

(à l’image : au milieu des élèves du collège Notre-Dame de Nazareth). Au Liban, l’enseignement français est proposé par 41 établissements homologués (6 conventionnés avec l’AEFE : 5 du réseau MLF et 1 de Présence protestante). Il est à noter que le réseau ne compte aucun établissement en gestion directe (EGD).

Au total, 55.500 élèves sont scolarisés dans les niveaux homologués. En marge, il existe un “vivier” très important d’élèves.

Tous ces établissements doivent recruter chaque année de très nombreux enseignants, On assiste à un véritable “mercato”, explique Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint en charge de l’éducation, ce qui crée une tension permanente entre les établissements.

Pour pallier le problème, M. Tillmann a fait émerger l’idée d’un centre de formation des enseignants : son ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2017.

Lors de notre entretien, Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban, m’a confié que ce projet était devenu sa priorité.

Je me réjouis d’une telle initiative qui, je l’espère, va être imitée dans d’autres pays.

Lors de la nomination de Christophe Bouchard à la tête de l’AEFE, je lui avais indiqué que nous devrions créer un réseau de formation destiné aux enseignants en français à l’étranger.

Lycée Nahr Ibrahim

Le lycée Nahr Ibrahim est un établissement géré par la Mission laïque française (MLF) et conventionné avec l’AEFE. Il accueille près de 1400 élèves de la petite section de maternelle au baccalauréat.

L’équipe de direction du lycée conduite par le proviseur Jean-Louis Michel a mis en exergue les efforts de formation DELF des personnels. Cette exigence répond à l’attente des familles attachées à la qualité de l’enseignement en langue française.

Par ailleurs, j’ai apprécié le sérieux avec lequel l’établissement appréhende le renforcement des contraintes de sécurité. Des mesures d’investissements et des nouvelles procédures ont d’ores et déjà été adoptées.

Lycée franco-libanais MLF Verdun

 (g. à d.) Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint, et Éric Krop, proviseur, m’ont fait découvrir le lycée franco-libanais MLF Verdun de Beyrouth.

Situé au cœur de la ville, cet établissement accueille 2330 élèves de la maternelle à la terminale.

Par la suite, 12% des élèves poursuivra des études supérieures en France et 85%  au Liban (une moitié en université francophone, l’autre moitié en université anglophone).

Collège Notre-Dame de Nazareth

Le collège Notre-Dame de Nazareth est une véritable institution née en 1873, en plein cœur de Beyrouth.

Depuis toujours l’école fait le plein. Elle scolarise les enfants de la petite section de maternelle au baccalauréat.

J’ai été accueilli par Sœur Magida Fehli, Supérieure du collège, et Henry Bakhos, son directeur adjoint, avant de rencontrer les élèves.

En compagnie du conseiller Serge Tillmann, j’ai découvert un établissement homologué remarquablement dynamique.

Après les travaux du stade, le prochain projet qui porte sur près de 5 millions de dollars consistera à bâtir un amphithéâtre et un parking pour vider les véhicules de l’intérieur de l’établissement.

En circonscription au Liban : participation à la 6ème Semaine de l’eau

(à l’image) Invité à Beyrouth par le ministre de l’Energie et de l’Eau du Liban, César Abi Khalil, j’ai eu le plaisir de prononcer deux discours lors de la 6ème semaine de l’Eau, événement organisé sous la direction de mon ami Fadi Comair, directeur des Ressources hydrauliques et électriques auprès du ministre.

Cette conférence intitulée “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?” fut occasion de retrouver plusieurs experts qui nous ont honorés de leur présence à Paris, lors des deux colloques organisés avec Fadi sur le thème de l’Hydro-diplomatie, un concept qu’il a forgé et diffusé.

La gouvernance de l’eau suscite de nombreuses dissensions et seule une approche consensuelle et équitable entre Etats doit cadrer les réflexions.

Dans son intervention, Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, a appelé à la création d’une Haute Autorité Energie-Eau qui aurait compétence sur les divers pays de la région.

Pierre Roussel de l’OIEau a illustré le nexus eau-energie-alimentation à partir du bassin Loire Bretagne.

De son côté, le professeur Scoullos (GWPMed) a plaidé pour une plus grande solidarité entre les pays de la zone Méditerranée pour affronter en commun les changements climatiques.

Mon intervention lors de la cérémonie d’ouverture mesurait le chemin parcouru depuis le 20 février 2015 date de mon premier déplacement parlementaire au Liban, organisé par Patricia Elias Smida, représentante de l’UDI locale.

M’inscrivant dans une démarche initiée par Jean-Louis Borloo, j’avais promis à l’ancien ministre de l’Eau, Arthur Nazarian, d’appuyer ses efforts pour concrétiser le projet CIFME (lire : “Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban” fév 2015). Un an plus tard, le CIFME était inauguré. Si la partie Formation est désormais opérationnelle, il reste à mettre en place le volet Information, comme je l’ai rappelé dans mon discours d’inauguration (lien).

Dans ma seconde intervention lors de la deuxième journée, j’ai rendu compte des préconisations issues du second colloque sur l’hydro-diplomatie de décembre 2016 au Sénat qui portait sur la Jourdain et la Mer morte (lien).

En résumé, le moment est venu de proposer la création d’une agence régionale de bassin pour le Jourdain, sous l’égide des Nations unies. Seule une gestion concertée et transnationale de la ressource que représente le Jourdain peut constituer une solution durable et pacifique pour chaque pays concerné.

En Bref – du 12 déc. au 18 déc. 2016

Estonie : visite de Jean-Michel Enard (12 déc.)

Heureux d’avoir revu au Sénat Jean-Michel Enard, vice-président et cofondateur de la Chambre de commerce franco-estonienne. où il m’avait accueilli sur place fin octobre 2016 (compte-rendu).

Importateur de vins français en Estonie où il vit depuis 2012, son ambition est de rassembler les entreprises françaises au sein de cette chambre pour créer des synergies. Des groupes français de renom ont décidé de devenir membre.

Pays-Bas : accueil d’une délégation du VVD (12 déc.)

(g. a d.) Alexander Kolks, secrétaire politique de VVD au Parlement Européen ; Ferdi de Lange, président du réseau VVD International ; Peter van Kessel, conseiller politique EU pour le groupe VVD au Parlement ; Anne Mulder MP, député des Pays-Bas pour le VVD ; Friso Rip, bureau international du VVD.

J’ai reçu au Sénat une délégation du Volkspartij voor Vrijheid en Democratie (VVD) néerlandais, dont les membres sont tous très impliqués dans la construction européenne.

Martine Bassereau à l’honneur (12 déc.)

J’ai assisté en compagnie de Joëlle Garriaud-Maylam et Christophe-André Frassa à la remise des insignes de Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur à la diplomate Martine Bassereau que j’avais rencontrée lors de mon déplacement au Népal, il y a presque un an (compte-rendu).

Parmi ses multiples préoccupations, on se souvient que l’ex-ambassadrice de France au Népal avait très habilement géré le dossier de Renaud Meyssonnier, incarcéré à l’époque à Katmandou. Nous avons salué Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France, présente à la cérémonie au Quai d’Orsay.

2ème colloque Hydro-diplomatie au Sénat (13 déc.)

J’ai eu l’honneur de présider le colloque intitulé “Hydro-diplomatie et changement climatique pour la paix au Moyen-Orient : le cas du Bassin du Jourdain”.

A l’image, je suis entouré de Fadi Comair, représentant du ministère libanais de l’Énergie et de l’Eau et concepteur de l’événement, ainsi que de Loïc Fauchon, président honoraire du Conseil mondial de l’Eau, président de la Société des Eaux de Marseille.

Cet évènement faisait suite à l’organisation réussie, il y a un an, d’un premier colloque au Sénat qui introduisait le concept d’hydro-diplomatie (l’art de construire la paix autour de l’utilisation raisonnable de l’eau entre pays riverains).

Je remercie chaleureusement tous les experts qui sont intervenus, ainsi que les animateurs des trois tables rondes : Brice Lalonde, président de l’Académie de l’Eau et le sénateur Henri Tandonnet (1ère table) ; Jean-Marie Bockel, sénateur et Jean-François Donzier, secrétaire général du RIOB et DG de l’OIEau (2ème table) ; Elisabeth Lamure, sénatrice et présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises et Michael Scoullos, président du GWP Med (3ème table).

Le compte-rendu du colloque est en préparation.

CFE : Jean-Pierre Cantegrit à l’honneur (13 déc.)

On ne présente plus Jean-Pierre Cantegrit, sénateur représentant les Français de l’étranger depuis 1977. Nous étions nombreux au cocktail dinatoire donné en son honneur par la Caisse des Français de l’Etranger (CFE).

La CFE est une caisse autonome de Sécurité sociale pour les expatriés, dont le sénateur Cantegrit a été le l’initiateur en 1984. Président depuis le premier conseil d’administration en 1985, il a cédé son fauteuil en janvier dernier à Alain-Pierre Mignon, conseiller AFE Asie et Océanie (à ses côtés sur l’image).

Découvrir le portrait de Jean-Pierre Cantegrit sur le site de la CFE.

Handicap : expatriation forcée (14 déc.)

Combien d’années encore nos compatriotes handicapés seront-ils obligés de s’expatrier loin de leur famille, notamment en Belgique, faute de places disponibles en France ?

En commission des Affaires sociales (CAS), mes collègues Philippe Mouiller et Claire-Lise Campion (à l’image) ont présenté un rapport faisant état de 6800 personnes handicapées françaises, dont 1451 enfants, vivant dans un établissement médicosocial rien qu’en Wallonie  !

Lire ma news : “Rapport sur la prise en charge de compatriotes handicapés dans des établissements situés à l’étranger” du 03 janvier 2017

DSAE – 2ème Journée des entreprise & Auditions simplification (14 déc.)

– Échanges de vues pour l’organisation de la Journée des entreprises 2017 au Sénat (lire : Première édition de la Journée des entreprises au Sénat (31 mars 2016) + Échanges avec les entrepreneurs français installés à Londres)
– Auditions simplification avec Marc Guillaume, secrétaire général du gouvernement et David Sarthou, chef du service de la Législation et de la Qualité du droit au SGG.

Entreprises : inauguration de Yoo Moov (14 déc.)

La “première agence de voyage spatial” (voyage en 3D), Yoo Moov, a ouvert ses portes à Vill’Up Paris !

(g à d) Grichka et Igor Bogdanov, spécialistes de la vulgarisation scientifique ; Élisabeth Lamure, présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) ; Olivier Cadic ; Patrick Fournier, président fondateur du groupe Laser Game Entreprise ; Jacques Denavaut, resp. Yoo Moov (ex-directeur de la communication d’Arianespace).

Saluons ce concept technologique développé par Laser Games Entreprise, un groupe français né à Grenoble il y a vingt ans.

Irlande : rencontre avec son ambassadrice (15 déc.)

(g. à d.) Vivette Lopez, sénatrice du Gard ; Françoise Laborde, sénatrice de la Haute-Garonne et pdte du groupe d’amiité ; Géraldine Byrne-Nason, ambassadrice d’Irlande en France ; Olivier Cadic

Le groupe d’amitié interparlementaire France-Irlande a organisé un passionnant petit déjeuner de travail autour de Géraldine Byrne-Nason, ambassadrice d’Irlande.

Les conversations ont évidemment porté sur les conséquences probables du Brexit. Résolument pro-européenne, l’Irlande redoute les conséquences néfastes pour son économie et répugne à limiter toute liberté de circulation. J’ai fait part de mes récents déplacements à Belfast et Dublin, où la principale inquiétude des élus irlandais du nord et du sud que j’ai rencontrés était de voir s’ériger une frontière recréant une partition de l’île.

Lire le compte-rendu de cette réunion du groupe d’amitié.

Inde : un cas unique de protection consulaire (15 déc.)

(g. à d.) Gaëlle Rivas, juriste pénaliste ; Annick Billon, sénatrice de la Vendée ; Olivier Cadic ; Vivette Lopez, sénatrice du Gard

J’ai fait la connaissance de Gaëlle Rivas lors de mon déplacement en Inde, en janvier 2016 (compte-rendu). Mes collègues Annick Billon et Vivette Lopez ont apprécié le récit de son expérience à l’ambassade de New Delhi à la lumière de leur propre combat pour le droit des femmes.

En 2013, à l’initiative de François Richier, notre ambassadeur en Inde, Gaëlle a créé un bureau d’aide aux victimes au sein même de l’ambassade. Elle a connu 122 situations impliquant la communauté française (accidents de la route, vols, agressions sexuelles, violences conjugales…), avant de retourner en France. Mais ce bureau perdure et constitue toujours un cas unique dans notre réseau diplomatique et consulaire.

UFE Monde : conseil d’administration (15 déc.)

Participation au dernier conseil d’administration de l’année 2016 de l’UFE Monde, présidé par Gérard Pélisson.

A l’image : Ronan Le Gleut, François Barry Delongchamps, Olivier Cadic, Françoise Feunteun Conestabile, Roland Raad, Gérard Pélisson, Alain Pierre Mignon, Blandine Donot, Michel Calvet, Marie-Françoise de Tassigny, Geoffrey Party, Marc Boudin, Jean-Louis Mainguy et Christiane Kammermann.

Nous nous sommes félicités du travail accompli cette année, mais l’UFE était bien triste puisque deux administrateurs historiques nous ont quittés pour toujours : Françoise Lindemann (présidente de l’UFE Rio) et Bernard Cariot (président d’honneur de l’UFE Wurtemberg).

UFE Monde : cocktail (15 déc.)

Le conseil d’administration a été suivi par un cocktail grâce à nos partenaires-sponsors dans le cadre Art Nouveau de la Banque Transatlantique de Paris.

(A l’image), le président Gérard Pélisson s’adresse à Marc Boudin, délégué général, pour rendre hommage à l’excellent travail de l’équipe du siège, au service de près de 200 représentations UFE dans le monde.

Plusieurs parlementaires étaient présents : Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Schmid, Jean-Pierre Cantegrit, Christophe-André Frassa ou Louis Duvernois.

Mobilité internationale européenne (16 déc.)

(g. à d.) Guillaume Dufresne, DG du groupe CEI, Centre d’échanges internationaux ; Olivier Cadic ; Jean-Pierre Pont, expert en mobilité internationale.

Guillaume et Jean-Pierre ne se connaissaient pas, très étonnamment. Ils vont travailler sur les moyens, notamment à travers de fonds européens, de créer un réseau européen en faveur de l’emploi des jeunes français. L’idée serait de multiplier des centres du type Charles Péguy à Londres qui fournit un millier d’emplois par an.

International : bénévolat sénior de compétences (16 déc.)

Rencontre avec Dominique Lehodey de l’ECTI, une association de 2000 bénévoles retraités qui interviennent pour accompagner les entreprises, les administrations ou collectivités.

Leur objectif est de favoriser le développement économique en France et à l’international. Puisque M. Lehodey est responsable de la zone Afrique et Océan Indien, je l’ai mis en relation avec des entrepreneurs du Burkina Faso pour constituer une ressource susceptible de répondre aux attentes directes du Premier ministre, Paul Kaba Thieba.

Charles Henry Chenut à l’honneur (16 déc.)

Alain Bentéjac, président du CNCCEF (Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France) a remis les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite à Charles Henry Chenut.

J’ai participé à cette cérémonie qui a rendu hommage au travail accompli par Charles Henry depuis 15 ans au service de notre commerce extérieur, en qualité de conseiller et de vice-président du Comité national (CNCCEF). Il a facilité le dialogue avec les pouvoirs publics (Quai d’Orsay ou ministère des Finances), notamment sur le financement de l’entrepreneuriat pour les Français de l’étranger.

Rappelons que Charles Henry est avocat associé du premier cabinet brésilien en France et le candidat UDI aux législatives dans la 2ème circonscription (Amérique latine).

Diner UDI-Monde (16 déc.)

La veille du congrès UDI-Monde à Paris, j’ai passé un moment convivial avec les candidats UDI-Monde pour les prochaines législatives : Pierre-olivier Bousquet, Pascal Capdevielle, Caroline Laporte, Pascal Badache, Patricia Connell et Benoit Mayrand.

Nous sommes tous unis pour une alternance européenne, libérale et écologique !

Congrès UDI-Monde (17 déc.)

2ème congrès UDI-Monde au siège au parti. 14 pays étaient représentés à travers tous les participants !

Atelier de la matinée : les thèmes de campagne des Français de l’étranger pour les Législatives 2017.

Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde est intervenu pour un tour d’horizon politique.

Je remercie tous les délégués et élus UDI pour leur participation active, ainsi que Meyer Habib, député des Français de l’étranger, pour ses conseils avisés sans jamais se départir de son humour.

HEBDOLETTRE n°64 – Europe et “Brexit Tour” (édito) – Consulat d’Edimbourg : le ministre JM Ayrault me répond – Alerte Protection diplomatique – En circonscription au Liban / Beyrouth (20-22 juillet 2016) – UDI Actualité

Lire : l’HEBDOLETTRE n°64 – 06 septembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°64

“Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans les crises”, écrivait Jean Monnet, le visionnaire fondateur de l’Europe.

La crise née du Brexit aura eu ce mérite : l’idée européenne revient en force et mobilise largement, y compris au Royaume-Uni. Qu’on le veuille ou non, le repli sur soi ne saurait constituer une orientation salutaire dans un monde qui se globalise.

Ainsi, l’idée d’une Défense européenne portée par l’UDI, raillée par les nationalistes pendant la campagne des élections européennes de 2014, s’impose peu à peu. Le président de la République l’a invoquée devant tous nos ambassadeurs réunis à l’Elysée, la semaine dernière : “L’Europe doit impérativement se doter de toutes les capacités militaires, des ressources industrielles nécessaires pour construire son autonomie stratégique”.

Pour sa part, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen de 2010 à 2014, s’est réjoui que l’on remette d’actualité cette idée lors de cette même Semaine des ambassadeurs : “la peur et l’angoisse accroissent le repli sur soi. Il faut transformer cette peur en espoir, car l’Europe a des résultats”, justifia-t-il.
Visuel HL55

Du reste, “que seraient devenues l’Espagne, l’Allemagne après la chute du Mur, tout comme les Etats baltes et les pays de l’Est, sans l’Union européenne ?”, s’est interrogé Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, lui aussi présent à Paris pour participer à une table ronde consacrée à l’Europe.

“La persévérance est la mère de tous les triomphes”, écrivait Victor Hugo.

Après avoir rencontré plus de 2000 personnes lors de conférences organisées à Edimbourg, Londres, Leeds, Bristol et Birmingham, je poursuivrai mes réunions publiques à Dublin le 5/9, à Belfast le 6/9, à Aberdeen le 7/9 et à Londres le 8/9 pour faire valoir que l’Union européenne est le seul chemin susceptible de nous permettre de répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés (renseignements & inscriptions).
Découvrir l’HebdoLettre n°64

En circonscription en Jordanie – Amman / 23-25 juillet 2016

AmbassadeurJe remercie David Bertolotti, notre ambassadeur de France en Jordanie, pour son implication dans l’organisation de mon déplacement. Son engagement est total au service du développement économique français et il joue un rôle précieux au sein de notre communauté d’affaires.

Nommé en 2015, il effectue sa première mission en qualité d’ambassadeur en Jordanie, un pays qui se veut un exemple de modération et de modernité au Proche Orient. La relation franco-jordanienne est aujourd’hui exemplaire, tant sur le plan politique qu’économique et culturel.

La Jordanie du roi Abdallah II est un acteur important en faveur de la paix dans la région et l’accueil des réfugiés syriens (1,3 millions). Mais cette hospitalité accentue les tensions économiques et sociales dans ce pays de 10 millions d’habitants déjà en prise avec de nombreux réfugiés palestiniens et irakiens.

Hydro-diplomatie

MIERencontre avec Hazim El Nasser, ministre de l’Eau

Hazim El Nasser, ministre de l’Eau et de l’Irrigation en Jordanie m’a reçu en compagnie de David Bertolotti, ambassadeur de France, Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban et Georges Comair, ingénieur Suez Consulting.

La Jordanie est le 4ème pays le plus pauvre en eau du monde. Elle dispose de 156 m3 d’eau par habitant et par an, une quantité bien inférieure au seuil de pénurie d’eau fixé à 1000 m3, et également en dessous du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 d’eau par an et par personne.

En comparaison, la France dispose de 3000 m3/habitant/an.

Le ministre a été impliqué dans de nombreux projets relatifs à l’eau, comme la plus grande usine de traitement des eaux usées du pays (Samra), le projet Disi ou les études du projet du canal Mer Rouge/Mer Morte. Hazim El Nasser est ainsi devenu un expert des questions hydrauliques et une personnalité incontournable pour relever les défis de son pays.

Ce fut aussi l’occasion d’évoquer le projet d’organisation d’une seconde conférence sur l’hydro-diplomatie au Sénat le 13 décembre 2016, à l’initiative d’Arthur Nazarian, ministre de l’Eau et de l’Energie du Liban et de Fadi Comair.

DISI2Station de pompage et de contrôle de Disi (Suez)

Jean-Marc Ponte, directeur exécutif de DAOM (“Disi Amman Operation Maintenance”), filiale 100% de Suez Environnement, m’a accueilli sur son site au sud d’Amman, en compagnie de Souhir Agha, attachée au service économique à l’ambassade de France en Jordanie et de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban.

DISIDAOM a remporté un contrat de services de 25 ans pour l’acheminement vers Amman de 100 millions de m3/an d’eau potable, en provenance de la nappe fossile géante de Disi (325 km) sur la frontière de l’Arabie Saoudite.

L’infrastructure, prévue pour durer 50 ans, fournit désormais un quart de l’eau potable consommée dans le pays.

Le site industriel visité comprend la station de contrôle de l’infrastructure et la dernière station de pompage avant la capitale.

Relations commerciales

MICRencontre avec Yousef Al-Shamali

Entretien avec Yousef Al-Shamali, secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce jordanien et David Bertolotti, ambassadeur de France en Jordanie.

L’Union européenne est le premier fournisseur de la Jordanie, devant l’Arabie Saoudite, la Chine et les Etats-Unis.

A souligner que la France se place au 6ème rang des investisseurs étrangers, derrière les Etats du Golfe et à parité avec les Etats-Unis !
CCI1CCI France Jordanie (Cafraj)

(g. à d.) Olivier Cadic ; David Bertolotti, ambassadeur de France en Jordanie ; Ibrahim Kattan, directeur général de la CCI France Jordanie ; Laurence Ledger, conseillère consulaire pour la Jordanie ; Najwan Naicho, en charge du soutien aux entreprises à la CCI ; Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban.

Créé en 1998, le club d’affaires franco-jordanien (Cafraj) se transforme en chambre en 2012 et intègre le réseau CCI France International. La Chambre compte 318 membres et constitue le premier réseau de la communauté d’affaires franco-jordanienne. Un forum d’affaires sur le grand projet “Mer Morte – Mer Rouge”, qui constitue un marché d’un milliard de dollars, aura lieu le 3 octobre 2016.

La CCI prévoit également l’organisation de la 2ème édition de la French Week, du 20 au 26 novembre prochain, incluant notamment un événement mettant en valeur les produits français et la destination France au sein du nouveau quartier d’affaires d’Abdali.

OrangeTechnocentre Orange d’Amman

Le technocentre a été créé en 2008. Sa mission principale est de définir la stratégie produits et services d’Orange dans les 20 pays de la région “Moyen-Orient et Afrique du Nord” (Mena), où le groupe possède des filiales.

Jerome Henique, CEO d’Orange Jordanie, nous a présenté ses installations, ainsi que les derniers développements de notre opérateur en matière de télécoms. L’enjeu consiste à s’adapter aux changements de la demande locale.

Orange est bien implanté sur le marché jordanien en pleine croissance. La concurrence est intense et axée sur les nouvelles technologies (4G, fibre optique) plutôt que sur les prix.

DinerDiner de la communauté française et d’affaires

Après m’avoir accompagné au ministère du Commerce, au ministère de l’Eau, puis à la Chambre de Commerce, notre ambassadeur David Bertolotti a organisé un diner à la Résidence de France pour me permettre d’échanger avec de nombreux représentants de la communauté d’affaires (Société Générale, Carrefour, Suez, ADP, Orange, DAOM, CCI…).

Notre ambassadeur a soutenu que la prospérité économique était une clé essentielle pour la stabilité politique de la Jordanie, pays plus que jamais ami de la France. Amplifier nos relations commerciales, dans les deux sens, doit contribuer de manière déterminante à renforcer cette économie.

En 2014, le montant des exportations de la France vers la Jordanie était de 289M, contre 12M€ d’importations françaises.

Communauté française

ConsulatRéunion au consulat

Au consulat avec deux acteurs de la communauté française de Jordanie (g. à d.) Laurence Ledger, conseillère consulaire pour la Jordanie et l’Irak et Dounia Liabastre, présidente de l’UFE Jordanie. Elles font preuve d’un dévouement exemplaire auprès des expatriés français, dont certains sont confrontés à d’immenses difficultés.

ConsulAujourd’hui, 1739 Français sont inscrits au Registre, dont 40% de binationaux. Du fait des crises régionales et de la fermeture de notre ambassade à Damas en 2012, la section consulaire est plus en plus sollicitée pour une aide financière ou d’accompagnement (hospitalisation, rapatriement…). 27 dossiers ont été traités en 2015.

Dans le prolongement de ces entretiens, Arnaut Rayar, consul général en Jordanie (à l’image), m’a décrit une communauté de ressortissants bien intégrée et relativement sereine, partagée entre des résidents de longue date, des membres de la communauté d’affaires et des humanitaires (MSF, MDM, Handicap International, ACF, ACTED…).

Politique

NadiaRencontre avec Nadia Hashem Aloul

(g. à d.) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Nadia Hashem Aloul, ex-ministre des droits de la Femme de Jordanie.

La condition féminine s’est progressivement dégradée, nous a confié Nadia Hashem Aloul. Elle était meilleure il y a 20 ans !

A cet égard, le contenu des manuels scolaires est révélateur depuis que les religieux s’en occupent. On constate l’évolution des mentalités dans les illustrations, par exemple. Auparavant, on pouvait voir une fille jouer au ballon avec un garçon. Avec le temps, subrepticement, ce sont les garçons qui jouent au ballon et la fille qui regarde. Aujourd’hui, celle-ci porte un voile et elle est séparée du garçon. De manière insidieuse, la femme est mise de côté. La Jordanie a désormais le plus faible taux d’occupation des femmes au travail dans tout le Golfe.

En circonscription au Liban – Beyrouth / 20-22 juillet 2016

Second déplacement au Liban, toujours aussi passionnant à travers un programme qui m’a conduit à rencontrer les autorités libanaises, dont le Premier ministre du Liban, Tammam Salam, le général Kahwaji et Raymond Araygi, ministre de la Culture.

PM2(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau ; Olivier Cadic ; Tammam Salam, Premier ministre et Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban.

Ces rencontres officielles ont été rendues possibles grâce à Arthur Nazarian, Fadi Comair et Patricia Elias Smida.

A Beyrouth, notre ambassadeur Emmanuel Bonne personnifie la forte implication de la France et de l’Union européenne pour aider ce pays particulièrement affecté par les conséquences du conflit en Syrie.

Communauté française

AmbassadeurAccueil à l’Ambassade

Petit déjeuner de travail à la Résidence des Pins autour de l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, en présence de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Jacques de Lajugie, chef du service Économique ; Marie Maamari, conseillère export chez Business France ; Stéphane Attali, DG de l’ESA ; Marguerite Morzy, chef du service des Affaires sociales au consulat ; Denis Louche, conseiller de Coopération et directeur de l’IFL.

Nous avons fait un tour d’horizon des opportunités offertes par le Liban à nos entreprises. “Le Liban est une porte d’entrée essentielle dans cette région du monde”, a rappelé Emmanuel Bonne.

Ce pays dispose d’un réseau de partenaires économiques et financiers susceptible de faire rayonner nos entreprises au Moyen-Orient et en Afrique.

 ConseilDéjeuner avec les conseillers consulaires

Le consul adjoint, Frédéric Schmutz, a réuni les élus consulaires : Jean-Louis Mainguy (Conseiller AFE et vice-pdt de la CFE), Ghassan Ayoub, Charles Kanaan et Denise Revers-Haddad (ex-vice présidente de l’AFE).

Le problème principal est la récurrence des problèmes informatiques du consulat. Chacun s’accorde à qualifier cette situation de désastreuse, puisqu’elle impose de mobiliser un à deux agents du consulat chaque jour pour pallier les déficiences de l’outil informatique.

En outre et forts de leur expérience de travail à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), Jean-Louis Mainguy et Denise Revers-Haddad ont déploré “la perte du lien” entre l’Administration et les élus de cette assemblée. Ils pensent que cette évolution est une conséquence du fait que le ministre n’est plus le président de l’AFE depuis la réforme de 2014.

Les 4 élus consulaires du Liban ont suggéré la mise en place de “réunions territoriales”, lors des sessions AFE, regroupant les élus locaux et les responsables au Quai d’Orsay des zones concernées (exemple : le Moyen-Orient).

Politique

PM1Rencontre avec le Premier ministre libanais

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le Premier ministre du Liban, Tammam Salam. L’entretien m’a permis de découvrir une personnalité clairvoyante et pédagogue.

Nous avons longuement évoqué les conséquences de l’arrivée de plus d’un million et demi de Syriens sur le territoire libanais. L’occasion de dire à M. Salam que si la France avait reçu, proportionnellement à sa population, autant de réfugiés que le Liban, leur nombre aurait été de 30 millions en 4 ans !

En assortissant l’aide internationale de conditions, on ne permet pas au gouvernement libanais de mener une politique optimale et équilibrée en faveur des Libanais et des réfugiés Syriens.

J’ai assuré le Premier ministre que je relaierai ses propos en France en rappelant l’attitude exemplaire du Liban qui n’a jamais exercé de pression pour obtenir de l’aide, à la différence des autorités turques.

Nous avons aussi évoqué la récente venue du président du Sénat, Gérard Larcher, ami inconditionnel du Liban.

Le Premier ministre a été très élogieux sur l’action et les résultats obtenus par Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban qui a initié cette rencontre. Il a souligné également l’importance du travail accompli par le directeur général du ministère, Fadi Comair.

Capture GreenGreen Area : “M. Salam évoque avec le Sénateur Cadic la mise en place d’un centre d’informations sur l’eau”

Le site d’information Green Area a couvert notre rencontre avec le Premier ministre, Tammam Salam, en ces termes :

(…) M. Cadic a déclaré, au terme de la réunion, avoir évoqué avec M. Salam du progrès réalisé depuis un an en ce qui concerne la création d’un centre d’informations et d’entraînement relatif à l’eau. “Nous avons également évoqué des sujets liés à la sécurité, ainsi que la nécessité de soutenir le Liban pour qu’il puisse affronter le déplacement aggravé depuis le début du conflit en Syrie », a-t-il en outre dit. Et d’ajouter: “Le message que m’a fait porter le PM est que l’aide concrète n’est pas conditionnée. C’est un message fort, clair et direct que je vais transmettre en France”.

General2Rencontre avec le chef des armées

Entretien avec Jean Kahwaji, général en chef des armées du Liban, en présence de Fadi Comair.

Cette rencontre fut l’opportunité de saluer l’action exemplaire de l’armée libanaise, garante de la stabilité de l’État.

Le général Kahwaji m’a décrit avec beaucoup de clarté et de conviction les manières de combattre Daech et Al Nosra. Sa vision mérite d’être partagée en France. Je forme le vœu que les parlementaires français puissent l’auditionner au plus tôt. Son expérience en matière de lutte contre le terrorisme nous serait très profitable.

Culture1Rencontre avec le ministre de la Culture

Ma discussion avec Raymond Araygi, ministre de la culture du Liban, en charge de la conservation d’un riche patrimoine culturel, a été riche d’enseignements.

Avocat de métier, le ministre plaide aujourd’hui pour la résistance culturelle face aux extrémistes qui tentent de faire régner la peur : “Ils veulent tuer notre façon de vivre. L’homme doit croire dans la raison”, nous dit-il.

Ce fut une nouvelle rencontre marquante de mon déplacement.

AssembleeRencontre avec les députés libanais

(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Abdellatif Zein, député et président de la commission des Affaires étrangères et Farid Elias Khazen, député et secrétaire général de la commission.

Le conflit en Syrie va se prolonger des années. Cette guerre fragilise le Liban, parce qu’elle engendre des problèmes démographiques, économiques, sociaux et sécuritaires.

J’ai soutenu que le Liban était en première ligne d’un conflit mondialisé. Les problématiques du Liban sont donc celles de l’Europe. Notre engagement doit être total pour aider le Pays du cèdre à surmonter cette éprouvante situation.

Hydro-diplomatie

MEE3Ministère de l’Énergie et de L’Eau

(g. à d) Olivier Cadic ; Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban, et Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au même ministère.

Seize mois après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu le privilège d’être à nouveau reçu par le ministre Nazarian. Nous avons évoqué les progrès de son action en faveur de l’hydro-diplomatie et les suites de la conférence que nous avons co-présidée au Sénat, au moment de la COP21 (lire : “Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix“)

Le projet CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau), labellisé par l’UpM (Union pour la Méditerranée), auquel j’ai apporté mon soutien pour le financement de la composante Formation, a été inauguré en mai dernier.

MEE5Des travaux complémentaires vont être engagés et nous avons préparé une nouvelle initiative en faveur de la création d’un Observatoire méditerranéen du développement durable.

Le ministre m’a remis un trophée en souvenir de ma contribution à l’avancement du projet CIFME. J’ai été sensible à cette marque d’attention.

Rappelons que ce projet avait été porté en 2008 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Environnement, dans une démarche visionnaire auprès de l’UpM.

Liban_BarraTweetBarrage Chabrouh

Visite du barrage Chabrouh, fleuron de l’ingénierie hydraulique française en compagnie de Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Electriques au ministère de l’Energie et de l’Eau au Liban, qui a été l’artisan de cette réussite.

Le barrage sert de cadre aux travaux pratiques du CIFME, Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau.

Culture française

Liban_StJosephUniversité Saint Joseph

(g à d) Patricia Elias Smida ; Olivier Cadic ;  Père Salim Daccache ; Fadi Comair.

Le Père Salim Daccache, recteur de l’université de Saint-Joseph (USJ), est un acteur clé de la francophonie au Liban.

Afin d’endiguer une nette tendance des étudiants libanais à se tourner vers les universités anglo-saxonnes, le recteur préconise une aide de la France pour renforcer les cours de français dans les classes du secondaire des écoles privées libanaises.

Nous avons par ailleurs évoqué Beritech, le technopole qui joue le rôle de couveuse de start-up au sein de l’USJ.

Social

Arc1Association Arc-en-Ciel

(A gauche de l’image) Georges Xanthopoulos dirige l’un des 13 centres Arc-en-Ciel implantés au Liban qui aident les personnes en difficulté ou en situation de handicap.

Par exemple, ses ateliers fabriquent ou réparent des fauteuils roulants.

70% de ces activités sont couvertes par le ministère des Affaires sociales libanaises qui veille à ce que toutes les personnes en situation de handicap (100.000 détenteurs de carte au Liban) puissent disposer gratuitement d’un fauteuil roulant, si nécessaire.

Arc2Le centre que nous avons visité avec Patricia dispose également d’un dispensaire qui reçoit chaque jour une centaine de patients.

L’association s’est également engagée dans le développement durable en organisant un système de tri sélectif des déchets.

Pour en savoir plus: www.arcenciel.org