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HEBDOLETTRE n°88 – Démocratie participative (édito) – CCI France International, l’art de changer tout en restant soi-même – La DSAE visite le port du Havre (vidéo) – Souveraineté numérique européenne : l’initiative de Catherine Morin-Desailly – En Bref du 19 juin au 09 juillet 2017 (Sénat – Circo) – En circonscription au MONTÉNÉGRO : Podgorica / 22 au 25 juin 2017

Lire : l’HEBDOLETTRE n°88 – 18 juillet 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°88

Fait très rare pour un président de la République, Emmanuel Macron s’est invité au Sénat, hier après-midi, lors de la Conférence nationale des Territoires. Il a saisi l’occasion de réaffirmer devant les élus locaux ses engagements au sujet des collectivités locales.

En matière de fiscalité, Emmanuel Macron souhaite associer les élus à son action réformatrice. Il reprend à son compte les ingrédients d’une recette parfaitement éprouvée : prendre le temps de remettre les choses à plat (jusqu’au printemps), associer largement les parties (refusant une “commission simplement administrative”), donner la liberté de s’organiser et le “droit d’expérimenter”, jouer la transparence et mesurer les progrès (lors des conférences semestrielles)…
Visuel HL85

En 2006, j’avais proposé ce concept de management participatif pour créer un plan Ecole au Royaume-Uni. Création d’un tableau de bord de l’offre d’enseignement français, assemblées générales pour une réflexion ouverte et non partisane, groupes de travail pour exécuter les actions décidées collectivement, comités de pilotage semestriels autour de l’ambassadeur pour évaluation des résultats et décisions. Les résultats furent si éloquents qu’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères décida d’étendre cette pratique au monde entier en 2011 (voir le billet).

Mais dans la pratique, l’administration a beaucoup de mal à partager la décision… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°88

HEBDOLETTRE n°84 – Marchons, marchons… (édito) – Edouard Philippe au JT de TF1 – A l’étranger, neuf Français sur dix ont voté Macron – En Bref du 10 au 30 avril 2017 (Sénat et Circo.) – Déclaration de revenus avancée 2016 pour les non-résidents – UDI : législatives à l’étranger – En circonscription : ITALIE – Milan & Rome (26 – 30 avril 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°84 – 16 mai 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°84

La présidentielle est derrière nous !

Après ces mois de campagne et de psychodrames, Emmanuel Macron a été élu président de la République en rassemblant deux Français sur trois. Je le félicite chaleureusement et m’en réjouis pour notre pays.

Au second tour, la participation des Français de l’étranger a progressé. Le Front National est terrassé par 89,31%. Petite fierté personnelle : le Royaume-Uni émarge à 95,12% en faveur de Macron. Le Brexit nous a échaudé.

La première décision du nouveau Président a été de nommer Edouard Philippe pour diriger le gouvernement. Le député-maire du Havre est une personnalité de droite aux qualités reconnues de tous. J’ai fait partie de ceux qui ont fait campagne à ses côtés durant la primaire de la droite et du centre en faveur d’Alain Juppé. Je m’associe à ceux qui lui témoignent leur confiance.

Pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, Emmanuel Macron cherche à réunir des personnalités qui pensent différemment pour trouver des solutions nouvelles pour le pays. C’est encourageant. Ce qui vaut pour le gouvernement doit valoir pour le parlement.

Dans un mois, les Français dessineront les contours de la majorité présidentielle. C’est peut-être paradoxal, mais l’histoire de la Vème République nous montre qu’un parti dominant qui légifère sans partage échoue toujours, comme le rappelle Jean-Christophe Lagarde. C’est aux Français qu’il reviendra de décider s’ils veulent à nouveau une majorité qui marche au pas ou bien une majorité plurielle qui marche ensemble.

Visuel HL84 Si les électeurs veulent rompre avec leurs comportements précédents, il leur faudra choisir avec discernement leur député en fonction de ses qualités personnelles plutôt qu’en fonction de son étiquette. Quel que soit le résultat des législatives, la recomposition de la droite et du centre est inéluctable.

Face aux défis traduits des attentes des Français de l’étranger, il n’y a pas de réponses toutes faites. Elles n’existent ni dans le programme de la République en Marche, ni dans celui de l’Union UDI-LR. Le rôle de l’élu prend alors tout son sens, à travers ces deux mots : être constructif. Constructif toujours, même s’il faut parfois être “schumpeterien” et en appeler à la “destruction créative”.

J’aspire à ce que nous sortions enfin de la spirale des changements annoncés, mais à chaque fois reportés. Et les sujets de manquent pas où il faudrait rompre avec le passé pour créer un nouvel élan : l’AEFE, Business France, l’Institut Français, l’universalité du réseau diplomatique, les missions du réseau consulaire…

Si nous y parvenons, alors Emmanuel Macron aura effectivement concrétisé dans ce domaine sa «Révolution». Découvrir l’HebdoLettre n°84

HEBDOLETTRE n°83 – Présidentielle (édito) – Tribune d’Alain Juppé : Non! – JC Lagarde, pdt UDI, vote E. Macron – Marc Cormier, conseiller consulaire Canada, rejoint l’UDI (portrait) – Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2017 (réserve) – Revue de presse – En circonscription : ALLEMAGNE – Hambourg (7-8 avril 2017) – En circonscription : MAROC – Rabat & Casablanca (11-13 avril 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°83 – 03 mai 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°83

Emmanuel Macron : 40,40% ; Marine Le Pen : 6,48%. Le vote des Français de l’étranger au 1er tour de l’élection présidentielle a le mérite d’une grande clarté concernant les deux finalistes.

Leur message était attendu. Il n’a pas déçu.

La France fait désormais face à un péril. Une victoire de Marine Le Pen ne constituerait pas un saut dans l’inconnu pour notre pays mais un saut dans le chaos : chaos moral car le FN a toujours cherché à diviser les Français, chaos économique et social, car la sortie de l’euro, le retour de la retraite à 60 ans ou bien les 160 milliards de dépenses supplémentaires que propose Le Pen se traduiraient par l’appauvrissement de tous les Français après une dévaluation massive, un déficit et une dette qui conduiraient la France vers la banqueroute.

Pour conjurer ce danger absolu, je voterai pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.

De nombreuses calomnies circulent actuellement sur les réseaux sociaux pour porter atteinte à sa candidature. Alain Juppé en a souffert lors de la primaire. Nous avons observé ces propagations de fausses nouvelles pendant la campagne sur le Brexit et la présidentielle américaine.

Il me paraît donc opportun de vous faire partager ma perception.

Visuel HL55Les 133 heures de débats au Sénat sur la loi “Croissance, activité et égalité des chances économiques” portée par Emmanuel Macron au printemps 2015 nous ont permis de découvrir un ministre courageux et combatif, face aux attaques qui venaient bien souvent de son propre camp.

Membre de l’opposition, j’avais déposé 56 amendements à son projet de loi. Fait rare et preuve de son ouverture d’esprit, le ministre était venu devant les sénateurs de mon groupe UDI-UC pour expliquer son texte et dialoguer avec nous avant l’ouverture des débats en séance publique (lire l’article).

Pour remercier les sénateurs de toutes tendances qui participaient aux sessions de nuit, il nous proposait à l’occasion de prolonger nos échanges autour d’une collation en toute convivialité. Je trouve que ce n’est pas anecdotique.

C’est grâce à cette proximité que j’ai pu lui soumettre le projet du CIFME au Liban initié par Jean-Louis Borloo alors ministre (lire l’article). Il en a immédiatement compris l’importance. Comme il me l’a promis, quelques jours plus tard, il débloquait la situation auprès de l’AFD. J’ai apprécié son écoute et son efficacité. Je ne doute pas de sa volonté de rassembler des personnalités d’opinions diverses afin de créer une nouvelle cohésion nationale.

Suite au Brexit, on nous promettait une désagrégation de l’Union européenne. Après le déclenchement de l’article 50 par le Royaume-Uni, le Conseil européen s’est réuni. Les 27 chefs d’Etat de l’U.E. ont été unanimes pour défendre l’Union. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise.

Le monde nous observe. Pour l’image de la France et son avenir, je souhaite profondément que le résultat de l’extrême droite soit le plus faible possible et que nos compatriotes se rassemblent pour défendre ensemble nos valeurs républicaines en votant en masse dimanche pour Emmanuel Macron. Découvrir l’HebdoLettre n°83

HEBDOLETTRE n°80 – Alain Juppé (édito) – UDI : Législatives – En Bref du 27 fév. au 12 mars 2017 (Sénat et Circo.) – Médias (Brexit – Gabon) – Condamnation de la “clause Molière” (vidéo) – Ma question écrite sur les difficultés engendrées par Crit’air – En circonscription : GABON / Libreville et Port-Gentil (26 fév.- 1er mars 2017) – En circonscription : COTE D’IVOIRE / Abidjan (2-3 mars 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°80 – 24 mars 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°80

Quel destin que celui de Matthias Fekl !

On se souvient qu’il avait été nommé dans la précipitation en remplacement de Thomas Thévenoud (qui ne déclarait pas ses impôts), en qualité de secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Tourisme et Français de l’étranger. Et le voici subitement propulsé ministre de l’Intérieur !

Cette fois, il doit sa nomination à la démission de Bruno Le Roux, visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier dans un dossier impliquant ses enfants rémunérés en qualité d’assistants parlementaires.

Visuel HL55 Moins de deux semaines après avoir brillamment échoué à organiser le scrutin électronique des législatives pour les Français établis hors de France qui s’était pourtant bien déroulé en 2012, Matthias Fekl se voit confier la responsabilité du ministère chargé de l’organisation matérielle des élections, mais également de la préparation et du suivi du droit électoral…

Le Président de la République a certainement pensé qu’il était le plus expérimenté si, d’aventure, il fallait annoncer le report des élections présidentielles. Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°80

En Bref – du 31 oct. au 13 nov. 2016

En Circo au Burkina Faso – Ouagadougou et Kokologo (1 au 3 nov.)

burkina_bref(A l’image) Rencontre avec Roch M.C. Kaboré, président de la République du Burkina Faso. J’étais accompagné par Xavier Lapeyre de Cabanes, ambassadeur de France et de Jean-Marie Grosbois, pdt de la chambre de commerce franco-marocaine (CCFM).

– Autres rencontres : Paul Kaba Thieba, Premier ministre ; Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, Jacob Ouedraogo, ministre de l’Agriculture.
– Visites : centre de formation professionnelle agro-mécanique de Kokologo ; lycée St Exupéry ; Institut français ; API-BF (agence de promotion des investissements) ; Centre Médical International.  <Rapport à suivre>

En Circo au Sénégal – Dakar et Saly (4 au 6 nov.)

senegal_bref(A l’image) Avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault, lors de la Journée de défense et citoyenneté pour nos jeunes compatriotes de 16 ans à bord du Dixmude, bâtiment de la marine nationale.

Au programme :
– Réunion avec les conseillers consulaires autour du consul général Olivier Serot Almeras
– Entreprises visitées : Neticoa ; Senemeca ; Le clos des baobabs ; Eiffage.
– Ecoles visitées : lycée français Jacques Prévert de Saly ; école Aimé Césaire ; école Alloys Cobé
– Visites d’organisations : Institut français ; Agence consulaire de Saly ; section Sénégal de l’UFE
<Rapport à suivre>

En Circo au Maroc – Casablanca et Agadir (7 au 9 nov.)

sophie(A l’image) A la COP22, Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l’eau, a annoncé le lancement du « Réseau International des Parlementaires pour l’Eau ».

Casablanca :
– Entretien avec Arnaud de Sury, consul général
– Déjeuner avec les élus consulaires et représentants de la Chambre de commerce franco-marocaine
– Réunion délégués UDI Maroc autour de Pascal Capdevielle
Agadir :
– COP22 avec Hakima El Haïté, ministre marocaine de l’Environnement
– Communauté française au Beldi Country club
<Rapport à suivre>

En Circo au Royaume-Uni – Londres (10 au 13 nov.)

11noveb(A l’image) A Londres, devant la statue du Maréchal Foch, discours du Lord Mayor of Westminster, en présence Sylvie Bernann, notre ambassadeur.

Au programme :
– Meeting de soutien à Alain Juppé
– Cérémonie du 11 Novembre et remise de décoration aux vétérans britanniques du Débarquement
– Culte du souvenir
– Journée pédagogique Parapluie Flam
<Rapport à suivre>

HEBDOLETTRE n°72 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – Solidarité internationale / Journée mondiale des Toilettes : 12 parlementaires français interpellent le gouvernement – Médias : mon article sur l’avenir du travail dans France Forum n°63 (“Think local, act global. 3e révolution industrielle”)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°72 – 24 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°72

Dimanche dernier, nous avons assisté à plusieurs surprises.

D’abord, l’élimination directe de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Ensuite, le score élevé de François Fillon qui a changé l’affiche du second tour anticipée depuis des mois.

Enfin, une forte mobilisation des électeurs pour la primaire de la droite et du centre. A l’étranger, nous avons enregistré 53.084 votants. La dynamique est incontestable et le vote par internet est devenu incontournable.

Je remercie les électeurs établis hors de France. Alain Juppé recueille en effet 45.5%, devant François Fillon (37.3%), tandis que Nicolas Sarkozy est complètement marginalisé (8.7%).

C’est presque le grand chelem : dans 10 circonscriptions sur 11, Alain Juppé se place en tête du vote des Français de l’étranger. Ses scores oscillent entre 40% et 52.4% !

Sur tous les continents, les élus UDI-Monde se sont investis aux côtés des élus du parti Les Républicains pour soutenir le candidat qui avait su les rassembler. Au second tour, Alain Juppé pourra encore compter sur leur détermination et leur mobilisation.

Au tiers de mon mandat, j’ai effectué 161 déplacements auprès des communautés françaises dans le monde. Je connais par le détail vos attentes, vos préoccupations et vos colères, aussi. Dans un document qui vous concerne spécifiquement, Alain Juppé apporte nombreuses réponses et préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Cette partie de son programme s’intitule “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée”, Un titre qui résume la lettre et l’esprit des engagements d’Alain Juppé qui fut, rappelons-le, un Français résident au Canada.

Visuel HL55 Désormais, le débat doit se concentrer sur les projets, programme contre programme.

Pour ma part, Alain Juppé me paraît être la personnalité la plus rassembleuse pour l’emporter en mai prochain face à la gauche et l’extrême-droite afin de garantir l’alternance.

Comme nous l’avons vu au cours de ce premier tour, le vent peut brusquement tourner en quelques jours.

“Dimanche prochain, si vous le voulez, sera une autre surprise”, nous a dit Alain Juppé. Découvrir l’HebdoLettre n°72

HEBDOLETTRE n°71 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Primaire : les élus UDI appellent à voter Juppé – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – En Bref du 25 au 28 oct. 2016 – Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne – Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur – En circonscription : SLOVAQUIE – Bratislava (20-21 sept. 2016) – En circonscription : IRLANDE – Dublin (17 oct. 2016) – Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde (Portrait)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°71 – 17 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°71

Vous avez été 58.472 à vous inscrire pour voter, par internet, à la primaire de la droite et du centre. C’est près de dix fois plus que pour la primaire de la gauche en 2012 (7000 participants).

Il vous revient, dès dimanche, de créer les conditions de l’alternance politique, selon vos propres choix.

Quatre ans après sa fondation par Jean-Louis Borloo, l’UDI parti de centre-droit présidé par Jean-Christophe Lagarde représente la troisième force politique du pays, en nombre de parlementaires.

Comme 46 parlementaires et 600 élus UDI, j’ai cosigné une tribune pour appeler à voter en faveur d’Alain Juppé.

Dans son document “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée“, Alain Juppé dépasse les listes de bonnes recettes. Il préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Lundi soir, au Zénith de Paris, Jean-Christophe Lagarde a salué à la tribune la “vision d’une France à dix ans” d’Alain Juppé. Une vision qui nous sortira enfin d’une politique rafistolée au jour le jour, tout “en refilant les factures à nos enfants”.

Visuel HL55 Dans son discours, Alain Juppé a expliqué comment il allait “réconcilier les Français avec leur avenir” et pourquoi il était “résolument optimiste” (vidéo du meeting)

Il apparaît à beaucoup de nos compatriotes comme la seule personnalité susceptible de l’emporter face aux candidats qui ont choisi l’illusion, l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir.

Le maire de Bordeaux rassemble la droite, le centre et les déçus de la gauche.

En votant ou en faisant voter dimanche, la mobilisation de chacun permettra d’enclencher une nouvelle dynamique positive dont notre pays a tant besoin. Découvrir l’HebdoLettre n°71

En Bref – du 25 au 28 octobre 2016

Réunion des parlementaires autour d’Alain Juppé (25 oct.)

aj_reunion
Alain Juppé
réunit chaque semaine les parlementaires qui le soutiennent dans sa campagne afin de partager informations et attentes.

J’ai participé à cette réunion de cohésion au siège de campagne du candidat. Objectif : mobiliser les électeurs pour favoriser une large participation à la primaire.

Maroc : notre groupe d’amitié invité par l’ambassadeur (26 oct.)

maroc2-hl71(g. à d.) Chabib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France et Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc

Le groupe d’amitié sénatorial France-Maroc a été convié à la Résidence du Maroc en France. L’ambassadeur Chabib Benmoussa nous a fait un compte-rendu de la situation de son pays, rappelant les propos de sa Majesté : “Le Maroc condamne le terrorisme et invite tous les croyants à se mobiliser contre la haine.”

L’ambassadeur a ensuite commenté le résultat des élections législatives qui ont confirmé l’arrivée en tête des islamistes modérés du Parti justice et développement (PJD), devant le Parti authenticité et modernité (PAM),

Chabib Benmoussa a également fait le point sur les enjeux de la COP22 qui se tiendra à Marrakech. Sur place, j’y retrouverai Christian Cambon, président du groupe d’amitié, accompagné d’une délégation à cette occasion.

Andorre : rencontre avec l’ambassadrice (27 oct.)

J’ai eu le plaisir de recevoir Cristina Rodriguez, ambassadrice d’Andorre en France, pour un déjeuner de travail en compagnie de mon collègue Pierre Medevielle. Notre entretien faisait suite à mon déplacement en Principauté, fin août, où j’ai eu l’honneur d’être reçu par le ministre des Affaires étrangères, Gilbert Soboya (lire le rapport).

Nous avons évoqué les possibilités de coopération et divers projets susceptibles de développer les échanges économiques bilatéraux entre la France et Andorre.

Réunion avec Laurent Hénart (27 oct.)

l_henart_o_cadicMaire de Nancy et président du Parti radical (UDI), Laurent Hénart, m’a fait le plaisir de venir me rencontrer au Sénat pour évoquer les attentes des Français de l’étranger.

Successeur de Jean-Louis Borloo à la tête du Parti Radical, ancien-secrétaire d’État à l’Insertion professionnelle des jeunes, son expérience et son jugement nous sont des plus profitables au sein de l’UDI. Laurent participera au prochain congrès de l’UDI-Monde prévu le 17/12/16 à Paris.

Londres : réunion des consuls honoraires (28 oct.)

ch-londres-4Ils jouent un rôle fondamental auprès des expatriés français dans tous les pays : nos consuls honoraires sont le relais de l’administration, avec un dévouement sans faille et à titre bénévole.

Notre ambassadeur à Londres, Sylvie Bermann, a réuni les consuls honoraires venus des quatre coins du Royaume-Uni. Nous avons discuté de nombreux thèmes, tels que les conséquences du Brexit, les questions de Défense, les relations économiques ou encore la coopération culturelle et scientifique franco-britannique. Lire l’article “Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur“.

Londres : Wandsworth for Europe (28 oct.)

mele(g. à d.) Florence Mele (Wandsworth4eu) ; Olivier Cadic ; Patricia Connell, délégué consulaire Londres

Wandsworth est une ville de la banlieue sud de Londres située dans le district éponyme de Wandsworth qui a voté à 75% pour le maintien dans l’UE. Un certain nombre de ses habitants, pro-européens, se sont regroupés pour contester l’idée du repli sur soi.

HEBDOLETTRE n°70 – Programme d’Alain Juppé : “Les Français de l’étranger, un atout pour une France retrouvée” (édito) – En Bref du 18 au 21 oct. 2016 – Sénat : Rapport de la Commission d’enquête “Chômage” – Sénat : Rapport de la Cour de comptes sur l’AEFE (vidéo) – En circonscription : AUTRICHE – Vienne (20-22 sept. 2016) – UDI : Primaire & Agenda – Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°70 – 07 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°70

“Les Français, qui sont de plus en plus nombreux à s’établir hors de France, sont au diapason de cette mondialisation quoiqu’on en dise”. Oui, quoiqu’on en dise. Alain Juppé fait mouche d’emblée dans son programme pour les Français de l’étranger.

Celui qui fut deux fois ministre des Affaires étrangères et professeur à Montréal parle avec une belle conviction de ces Français qu’il a souvent vus s’accomplir avec courage et esprit d’entreprise, rappelant que lorsqu’ils réussissent, c’est la France qui réussit.

En retour, il est conscient que ceux-ci ont “ardemment besoin d’être fiers de leur pays, d’avoir le sentiment qu’il tient son rang”.

Articulé autour de quatre chapitres, le programme d’Alain Juppé formule une analyse critique de la situation suivie d’une somme de mesures à l’échelle des problèmes. Des solutions parfois drastiques qui donnent bien le ton de la réforme : suppression de “l’invraisemblable certificat de vie”, suppression de l’imposition des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine des non-résidents, une “inadmissible autant qu’injustifiée discrimination”. Voilà qui donnerait de l’air autant aux personnes concernées qu’à nos administrations consulaires et fiscales.
Visuel HL55
Pour autant ce programme n’est pas réductible à une liste de bonnes recettes, il sous-tend une ambition tout à fait nouvelle : “Le particularisme de la vie hors de France, fait valoir Alain Juppé, justifie l’élaboration d’une politique globale en faveur des Français de l’étranger”.

Cette politique globale, charpente de la réforme…. Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°70

HEBDOLETTRE n°69 – Rapport de la Cour des comptes sur l’AEFE (édito) – En Bref du 10 au 15 oct. 2016 – Sénat : Certificat de vie (réponse à ma question écrite) – En circonscription : ETATS-UNIS – Miami (14-16 sept. 2016) – Portrait : Georges Dherlin, déléguée UDI-San José (Costa Rica) – UDI : Primaire – Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°69 – 25 octobre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°69

Ce jeudi, la Cour des comptes remettait son rapport sur l’enseignement français à l’étranger (EFE). En 2015, cet enseignement a bénéficié de 492M€ de crédits publics (403M€ pour l’AEFE et 89 M€ pour les bourses). En parralèle, les frais de scolarité acquittés par les parents d’élèves se montaient à 1,8 milliard d’euros.

Depuis l’arrivée de François Hollande en 2012, l’aide de l’Etat à l’AEFE a diminué de 8,2%. Exsangue, l’AEFE a prélevé 20 millions d’euros dans son fonds de roulement pour se financer en 2016. Le sénateur LR Eric Doligé a annoncé que l’AEFE pourrait prélever à nouveau à 100 millions d’euros en 2017.

Le montant aujourd’hui acquitté par les parents d’élèves représente près de 4 fois celui de l’Etat. Est-il possible de poursuivre la hausse des frais de scolarité observée ces dernières années ? D’autant que l’aide à la scolarité (bourses) a baissé de 95,8 M€ en 2012 à 89,5 M€ en 2015 (-6,5%).

Visuel HL55 La cour pointe “un modèle économique fragilisé”. La capacité contributive des familles atteint ses limites, tandis que l’Etat se désengage progressivement.

Quel avenir pour l’AEFE ? Avec lucidité, la Cour examine trois pistes :

– Si les moyens publics se réduisent encore, la question de la fermeture d’établissements se posera inéluctablement.

– Si les financements se maintiennent à leur niveau actuel, la stabilisation du réseau impliquera l’évolution du statut de certains établissements EGD (gestion directe par l’AEFE) qui deviendraient “conventionnés”. De même, certains établissements conventionnés deviendraient “partenaires”. … Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°69

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UDI Actu – Primaires de la droite

logoprimhlPrimaire : l’engouement des Français de l’étranger !

Déjà 56.531 Français de l’étranger se sont inscrits pour participer à la primaire par vote électronique !

4.500 personnes supplémentaires attendent une validation, puisqu’ils ont donné une adresse mail différente de celle figurant sur la liste consulaire, explique Thierry Solère, président du comité d’organisation.

L’organisateur est ravi : la mobilisation pourrait donc atteindre 60.000 votants !

Un chiffre éloquent lorsqu’on sait que la primaire socialiste en 2011 avait attiré seulement 7000 Français de l’étranger.

ajcomite100 comités de soutien Alain Juppé à l’étranger !

“Mes chers compatriotes établis hors de France,

Je vous l’avais dit dès le début de mon entrée en campagne : les Français de l’étranger constituent, pour, moi une priorité.

Deux fois ministre des Affaires étrangères, j’ai pu mesurer à quel point votre rôle est irremplaçable pour assurer le rayonnement de notre pays.

Aujourd’hui, grâce à votre enthousiasme et à votre engagement, grâce à nos échanges nourris, je peux compter sur le soutien de 100 comités de par le monde.” Lire la suite de la lettre d’Alain Juppé.

jcl_hl69La réponse de Jean-Christophe Lagarde à Nicolas Sarkozy

Pour le président de l’UDI, l’avertissement de Nicolas Sarkozy est le signe d’une “campagne en perdition”.

Une réplique aux critiques adressées sur Europe 1 par Nicolas Sarkozy le sommant de “respecter la règle de la primaire” et d’en soutenir le vainqueur même si Alain Juppé était battu.

“Nicolas Sarkozy est toujours aussi incroyable, il invente des règles au fur et à mesure de sa campagne et des signaux qui lui semblent défavorables”, a déclaré à l’AFP le député-maire de Drancy. Lire l’article dans Le Parisien du 20.10.2016

Appui massif des élus UDI-Monde à Alain Juppé


Jean-Christophe Lagarde a proposé aux élus UDI de cosigner un appel à soutenir Alain Juppé. Cette déclaration commune a été publiée dans le Monde du 12 octobre (Lien).

udiwordL’adhésion fut d’ampleur puisque quelque 600 élus UDI ont signé cette tribune, où je figure parmi les 46 parlementaires.

Cet engagement représente plus des trois quarts de nos élus locaux et plus des deux tiers de nos parlementaires !

J’ai été très sensible au nombre d’élus de l’UDI-Monde (26) prêts à construire une nouvelle majorité autour du candidat le plus proche de nos valeurs. Je remercie :

Pascal BADACHE (Danemark) / Emmanuel BEAUFILS (Allemagne) / Jean-Marc BESNIER (Chili) / Pierre-Olivier BOUSQUET (Espagne) / Tannya BRICARD (Equateur) / Pascal CAPDEVIELLE (Maroc) / Marie-José CARON (Danemark) / Patricia CONNELL (Royaume-Uni) / Joël DOGLIONI (Colombie) / Nicolas HATTON (Royaume-Uni) / Laurence HELAILI (Irlande) / Caroline LAPORTE (Belgique) / Hugues LE CARDINAL (Italie) / Jean-François LIESS (Suisse) / David LUSSEAU (Royaume-Uni) / Benoit MAYRAND (Roumanie) / Michel MENINI (Argentine) / Claire PONÇON (Nicaragua) / Radya RAHAL (Algérie) / Carole ROGERS (Royaume-Uni) / Sophie ROUTIER (Royaume-Uni) / Martine SCHOEPNNER (Allemagne) / Bruno THERET (Luxembourg) / Alain THEVENOT (Emirats arabes unis) / Éric VERON (Italie).

Le Monde : “Primaire de la droite : l’UDI appelle à voter Alain Juppé”

“Pour la formation centriste, c’est le maire de Bordeaux qui incarne le mieux les valeurs humanistes, l’écologie responsable, la liberté d’entreprendre et l’autorité de l’Etat.” Le Monde du 12.10.2016

J’ai cosigné la tribune publiée dans Le Monde, par Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et quelque 600 élus – dont 18 députés et 27 sénateurs – pour annoncer notre soutien à Alain Juppé pour la primaire de la droite (lire à ce sujet mon édito dans l’hebdoLettre n°68)

DECLARATION COMMUNE par Jean-Christophe Lagarde et 600 élus de l’UDI

jcl_lemondeLe 20 mars dernier, l’UDI a fait le choix de l’indépendance et de la liberté : liberté avant, pendant et après la primaire de la Droite et du Centre. Il aurait en effet été inconcevable et inacceptable d’être lié par l’éventuelle victoire d’un candidat éloigné de nos valeurs, et avec lequel aucune discussion ne serait possible sur un projet porteur d’espérance et de confiance.

Notre liberté, c’est l’engagement. Ce n’est en aucun cas l’isolement.

Lors des élections municipales, départementales et régionales, nous avons permis de nombreuses alternances en additionnant nos différences avec la droite républicaine. L’élection de celui qui sera non seulement le leader des « Républicains », mais aussi  leur candidat à la présidentielle, ne peut donc nous laisser indifférents. Il a vocation à devenir notre partenaire le plus naturel pour construire une coalition permettant une alternance utile pour notre pays.

Aujourd’hui, notre engagement collectif est guidé par deux exigences essentielles : d’une part, un socle programmatique partagé et, d’autre part, un positionnement politique clair pour construire une nouvelle majorité.

Le programme du candidat que nous voulons soutenir doit nécessairement respecter les valeurs humanistes, profondément européennes, progressistes et sociales que nous incarnons. Il doit être compatible avec les orientations fondamentales de l’UDI.

Lire la SUITE de la tribune contenant la liste de tous les signataires (parlementaires, conseillers régionaux, conseillers départementaux, présidents d’EPCI, maires et élus des Français de l’étranger).

HEBDOLETTRE n°68 – Appel des élus UDI à voter Alain Juppé (édito) – En Bref du 02 au 07 oct. 2016 – Semaine AFE – Intervention au London’s Favourite French Film 2016 – En circonscription : CUBA, La Havane (12-14 sept. 2016) – Message de Jean-Christophe Lagarde (Primaire) – Médias : Europe1 (Brexit)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°68 – 14 octobre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°68

Par la voix de son président, l’UDI vient d’annoncer son positionnement politique dans le cadre de la primaire.

Jean-Christophe Lagarde appelle à voter et faire voter pour Alain Juppé, les 20 et 27 novembre prochain.

J’ai soutenu ce choix en signant la déclaration commune, publiée dans le Monde du 12 octobre, aux côtés de près de 600 élus UDI, dont 46 parlementaires. (voir la Déclaration).

Depuis l’entrée en campagne officielle des candidats, la tournure des échanges autour de thèmes identitaires et l’évitement des vrais problèmes de notre pays (chômage, éducation, logement, dette, Europe, etc.) a fait naître parmi les membres de l’UDI un besoin grandissant de s’engager dans ce débat pour y faire gagner le candidat le plus proche de nos idées.

Visuel HL55 Après avoir pris le temps de la réflexion, de la discussion mais surtout de la confrontation des programmes, nous élus de l’UDI, avons décidé d’apporter notre soutien à Alain Juppé. Comme nous, il incarne la force de l’optimisme nécessaire à toute évolution, la force du mouvement, de la réconciliation et du courage.

Cette prise de position, cet engagement qui représente plus des deux tiers de nos parlementaires, plus des trois quarts de nos élus locaux et l’écrasante majorité de nos militants, est une force au service de nos combats, de nos idées, de nos valeurs.

Je vous invite à nous rejoindre pour construire cette nouvelle majorité à qui les Français confieront l’alternance politique dans quelques mois. Je n’en doute pas Découvrir l’HebdoLettre n°68

Haïti, deux ans déjà

Il est souvent reproché au monde politique de fluctuer en même temps que l’opinion publique, de passer son temps à réagir en fonction de l’événement, plutôt que d’agir par réflexion ou anticipation. Il faut reconnaitre que certaines situations vous tombent dessus comme la foudre.

Il y a exactement deux ans, le 12 janvier 2010, le monde apprenait avec effroi qu’un séisme avait enseveli des milliers d’Haïtiens sous les décombres de leurs habitations. On dénombrera 300.000 morts. Deux ans plus tard, les progrès sont patents puisque les deux tiers des personnes réfugiées dans les camps ont pu trouver un logement. Il demeure cependant qu’un demi-million d’Haïtiens vit toujours dans des abris de fortune autour de Port-au-Prince.

On se souvient que la mobilisation internationale fut immédiate et d’ampleur pour conjurer les effets de cette catastrophe humanitaire. J’avais observé que de nombreux Français du Royaume-Uni s’étaient impliqués pour récolter des fonds de toutes les manières possibles. Ceux-ci seront satisfaits de la teneur des propos du ministre d’Etat, Alain Juppé, lors du point presse du 11 janvier dernier.

En effet, notre pays a tenu tous les engagements pris par Nicolas Sarkozy lors de sa visite à Port-au-Prince quelques jours après le drame. Outre une aide financière de 326 millions d’euros, la France a participé activement aux efforts de reconstruction et au secours de la population.

Le ministre des Affaires étrangères a expliqué que l’aide continue de se déployer, notamment :
– par la construction à Port-au-Prince d’un hôpital ultra moderne, en partenariat avec les États-Unis ;
– par la reconstruction de deux quartiers de la capitale, en coopération avec l’Union européenne ;
– par un renforcement de l’action éducative et la formation : accueil de 700 étudiants haïtiens sur deux années scolaires, envoi de quelques 80 volontaires du service civique et un projet d’enseignement numérique à distance ;
– par une coopération administrative avec l’appui à la confection du cadastre, la formation de policiers ;
– par la relance de projets de développement agricole.

Pour conclure, j’adresse mon plus amical salut à Jacques Marie, notre élu à l’AFE pour Haiti, qui poursuit au quotidien son action de solidarité envers son pays hôte, avec une totale abnégation et un courage sans faille (lire : “Haïti, toujours en survie” du 16 novembre 2010).

Photo Flickr de NewsHour

15ème session AFE (1) : Un homme d’Etat s’adresse aux Français de l’étranger

Qu’il est bon d’entendre parfois des propos baignés d’intelligence et de vision sur le thème de l’expatriation, creuset de toutes les démagogies, vivier de toutes les stigmatisations, en un mot défouloir commode pour politicien en quête d’éclat patriotique. Oublie-t-on que l’on parle de plus de deux millions de personnes ?

“Dans tous les domaines, économique, commercial, culturel, linguistique, l’expatriation est un facteur irremplaçable de la réussite de la France.” Ce sont les mots d’Alain Juppé pour ouvrir la 15ème session plénière des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), réunis à Paris la semaine dernière. Pour le ministre des affaires étrangères, la modernisation de notre pays implique de “connaître de nouvelles cultures, découvrir d’autres systèmes, comparer les expériences, échanger les bonnes pratiques”. Pour ce faire, quel meilleur chemin que celui l’expatriation ? Il a martelé que nous avons tout à gagner de la présence de communautés françaises dans le monde. “Regardons le monde tel qu’il est et non tel que nous le rêvons ou nous le craignons : nous y avons toute notre place”, plaide-t-il avec lyrisme.

Le message d'Alain Juppé aux élus de l'AFE: «Dans ce monde en mouvement incessant, imprévisible, plein de risques mais aussi d’espérance, avec l’ensemble de nos compatriotes établis à l’étranger, vous avez un rôle essentiel à jouer.»

Alain Juppé est venu affirmer clairement que “l’État est aux côtés des Français de l’étranger” en nous assurant de son intention de poursuivre la modernisation de notre réseau consulaire, “le deuxième du monde en termes de couverture géographique et le premier quant à la variété des services offerts.” Si la qualité du service rendu est toujours perfectible, le ministre s’est amusé à expliquer qu’il était aujourd’hui plus simple de récupérer son passeport biométrique à l’étranger qu’en France.

Certes, les Français hors de France ont beaucoup pour être heureux, mais ils ont aussi de sérieuses préoccupations. Trois thèmes émergent, comme autant de priorités pour le ministre : éducation, sécurité et protection sociale.

Concernant l’éducation, chacun sait que les bonnes paroles se marient bien avec des moyens financiers. A l’heure de la contrainte budgétaire, Alain Juppé a commencé par poser que l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, disposait d’un budget de 420M€.

On se souvient qu’il a présenté en conseil des ministres un plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, le 15 juin dernier, sur le modèle de notre plan Ecole au Royaume-Uni (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres” du 29 juin 2011). Par ailleurs, j’attends aussi beaucoup du label FrancEducation, qui sera délivré à partir de l’année scolaire 2011-2012 à une centaine d’établissements d’excellence étrangers. Une fois labellisées, ces écoles pourront proposer un enseignement bilingue aux enfants français trop éloignés du réseau AEFE ou bien n’y trouvant pas de place. Le tout sans grever les comptes publics.

Justement, le ministre d’Etat a rappelé que le seul budget des bourses scolaires et de la prise en charge représentait 120M€ pour 31.000 bénéficiaires… Il rappelle que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy l’aide à la scolarité a plus que doublé, passant de 50€ à 120M€.

Au chapitre de la sécurité, il confie que l’année a été rude pour les hommes du Centre de crise du Quai d’Orsay, entre tsunami au Japon, épidémie en Haïti, troubles en Côte d’Ivoire ou encore révolutions arabes. “L’investissement personnel, le discernement et le sang-froid de ses agents ont sauvé de nombreuses vies humaines”, accentue-t-il.

On peut rappeler que ce Centre de crise alimente le site “Conseils aux voyageurs” qui jouit d’une forte notoriété comme l’attestent ses 500.000 visiteurs mensuels. Un nouveau service complète désormais cette plate-forme, il s’agit d’Ariane qui adresse gratuitement des messages d’alerte aux voyageurs en cas de menace… dès lors qu’ils s’enregistrent avant leur départ. La Sncf et les compagnies aériennes vont être sollicités pour mieux faire connaitre Ariane aux 13 millions de Français qui voyagent chaque année.

Enfin, en matière sociale, Alain Juppé a souligné que les crédits affectés à la protection sociale ont été maintenu en 2012. Une vraie gageure par les temps qui courent.

A l’heure où 11 députés viendront renforcer au printemps 2012 la représentation des expatriés au Parlement, quel sera le devenir des élus de l’AFE suite à cette “vraie avancée démocratique” ? Alain Juppé a posé cette question dans le but de nous demander d’être “force de proposition pour nourrir l’action politique française des expériences étrangères.” Pour le ministre “réformer intelligemment” rime avec la connaissance “les raisons des succès et des échecs d’autres États face à des problèmes qui souvent nous sont communs”.

On ne peut que le remercier de nous accorder un crédit moral et intellectuel d’une telle envergure.

Discours d’Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, du 27-09-2011

Photo Flickr de francediplomatie

Vers un troisième établissement secondaire français à Londres

Tous les indicateurs du plan Ecole clignotent pour nous alerter de la “montée des cohortes jusqu’en 2017 pour tous les niveaux de scolarisation”, résume Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, qui affine et recoupe constamment ses chiffres pour mesurer la “pression réelle” de la demande en matière d’enseignement français au Royaume-Uni.

Malgré le sentiment d’urgence, la dernière réunion du comité de pilotage du plan Ecole du 22 juin, sous l’autorité de notre ambassadeur, s’est déroulée dans une grande sérénité et une parfaite convergence de vues. Les parties prenantes ont fait le choix du réalisme et de l’honnêteté quant aux devoirs et aux possibilités de chacun, sans une once de démagogie.

Quelle est la situation ? Le nouveau collège (CFBL) de Kentish Town qui va ouvrir ses portes à la rentrée 2011 sera insuffisant pour absorber le flot des demandes. Il s’avère indispensable d’ouvrir un nouvel établissement secondaire à Londres d’ici 2013, véritable année charnière, selon Bernard Vasseur,  proviseur du lycée Charles de Gaulle.

Il me semble que l’urgence du moment doit inciter l’ensemble des acteurs à redoubler d’audace et se mettre immédiatement en quête de locaux. Heureusement, personne ne discute le bien fondé de créer rapidement un nouveau site, tout en sachant que la contrainte immobilière risque de déterminer la nature même de l’établissement : création d’un collège (640 élèves) ou d’un collège/école primaire (1140 élèves) ou bien encore d’un collège/lycée (960 élèves). En réunion, tous les regards se sont portés vers le très efficace Frédéric de la Borderie, un des acteurs de la FEPT, structure destinée à faciliter les emprunts au Royaume-Uni pour l’immobilier scolaire qui vient d’intervenir avec succès à Bristol (lire : “L’école française de Bristol obtient la garantie de l’Etat pour acquérir un bâtiment” du 09 juillet 2011). On reproduira évidemment le montage financier original mis en oeuvre par la FEPT avec la garantie de l’Etat obtenue avec le soutien du sénateur André Ferrand.

Je rappelle que l’objectif n°1 du plan Ecole, lancé en juin 2008, visait à créer 500 places par an dans l’enseignement français. En juin 2011, nous étions au tiers du chemin avec 425 places (lire : “La capacité d’accueil au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole” du 26 mai 2011). L’ouverture du collège français bilingue (CFBL) en 2011, venant s’ajouter au lycée de Gaulle, et le projet de troisième établissement scolaire (à l’horizon 2014 vraisemblablement) constitueront un grand bon en avant.

Et ensuite ? Combien de places faudra-t-il encore créer à Londres ? Serions-nous entrés dans une véritable fuite en avant, d’autant que le nombre de Français expatriés ne cesse de croitre?

La réunion de pilotage du 22 juin dernier a eu le mérite de rappeler les règles du jeu au risque de surprendre certains de nos compatriotes.

Notre ambassadeur Bernard Emié a été limpide en déclarant que “la scolarisation dans les établissements français est une chance, mais n’est pas un droit, ni un dû“, ajoutant qu’en tout état de cause après l’ouverture du CFBL, “le nouveau projet fixe une limite. Il ne sera pas possible de reproduire cette opération une troisième fois à Londres ni couvrir l’ensemble du Royaume Uni d’écoles françaises”. En employant le terme de “cylindrage”, M. Emié a pris position vers une “nécessaire stabilisation” du nombre de places offertes dans l’enseignement français.

Le discours de Anne-Marie Descôtes, présidente de l’AEFE, Agence française pour l’enseignement français à l’étranger, fut tout aussi explicite et loyal. Si l’agence s’engage à soutenir le nouveau projet immobilier et fournir son expertise, elle ne peut indéfiniment étendre son réseau au motif qu’une “part importante des Français de Londres s’est sédentarisée, or la mission de l’Agence était de permettre la scolarisation des enfants d’expatriés temporaires”.

En remerciant Anne-Marie Descôtes de sa présence à Londres, j’ai rappelé dans le même esprit que près de 70% des Français vivant au Royaume Uni ne disposent pas de solution de scolarité française près de chez eux. Tout le monde ne vit pas aux environs de Londres.

Alors que faire pour résoudre la question de la scolarisation française ? Simplement se consacrer avec ardeur aux objectifs n°2 et n°3 du plan Ecole, soit multiplier le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni et favoriser le programme Flam.

Je rejoins parfaitement Laurent Batut qui préconise “des formes de scolarisation alternatives : Cned, filières bilingues” et Anne-Marie Descôtes qui cautionne “Le programme Flam et toutes les solutions visant à créer des filières bilingues” soulignant également le caractère alternatif de “ces instruments de rayonnement de notre enseignement”.

Par ailleurs, existe-t-il un meilleur moyen que les filières bilingues pour promouvoir la langue française chez nos amis britanniques, dont il faut aussi rappeler l’excellence de leur mode pédagogique ?

J’ai d’ailleurs mentionné que Alain Juppé venait d’annoncer la création du label «FrancEducation» pour valoriser, dès la rentrée 2011, les programmes partiellement dispensé en langue française dans les établissements étrangers, si ceux-ci se conforment à certains critères éducatifs (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres” du 29 juin 2011).

Pour synthétiser, je reprendrai les termes de Laurent Batut en disant que “l’axe 2 du plan Ecole doit constituer le second pilier de notre réponse à la demande d’éducation des communautés françaises au Royaume Uni, mais aussi permettre de promouvoir la langue française par la création de filières bilingues.” Pour illustrer son propos, il a informé le comité qu’une réflexion était engagée avec le Cned afin de proposer une formule à la carte. Je m’étais tout récemment fait l’écho d’une offre innovante dispensée de ce service public d’enseignement à distance (lire : “10 places supplémentaires en seconde sont disponibles à Londres, grâce au Cned” du 13 juillet 2011).

Quant à l’axe 3, on ne peut que se réjouir de l’élan apporté par le programme Flam dans toute l’Angleterre. Une 39ème “Petite école du samedi” va ouvrir ses portes dans quelques semaines à Manchester (lire : “Ouverture d’une Petite école du samedi à Manchester” du 16 juillet 2011). Le comité a également félicité notre sénatrice Joëlle Garriaud Maylam, pour avoir obtenu 8000€ sur la réserve parlementaire afin de financer une méthode d’apprentissage du français pour les centaines d’enfants binationaux fréquentant les écoles Flam (lire : “Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM” du 19 avril 2010).

En conclusion, je dirai qu’en cette période de choix cruciaux sur fond de limitations budgétaires, le Plan Ecole vient apporter des réponses à l’ensemble de la communauté. La réunion semestrielle du Comité de Pilotage est un gage indispensable du dynamisme de cette initiative. Chacun a pu constater que l’ambassadeur a fait preuve de perspicacité en voulant “institutionnaliser” le comité de pilotage en le restreignant aux personnalités légitimées par un mandat, dont les représentants des parents d’élèves (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié, le 22 juin” du 16 juin 2011). Il paraît désormais nécessaire d’institutionnaliser le fonctionnement du plan école du Royaume-Uni avec toutes ses composantes afin de permettre à chaque volontaire de s’impliquer dans le développement de l’enseignement français au Royaume-Uni.

Lire le compte rendu de la réunion du 22 juin 2011 du comité de pilotage du plan Ecole

Photo Flickr de Intheozone

Il est temps de clore la polémique sur la gratuité des lycées français à l’étranger

Mais quelle mouche a piqué le Figaro pour exhumer le rapport de la Mission d’évaluation et de contrôle (MEC) sur l’enseignement français à l’étranger, datant du 30 juin 2010, et dont le gouvernement a tiré les conséquences ?

Dans son papier, Marion Brunet relance la polémique sur la gratuité des lycées français pour les enfants d’expatriés, d’autant que la mission d’évaluation déplore l’inflation des coûts prévisible et insupportable pour nos finances publiques : +67% d’ici 2013 (Site du Figaro : “Le coût de la scolarité des enfants français à l’étranger” du 01 août 2011). La journaliste ne mentionne pas que les frais de prise en charge par l’Etat ont été plafonnés en mai dernier et que le débat est donc clos !

Alors, les lecteurs du quotidien crient au loup. L’article étant reproduit sur le site du Figaro, on vit affluer près de 300 commentaires en quelques heures, souvent pour stigmatiser les Français de l’étranger « qui font payer les études de leurs enfants par le contribuable français ». Alors, moi aussi, je me suis empressé de laisser un commentaire en expliquant que les frais de scolarité au lycée avaient été plafonnés et que cette mesure permettra d’économiser 9,4M€ au titre de l’année scolaire 2011/2012 ! Pour mémoire, dans son document de synthèse sur l’aide à la scolarité en 2010/2011, l’AEFE annonçait que le montant global des prises en charge s’est établit à 30,02M€ pour 7.472 élèves.

Un billet a déjà été publié à ce sujet expliquant que la prise en charge (PEC) des frais de scolarité (seconde, première, terminale) était désormais plafonnée à hauteur des tarifs 2007/2008. Exemple : les frais du lycée Charles de Gaulle s’élèvent £4,311 pour la rentrée 2011, mais  l’Etat ne prendra à sa charge que la somme de £3,246 correspondant au tarif de la rentrée 2007 (lire : “L’Etat renonce à la gratuité des lycées à l’étranger” du 14 mai 2011).

Je me réjouis que le gouvernement ait fait preuve de pragmatisme en reconsidérant la promesse du Président de la République de gratuité totale des lycées. J’avais, dès le début, pressenti tous les effets pervers d’un engagement de dépense non maitrisé ! (lire : Lettre au Président du 16 juillet 2007, en fichier pdf).
Face à ce qui a été qualifié de « cauchemar budgétaire » par les services financiers du ministère des Affaires étrangères et européennes l’an dernier, le bon sens a prévalu. (lire : “Sortir du « cauchemar budgétaire » de la mesure de prise en charge des frais de scolarité” du 26 septembre 2010).

Il me paraît désormais plus important de porter notre attention sur les enjeux futurs de l’enseignement français à l’étranger, dont le gouvernement a pris la mesure comme l’atteste le conseil des ministres du 15 juin dernier (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres le 15 juin dernier” du 29 juin 2011). C’est ce que j’ai suggéré à la journaliste du Figaro.

Photo Flickr de Phil H

Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres

Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, a présenté au conseil des ministres son plan de développement de l’enseignement français à l’étranger

Le 15 juin dernier, Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, a présenté au conseil des ministres  le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger.

Nous pouvons remarquer, non sans fierté, que le plan Juppé a été clairement inspiré par le plan Ecole actuellement déployé au Royaume-Uni depuis trois ans!

Ce plan est l’aboutissement d’une consultation organisée par le ministère des Affaires étrangères et européennes depuis trois ans auprès de tous les partenaires concernés. Il poursuit trois grands objectifs :

1. Conforter les missions et les moyens du réseau scolaire homologué, en consacrant des moyens significatifs (420 millions d’euros par an pour 2011-2013) à ce réseau de 470 établissements qui accueille près de 300.000 élèves (dont 55% étrangers) dans 130 pays et qui est cofinancé par les familles. En outre, un effort particulier est fait par l’Etat pour l’aide à la scolarité des enfants français grâce aux bourses scolaires et à la prise en charge de la scolarité au lycée décidée par le Président de la République. Le rôle de la Mission laïque française, acteur associatif historique, est conforté par la conclusion d’une convention avec l’Etat et d’un protocole avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger ;

Cet objectif correspond à l’objectif n°1 du plan Ecole du Royaume-Uni qui vise à accroitre de 1500 places l’enseignement français.

2. Mieux piloter la politique scolaire à l’étranger, avec une « cartographie de l’enseignement français à l’étranger », qui doit permettre d’élaborer une véritable stratégie de l’offre scolaire, et associer l’ensemble des partenaires français et étrangers de l’enseignement français dans le monde ;

Cet objectif correspond à notre tableau de bord. Etabli en amont du plan école, ce tableau nous a permis d’établir nos objectifs. J’avais demandé en mai 2010 à la réunion de pilotage du plan Ecole de systématiser le recours aux indicateurs pour anticiper nos besoins (lire : “Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement” du 19 mai 2010). Cela s’accomplit grâce au groupe de travail sur les indicateurs qui améliore constamment ce tableau de bord.

3. Créer un nouvel instrument pour développer la présence éducative française dans le monde, avec la création d’un label « FrancEducation », qui sera délivré à partir de l’année scolaire 2011-2012 à une centaine d’établissements d’excellence étrangers. Ce label concernera les établissements qui, tout en maintenant l’éducation de leurs élèves dans les programmes du pays, souhaitent lui donner une dimension internationale en l’adossant au modèle éducatif français. Enfin, la France proposera aux bacheliers à l’étranger d’intégrer, dans les pays d’accueil et en France, les filières universitaires d’excellence créées par et avec les universités françaises.

Cet objectif correspond à l’objectif n°2 du plan Ecole du Royaume-Uni qui vise à développer l’enseignement bilingue. Puisque nous ne pourrons pas créer des écoles françaises aux quatre coins du Royaume-Uni, nous devons trouver une solution souple pour développer l’enseignement bilingue, si possible au sein même des écoles publiques anglaises. Rappelons que 70% des enfants français vivant au Royaume-Uni sont scolarisés en dehors du réseau scolaire français. Cette démarche qui s’incarne dans un label est destinée à leur offrir l’accès prochain à un enseignement bilingue à proximité de chez eux (lire : “Vers un label France pour encourager l’enseignement bilingue dans les écoles anglaises” du 11 janvier 2011)

Olivier Cadic et Jean-Paul Rebaud, sous-directeur de la Diversité linguistique et du Français

Jean-Paul Rebaud, sous-directeur de la Diversité linguistique et du Français au ministère des Affaires étrangères et européennes, a été l’artisan de ce plan. Je sais combien il estimait l’action de Michel Monsauret, l’ancien conseiller culturel adjoint à Londres. Il m’avait confié que notre plan Ecole inspirait sa réflexion. J’avais découvert son projet de label «FrancEducation» lors du séminaire de Marcoussis, en septembre 2009, pour bâtir le plan d’Orientation stratégique de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger. J’avais immédiatement soutenu sa démarche.

J’ai rendu hommage à son action à la tribune de l’Assemblée des Français de l’étranger le 11 mars dernier : « Ce label «FrancEducation» est un outil pour développer le bilinguisme à l’étranger. Je crois que c’est vraiment l’orientation d’avenir. Dans dix ans, vingt ans, parce qu’un jour, quelqu’un comme monsieur Rebaud était là, nous aurons certainement un grand réseau bilingue qui, je l’espère, ne coûtera pas grand-chose à nos finances publiques.»

Enfin, je n’oublie pas que ce résultat a pris sa source au séminaire de Marcoussis qui avait réuni tous les acteurs de l’enseignement français à l’étranger. Ce séminaire avait été remarquablement conduit par Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE. Je pense également au sénateur André Ferrand qui a initié dans une note le concept de plan école que je m’emploie à appliquer au quotidien. Sa vision est désormais partagée au plus haut niveau.
En plaçant l’avenir de l’enseignement français à l’étranger à l’ordre du jour du conseil des ministres, Alain Juppé démontre l’intérêt porté par les plus hautes autorités de l’Etat à un sujet de préoccupation majeur des expatriés. La mise en œuvre de ce plan revient à Anne-Marie Descôtes. Elle mérite notre plein soutien et tous nos encouragements.

Photo Flickr A.Juppé de Poland MFA

Talk show sur l’enseignement français au Royaume Uni, mardi 21 juin 18h00 à 19h00, sur French Radio London

J’aurai le plaisir d’aborder les questions relatives à l’enseignement français au Royaume-Uni, sur French Radio London, mardi 21 juin, de 18h00 à 19h00, dans Prêt à Parler, un talk-show, animé en direct par Jean-Michel Duffrène.

Cette émission se déroulera la veille de la réunion du comité de pilotage du plan Ecole, à Londres (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié, le 22 juin” du 16 juin 2011).

A l’antenne, j’évoquerai notamment le “plan de développement de l’enseignement français à l’étranger” présenté par Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, en conseil des ministres ce mercredi 15 juin, vous voyez que c’est tout récent. Je raconterai comment  le plan école actuellement déployé au Royaume-Uni a clairement inspiré le plan présenté par le ministre d’Etat Alain Juppé.

Vous pouvez écouter FRL sur la DAB, sur internet à l’adresse frenchradiolondon.com, rubrique ‘En direct’.