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Plaidoyer pour la mobilité professionnelle et l’esprit d’entreprise

J’avais pris l’engagement de contribuer à la réduction du chômage lors de ma campagne en 2006. Dès le début de mon mandat, j’ai souhaité avoir une utilité pour mes jeunes compatriotes qui prenaient le risque de s’expatrier pour trouver un emploi. Les générations précédentes quittaient leur province pour monter à Paris. Désormais la mobilité est internationale et le monde est leur jardin.

Mon action en faveur de la mobilité professionnelle a commencé avec le “coup de pouce à l’emploi des jeunes” à Londres, organisée avec Vladimir Cordier. J’ai ensuite travaillé au soutien du réseau Eures, portail européen pour l’emploi facilitant la mobilité internationale. Du reste, la Commission européenne m’a demandé de participer à la formation de conseillers Eures à Séville, comme d’intervenir devant des centaines de jeunes aux Job Days de Bruxelles. L’Europe regorge d’opportunités pour les personnes à la recherche d’un emploi, il suffit d’utiliser Eures pour s’en rendre compte.

Gare St-Pancras à Londres

L’arrivée du consul général, Edouard Braine, à Londres a permis de pérenniser l’aide attribuée au centre Charles Péguy et la mise en lumière de ceux qu’il appelle “Les oubliés de St Pancras”. C’est pour eux que j’ai souhaité un plan Emploi, afin que notre effort ne soit plus calqué sur l’aide annuelle du ministère des Affaires étrangères, mais sur une nouvelle ambition pluri-annuelle. Dans ce cadre, nous avons pu mobiliser des entreprises privées pour financer le recrutement d’un conseiller emploi supplémentaire afin d’atteindre 1000 emplois offerts aux jeunes arrivant à Londres chaque année. Autre objectif du plan, nous avons donné corps au rêve de faire naître une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers avec le projet du métro transmanche, entre le Kent et le Calaisis.

Je souhaite la création d’un plan Emploi pour chaque pays de la circonscription, sur le modèle éprouvé au Royaume-Uni.

Mon souhait est également d’offrir une infrastructure aux jeunes qui rêvent de transformer leur projet d’entreprise en réalité tangible. J’ai moi-même réalisé ce rêve à l’âge de vingt ans. Depuis 1996, j’aide les entrepreneurs qui sont désireux de s’implanter au Royaume-Uni. Ils cherchent généralement un environnement propice à la liberté d’entreprendre, ou bien des financements ou encore ils souhaitent rayonner davantage.

Je les rencontre régulièrement grâce aux “Apéros entrepreneurs” organisés par Loïc Dumas ou au sein de divers clubs qui naissent de l’utilisation des réseaux sociaux. Ils rivalisent d’enthousiasme et d’imagination.

Pour eux, je souhaite que nous construisions un plan Start-up en réunissant les entrepreneurs les plus expérimentés, les business angels et les cercles d’entrepreneurs. Nous mettrons en avant le nombre d’entreprises et d’emplois créés grâce à cette synergie. Au final, j’ai toujours constaté que ceux qui réussissaient outre-Manche embauchaient bon nombre de compatriotes ! Cette dynamique aura valeur d’exemple pour inspirer de nouvelles règles fiscales et sociales en France.

J’ai maintenant le plaisir de vous présenter mon programme qui vise à favoriser la liberté d’entreprendre pour développer l’emploi. Les bases ont déjà été jetées au Royaume-Uni. Il n’a besoin que d’être poursuivi, amplifié et décliné vers les autres pays de la 3ème circonscription. Je le dédie à Edouard Braine, notre consul général, Bruno Deschamps, président des conseillers du commerce extérieur, Guillaume Dufresne, président du centre Charles Péguy et Arnaud Vaissié, président de la Chambre de commerce franco-britannique.

Programme pour l’emploi

– Création d’un plan Start-up
Je travaillerai à la mise en place d’un plan Start-up réunissant les acteurs économiques locaux dont la Chambre de Commerce, les conseillers du commerce extérieurs, et les clubs d’entrepreneurs pour faciliter l’implantation et le développement des entreprises françaises.

– Organisation de groupement par filière pour accroitre nos exportations.
Je favoriserai l’exportation française en organisant des groupements de PME par filière à commencer par l’agro-alimentaire et les nouvelles technologies.

– Création d’une coordination pour promouvoir les artistes français à l’étranger.
L’action des Instituts français doit accorder la priorité à la promotion commerciale de nos auteurs et de notre culture. Je demanderai aux conseillers culturels d’appuyer la création d’une coordination permettant aux artistes venant de France d’exercer leur talent dans le pays d’accueil dans les meilleures conditions.

– Création de plans Emploi dans chaque pays sous la responsabilité du consul général.
Je militerai pour que chaque consul général développe un plan autour de l’emploi pour favoriser la mobilité professionnelle. Je soutiendrai le développement du centre Charles Peguy qui œuvre pour le plus grand bonheur des jeunes qui arrivent à Londres à la recherche d’un premier emploi.

– Sécuriser l’accueil des jeunes français.
Je souhaite sécuriser l’accueil des jeunes français en créant un espace qui leur permette de trouver les structures offrant des stages professionnels à l’étranger ou des emplois à domicile tout en veillant à la qualité des opérateurs et des stages offerts.

– Créer un métro transmanche entre Calais et Ashford.
Enfin, je travaillerai à obtenir l’ouverture du métro transmanche entre Calais et Ashford… pour qu’à l’image du pont entre le Danemark et la Suède, naisse une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers. Le Kent et le Nord-Pas-de-Calais deviendront ainsi à terme un nouveau pôle de développement pour les affaires internationales.

Photo Flickr de f-l-e-x

Plaidoyer pour le développement de l’enseignement français à l’étranger

La République a construit un système qui a permis de remplacer la naissance par le mérite, ces valeurs ne peuvent être restreintes au territoire national.

L’école doit répondre à la double ambition de former des citoyens soucieux du bien public tout en contribuant à leur bonheur individuel. C’est dans cette perspective que s’est inscrit le plan Ecole du Royaume-Uni, en définissant une orientation qui peut être déclinée dans d’autres zones géographiques.

En effet, au-delà des possibilités offertes par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) ou par le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED), il importe de mobiliser dans les zones géographiques où la densité de population française ou francophone n’est pas assez élevée pour y implanter un établissement.

C’est pourquoi le premier objectif de mon programme est de créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger afin d’atteindre 100% des enfants français.

Nous pouvons nous appuyer sur les Alliances Françaises qui ont la souplesse juridique nécessaire à l’élaboration de projets impliquant les acteurs éducatifs locaux et en développant en leur sein des programmes d’accueil en partenariat avec les institutions tant françaises que du pays d’accueil.

Nous pouvons compter sur La Mission Laïque Française (MLF), implantée dans le monde entier depuis plus d’un siècle et qui illustre aussi cette capacité d’adaptation aux contextes locaux et reste l’interlocuteur privilégié pour les projets qui nécessitent  une bonne connaissance de l’environnement.

Enfin, l’idée de créer au niveau local des trusts immobiliers permettrait certainement des levées de fonds à même de soutenir le développement de notre réseau.

Il n’est plus acceptable que l’enseignement français se développe seulement dans les capitales, où se concentrent les populations les plus aisées.

Dans ce combat bien entamé, mes pensées vont à Michel Monsauret, ancien conseiller culturel adjoint à Londres et tous ceux avec lesquels j’ai partagé tant d’heures pour élaborer le plan Ecole au Royaume-Uni, ainsi qu’à Maurice Gourdault-Montagne, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, sans qui ce plan Ecole n’aurait jamais vu le jour.

Programme pour l’enseignement français à l’étranger


– Création d’un plan école en Irlande et en Scandinavie

Je veux associer parents d’élèves, enseignants, entreprises, Alliances françaises, administration et élus pour bâtir des plans écoles dans chaque pays de la circonscription. Je demanderai à chacun des Ambassadeurs de la circonscription, en priorité en Irlande et en Scandinavie, l’ouverture d’un plan école sous leur direction.

– Création d’un nouvel établissement de 1000 places à Londres

Dans le cas de Londres, si nous souhaitons que les enfants qui sont actuellement en primaire puissent tous aller au bout d’une scolarité française, nous devrons créer 750 places dans les 3 ans, soit 25 nouvelles classes essentiellement en collège et lycée.

En parallèle, il nous faut gérer une autre difficulté, celle de la saturation du lycée Charles de Gaulle avec l’objectif de diminuer substantiellement le nombre de ses élèves.

Je plaide pour la recherche d’un nouvel établissement pouvant accueillir 1000 élèves à l’horizon 2013/2014. Je crois être le mieux placé pour favoriser ce projet si je suis votre député.

– Développement de structures locales de financement de l’immobilier scolaire.

Qui dit nouvel établissement, dit financement. Les questions immobilières constituent un point critique pour le développement des écoles françaises à l’étranger. Un tiers des garanties de l’Etat gérées par l’Anefe est attribué au Royaume Uni, alors qu’il n’y en avait pas lorsque j’ai été élu à l’AFE! Imaginez ce que ce sera si je m’occupe de 10 pays à partir du 18 juin prochain.

Les socialistes souhaitent que l’Etat finance l’immobilier scolaire à l’étranger. L’Etat n’en a pas les moyens. Cette logique aboutira à augmenter le nombre d’élèves par classe et augmenter les frais de scolarité. Ce n’est pas une réponse mais une fuite en avant.

Je propose de favoriser la création de fonds immobiliers décentralisés (des trusts, société civiles immobilières…) comme nous l’avons déjà expérimenté à Londres avec le FEPT. Créés et contrôlés par des acteurs locaux (parents d’élèves, entreprises locales), placés sous la responsabilité de l’ambassadeur, nos investissements seraient plus simples à optimiser. Il serait également plus facile de lever de l’argent auprès d’entreprises françaises établies sur place.

– Création d’un fonds immobilier dépendant de l’AEFE là où les structures de financement locales ne sont pas permises.

Je propose qu’un fonds immobilier de l’AEFE soit consacré exclusivement au financement des écoles situées dans les pays qui ne disposent pas de l’environnement juridique adéquat, autrement dit où il n’est pas possible de créer des structures financières.

– Accroitre la transparence dans l’attribution des places dans les établissements scolaires français à l’étranger.

Pour que la pénurie de places ne donne pas lieu à des pratiques indignes de notre République, je demande que soient rédigées partout des chartes qui définissent des critères et des procédures de recrutement des élèves. Je souhaite que les commissions d’attribution des places incluent un représentant des parents, des enseignants et deux élus appartenant chacun à la majorité et l’opposition.

– Revoir les conditions d’attribution des bourses pour définir un système plus juste, et plus cohérent avec les moyens financiers dont nous disposons.

L’évolution du montant des frais de scolarité constitue une réelle préoccupation. Il y a 5 ans, membre de la majorité présidentielle, je m’étais élevé contre l’idée généreuse de gratuité totale voulue initialement par Nicolas Sarkozy. Comme je l’avais anticipé, elle n’était financièrement pas tenable. Cette mesure de prise en charge coûte actuellement 31.65M€ pour une prise en charge partielle des élèves français en classe de lycée, et il nous manque une vingtaine de millions pour la maintenir.

Je m’oppose à la démagogie socialiste qui laisse à penser qu’il serait plus juste de transférer les 32 M€ vers les bourses. Pourquoi chercher à toujours dépenser plus alors que nous avons le plus grand mal à maitriser notre déficit ?

Le système d’attribution des bourses doit être revu pour être plus juste. Par exemple, un propriétaire qui a du mal à joindre les deux bouts ne doit pas perdre une bourse au prétexte que son logement a pris de la valeur. Tous ceux qui participent aux commissions d’attribution des bourses savent que de nombreuses incohérences doivent être réglées.

Il est incontournable de mettre le système en cohérence avec les vrais besoins de notre communauté avant d’attribuer l’enveloppe budgétaire. Cessons de faire les choses à l’envers.

– Impliquer les parents d’élèves pour mieux contrôler l’évolution des frais de scolarité.

Les parents d’élèves doivent être mieux associés à la création du budget de l’école pour participer aux décisions qui auront des conséquences sur les frais de scolarité. Transformer les EGD, « établissements en gestion directe » par l’Etat, en « établissements en gestion démocratique » impliquant les représentants des parents d’élèves et des professeurs passe par la création d’une commission permanente. Celle-ci permettra de renforcer la concertation en amont du conseil d’établissement, de débattre des projets et de faire des choix stratégiques et budgétaires en accord avec l’ensemble des interlocuteurs.

– Offrir aux enfants qui ne vivent pas à proximité d’une école française une solution économique d’enseignement en français.

Pour défendre l’intérêt général, nous ne devons pas nous limiter aux Français qui peuvent accéder aux écoles françaises à l’étranger. Je souhaite que l’enseignement français soit offert à 100% de nos enfants vivants à l’étranger et non seulement à 30% comme c’est le cas actuellement.

Il n’est plus acceptable de ne voir se développer l’enseignement français que dans les capitales où se concentrent les populations les plus aisées. Le résultat est que nous constatons aux Journées d’appel préparation défense qu’environ 15% des jeunes ne parlent pas français.

Je souhaite que nous relevions ce défi en apportant une offre économique dédiée aux familles qui sont très souvent binationales.

Chaque plan école devra inclure un plan de développement de filières bilingues intégrées au système éducatif du pays partenaire. Cette approche permettra aux familles binationales d’avoir une offre de proximité pour étudier en français à coût nul pour nos finances et contribuera au développement de notre influence.

Dans cet esprit, nous appuierons le développement des autres acteurs que sont la Mission Laïque Française financée par les entreprises et le secteur privé local. Ils ne demandent qu’à étendre leur champ d’action en ouvrant de nouvelles structures qui ne coûteraient pas un centime au contribuable français.

La solution allégée présentée par le Cned, centre d’enseignement à distance, donne d’excellents résultats au Royaume-Uni. Le CNED nous permet d’atteindre 100% des enfants français vivants hors de France. Le magnifique réseau des Alliances Françaises est également un atout supplémentaire pour atteindre notre objectif.

– Développer et pérenniser les associations du programme FLAM

Enfin, nous devons étoffer le réseau de « petites écoles du samedi », notamment en impliquant des partenaires susceptibles d’accompagner financièrement l’essor de ces associations. Le principe des subventions dégressives limitées à 5 ans a des effets pervers. Après trois ou quatre ans de maturité, les petites écoles ne peuvent compter que sur elles-mêmes. Le bénévolat des mamans a des limites. Je désire que nous trouvions une formule afin de leur éviter de jeter l’éponge au bout de quelques années.

Photo Flickr de Miss Muffin

Contre la déclaration de revenus obligatoire pour les Français de l’étranger

Depuis six ans, élu à l’Assemblée des Français de l’étranger, je sais que vous rejetez unanimement l’idée d’une taxe additionnelle sur vos revenus de la part de l’Etat français. A l’inverse en France, plus de 75% des Français sont favorables à cette idée. Faire payer l’autre est une idée toujours très populaire.

François Hollande a déclaré durant sa campagne qu’il augmenterait les impôts pour les plus aisés et que cela concernerait également les Français de l’étranger.

Afin de comprendre cette idée, il faut lire la proposition de loi présentée chaque année par Jérôme Cahuzac, nouveau ministre du budget.

Tous les Français de l’étranger seront censés remplir chaque année une déclaration d’impôts française sur tous leurs revenus :

« Les ressortissants français dont le domicile fiscal est situé hors de France déclarent avant le 30 juin 2012 à l’administration fiscale leurs revenus non imposés en France ainsi que le montant total des impositions de toute nature acquitté sur ces revenus. ».

« Cette contribution concernerait les plus hauts revenus, puisqu’elle serait assise sur la seule fraction de revenus dépassant six fois le plafond de la sécurité sociale, soit plus de 200 000 euros. Le taux de la contribution serait de 5 %. »  Amendement-80 [PDF]

M. Cahuzac a refusé de répondre favorablement à toutes les demandes d’audition de la commission des finances de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) à laquelle j’appartiens.

Comme nous sommes en campagne électorale, le Parti socialiste nie avec la plus grande force qu’une imposition des Français de l’étranger est prévue. Il ne trompe que les naïfs. S’il dispose de la majorité, M. Cahuzac aura toute liberté de faire passer son projet de taxe qui sera vue d’un très bon œil en France.

Chacun peut comprendre que si cette disposition voit le jour, tout le monde sera tenu de faire une déclaration d’impôt libellée en euros. Une fois que le gouvernement saura combien gagne chacun, il pourra faire évoluer la taxation en créant des tranches avec des pourcentages différents. Si l’euro s’effondre et que votre revenu est en monnaie étrangère, vous verrez augmenter un impôt français déconnecté de l’évolution réelle de votre salaire.

Si je suis votre député, M. Cahuzac ne pourra pas se dérober devant moi comme il l’a fait devant les conseillers de l’AFE. Mon expérience et ma combativité dans ce domaine me permettent d’affirmer que sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille s’il cherche à appliquer ses idées.

L’an dernier, c’est l’action unanime des élus de l’AFE qui a permis le retrait du projet de taxe sur les résidences secondaires des non-résidents. Membre de la commission finances de l’Assemblée des Français de l’étranger, j’ai co-rédigé la résolution qui a marqué le point de départ de la campagne. AFE-Proposition-de-résolution-sur-le-projet-de-taxe-sur-les-résidences-secondaires-des-non-résidents [PDF].

Mon engagement sur ce dossier a fait l’objet de nombreux articles dans les médias britanniques.

En devenant votre député, je serai en mesure de prévenir ces dispositions fiscales discriminatoires. Je pourrais poursuivre et amplifier mon action dans la défense de vos intérêts.

Photo Flickr de Stefdem

L’appel de Dublin

Olivier Cadic et Laurence Helaili

C’est l’histoire d’une jeune femme qui aime la politique. C’est l’histoire d’une génération qui n’a pas fini de nous surprendre.

Ces jeunes sont prêts à tout, à condition que cela fasse sens. Un bon antidote dans ce monde anxiogène. Si je ne me trompe pas, ce nouveau souffle provoquera un joyeux désordre dans les appareils politiques. Et c’est tant mieux.

Laurence Helaili, 26 ans, vivant à Dublin, responsable des Jeunes UMP Irlande a décidé de soutenir ma candidature, comme bon nombre de ses amis militants.

Vous avez peut-être reçu son email, cette semaine, dont je vous reproduis le texte : “Appel à voter pour Olivier Cadic dès le premier tour des élections législatives” (fichier pdf). Il fait suite à ma visite à Dublin, la semaine dernière afin de défendre mon programme.

“Olivier Cadic a fait unanimement une excellente impression, fait-elle valoir dans son email. Nous sommes nombreux à penser qu’Olivier Cadic est le seul candidat capable de battre la gauche aux élections législatives sur notre circonscription.” Je vous laisse découvrir les raisons détaillées de son choix “fruit d’une longue réflexion” et qu’elle n’est pas “toute seule à avoir osé prendre”.

Je suis époustouflé par son courage politique et immensément reconnaissant de son action de promotion en ma faveur.

Meeting d'Olivier Cadic à Dublin, le 16 mai 2012

Laurence Helaili tient par ailleurs un blog, finement nommé “les idées en question”. En lisant l’article consacré à ma conférence de Dublin, j’ai été comblé par les commentaires des participants qui portent chacun sur un angle particulier de mon projet : création d’un plan Emploi et d’un plan Ecole pour l’Irlande, protection contre certaines taxation, développement de l’entrepreneuriat ou adoption du vote internet à la présidentielle. Lire l’article “L’Irlande : législatives des Français de l’Etranger” du 21 mai 2012, sur le blog “Les idées en questions” de Laurence Helaili.

Tout mon programme est réalisable, je ne promets pas des orangers sur le sol irlandais pour faire des voix. Tout sera mis en oeuvre pour l’accomplir et je compte bien impliquer dans son exécution tous ces Jeunes de Dublin et d’ailleurs.

Une nouvelle école primaire bilingue à Londres, dès septembre

L’offre scolaire bilingue s’étoffe encore à Londres !

La dernière née s’appelle l’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA), une école primaire, privée, internationale, laïque et bilingue (français-anglais) ! Elle ouvrira ses portes en septembre 2012, sur Portland Place à Londres et pourra accueillir 160 enfants de 3 à 11 ans.

Je suis heureux de voir l’aboutissement du long processus initié par une ressortissante belge au nom doux et sonore de Sabine Paradis. Je l’ai vue se battre comme un beau diable avec ténacité et pugnacité pour réaliser son projet, depuis le lancement du plan Ecole avec Michel Monsauret. Sabine s’est engagée pleinement à nos cotés pour l’atteinte de notre premier objectif du plan Ecole, à savoir créer 1 500 nouvelles places. Toujours en quête d’un lieu, ce qui n’est pas une mince affaire dans la capitale londonienne, elle a su aller au bout de sa démarche. Chapeau bas!

L’EIFA fonctionnera sur fonds privés et la Mission laïque française, qui intervient déjà à Aberdeen, en sera l’opérateur. La Mission sera donc chargée de recruter des enseignants de l’Education nationale, des personnels de direction et administratifs, tous animés d’une sincère volonté de travailler à l’étranger.

Une tâche éminemment délicate puisque la valeur de l’équipe pédagogique et dirigeante déterminera la valeur de l’établissement. La philosophie de Sabine Paradis, directrice d’établissement, consiste à placer l’enfant au centre du processus d’apprentissage, immergé dans une communauté stimulante et biculturelle, où on ne lui n’enseigne pas la langue mais dans la langue.

Pour tout renseignement vous pouvez joindre Sabine Paradis-Dehon par email : spd@ecole-ifa.com

Photo Flickr de Ianus

L’association René Cassin se mobilise contre l’esclavage moderne

Certaines horreurs ont du mal à prendre leur place dans les pratiques définitivement révolues de l’histoire des hommes. La traite des êtres humains n’a pas encore disparu. L’association René Cassin veut que cela se sache.

L’esclavage moderne peut prendre diverses formes, on peut même croiser les visages de ces damnés dans les rues de nos grandes villes. Leurs yeux expriment tous la peur, la souffrance et l’enfouissement de toute estime de soi.

L’association Red light Campaign a été invitée à présenter une exposition photos, jeudi dernier, à l’Institut Français de Londres, dans le cadre de la campagne de sensibilisation de l’organisation René Cassin contre le trafic des êtres humains, dont les femmes paient un lourd tribut.

Olivier Cadic, Simone Abel, présidente de l’association René Cassin, Caroline Sivilia-Cassin (mai 2012)

J’ai découvert un formidable travail d’artiste plein de beauté tragique, dont chaque cliché suintait la peine et l’abandon. Il m’a semblé que tout silence devenait complice dès lors que la victime n’avait plus la force de crier.

Je rappelle que l’organisation René Cassin a été créée en 2000 par le Consultative Council of Jewish Organisations (CCJO) pour lutter en faveur des droits humains universels. Elle rend hommage à la mémoire de René Cassin, auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, haut diplomate et résistant (lire aussi : “Bel hommage rendu à René Cassin” du 28 septembre 2011)

Le site de l’association René Cassin
Le site de Red Light Campaign

Credit photo Red Light Campaign

Législatives : présentation de mon programme, samedi 26 mai à Londres – au Pain Quotidien

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Londres :

Samedi 26 mai
A partir de 11h30
Café Au Pain quotidien
70 Parsons Green Lane Hammersmith,
London Borough of Hammersmith and Fulham,
(Metro : Parsons Green)

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre autour du verre de l’amitié.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email :
marie@cadic2012.eu

Législatives : présentation de mon programme, vendredi 25 mai à Londres – Restaurant Le Chardon

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Londres :

Vendredi 25 mai
13h30 à 15h30
Restaurant Le Chardon
32 Abbeville Road,
London SW4 9NG
(Métro : Clapham South ou Clapham Common)

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre, autour d’un café et de pâtisseries françaises.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email :
marie@cadic2012.eu

Législatives : mon programme pour les Français d’Europe du nord

Pour répondre à une question récurrente, je vous invite à prendre connaissance de mon programme sur mon site de campagne : http://cadic2012.eu/programme

Je reproduis, ci-dessous, la version synthétique de ce programme qui peut se résumer en 4 objectifs majeurs. Chaque point est développé sur le site de campagne où vous trouverez par ailleurs diverses informations et de nombreux autres documents.

Introduction : L’application d’une méthode de travail consensuelle

4 objectifs destinés aux Français de l’étranger

Obj.1 : Créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger afin d’atteindre 100% des enfants français à l’étranger
– Création d’un plan école en Irlande et en Scandinavie.
– Création d’un nouvel établissement de 1000 places à Londres.
– Développement de structures locales de financement de l’immobilier scolaire.
– Création d’un fonds immobilier dépendant de l’AEFE là où les structures de financement locales ne sont pas permises.
– Accroitre la transparence dans l’attribution des places dans les établissements scolaires français à l’étranger.
– Revoir les conditions d’attribution des bourses pour définir un système plus juste et plus cohérent avec les moyens financiers dont nous disposons.
– Impliquer les parents d’élèves pour mieux contrôler l’évolution des frais de scolarité.
– Offrir aux enfants qui ne vivent pas à proximité d’une école française une solution économique d’enseignement en français.
– Développer et pérenniser les associations du programme FLAM.

Obj.2 : Favoriser la liberté d’entreprendre pour développer l’emploi
– Création d’un plan Start-up.
– Organisation de groupement par filière pour accroitre nos exportations.
– Création d’une coordination pour promouvoir les artistes français à l’étranger.
– Création de plans emploi dans chaque pays sous la responsabilité du consul général
– Sécuriser l’accueil des jeunes français.
– Créer un métro transmanche entre Calais et Ashford.

Obj.3 : Eliminer les discriminations à l’égard des Français de l’étranger
– Lutter contre toute forme de discrimination fiscale à l’égard des Français établis hors de France ou qui choisissent de s’expatrier.
– Remplacer le certificat de vie validé par une autorité légale demandé par les caisses de retraite pour les pensionnés à l’étranger par un certificat sur l’honneur.
– Protéger le droit à la double nationalité et soutenir les familles binationales.
– Permettre à nos enfants étudiant en universités étrangères de faire un stage professionnel en France.
– Simplifier et clarifier le système de couverture sociale des Français de l’étranger.

Obj.4 : Améliorer la performance de l’administration consulaire
– Développer le recours aux nouvelles technologies pour éviter les déplacements aux consulats.
– Créer un centre d’appel unique pour les démarches administratives en Europe.
– Création d’un comité consulaire pour le fonctionnement du consulat.
– Création d’un outil collaboratif à la Direction des Français à l’étranger.
– Création d’un budget autonome pour le Service des systèmes d’information au Ministère des Affaires Etrangères.
– Obtenir le vote par internet et par correspondance à l’étranger pour les élections présidentielles.
– Populariser le port du bleuet lors des cérémonies du souvenir.

3 grandes orientations de mon action au Parlement

1. Promouvoir les réformes structurelles nécessaires au rétablissement de l’économie.
2. Créer une collectivité d’outre frontières.
3. Protéger le scrutin majoritaire aux législatives à l’étranger et l’esprit de nos institutions.

Conclusion : Rassembler pour faire le consensus

Les décideurs de demain se mobilisent contre la faim

Toutes les cinq secondes un enfant âgé de moins de 10 ans meurt de faim. Près d’un milliard d’humains vivent en état de sous-alimentation permanente. Ces deux chiffres épouvantables ont été rappelés par le sociologue Jean Ziegler, dans les colonnes du Monde du 21 avril dernier, s’émouvant que le thème de la faim dans le monde soit absent de la campagne présidentielle.

Les marionnettes de Tania Czajka sensibilisent les enfants à la faim dans le monde (école André Malraux de Londres - 2012)

Pour que le monde devienne meilleur, on aura peut-être plus vite fait de passer par les enfants que les présidents… C’est le pari de Tania Czajka qui est venue spécialement d’Edimbourg présenter son spectacle de marionnettes, le “Petit monde”, aux enfants des écoles de Jacques Prévert et André Malraux. Elle raconte l’histoire d’une fillette, Antoinette, vivant en Afrique, une manière d’amener le problème de la malnutrition et le travail d’Action contre la Faim sur le terrain.

Une fois le rideau tombé, les enfants ne demandent qu’à s’impliquer pour aider ces autres enfants vivant dans les pays pauvres. “L’enthousiasme de leur participation et la pertinence de leurs questions durant les séances” est toujours un bonheur pour Tania que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Londres, ainsi que Jean-Michel Grand, directeur exécutif d’Action contre la Faim, pour leur exprimer mon entier soutien dans leur démarche.

En effet, comme chaque année depuis 15 ans, cette association organise sa Course contre la Faim, auprès de 920 établissements et près de 230.000 enfants en France, en Angleterre et sur tous les continents.

Tous n’ont pas droit aux marionnettes, car les séances de sensibilisation des plus grands reposent sur des vidéos et des activités ludiques. Dans l’esprit, on en profite aussi pour apprendre les gestes solidaires : non gaspillage de l’eau, diversité nutritionnelle, entre-aide… L’événement se veut à la fois éducatif et sportif, c’est ainsi qu’à Londres des courses à pied ont eu lieu dans les grands parcs de la ville.

La Course contre la Faim est aussi une course aux ressources : près de 3 millions d’euros ont été collectés en 2011, permettant notamment de financer des programmes au Zimbabwe, en Inde et en République Centrafricaine.

“Le succès de cette sensibilisation tient dans sa continuité puisque nous avons la possibilité chaque année de revoir les mêmes élèves et de rediscuter des sujets”, explique Tania.

Pour plus d’informations sur le spectacle le Petit Monde, contactez Tania Czajka à l’adresse email suivante : info@lepetitmonde.co.uk

Le site Action Against Hunger

De plus en plus d’enfants francophones dans le Kent

Un point de mon programme pour l’élection législative est dédié aux parents d’élèves bénévoles qui créent et gèrent des associations destinées à enseigner le français aux enfants.
A la faveur d’une réunion électorale, hier soir à Ashford, j’ai salué leur dynamisme en faveur de l’apprentissage du Français auprès des Tout-petits. En l’espace de cinq ans, pas moins de quatre “petites écoles du samedi” ont été ouvertes dans le Kent !

A l’origine de ces quatre établissements qui attirent quelque 300 élèves, on trouve trois associations, gérées par des parents d’élèves soucieux que leurs enfants soient francophones en prenant le problème à la racine, soit au plus jeune âge.

Katia Bresso au sein de la Petite Ecole Kentoise, première "petite école du samedi" ouverte dans le Kent

Ces associations inscrivent leur travail dans le cadre du programme Flam (Français langue maternelle) et par conséquent dans celui du plan Ecole (objectif n°3), dont je vous parle si souvent. A ce titre, elles travaillent en étroit partenariat avec l’ambassade de France et les élus des Français de l’étranger.

Au sein d’une cinquantaine d’école, le programme Flam rassemble aujourd’hui 3000 élèves au Royaume-Uni, le Kent représente donc 10% de ce volume et justifie d’une même et heureuse tendance à la hausse (lire : “Au Royaume-Uni, le nombre d’écoles Flam a été multiplié par 4 depuis 2008 !” du 24 décembre 2011).

Si vous habitez le Kent, il y a forcément une solution près de chez vous :

Au nord, “La Marelle” situé à Dartford accueille environ 120 élèves entre 2 et 15 ans. Cette école projette d’ouvrir une école primaire bilingue (lire : “La Marelle, à peine trois ans et des ambitions de géant” du 14 mai 2012). Si vous souhaitez vous exprimer sur la question, merci de répondre au sondage en suivant ce lien : www.surveymonkey.com/s/Y8JSZGC

Au sud-est, la “Petite Ecole de Canterbury“, présidée par Isabelle Hellyar, rassemble une cinquantaine d’élèves de 3 à 11 ans.

Au centre et à l’ouest du Kent, la “Petite Ecole Kentoise” constitue un pôle de 90 élèves à Tonbridge et un autre à Harrietsham (entre Maidstone et Ashford) réunissant une quarantaine d’enfants de 3 à 13 ans.

La ‘Petite Ecole Kentoise’ de Katia Bresso ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, considérant qu’il existe une offre latente dans la zone Ashford / Folkestone / Tenterden qui mériterait une nouvelle petite école du samedi. Merci de l’aider à évaluer la demande en participant à un petit sondage en suivant ce lien : www.surveymonkey.com/s/J8DRHKY

Cette démarche participative illustre parfaitement la philosophie du programme Flam : la société civile prend l’initiative, souvent des parents d’élèves, tandis que les pouvoirs publics et élus assument l’accompagnement du projet.

Il revient à Katia le mérite d’avoir créé la première école Flam dans le Kent. Au-delà de son engagement personnel pour son association, elle a su aussi donner envie à d’autres mamans de tenter l’aventure et les guider en partageant son expérience.

Pour les familles vivant hors du Kent, le site suivant permet de trouver un établissement à proximité : Avenue des Ecoles. A découvrir aussi : Multilingualfamily

Et de 500 !

Chers lecteurs, vous êtes en train de lire le 500ème article publié sur ce blog !

Je consacre un temps certain à la tenue de ce blog parce qu’il constitue un lien essentiel entre vous et moi. Je tiens à vous fournir toute information pertinente, tout comme vous rendre compte, quasi quotidiennement, de mon action de conseiller élu des Français de l’étranger. Depuis 2006, le mandat que vous m’avez confié détermine mes journées et mes pensées. Je veille sur vos intérêts avec une attention jalouse.

Je vous remercie, chers visiteurs, de votre fidélité. Vos commentaires me sont précieux. Ils m’encouragent et me permettent de mieux appréhender vos attentes de toute nature. MERCI!

Photo Flickr de alternatePhotography

La Marelle, à peine trois ans et des ambitions de géant

La Marelle a fêté ses trois ans, le 21 avril 2012

Trois ans déjà ! Et comme elle a grandi vite, la Marelle, que j’ai vu naître à Dartford (Kent) en 2009 ! Cette petite école du samedi accueille aujourd’hui 120 élèves, répartis en 9 classes pour les élèves de langue française, 3 classes pour les élèves anglophones et 2 classes pour les adultes. Il s’ajoute à ce lot des “classes de vacances”.

J’ai toujours admiré l’esprit d’initiative qui souffle sur la Marelle, expliquant son développement ambitieux et novateur dans le Kent. Par exemple, l’école a rapidement ouvert des cours pour enfants anglophones (deux classes : 3 à 5 ans et 6 à 11 ans), en même temps qu’une préparation au GCSE français (General Certificate of Secondary Education) pour les 13-14 ans. Autre exemple, un an après son ouverture, La Marelle offrait des cours de conversation pour adultes (lire aussi : “La Marelle avance de case en case” du 17 octobre 2010).

Prochainement, l’école envisage de la création d’un club dédié aux enfants du primaire, fonctionnant à l’heure du déjeuner ou en fin de journée. Tout est bon à cette association à but non lucratif (“Charity”), fondée par quatre mères de famille énergiques, pour remplir le plus largement possible sa noble mission de faire parler la langue française au pays de Shakespeare, notamment dans le cadre du programme Flam (objectif 3 du Plan Ecole).

Hasina Harris

Hasina Harris, directrice pédagogique, pourrait se satisfaire de la reconnaissance des parents et de l’équipe dirigeante, mais elle est faite d’un bois rare, celui qui empêche de se réfugier dans le sentiment du devoir accompli avant d’avoir réponse à des questions existentielles, du genre : à quoi ça sert, en définitive ? Hasina est tourmentée à l’idée que le temps perdu ne se rattrape plus, considérant qu’à l’âge où l’on commence à étudier une langue vivante au secondaire, il n’y a quasiment plus aucune de chance d’obtenir des enfants bilingues.

Je la rejoins. On sait qu’un tout jeune enfant devient naturellement bilingue ou trilingue si on s’adresse à lui dans une langue étrangère. Il va acquérir  un vocabulaire de base, des réflexes grammaticaux et s’exprimer sans accent. Et cependant, en dépit de tout bon sens, le système éducatif va attendre que l’enfant grandisse jusqu’au moment précis où l’acquisition de chaque mot constituera un effort et l’apprentissage d’une langue se transformera en “devoir”, “contrôle” et autres joyeusetés. On en connait tous le résultat…

Que faut-il faire ? Pour sa part, Hasina ambitionne de transformer la Marelle en école primaire bilingue !

Pour convaincre, elle se réfère à la réussite de l’école de Battersea et à celle de la Deutsche Bilingual Primary School. Il faut ajouter que la Marelle bénéficie d’un très bon environnement socio-culturel et une situation géographique privilégiée qui attire même des familles de Londres.

Si vous appréciez la vision de Hasina et partagez son projet d’ouverture d’une école primaire bilingue à Dartford, n’hésitez surtout pas à lui adresser un courriel (hasinaharris1@hotmail.com).

A l’occasion de ce troisième anniversaire, célébré le 21 avril dernier, je tiens évidemment à saluer et féliciter Emma Burrows, la présidente de la Marelle, pour l’oeuvre accomplie.

Législatives : présentation de mon programme, mercredi 16 mai à Dublin

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Dublin :

mercredi 16 mai
19h30 à 21h30
A Ui Chadhain
Au Trinity College de Dublin – College Green
Dublin 2

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre autour du verre de l’amitié.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email : Irlande@cadic2012.eu

Législatives : présentation de mon programme, mardi 15 mai à Londres

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Londres :

mardi 15 mai
19h00 à 21h15
Lycée Français Charles de Gaulle
Salle Iselin
Entrée du 17 Queensbury Place, à côté de l’Institut Français

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre autour du verre de l’amitié.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email :
Royaume-Uni@cadic2012.eu

Législatives : présentation de mon programme, lundi 14 mai à Ashford

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Ashford (Kent) :

Lundi 14 mai
18h30 à 21h00
The George Hotel
68 High Street
Ashford, TN24 8TB

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre autour du verre de l’amitié.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email :
Royaume-Uni@cadic2012.eu

Extrait de “Londres, balade au fil des Français libres…”, un livre d’Eric Simon

Eric Simon

J’ai le plaisir de partager avec vous un chapitre du livre “Londres, balade au fil des Français libres…”, ouvrage historique, dont la sortie est prévue fin mai 2012, chez Keswick Editions.

La capitale britannique est le sujet de prédilection de son auteur, Eric Simon, qui a participé à de nombreuses émissions de télévision sur Londres, parmi lesquelles “Échappée libre” et “Des Racines et des ailes”, jeudi dernier.

Lors de son premier séjour londonien, en 1965, il tombe définitivement sous le charme de la ville et des Anglais. Son Londres à lui est une ville déroutante et intrigante, dont chaque ruelle dissimule anecdotes et mystères. Il s’est amusé à mettre ses pas dans ceux de Jack the Ripper ou de Sherlock Holmes, ce qui explique qu’il connait son cher quartier d’East-End comme sa poche.

Amoureux de Londres et déjà auteur de “Londres, balades au fil des ombres”, Eric Simon se passionne également pour le cinéma, l’Histoire et la littérature, comme le soulignent ses livres “Le Béret de Monsieur Marquet”, “La Limousin au pyjama bleu”, “Limoges au coeur” ou “La Petite fille de la rue d’Auron”.

Afin de mieux cerner ce singulier personnage, il faut ajouter qu’Eric est un collectionneur avisé et féru de bandes dessinées, de vieilles radios et de petites autos Dinky Toys !

Le texte en fichier joint évoque l’histoire du commando Kieffer.

A l’aube du 6 juin 1944, le capitaine de corvette Philippe Kieffer débarque en tête de 177 Français sur le sol de Normandie aux côtés des forces alliées. Le commando Kieffer incarne au plus haut point l’esprit de résistance rehaussé d’une totale abnégation personnelle.

“Pour certains Français libres, comme Charles Trépel, Maurice Chauvet et ses 177 camarades placés sous les ordres de Philippe Kieffer, l’Ecosse joua un rôle primordial dans leur entraînement de commando. Si par aventure, il vous arrive de voyager sur les Hautes terres d’Ecosse, au-dessus de Fort William, pas trop loin de la vallée de Glencoe, chercher la route A82 ; elle vous mènera, sans encombre, à un endroit qui s’appelle Spean Bridge. Devant vous se tiendra le mémorial des commandos, trois soldats de pierre, le regard tourné vers l’horizon. Vous êtes ici entre le loch Lochy et le loch Arkaig. Le clan Cameron règne sur le pays. Leur dernier descendant, Donald Cameron of Lochiel en est le chef incontesté. C’est dans ce manoir surnommé Castle Commando, et sur ses terres, que plus de 25 000 volontaires de toutes les nationalités entre 1940 et 1944, subirent l’une des formations les plus éprouvantes de la guerre” (…)
Lire la suite de “Maurice Chauvet et Charles Trépel, deux l des 177 de Kieffer !” (fichier pdf)

Eric me fait l’honneur de soutenir ma candidature à l’élection législative (page de soutien).

Il sera présent mardi soir, 15 mai, pour la présentation de mon programme au lycée Charles de Gaulle et adressera un message aux participants avant mon intervention.

Présidentielle : Faible écart au Royaume-Uni

On s’en souviendra : les 23.568 suffrages exprimés (pour 23.937 votants) par les Français du Royaume-Uni ont frôlé l’égalité parfaite, puisque seules 390 voix ont fait la différence en faveur du nouveau Président de la République.

Je suis convaincu que l’histoire rendra justice à Nicolas Sarkozy pour tout ce qu’il a accompli de positif pour notre pays. Avec un taux d’opinions positives de 49% après cinq ans au pouvoir, je suis persuadé que François Fillon est promis à un rôle de tout premier ordre dans l’avenir.

L’équilibre de l’opinion au Royaume-Uni ne me surprend pas.

Ici, plus qu’ailleurs, la recherche du consensus s’impose comme seule vision politique.

J’ai toujours défendu l’intérêt général et combattu tout esprit partisan en qualité d’élu à l’Assemblée des Français à l’étranger pour le Royaume-Uni. Autrement, nous n’aurions jamais obtenu des progrès significatifs dans les domaines de l’emploi et de l’enseignement.

Tout en restant fidèle aux idées du centre-droit, je voudrais être le porteur de cette vision intelligente et généreuse au sein du Parlement. A l’avenir, encore moins qu’hier, un camp ne pourra imposer arbitrairement sa politique à l’autre.

ROYAUME-UNI
13 sites (30 bureaux de vote) : Londres + Ashford, Belfast, Birmingham, Bristol, Chesterfield, Leeds et Liverpool + Edimbourg, Glasgow et Aberdeen.

François

Hollande

Nicolas

Sarkozy

      %

50,83%

49,17%

Suffrages exp.

11.979

11.589

Participation

33,36%

Détail Londres (3 sites)

13 bureaux au lycée Charles de Gaulle (South Kensington), 6 bureaux au Collège français bilingue de Londres (Kentish Town) et un bureau au consulat général

South kensington

Kentish Town

Consulat

Hollande

42,61%

59,96%

54,34%

Sarkozy

57,39%

40,04%

45,66%

Participation

38,41%

30,05%

11,44%

Suffrages exp.

12.867

5.829

173

Détail Hors Londres (10 villes)

Ashford

Belfast

Birmingham

Bristol

Hollande

52,17%

67,33%

64,37%

57,89%

Sarkozy

47,83%

32,67%

35,63%

42,11%

Participation

23,64%

33,78%

28,62%

22,58%

Suffrages exp.

644

101

654

779

Chesterfield

Leeds

Liverpool

Hollande

61,18%

66,67%

70,33%

Sarkozy

38,82%

33,33%

29,67%

Participation

18,34%

26,68%

20,49%

Suffrages exp.

389

405

428

Edimbourg

Glasgow

Aberdeen

Hollande

61,31%

69,08%

48,94%

Sarkozy

33,69%

30,92%

51,06%

Participation

48,20%

41,72%

49,58%

Suffrages exp.

656

359

284

Irlande

A Dublin et Cork, 2050 Français ont voté à 59,22% pour Hollande et à 40,78% pour Sarkozy. La participation s’élève à 38,57%.

Autres pays

Comme pour le premier tour, le document ci-joint vous présente les résultats en détail, pays par pays et par bureau de vote : 2d tour présidentielle 2012 par pays et bureau  (fichier pdf)

Tous ces résultat sont provisoires, dans l’attente des éventuelles rectifications opérées par le Conseil constitutionnel, seul habilité à proclamer les résultats officiels.

Photo Flickr de Novopress

Sauriez-vous où implanter un nouvel établissement scolaire à Londres ?

L’ouverture d’un nouveau collège bilingue à Kentish Town (CFBL), accueillant 570 élèves en septembre dernier, a sonné comme un grand accomplissement pour l’équipe du plan Ecole, mais pas de quoi s’accorder une pause ou un quelconque répit ! Toutes les demandes de scolarisation dans l’enseignement français à Londres ne sont toujours pas honorées (Lire aussi : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

La nécessité d’ouvrir un nouvel établissement londonien semblait imparable avant même l’ouverture du CFBL (lire aussi : “Vers un troisième établissement secondaire français à Londres” du 23 août 2011).

Toujours est-il que dans le cadre de l’objectif n°1 du plan, visant à créer 1500 nouvelles places, la course contre la montre continue ! 1000 ont été créées depuis le lancement du plan écoles. J’étais récemment revenu sur le sujet pour évoquer nos projections en termes de capacité d’accueil, à savoir 750 places à Londres dans les trois ans, essentiellement en collège et lycée, au moins pour pérenniser la situation des élèves déjà inscrits jusqu’en terminale (lire aussi : “Plan Ecole : nous devons créer 1000 places à Londres d’ici deux an” du 27 mars 2012)

Cet état de fait incite Laurent Batut, conseiller culturel adjoint et attaché de coopération éducative à l’ambassade de France, à faire “appel à toute la communauté française et francophile de Londres pour nous aider à identifier des sites susceptibles d’accueillir un établissement scolaire pour environ mille élèves dans les meilleurs délais.”

Un groupe de travail du plan Ecole est chargé de la recherche immobilière. Nous croyons beaucoup à l’intelligence collective et à l’esprit de communauté pour trouver un endroit adéquat. Voici le résumé de nos réquisitions :
– Superficie : minimum 8000m2
– catégorie de bâtiment/espace : D1 (école, hôpital, église, centre médical)
– localisation : à l’ouest de la Victoria line
– accessibilité : proche d’un transport en commun (tube, overground, bus)

Merci de communiquer toute information utile à l’équipe de recherche immobilière à cette adresse email : nouveaucollege@hotmail.co.uk

Comment se préparer aux universités britanniques en 2013 ?

Je parle bien souvent de l’enseignement français dans le cadre du plan Ecole, mais les enfants grandissent et un jour, comme ce fut mon cas cette année, il faut les aider à pousser les portes de l’université.

La dernière lettre d’informations diffusée par Avenue des Ecoles mentionnait un article consacré à l’accès aux études supérieures au Royaume-Uni dans le but de répondre aux interrogations pratiques de nombreux parents français confrontés à des choix parfois épineux.

Identifier l’établissement qui répond à vos aspirations passe par un processus qui s’étale sur plusieurs mois, entre les journées portes ouvertes des universités, les examens de langue ou encore la prise de renseignements auprès des anciens élèves. Enfin, il vous faudra veiller à valoriser votre candidature pour être retenu (lien vers l’article : “Comment se préparer aux universités britanniques pour 2013 ?” du 24 Avril 2012).

Je précise que l’Avenue des écoles est un portail internet qui vous offre les clés pour comprendre le système éducatif britannique et vous orienter dans les dédales administratifs et pédagogiques de chaque établissement. Nous devons cet outil précieux à initiative de Valérie Lehmann et Sabine Cros-Scherer, que j’avais félicitées il y a quelques semaines (lire : “Avenue des Ecoles, le site pour tout comprendre des études à Londres” du 18 mars, 2011).

Le site Avenue des Ecoles

Photo Flickr de Ra Moyano