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Faut-il multiplier les fonctionnaires pour fluidifier le traitement de dossiers de bourses ?

Accroissement de la population française à l’étranger, dégradation de la situation économique, hausse des frais d’écolage… on ne s’étonne pas dans un tel contexte de l’inflation constante des demandes de bourses scolaires.

Du côté de l’instruction des dossiers, comme un fait exprès, les procédures gagnent en lourdeur et en complexité. Je peux vous dire que les agents des services sociaux des consulats et ceux du service central de l’AEFE, Agence française pour l’enseignement français à l’étranger, sont mis à dure épreuve, d’autant que leurs effectifs sont contraints.

Afin de palier un prévisible engorgement, la commission Enseignement de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, a émis un vœu en faveur de l’augmentation des effectifs en charge de traiter les dossiers de demande de bourses, tant au niveau local que central.

Logique, me direz-vous ? Eh bien non, la solution est à la fois anachronique au regard de la technologie disponible et malvenue au regard de nos finances publiques.

Voici en quels termes, je suis intervenu auprès de l’AFE lorsque le débat est arrivé en séance plénière :

“Ce vœu ne correspond pas au sens de l’histoire. Le sens de l’histoire, c’est l’e-administration.
Le sens de l’histoire, c’est de faire saisir aux demandeurs leur dossier de demande d’aide à la scolarité sur internet pour que l’action des agents consulaires se limite au contrôle des dossiers. C’est la complexité des dossiers qui génère cette lourdeur administrative. Pour faciliter le travail des agents, il faut rationaliser la demande.
Le sens de l’histoire, ce n’est pas d’augmenter le nombre de fonctionnaires pour remplir de la paperasse.
Le sens de l’histoire, c’est de leur fournir des outils qui leur permettent d’apporter une valeur ajoutée et de faire plus et mieux avec moins d’argent.”

En conclusion, j’ai proposé que ce vœu soit converti en une demande d’étude d’optimisation du ratio nombre de dossiers / nombre d’agents.

Le président et le rapporteur de la Commission ont suivi ma recommandation visant à proposer une saisie informatique des dossiers par le demandeur… tout en persistant dans leur idée d’augmenter les effectifs de l’Administration.

Je me suis donc abstenu parce que je ne me résous pas à demander l’augmentation du nombre de fonctionnaires avant d’avoir préalablement examiné les voies pour optimiser leur travail.

Photo Flickr de Let Me Feel You Shine

Le centre des Impôts des non-résidents améliore son accueil téléphonique

Comme chaque semestre, au cours des travaux de l’AFE à Paris (Assemblée des Français de l’étranger), nous avons auditionné en commission Finances, Cyril Maloine, directeur départemental chargé du Pôle fiscal à la direction des Résidents à l’étranger.

Premier constat, bien que le nombre de Français qui s’expatrie augmente régulièrement chaque année, le centre des Impôts des non-résidents annonce qu’il traite de moins en moins de déclarations d’impôt sur le revenu. La baisse est régulière : 197.828 déclarations en 2008 et 188.269 en 2011. Il estime que 10% des Français établis hors de France, au mieux, déclarent des revenus émanant de France.

Second enseignement, les Français de l’étranger se caractérisent par leur goût des nouvelles technologies, notamment internet, pour régler leurs formalités. Ainsi, le volume de courriels reçu par le centre a augmenté de près de 20% ces quatre dernières années et le nombre de déclarations en ligne progresse plus vite à l’étranger qu’en France (+21% contre + 14% en France en 2011).

En conséquence directe, le nombre d’appels téléphoniques reçus par le centre des Impôts à diminué de 100.000 unités, soit une baisse de 20%. Il faut bien reconnaitre qu’avec un taux de réponse aux appels de 25%, les usagers se rabattent sur leur clavier pour communiquer leur besoin.

En parallèle, il faut saluer les efforts entrepris sur la capacité de traitement des appels qui commencent à porter leurs fruits, surtout depuis le second semestre 2011. Cyril Maloine sait que je suis particulièrement attentif à ces statistiques qui constituent un indicateur objectif de la satisfaction des administrés.

Pour répondre à mon souci de transparence, il a produit devant la commission Finances, un graphique pour illustrer l’évolution qualitative de l’accueil téléphonique. Ceci est tout à son honneur et j’ai le plaisir de partager avec vous les progrès enregistrés depuis trois ans et surtout ces derniers mois du centre des Impôts des non-résidents.
Voir : Taux moyen d’efficacité mensuel téléphonique 2009 2010 2011  (fichier Pdf)

Photo Flickr de art.crazed

Quelles sécurités pour le vote par internet ?

Quels sont les dessous du vote par internet, ce nouveau mode d’expression citoyen dont bénéficieront les Français de l’étranger d’ici quelques semaines ?

Suite au dernier article concernant les opérations de préparation, j’ai reçu quelques messages dubitatifs, certains suspicieux, à l’égard de ce procédé de vote totalement dématérialisé (lire : “Le test du vote par internet était nécessaire” du 08 février 2012).

Comme je vous le disais, Martine Schoeppner (Allemagne) et Madeleine  Bennaceur (Tunisie), deux élues de l’AFE, ont dignement représenté l’Assemblée des Français de l’étranger au test grandeur nature du vote électronique, du 22 janvier au 4 février 2012 au ministère des Affaires étrangères. Elles se sont impliquées à toutes les étapes du processus au sein du Bureau de vote électronique (BVE). Une occasion de rencontrer les divers prestataires et les responsables du ministère de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères pour obtenir toutes explications de nature juridique, technique et sécuritaire. Justement, Martine a ensuite rédigé un rapport pour répondre aux inquiétudes bien légitimes sur la fiabilité du suffrage (lire: Rapport test vote électronique – fichier Pdf).

En synthèse de son compte-rendu, on retiendra que le vote présentera les trois garanties suivantes :
1) un scrutin anonyme
C’est l’évidence, le vote sera anonyme. A noter que la liste électorale sera elle-même cryptée. Après avoir voté, vous recevrez un reçu de vote crypté qui sera généré au moment où votre bulletin tombera dans l’urne numérique.
2) un scrutin sincère
Autrement dit, l’urne numérique sera protégée contre les faux bulletins de vote.
3) un scrutin vérifiable
Je vous passe les détails de la sécurité du dépouillement, mais retenons que deux clés seront générées par le système, la première (A) servant au chiffrement et la seconde (B) servant au déchiffrement. La clé B sera fragmentée entre les différents membres du Bureau de vote. Chacun en possèdera une partie, étant seul à connaitre le mot de passe correspondant.

Après le scrutin, la liste des reçus cryptés sera publiée et chacun pourra, à l’aide de son reçu, vérifier que son bulletin de vote a bien été dépouillé.

Ce test du vote électronique fut un succès technologique complet. Les points à améliorer ne sont donc pas d’ordre informatique. On retiendra notamment que l’Administration a déjà adressé  un courrier aux électeurs pour vérification et rectification des adresses courriers et électroniques et qu’elle va s’assurer que l’identifiant soit clairement lisible.

Désormais, un dernier souci peut entraver le vote par internet : votre propre équipement. En effet, il doit pouvoir charger un applet Java. “Cet applet joue pour ainsi dire un rôle d’isoloir et représente ainsi une protection supplémentaire”, explique Martine Schoeppner.

Je remercie Martine et Madeleine pour le travail qu’elles ont accompli, au sein “d’une équipe formidable” m’ont-elles rapporté, mais s’attelant à des “journées dingues” pour anticiper tous les cas de figure et chercher obsessionnellement la petite bête…

Photo Flickr de RambergMediaImages

Le nouveau standard téléphonique du consulat est opérationnel !

Le nouveau standard rénovant le dispositif de traitement d'appels du consulat français de Londres

Voilà qui est fait ! J’en avais fait mon objectif principal pour 2011. On l’espérait, puis on l’attendait et c’est désormais une réalité : l’accueil téléphonique du consulat de Londres bénéficie du meilleur état de la technologie (lire : “Un nouveau standard pour le consulat de Londres : cette année si tout va bien” du 02 février 2011).

Je remercie François Saint-Paul, directeur de la DFAE (Direction des Français à l´étranger), qui a toujours supporté avec bienveillance mes appels multiples et pris connaissance des nombreux courriels d´usagers excédés, que je lui transférais systématiquement. Devant mes interventions répétées, il m’avait promis à la tribune de l’AFE que je serais entendu sur ce sujet. Son engagement a été respecté.

Que d’histoires pour un standard, pensez-vous peut-être ? Je ne vous parle pas d’un nouveau combiné à touches, mais d’une véritable mutation technologique subordonnée à un lourd investissement, puisque trois autocommutateurs de gestion d’appels ont été installés (Consulat, ambassade et Institut français), ainsi que deux onduleurs pour garantir la continuité de service lors de perturbations électriques relativement fréquentes, pour un coût total de 250.000 euros.

Notre consul général, Edouard Braine, se félicite du bref délai de réalisation de cette opération : deux ans auront suffi entre le montage du dossier et la mise en service de l’équipement, ce qui administrativement parlant représente “une prouesse”, se réjouit-il. Il n’y a pas de hasard, je sais que notre consul a œuvré avec dextérité dans les arcanes du pouvoir pour faire aboutir ce dossier classé prioritaire à ses yeux, considérant l’accessibilité du public comme son premier devoir.

Le consul aura été le coordinateur d’un beau succès collectif. Saluons notamment la détermination et la célérité des responsables du département des Systèmes informatiques (DSI) en charge du déploiement du nouveau dispositif.

La réfection du standard du consulat est une nouvelle réalisation à mettre au compte du consul général, Edouard Braine (à droite)

Qu’est-ce qui va changer au quotidien ? Retenons que la capacité de traitement des appels a été doublée ! Cette avancée signifie évidemment une réduction du temps d’attente pour les usagers. Par ailleurs, un certain nombre d’opérations ont été simplifiées comme le transfert ou la récupération d’appels.

Peut-être que certains d’entre vous ont participé à l’enquête de satisfaction initié en décembre dernier par consulat (lire : “La communauté française plébiscite les services du consulat de Londres” du 06 février 2012). Aux dires des participants, deux services se révélaient de qualité erratique : l’accueil téléphonique et la prise de rendez-vous sur internet.

Le premier point est traité avec ce nouvel équipement. Reste le second qui est désormais mon objectif prioritaire pour 2012. J’y reviendrai dans un prochain billet.

Les certificats de vie bientôt simplifiés pour les Français de l’étranger ?

Je vous reparle avec plaisir de la question du certificat de vie puisque la situation pourrait évoluer favorablement.

Cet été, j’avais attiré l’attention de Jean Leonetti, ministre chargé des Affaires européennes, sur la discrimination de traitement des retraités résidant à l’étranger, en marge de son déplacement à Londres (lire : “Notre nouveau ministre chargé des Affaires européennes, Jean Leonetti, nous aidera-t-il au sujet des certificats de vie ?” du 27 juillet 2011 ). On exige de leur part la production régulière d’un certificat de vie tandis qu’une simple déclaration sur l’honneur suffit aux résidents en France pour continuer de recevoir leur pension. A la rentrée, j’avais soutenu et relayé la plainte d’un retraité britannique déposée auprès de la Commission européenne pour exercice d’une discrimination (lire : “Le certificat de vie objet d’une plainte pour discrimination auprès de la Commission européenne” du 05 septembre 2011).

Enfin, alors qu’Edouard Courtial venait d’être nommé secrétaire des Français à l’étranger, j’avais interpellé Serge Muscetti, son directeur de cabinet, au sein d’une réunion de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, le 30 septembre 2011 (lire : Intervention O. Cadic auprès de Serge Muscetti  – fichier pdf).

Edouard Courtial, secrétaire d'Etat chargé des Français de l'étranger, a annoncé devant l'AFE l'ouverture d'une réflexion interministérielle au sujet du certificat de vie

Je vous disais que la situation évoluait positivement. En effet, notre secrétaire d’Etat, Edouard Courtial, a annoncé aux Français de Stockholm, le 13 décembre dernier, que le gouvernement prévoyait de simplifier la procédure des certificats de vie : “Je souhaite aussi que des formalités, comme le versement des pensions ou les demandes de bourses scolaires, soient dispensées de la production de certains certificats qui alourdissent les démarches des Français de l’étranger. Par exemple, nous travaillons en ce moment sur le certificat d’existence ou de vie”.

Aussi, ai-je profité de sa venue devant l’assemblée de l’AFE, vendredi dernier, pour le remercier et lui demander à quelle échéance nous atteindrons l’égalité de traitement.

“Monsieur le ministre,

Le 30 septembre 2011, vous aviez délégué votre directeur de cabinet Serge Musceti pour rencontrer les élus de l’AFE de la zone Europe.

Je l’avais alerté sur un grand problème de discrimination lié au certificat de vie. Il y a deux formulaires CERFA, un pour les retraités qui résident en France. Pour le certificat de vie, c’est une déclaration sur l’honneur. Dès lors que vous n’êtes pas résident en France, vous avez un autre certificat et sur le document CERFA, il y a obligation de validation et signature par l’autorité consulaire. C’est une discrimination pour beaucoup qui commence à faire l’objet de procédures dont je me suis fait l’écho.

Depuis quelques semaines, des retraités d’Allemagne et du Royaume-Uni m’ont informé qu’une caisse de retraite de cadres acceptait désormais le certificat sur l’honneur. Je suis heureux de partager ce progrès avec vous.

J’ai pris connaissance de votre discours tenu devant les Français de Stockholm le 13/12/11. Je me suis réjoui de découvrir que vous souhaitiez que des formalités, comme le versement des pensions ou les demandes de bourses scolaires, soient dispensées de la production de certains certificats qui alourdissent les démarches des Français de l’étranger. Vous avez annoncé travailler en ce moment sur le certificat d’existence ou de vie.

Je voudrais vous remercier de cet engagement si important pour les Français de l’étranger et savoir si vous pouvez fixer des objectifs en terme de délai pour aligner la procédure pour toutes les caisses de retraite pour les retraités établis en France avec ceux établis dans l’Union Européenne.”

Le secrétaire d’Etat a répondu par l’annonce d’une concertation en janvier. Une réflexion interministérielle devrait faire émerger un nouveau dispositif simple et rapide.

Hélas, Edouard Courtial n’a pas pu s’engager sur une date limite. Souhaitons qu’il aboutisse avant le mois de mai prochain, il pourrait alors justifier pleinement d’une action réussie au service des Français de l’étranger.

Les médias de Londres et l’association « Contribuables associés » annoncent l’événement UFE Corporate du 20 octobre

J’ai été très sensible au message chaleureux et fortifiant d’Alain Dumait paru cette semaine sur le site des Contribuables associés, rappelant que mes liens avec son mouvement remontent à 15 ans, lors de la première conférence de la France libre d’entreprendre, à Ashford déjà. J’avais eu l’honneur d’y accueillir Benoite Taffin, porte-parole de Contribuables associés, alors maire du 2ème arrondissement de Paris.

Cet organisme, né il y a vingt ans, vise à rappeler que l’argent public provient des contribuables et que chaque euro dépensé doit l’être exclusivement dans l’intérêt général. Je m’inscris dans leur crédo et je prône une transparence totale de l’utilisation des fonds publics, afin de permettre à la société civile d’exercer un contrôle vigilant. C’est dans cet état d’esprit que je travaille sur le budget du ministère des Affaires étrangères, en qualité de membre de la commission Finances de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Je remercie le magazine Ici Londres d’avoir annoncé de manière détaillée la conférence UFE Corporate du 20 octobre 2011, intitulée «15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel ». Un point est à rectifier : la participation ne s’élève qu’à £45, déjeuner compris (lire en pdf : 111001 Ici Londres)

London Macadam a décidé de placer cette conférence dans le Top 5 des événements de la semaine pour les Français de Londres (lien

French Radio London passe un spot pour annoncer l’événement (lien) (fichier Mp3 : UFE corporate finished spot)

La réactivité de ces médias montre que l’esprit d’entreprise a de beaux jours devant lui au Royaume-Uni !

A remarquer la participation de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, représentant les Français établis hors de France et la venue de Catherine Fournier, maire de Fréthun. Le métro transmanche est une cause qui leur est chère.

Rappelons que la conférence poursuit trois objectifs :
– Promouvoir la création d’un métro transmanche pour favoriser l’emploi transfrontalier et le développement des affaires,
– Offrir aux entrepreneurs français des solutions pour faciliter leur développement au Royaume-Uni,
– Comparer l’expérience des entrepreneurs arrivés il y a 15 ans et récemment pour suggérer de nouvelles mesures destinées à dynamiser l’emploi et libérer l’initiative en France.

Renseignements et inscriptions à la journée « 15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel » du 20 octobre 2011, à Ashford sur le site Ufe corporate

Photo Flickr de Matt’s photostream

15ème session AFE (3) : Le service civique de Martin Hirsch s’internationalise

“Il y a une forte appétence des Jeunes à faire des missions à l’international, c’est même leur premier choix”, s’éclaire Martin Hirsh, président de l’Agence du service civique, devant les élus AFE réunis en session de travail la semaine dernière à Paris.

Il se félicite d’avoir offert cette année 500 missions hors de France, sur les 5 continents et pour toutes les aspirations : environnement, culture, santé, sport ou encore solidarité, comme l’envoi de ces 30 jeunes à Haïti au service des enfants. Ces affectations “correspondent à un engagement de la France vis à vis de ses partenaires”, justifie-t-il.

Olivier Cadic et Martin Hirsch, président de l'Agence du service civique - AFE 30sept2011

Ce fut pour moi un grand plaisir de revoir Martin Hirsch que j’avais rencontré à Londres, lorsqu’il était venu apprécier les conditions d’accueil des jeunes Français au centre Péguy (lire : “Le centre Charles Peguy, pivot du Plan Emploi” du 12 novembre 2010). Précédemment Haut-commissaire à la Jeunesse, il était depuis six mois le président de la nouvelle Agence de service civique, ouverte en mai 2010.

Et quel succès pour ce service civique (à ne pas confondre avec son ancêtre le service civil volontaire né 2006 et demeuré anecdotique) ! L’Agence enregistre 75.000 candidatures, soit 10% d’une classe d’âge annuelle, se félicite M. Hirsh. Ouvert aux 16-25 ans, ce dispositif accomplit parfaitement son rôle de cohésion nationale et de mixité sociale : les filles représentent 57% des volontaires, 20% des demandeurs habitent des quartiers sensibles, 25% n’ont pas le bac quand d’autres sortent d’HEC.

Pourquoi un tel engouement ? “Nous ne sommes pas contraints, on a choisi”, expliquent les missionnaires à Martin Hirsch. Tous partent de chez eux pour six mois à un an maximum. Au retour, “une grand fierté, notamment chez les jeunes défavorisés”, rapporte-t-il de ses discussions, par exemple auprès des Jeunes du quartier de Villeuneuve à Grenoble qui s’était embrasé il y a deux ans.

Malheureusement, la jeune Agence ne peut absorber un tel impact. L’Agence proposera 25.000 missions seulement en 2012, mais “l’objectif fixé par le président de la République est d’atteindre 75.000 en 2014” !

Au regard de ces chiffres, le nombre de 500 missions à l’étranger fait pâle figure. “Mais en partant de zéro”, tempère Martin Hirsch qui justement lance un appel aux élus des Français de l’étranger pour l’aider à trouver des postes. Premier critère, une fonction valorisante. Face à cet immense “appétit de se rendre utile”, le président précise que “le service civique ne fonctionne que si la mission est de qualité”, citant l’aide aux enfants des rue de Lima. Il est révolu le temps où l’on se servait des Jeunes pour balayer la cour de la caserne, s’amuse-t-il.

Ensuite, les élus seraient bien inspirés de trouver des organismes d’accueil susceptibles de loger et/ou de payer le voyage du Jeune, ce que ne peut pas assumer l’Agence. En effet, elle verse une indemnité de 450€ mensuels auxquels s’ajoutent 100€ attribués par l’organisme d’accueil (100€ supplémentaires sont possibles en fonction de critère sociaux). Le volontaire est en outre couvert par la protection sociale.

N’omettons pas de préciser qu’un jeune Français vivant à l’étranger peut faire une mission de service civique dans son pays d’habitation ou bien en France.

Au plan international,  le service civique cohabite avec d’autres initiatives ressemblantes (Volontaire international en entreprise, volontaire en ambassade, volontaire solidarité internationale…) qui permettent d’obtenir une “équivalence service civique“. L’intérêt peut se présenter dans l’enseignement supérieur français depuis qu’un décret oblige les établissements à tenir compte (chacun selon ses modalités) d’un tel parcours solidaire. L’AEFE est un partenaire actif de ce dispositif. Une convention a été récemment signée à Londres (lire : “Une jeune volontaire du Service Civique intègre le lycée CDG” du 08 novembre 2010).

Bonne et longue route à Martin Hirsch ! Est-ce parce qu’il fréquente tant de Jeunes que je le trouve toujours plein d’entrain, de projets et de fraicheur de ton ?

15ème session AFE (2) : Edouard Courtial en quête de légitimité

Il était attendu… comme au coin d’un bois. Lorsque Edouard Courtial est monté à la tribune, ce 30 septembre, devant les élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), le silence s’est fait pesant. Face à lui, des rangées de visages fermés et de regards soupçonneux.

Le contentieux est né à l’instant même où les élus AFE ont appris la nomination du jeune député de 38 ans aux fonctions de secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, en remplacement de David Douillet, parti au ministère des Sports.

Edouard Courtial, secrétaire d'Etat chargé des Français de l'étranger, devant l'AFE (09-2011)

De quoi s’agit-il ? Le 11 mai dernier, Edouard Courtial a cosigné avec une trentaine de parlementaires UMP une proposition de loi «visant à permettre la perte de nationalité pour les citoyens non domiciliés fiscalement en France». Le texte débute avec cette interrogation glaçante : « Peut-on se revendiquer français en ne s’acquittant d’impôts que dans des pays étrangers? » (lire : proposition de loi n°3411).

Edouard Courtial s’est empressé de clamer que les “honnêtes gens” n’étaient évidemment pas concernés. Il n’a cependant pas dit comment séparer le bon grain de l’ivraie parmi tous ceux qui ne payent pas leur impôt en France…

D’emblée, Edouard Courtial a voulu désamorcer la polémique, dissiper cette impression de suspicion à l’égard des expatriés, en faisant amende honorable. “Le secrétaire d’Etat que je suis regrette que le député que j’étais ait signé une telle proposition de loi.”

Il a d’ailleurs fait retirer son nom de la liste des cosignataires de la loi, ce qui n’a pas manqué de faire réagir (lire : “Scoop : falsification de document à l’Assemblée Nationale” de Jean-Patrick Grumberg, publié sur drzz.f).

Il s’est donc présenté à nous comme un homme nouveau après avoir endossé le costume gouvernemental. Pour preuve, le nouveau secrétaire d’Etat a voulu partager “une idée qui lui tenait à coeur” avec les élus de l’AFE. “Je voudrais assurer une veille juridique chaque fois qu’un dispositif pourrait se retourner contre les Français de l’étranger.” L’objectif du dispositif est “d’éviter tout dérapage dommageable.” On ne saurait mieux dire.

En effet, Edouard Courtial veut désormais travailler “aussi en amont que possible” dans le but de “faire prévaloir le caractère particulier des Français de l’étranger”. Il a justement cité en exemple le vote électronique qui sera déployé pour l’élection de nos futurs députés. La définition d’un texte doit désormais tenir compte des conditions de vie à l’étranger, et plus question donc “d’obtenir par condescendance ou en réparation d’un oubli, un aménagement particulier de texte”. Le secrétaire d’Etat a poussé le raisonnement jusqu’à évoquer une “véritable politique” concernant les expatriés. S’adressant aux sénateurs, il les a averti que cela impliquerait “parfois d’ouvrir une brèche dans le principe de territorialité”.

Quand on sait que l’impôt sur le revenu est assis sur le principe de territorialité, vous comprendrez que cette saillie m’a laissé pantois.

Ne l’oublions pas, notre tâche, à nous élus, est de l’aider à réussir dans sa fonction. Une fonction née en juin dernier seulement et qu’il faut absolument perpétuer dans l’intérêt des expatriés.

Je souhaite donc la bienvenue à Edouard Courtial. Il me semble que chacun apprécie sa jeunesse et sa candeur qui lui confèrent un charme si rare en politique.

Le discours de Edouard Courtial du 30-09-2011

15ème session AFE (1) : Un homme d’Etat s’adresse aux Français de l’étranger

Qu’il est bon d’entendre parfois des propos baignés d’intelligence et de vision sur le thème de l’expatriation, creuset de toutes les démagogies, vivier de toutes les stigmatisations, en un mot défouloir commode pour politicien en quête d’éclat patriotique. Oublie-t-on que l’on parle de plus de deux millions de personnes ?

“Dans tous les domaines, économique, commercial, culturel, linguistique, l’expatriation est un facteur irremplaçable de la réussite de la France.” Ce sont les mots d’Alain Juppé pour ouvrir la 15ème session plénière des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), réunis à Paris la semaine dernière. Pour le ministre des affaires étrangères, la modernisation de notre pays implique de “connaître de nouvelles cultures, découvrir d’autres systèmes, comparer les expériences, échanger les bonnes pratiques”. Pour ce faire, quel meilleur chemin que celui l’expatriation ? Il a martelé que nous avons tout à gagner de la présence de communautés françaises dans le monde. “Regardons le monde tel qu’il est et non tel que nous le rêvons ou nous le craignons : nous y avons toute notre place”, plaide-t-il avec lyrisme.

Le message d'Alain Juppé aux élus de l'AFE: «Dans ce monde en mouvement incessant, imprévisible, plein de risques mais aussi d’espérance, avec l’ensemble de nos compatriotes établis à l’étranger, vous avez un rôle essentiel à jouer.»

Alain Juppé est venu affirmer clairement que “l’État est aux côtés des Français de l’étranger” en nous assurant de son intention de poursuivre la modernisation de notre réseau consulaire, “le deuxième du monde en termes de couverture géographique et le premier quant à la variété des services offerts.” Si la qualité du service rendu est toujours perfectible, le ministre s’est amusé à expliquer qu’il était aujourd’hui plus simple de récupérer son passeport biométrique à l’étranger qu’en France.

Certes, les Français hors de France ont beaucoup pour être heureux, mais ils ont aussi de sérieuses préoccupations. Trois thèmes émergent, comme autant de priorités pour le ministre : éducation, sécurité et protection sociale.

Concernant l’éducation, chacun sait que les bonnes paroles se marient bien avec des moyens financiers. A l’heure de la contrainte budgétaire, Alain Juppé a commencé par poser que l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, disposait d’un budget de 420M€.

On se souvient qu’il a présenté en conseil des ministres un plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, le 15 juin dernier, sur le modèle de notre plan Ecole au Royaume-Uni (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres” du 29 juin 2011). Par ailleurs, j’attends aussi beaucoup du label FrancEducation, qui sera délivré à partir de l’année scolaire 2011-2012 à une centaine d’établissements d’excellence étrangers. Une fois labellisées, ces écoles pourront proposer un enseignement bilingue aux enfants français trop éloignés du réseau AEFE ou bien n’y trouvant pas de place. Le tout sans grever les comptes publics.

Justement, le ministre d’Etat a rappelé que le seul budget des bourses scolaires et de la prise en charge représentait 120M€ pour 31.000 bénéficiaires… Il rappelle que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy l’aide à la scolarité a plus que doublé, passant de 50€ à 120M€.

Au chapitre de la sécurité, il confie que l’année a été rude pour les hommes du Centre de crise du Quai d’Orsay, entre tsunami au Japon, épidémie en Haïti, troubles en Côte d’Ivoire ou encore révolutions arabes. “L’investissement personnel, le discernement et le sang-froid de ses agents ont sauvé de nombreuses vies humaines”, accentue-t-il.

On peut rappeler que ce Centre de crise alimente le site “Conseils aux voyageurs” qui jouit d’une forte notoriété comme l’attestent ses 500.000 visiteurs mensuels. Un nouveau service complète désormais cette plate-forme, il s’agit d’Ariane qui adresse gratuitement des messages d’alerte aux voyageurs en cas de menace… dès lors qu’ils s’enregistrent avant leur départ. La Sncf et les compagnies aériennes vont être sollicités pour mieux faire connaitre Ariane aux 13 millions de Français qui voyagent chaque année.

Enfin, en matière sociale, Alain Juppé a souligné que les crédits affectés à la protection sociale ont été maintenu en 2012. Une vraie gageure par les temps qui courent.

A l’heure où 11 députés viendront renforcer au printemps 2012 la représentation des expatriés au Parlement, quel sera le devenir des élus de l’AFE suite à cette “vraie avancée démocratique” ? Alain Juppé a posé cette question dans le but de nous demander d’être “force de proposition pour nourrir l’action politique française des expériences étrangères.” Pour le ministre “réformer intelligemment” rime avec la connaissance “les raisons des succès et des échecs d’autres États face à des problèmes qui souvent nous sont communs”.

On ne peut que le remercier de nous accorder un crédit moral et intellectuel d’une telle envergure.

Discours d’Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, du 27-09-2011

Photo Flickr de francediplomatie

Joëlle Garriaud-Maylam réélue au Sénat

Dimanche dernier, j’étais parmi les 155 conseillers de l’AFE à être convié au quai d’Orsay pour voter aux sénatoriales afin de procéder au renouvellement de 6 sénateurs représentant les Français établis hors de France.

Ce fut une immense joie, une grande fierté et énorme soulagement (pour ne pas dire une délivrance) d’apprendre la réélection de Joëlle Garriaud-Maylam au poste de sénatrice.

Joëlle le mérite amplement. Et je l’affirme, croyez-le ou non, sans esprit partisan.

Joëlle est un modèle d’engagement personnel et une élue vivace et exemplaire. Entre 2004 et 2011, la sénatrice a signé 3 rapports d’information, 11 rapports législatifs, 10 propositions de loi déposées, 84 propositions de loi cosignées, 77 interventions en séance (sur 47 propositions ou projets de loi) et 146 questions au gouvernement… On peut rappeler ici que Joëlle est juriste internationale de profession.

Je lui suis fort reconnaissant d’avoir toujours soutenu et relayé mes initiatives qui entraient dans le droit fil de ses sept dossiers prioritaires en faveur des expatriés (éducation ; fiscalité ; accès au droit ; démarches administratives/état civil/nationalité ; protection sociale ; sécurité/défense ; communication).

Pour connaitre tous les détails de son action, la sénatrice a rédigé un bilan détaillé  et illustré de ses sept années de mandat qui l’ont conduite à visiter 77 pays ! Vous avez bien lu. Elle s’en explique en ces termes : “Dans la plupart des pays visités, outre les rencontres ‘classiques’ avec notre communauté française (permanences au consulat, écoles et lycées, associations, chambres de commerce, dispensaires…), je me suis attachée à contribuer à l’action de promotion de notre pays par des conférences, la participation à des colloques internationaux ou des rencontres avec des personnalités locales, en accord avec nos autorités diplomatiques. J’ai ainsi pu rencontrer chefs d’Etat ou de gouvernement, ministres, présidents d’Assemblée et parlementaires. En leur parlant de la France, de nos valeurs et des enjeux de notre relation bilatérale ou multilatérale, j’espère avoir contribué à les convaincre de soutenir nos positions en faveur de la démocratie, des droits de l’homme et de la francophonie.”

Le site/blog de Joëlle Garriaud-Maylam

Le centre des impôts des non-résidents communique sur les avis d’imposition

Tous les semestres, la commission des finances de l’AFE à laquelle j’appartiens, auditionne Cyril Maloine, directeur du pôle gestion fiscale à la DRESG, Direction des résidents à l’étranger et des services généraux. Le 26 septembre prochain, nous l’entendrons faire le point sur les nouveautés fiscales.

Je vous invite à cliquer sur “commentaires” pour m’adresser vos questions ou vos observations concernant le centre des impôts des non-résidents (CINR). Je les transmettrai à M. Maloine et vous ferai part de ses réponses.

Par ailleurs, j’ai le plaisir de vous transmettre son communiqué à destination des Français à l’étranger sur les avis d’imposition des non-résidents.

Je le remercie d’avoir formulé sa note avec concision et d’avoir rappelé à votre attention toute l’importance de la rubrique “Vivre hors de France” dédiée aux non-résidents sur le site www.impots.gouv.fr.

Objet : Information sur les avis d’imposition des non-résidents

Cyril Maloine

Madame, Monsieur,

La Direction des résidents à l’étranger et des services généraux (DRESG) dans un souci constant de faciliter les démarches des usagers non résidents, porte une attention particulière à l’actualisation et la mise à jour de la rubrique dédiée aux non-résidents “Vivre hors de France” sur www.impots.gouv.fr.

Aussi, les non-résidents pourront trouver dans la rubrique “Votre actualité” de “Vivre hors de France”, dont vous trouverez le lien ci-après, des informations pratiques sur leur avis d’imposition ainsi que sur les modalités de paiement. J’attire plus particulièrement votre attention sur deux nouveautés:

– L’indication du revenu fiscal de référence (RFR) sur la première page de l’avis d’imposition. Cette information fait partie des trois informations utiles aux usagers non résidents pour accéder de façon sécurisée à leur compte fiscal et tous les services qui s’y rattachent : consultation des avis d’imposition sur le revenu, de taxe d’habitation et de taxes foncières et les paiements qui y sont associés;

– Le renouvellement de la notice explicative jointe aux avis d’imposition avec sa traduction anglaise au verso.

Nous attirons votre attention sur le fait qu’une partie des avis d’imposition est à régler avant le 15 septembre, les autres seront à régler avant le 15 novembre 2011 ou le 15 mars de l’année prochaine. Aussi, nous recommandons vivement aux non-résidents qui s’interrogent sur l’envoi de leurs avis d’imposition de consulter leur compte fiscal sur www.impots.gouv.fr, accessible sous leur espace personnel.

Nous vous remercions de communiquer ses informations à nos compatriotes expatriés ou à vos salariés étrangers.

Je vous remercie pour l’attention que vous voudrez bien porter à ce message et reste, avec les équipes de la Direction des résidents à l’étranger et des services généraux, à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Pour le Directeur de la DRESG
Le Directeur du pôle gestion fiscale

Cyril Maloine
Directeur du Pôle Gestion Fiscale
Direction des Résidents à l’Etranger et des Services Généraux (DRESG)

Crédit photo : Olivier Bolvin – MAEE

Taxe foncière pour les non-résidents : le ministre du Budget face à nos parlementaires le 31 mai

François Baroin, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement

Mardi 31 mai, les sénateurs des Français de l’étranger de la majorité rencontreront François Baroin, ministre du Budget.

Le projet de loi de Finances rectificative pour 2011 qui prévoit une Exit Tax et une taxe foncière alourdie pour les non-résidents sera présenté au Parlement à partir du 21 juin.

Après la rencontre avec le ministre, les sénateurs se concerteront pour présenter des amendements conformes à l’argumentaire défendu par l’AFE, résolution prise à l’unanimité du 20 mai dernier (lire : “L’AFE unanimement opposée à la double taxe foncière pour les non-résidents” du 21 mai 2011).

Vous trouverez, ci-joint, une note qui m’a été adressée par Jean-Claude Villemonteix, fonctionnaire international et docteur en droit social, pour soutenir notre argumentaire : Taxe sur les residences secondaires. Cette note tend à démontrer que cette taxe de l’article 17 est contraire au droit européen, contraire au principe de territorialité de l’impôt, et enfin contraire à l’équité et au principe d’égalité devant l’impôt !

Jean-Claude m’écrit : “Je vous remercie de votre soutien contre la création de cette nouvelle taxe sur les résidences secondaires des non-résidents qui est en effet discriminante et contraire aux propos du Président de la République lors de son passage a Londres en 2007 : les Français de l’extérieur “ne laissent pas la France, ils la servent”!”

Ce projet est décrié par la presse étrangère. Que ce soit au Royaume-Uni, où on anticipe que cette taxe affectera 200.000 Britanniques, en Allemagne, en Italie ou bien en Belgique, tout le monde dénonce cette mesure.

Je participerai le 31 mai à une conférence à Paris intitulée “Finances publiques en danger : la France au défi de la baisse de la dépense publique et de la réforme fiscale”, avec, entre autres, le président de la commission Finances du Sénat Jean Arthuis, et le député Olivier Carré.

D’après une note publiée par l’Institut Thomas More, organisateur de la rencontre, rapporté à son PIB, la France « consomme » 163 milliards d’euros de plus de dépenses publiques par an que l’Allemagne. Il parait donc plus opportun d’assainir l’état général de nos finances publiques en contrôlant davantage les dépenses de l’État, des Collectivités et les dépenses sociales afin de les faire baisser plutôt que d’inventer de nouvelles pistes de prélèvements.

Photo Flickr de Fondapol

L’AFE unanimement opposée à la double taxe foncière pour les non-résidents

Comme je vous l’avais indiqué précédemment, le gouvernement a présenté un projet de taxe sur les résidences secondaires des non-résidents. Cette taxe qui devrait être effective le 1er janvier 2012, vise les personnes qui n’ont pas leur domicile fiscal en France et qui sont propriétaires en France d’une ou plusieurs résidences secondaires, dont elles se réservent la libre disposition (lire : “Vers une double taxe foncière pour les Français de l’étranger ?” du 18 mai 2011).

Lors de la session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) de ce jour, notre commission Finances s’est réunie ce matin et elle a rédigé une résolution présentée au vote du Bureau de l’AFE cet après-midi.

Olivier Cadic (Royaume-Uni), Sophie Ferrand-Hazard (Afrique du Sud), Daniel Ollagnier (Allemagne), membres UDIL de la commission Finances qui a rédigé la résolution de l’AFE

L’argument gouvernemental de faire participer les non-résidents « au financement des services publics dont ils bénéficient » a été critiqué. En effet, il stigmatise les Français de l’étranger. Il donne l’impression à nos compatriotes de France que les expatriés échappent à l’impôt. Aussi, l’AFE rappelle que les non-résidents contribuent déjà pour plus d’un demi-milliard d’euros au budget de l’Etat français.

L’AFE, unanime,  déclare que cette disposition discrimine les Français établis hors de France en rompant avec le principe d’égalité devant l’impôt (AFE – Proposition de résolution sur le projet de taxe sur les résidences secondaires des non-résidents).

La loi prévoit que l’AFE communique  au gouvernement ses avis sur les questions et projets intéressant les Français établis hors de France, ce qui à l’évidence a été totalement ignoré avec la loi de finances rectificative.

J’ai ressenti une unanimité totale toutes tendances confondues pour contester ce projet de loi, et d’autres initiatives de parlementaires vont suivre pour rechercher son annulation.

Côte d’Ivoire : dans les sous-sols de l’enfer

Michel Tizon

En se réunissant quatre fois par an à Paris, les conseillers élus de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger) tissent des liens entre-eux. Depuis près de cinq ans, je siège aux côtés de Michel Tizon à la commission Finances et nous appartenons au même groupe. Michel dirige une PME et il est président de la Chambre de commerce française en Côte d’Ivoire.

Je viens de parler à Michel. Il est désormais enfermé depuis neuf jours. Personne ne peut plus mettre le nez dehors. Il m’a confié : “L’enfer a un sous-sol et nous sommes dedans. Je te transmets ce courrier pour qu’à travers le monde on prenne conscience du dérèglement de nos gouvernants. Il y a complicité d’ensemble.”

Je vous invite à lire son témoignage (lire : “25 ans de rêves, 10 ans de descente aux enfers. Les réflexions d’un expatrié en Côte d’Ivoire depuis 35 ans, entrepreneur et propriétaire de son entreprise.”) Il raconte le pillage de son entreprise familiale le 1er avril dernier, “pour les meilleures raisons du monde : celles du pouvoir, de la cupidité, de la bêtise et bien sûr, de la méchanceté humaine.”

Michel Tizon avait largement alerté nos politiques sur les dangers qui menaçaient ce pays et les réserves à adopter pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. Nous assistons à un véritable désastre. La chaine Al Jazira, diffusée en anglais, a révélé des images d’exactions qui dépassent l’entendement.

En 1989, ma vie professionnelle m’avait conduit à développer un appareil électroménager pour le marché ivoirien. J’avais été reçu par les dignitaires du régime du président Houphouet-Boigny et, pour l’anecdote, j’avais résidé à l’hôtel du Golf, devenu fameux depuis qu’Alassane Ouatarra en a fait son quartier général. Ce voyage m’a permis de découvrir un pays où régnait la douceur de vivre et de créer des liens d’amitié avec plusieurs Ivoiriens.

Une vingtaine d’années plus tard, apprenant mon statut d’élu, l’un d’entre eux, Amin, m’avait demandé un entretien. Nous nous étions retrouvés à Paris, il y a tout juste deux ans, le 6 avril 2009.

Visiblement désireux de me faire passer un message d’ouverture du pouvoir ivoirien à l’intention de nos dirigeants, nous avions évoqué la situation politique locale. Je lui avouais que, malgré mon intérêt personnel pour la politique en Côte d’Ivoire, je n’y comprenais rien… Avec un sourire, Amin me répondit : “Si quelqu’un prétend comprendre la politique en Côte d’Ivoire, c’est qu’on lui a mal expliqué !”

Photo Flickr de Stefan Meisel

Les élus de l’AFE reçus au Conseil constitutionnel

Autour de la table où siège le Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré régale d'anecdotes les élus de l'AFE

Président du Conseil constitutionnel depuis exactement quatre ans, par décision de Jacques Chirac, Jean-Louis Debré, a fait aux élus de l’AFE (Association des Français de l’étranger) l’honneur d’une visite commentée de sa noble institution, en réponse à une demande émanant de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam.

Rappelons que le Conseil constitutionnel a été créé en 1958 en même temps que la Vème République et qu’il veille à la conformité des lois au regard de notre Constitution. Les décisions de cette autorité impartiale s’imposent au législateur, au gouvernement ou encore aux juridictions.

Preuve de son indépendance, le Conseil constitutionnel vient de rappeler que les mineurs ne pouvaient être traités comme des adultes par la Justice, et a censuré quelques dispositions, jugées inconstitutionnelles, de la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) .

Lors de la visite, Jean-Louis Debré naviguait avec aisance entre les propos sérieux, parfois graves, et un humour digne d’un professionnel du stand-up, notamment lorsqu’il a expliqué tout l’intérêt pour lui de siéger en réunion entre Valéry Giscard-D’estaing et Jacques Chirac. Il est de notoriété publique que les deux anciens Présidents de la République ne manifestent pas une affection débordante l’un envers l’autre.

Olivier Cadic et Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel

Au quotidien, les moments de détente deviennent rares au Conseil. Les dossiers abondent, passant d’une dizaine par an à près de deux cents, notamment du fait de la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), en vigueur depuis le 1er mars 2010, qui permet à tout citoyen de contester la constitutionnalité d’une loi portant atteinte aux droits et libertés. Aussi, les neuf Sages de la République sont appelés à siéger désormais chaque jour et, si cela vous intéresse, leurs débats sont retransmis sur le Web (Accès rubrique vidéo).

En visitant le bureau de Jean-Louis Debré qui donne sur le Palais-Royal, j’ai remarqué que là où les gens mettent généralement une photo ou une image qui leur tient à cœur, son fond d’écran d’ordinateur affichait une citation de Nietzsche : il y a toujours un peu de raison dans la folie. Preuve qu’il accomplit sa tâche avec philosophie.

Le site du Conseil constitutionnel

Les élections sénatoriales auront lieu le 25 septembre 2011

En marge de la session de l’AFE, j’ai rencontré Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat, le jour de son élection a la tête du groupe UMP au Sénat en remplacement de Gérard Longuet, devenu ministre de la Défense.

Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français hors de France, Olivier Cadic, conseiller élu à l'AFE, Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat.

Le sénateur-maire de Marseille avait invité quelques élus de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger) pour leur parler des prochaines échéances électorales.

L’élection sénatoriale aura lieu le 25 septembre 2011.

6 sièges représentant les Français établis hors de France sont en renouvellement.

Ce sont les 155 conseillers élus à l’AFE qui les élisent.

Les 5 sénateurs UMP sortants, dont Joëlle Garriaud-Maylam, sont candidats à leur propre succession.

A l’heure actuelle, trois listes se réclamant de la Majorité présidentielle, ainsi qu’une liste conduite par l’opposition se sont fait connaître.

Nos exportations sont nos emplois, explique Pierre Lellouche devant l’AFE

A quoi sert un secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur ? “Tous les jours je vends du patriotisme économique !”, clame Pierre Lellouche, venu rencontrer, le 10 mars dernier, les conseillers élus de l’AFE, réunis en travaux à Paris. “A prix et à qualité comparables, il faut acheter français”, voilà le message que doivent relayer les Français de l’étranger, à commencer par leurs représentants élus. L’enjeu est vital puisque “notre marché intérieur ne suffit plus” et l’instar de toutes les économies européennes et même des Etats-Unis, “les emplois créés ne peuvent l’être qu’à l’export“, insiste Pierre Lellouche en rappelant que 100.000 jeunes déboulent chaque année sur le marché du travail.

Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur, s'exprimant devant l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE), le 10 mars 2011.

Aucune fatalité ne pèse sur notre pays, d’autant que la croissance mondiale existe ! Elle se situe entre 5 et 10% dans bon nombre de pays, commente-t-il. Encore faut-il aller la chercher. L’Allemagne, dont les excédents commerciaux nous sidèrent, explore depuis longtemps les marchés émergents.

Mais voilà, “nous sommes un pays de Gaulois” se désole le secrétaire d’Etat, comprenez qu’on a “du mal à jouer collectif”, tandis que les grands groupes japonais, allemands ou coréens se déplacent tout naturellement en compagnie de leurs sous-traitants. De plus, la France souffre de la “dispersion de ses instruments de soutien, au niveau étatique, régional ou privé.” Au résultat, on dénombre 87.700 PME françaises à l’export, contre 400.000 en Allemagne. Un froid silence tombe dans l’amphi du ministère des Affaires étrangères.

Il est vrai que la France demeure le second exportateur européen et le cinquième au niveau mondial, mais “il faut être plus agressif” pour ne pas rétrograder dans le concert des nations, à l’image du secteur agroalimentaire (250.000 emplois) dont la part du marché mondial a fondu de 9 à 6% en l’espace de dix ans à peine.

Plus agressifs, mais aussi “moins naïfs” ! Ce dernier constat s’adresse d’ailleurs à tous les pays européens qui n’osent pas imposer le principe de la réciprocité dans leurs échanges. Ainsi, une grande compagnie chinoise peut construire une autoroute en Pologne sans qu’une entreprise européenne puisse soumissionner aux appels d’offres chinois en matière d’autoroute, illustre M. Lellouche ; ou bien encore, un constructeur japonais de train à grande vitesse peut concourir et gagner un marché public britannique, sans que Siemens ou Alsthom puissent soumissionner pour des contrats équivalents au Japon. Certes les Japonais adorent la France, mais des arguties juridiques bloquent nos trains ou notre viande aux frontières. “Soyons un peu moins naïfs, ce n’est pas du protectionnisme de dire cela. Le libre échange, ce sont des règles”, s’indigne Pierre Lellouche.

Justement, il travaille à l’élaboration d’un texte à Bruxelles favorisant la réciprocité qui pourrait bien sortir avant l’été. Par ailleurs, le secrétaire d’Etat compte bien veiller à l’application des accords en matière de propriété industrielle, autre terrain où la naïveté des européens ne sert pas leur intérêts.

Tout au long de son “CDD”, comme il l’aime à qualifier son mandat, Pierre Lellouche va s’ingénier à décrocher de grands contrats (nucléaire, traitement des eaux, transport…) tout en portant une vive attention aux PME françaises qu’il faut absolument valoriser, à l’image la campagne “So french, so good” qui mobilise déjà l’appareil d’Etat dans 170 pays. Pour leur ouvrir la voie localement, toutes les occasions sont bonnes, “je compte sur vous en première ligne”, nous a-t-il intimé.

Frais de scolarité : l’AFE propose de remonter les plafonds de la prise en charge (PEC)

L’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) était appelée à prononcer un avis sur le projet de décret qui vise à plafonner la prise en charge (PEC) par l’Etat des frais de scolarité des élèves français scolarisés dans un établissement d’enseignement français à l’étranger (classes de seconde, première, terminale). Conformément aux préconisations du rapport des parlementaires Collot et Joissains, sur la mesure voulue par le Président de la République, l’objectif est d’économiser 7 millions d’euros sur le budget 2011.

D’après le projet de décret, le plafond de la prise en charge doit être égal au montant des frais de scolarité de l’année scolaire 2007-2008 pour les établissements d’enseignement français à l’étranger du rythme nord, auxquels appartiennent le lycée Charles de Gaulle de Londres et l’école européenne de Culham.

Dans les faits, pour le lycée Charles de Gaulle, cela signifierait que l’Etat ne prendrait plus à sa charge à partir de septembre 2011 que 3,246 livres sterling (tarif 2007-2008) au lieu de 4,311 livres sterling actuellement. La prise en charge des frais de première inscription serait limitée à £130 au lieu de £600.

Pour Culham, l’aide à la scolarité serait plafonnée à £3,197 au lieu de £3,454 actuellement.

Comme je l’avais anticipé (Lire : “Frais de scolarité : l’impact du plafonnement de la PEC au lycée Charles de Gaulle” du 10 novembre 2010), cela signifierait qu’un quart des frais de scolarité des enfants français en classes de seconde, première, terminale serait désormais à la charge des familles. Bien entendu, les familles auront toujours la possibilité de demander une bourse pour financer ce complément.

Lors de la session de bureau du 18 décembre 2010, l’AFE a voté deux amendements par 18 voix pour et 11 abstentions :
– Le premier amendement prévoit que l’année scolaire de référence pour le plafonnement soit 2009-2010 au lieu de 2007-2008, année d’entrée en vigueur de la PEC.
– Le second suggère l’ajustement mécanique du plafonnement de la prise en charge pour les pays qui rencontrent une inflation annuelle importante de plus de 10%.
C’est principalement le cas des pays d’Amérique du Sud, et de nombreux pays d’Afrique.

En réponse à une question du sénateur André Ferrand lors des débats, Mme Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) a indiqué que l’économie réalisée ne serait plus que d’un million d’euros pour le budget 2011, si les amendements de l’AFE était suivis par le gouvernement. L’objectif initial était d’économiser 7 millions d’euros. Il faudrait donc trouver à économiser la différence ailleurs.

Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères et européennes devra se déterminer au début de l’année 2011. Le suspens ne sera pas long.

Photo Flickr de Sebastian Mary

Anne-Marie Descôtes reçoit le prix du Rayonnement français 2010

Jeudi dernier, tous les élus de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), réunis pour une semaine de travaux à Paris, se sont transportés jusqu’à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur pour assister à une table ronde et à la remise du prix du Rayonnement français, attribué par l’association Racines France.

Après une visite de l’internat qui abrite depuis plus de deux cents ans les filles et petites filles de Légionnaires, les participants ont débattu sur le thème suivant : “Entre tradition et excellence : les atouts à l’international de l’enseignement français”.

Patrick Poivre d’Arvor (journaliste, écrivain), Jacques-Yves (assistant parlementaire de Joëlle Garriaud-Maylam), Joëlle Garriaud-Maylam (sénatrice des Français de l'étranger), Anne-Marie Descôtes (directrice de l’AEFE, Agence pour l'enseignement français à l'étranger)

Créé à l’initiative de Joëlle Garriaud-Maylam, le prix du Rayonnement français 2010 a été ensuite remis par Patrick Poivre d’Arvor à Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Ce prix récompense le rôle de l’Agence au service de la promotion des valeurs et de la culture française, au travers son réseau de 470 établissements qui scolarise 280.000 élèves dans 130 pays.

Il s’agit de la première édition de ce prix délivré par l’association Racines France qui ambitionne de récompenser “tous ceux qui, par leurs trajectoires personnelles et collectives, ont contribué à susciter, partout dans le monde, un attachement fort à notre pays et à son message de paix, de tolérance et de générosité”.

Le destinataire du prix sera désigné par un prestigieux jury de personnalités. Parmi elles, cette année : Michel Déon, de l’Académie française et président de ce jury, Olivier Poivre d’Arvor (diplomate et écrivain), Patrick Poivre d’Arvor (journaliste et écrivain), Marie-Christine Saragosse (directrice générale de TV5Monde), Marie-Louise de Clermont-Tonnerre (directrice de société), Jean-Pierre de Launoit (président des Alliances françaises), Dominique Wolton (scientifique et écrivain).

Une contrainte d’agenda avait empêché, à la dernière minute, Bernard Kouchner de rejoindre les élus de l’AFE à la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur.

Le ministre des Affaires étrangère a adressé par écrit ses félicitations à la directrice de l’AEFE, tout en saluant l’heureuse initiative de Joëlle Garriaud-Maylam et son propre “rôle dans le rayonnement de notre pays dans le monde”.

Ci-joint le message de Bernard Kouchner (Prix du Rayonnement 2010)

Le site de Racines France

Le président du Sénat aime les Français de l’étranger

“Toutes les fois où je vais l’étranger, j’aime rencontrer nos compatriotes. Leur regard extérieur est un moment de partage riche d’enseignements.” Les mots de Gérard Larcher, président du Sénat, sont allés droit au cœur de tous les élus des Français de l’étranger, réunis en session à Paris cette semaine.

Le président est venu mieux nous connaitre par la diversité de nos attentes et nous rappeler que nous sommes chez nous au Sénat depuis 64 ans ! Rappelons en effet que 12 sénateurs représentent aujourd’hui 2,5 millions de compatriotes vivant hors de France.

L’année 2012 sera historique puisque nous élirons 11 députés, en plus de nos sénateurs. Les Français expatriés disposeront alors d’une “représentativité parlementaire complète et non plus bancale, grâce à Nicolas Sarkozy ne l’oublions pas,” sourit Gérard Larcher.

J’y vois un pas de géant et aussi beaucoup de travail en termes d’organisation du scrutin, l’année même de la présidentielle, c’est pourquoi le principe du vote par internet est déjà acquis.

Ainsi, au delà de l’horizon 2012, nous aurons le loisir de deviser gaiement de notre future représentativité au parlement européen….

Photo FG